Ce BSV est réalisé à partir des observations effectuées ces derniers jours par les membres du réseau BSV (Chambres d'Agricultures Rhône Alpes, Coopérative Agricole Bresse Mâconnais, FREDON Rhône Alpes, FDGDON 73, Groupe Dauphinoise, GAIC Cholat, Lycée Horticole de Romans, SCAM Manziat) sur les parcelles de référence. Observations effectuées par les membres du réseau BSV en application du protocole régional d'observations. L'intensité des symptômes est notée sur une échelle allant de 0 à 3 (de très faible à forte).
Sommaire :
CULTURES DE PLEIN CHAMP
Salade ...... . . .. ... . p1 Carotte, céleri, chou, radis, poireau, courgette, pomme de terre . p2
CULTURES SOUS ABRI
Tomate, Aubergine .. .. p3 Poivron .. ... ... p4
Il reste des pucerons sur 10 % des plantes avec une intensité de 1.
On ne signale quasi plus que la présence de noctuelles, toujours présentes sur 10 à 15 % des plantes avec une note de 1.
Fin de l'attaque de pucerons : il reste encore 10 % de plantes touchées avec une intensité de 1 mais le parasitisme est quasiment généralisé.
La pression pucerons est en diminution et faible avec une présence sur 10 à 15 % des plantes et une intensité de 1. On trouve encore quelques noctuelles selon les parcelles et sur un nombre très restreint de plantes.
RAS.
Les pucerons restent très présents dans les cultures avec 60 % à 70 % des plantes touchées avec une intensité de 2.
Quelques tâches d'alternaria sont signalées sur cette culture sur 5 % des plantes avec une note de 1.
RAS.
On retrouve encore les symptômes de mouche mineuse mais sans évolution depuis la semaine dernière
(note de 1 sur 10 % des plantes) ainsi que des tâches de septoriose (note de 2 sur 10 % des plantes), également sans évolution depuis 7 jours.
Sur cette culture, on retrouve quelques pucerons, chenilles et altises avec une intensité de 1 sur 5 à 10 % des plantes.
On observe des adultes de piérides dans les parcelles, sans trace pour l'instant de ponte ni de chenille. On trouve également quelques pucerons sur 10 % des plantes avec une intensité de 1.
Hors protection filbio, les pucerons sont présents sur 80 % des plantes avec une note de 1.
Les thrips sont toujours présents dans les cultures mais leur répartition est très liée aux parcelles (note de 1 sur 10 à 60 % des plantes). De la même manière, sur certaines parcelles, on retrouve un risque teigne parfois important (note de 2 sur 50 % des plantes).
Sur ce secteur, la moitié des plants présente des dégâts de thrips avec une intensité de 1.
On trouve fréquemment des pucerons sur cette culture mais avec une intensité faible (note de 1) et sur 10 à 20 % des plantes. Quelques départs d'oïdium sont aussi observés.
L'oïdium est généralisé dans certaines parcelles avec une intensité forte (note de 2). On retrouve également des thrips et des pucerons sur 50 % des plantes avec une intensité comprise entre 1 et 2.
Le mildiou continue lentement sa progression : l'intensité reste minimale mais on trouve des tâches sur 15 à 40 % des plantes. L'évolution des populations de doryphores reste faible sur les parcelles concernées (note de 1 sur 10 % des plantes).
On comptabilise des symptômes de mildiou sur 40 % des plantes avec une intensité de 1. Quelques dégâts de doryphores également mais sans présence de l'insecte.
Les dégâts de doryphores sont significatifs avec une intensité de 2 à 3 sur 20 % des plantes (tous les stades sont présents). Les symptômes d'alternaria sont également généralisés et l'intensité varie de 1 à 2.
On retrouve des symptômes d'alternaria sur 80 % des plantes avec une intensité de 1.
Les pucerons sont toujours implantés dans les cultures sur 20 à 25 % des plantes avec une intensité de 1. Certaines parcelles présentent également des populations d'aleurodes (note de 1 sur 5 % des plantes) ou des symptômes de mildiou (note de 1 sur 10 % des plantes).
Présence de pucerons d'intensité faible.
Les foyers de pucerons sont en baisse mais ils restent parfois encore bien implantés avec des pression variant de 1 à 2 sur 10 à 20 % des plantes. Quelques noctuelles sont également encore présentes. Enfin, peu d'évolution suite à la détection de Tuta absoluta (note de 1 sur 1 % des plantes).
Les thrips continuent d'évoluer sous forme de foyers sur 25 % des plantes avec une intensité maximale de 3. Les pucerons sont également disséminés sous forme de foyers (30 % des plantes avec une note de 2) mais on observe également beaucoup de parasitisme.
Les pucerons se retrouvent sur 85 % des plantes avec une intensité comprise entre 1 et 2. Certaines plantes sont indemnes, d'autres présentent des foyers et on observe du parasitisme (praon notamment), insuffisant pour contenir la progression du ravageur. On note également quelques rares individus de thrips.
On signale quelques individus de thrips et de pucerons sur 10 % des plantes avec une intensité de 1.
Thrips, acariens et pucerons sont présents dans les cultures avec une intensité de 1 sur 10 % des plantes.
Les populations de pucerons restent importantes avec 70 % des plantes colonisées avec une intensité de 1 à 2 (présence de foyers d'aptères et d'ailés). Les thrips sont également présents sur l'intégralité
des plantes avec une intensité de 2. On trouve également quelques foyers d'aleurodes.
Baisse significative des populations d'acariens avec tout de même 20 % des plantes en classe 1. En revanche, les populations de pucerons sont en pleine expansion : 55 % de plantes en classe 1 et 15 % en classe 2. Enfin, la pression thrips est réelle mais contenue avec 50 % des plantes présentant des symptômes d'intensité 1.
Bulletin édité sous la responsabilité de la Chambre Régionale d'Agriculture de Rhône-Alpes.
Directeur de publication : Jean Luc FLAUGERE, Président du Comité Régional d'Epidémiosurveillance
Animation et rédaction : Sylvain LEBLOND, SERAIL
A partir des observations réalisées par : Chambres d'agriculture de l'Ain, du Rhône, de la Loire, des Savoie, et de l'Isère, la Coopérative Agricole Bresse Mâconnais, la FREDON Rhône Alpes, la FDGDON 73, le Groupe Dauphinoise, GAIC Cholat, le Lycée Horticole de Romans, SCAM Manziat.
Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles. S'il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut pas être transposée telle quelle à la parcelle. La CRARA dégage donc toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs pour la protection de leurs cultures et les invite à prendre ces décisions sur la base d'observations qu'ils auront eux mêmes réalisées sur leurs parcelles et/ou en s'appuyant sur les préconisations issues de bulletins techniques.
Action pilotée par le ministère chargé de l'agriculture, avec l'appui financier de l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto.