Ce BSV est réalisé à partir des observations effectuées le lundi 6 juin par les membres du réseau BSV sur les parcelles de référence. Les observations Noix ont été réalisées en semaine 22 et 23.
La pression de la maladie est forte cette année. Dans le cas de symptômes de dépérissement, il est important d'assainir en coupant largement en dessous de la zone attaquée, et en brûlant les parties malades en dehors du verger. Les plaies de taille doivent être protégées : elles constituent des portes d'entrée à la bactérie.
Cette maladie est due à un champignon qui attaque les feuilles, les rameaux et les fruits de plusieurs espèces. Sur feuille, les symptômes se présentent sous forme de petites taches d'1 mm de diamètre présentant une nécrose au centre, et un pourtour pourpre. Le centre nécrosé se détache progressivement entrainant une perforation circulaire. Sur fruit, des taches arrondies apparaissent, elles présentent souvent un centre brun clair et une marge violet sombre auréolée de rouge. Des symptômes de coryneum sur fruit ont été observés sur 5 parcelles sur 8 suivies dans le secteur Moyenne Vallée du Rhône : la maladie est plus fréquemment observée que la semaine dernière. Le niveau de présence reste faible sur ces parcelles (moins de 10 fruits attaqués sur 100 observés). Des symptômes ont également été repérés sur une parcelle du Nyonsais Baronnies, et on continue d'observer des symptômes sur une parcelle du secteur Rhône-Loire, avec un niveau de présence faible. La taille permet une meilleure aération du verger, qui limite les conditions d'humidité favorables au champignon. Les températures comprises entre 16 et 20°C et une humidité prolongée due à une pluie ou à la rosée sont des facteurs très favorables au champignon.
MALADIE DES TACHES BACTERIENNES XANTHOMONAS ARBORICOLA PV. PRUNI
Cf. PECHERS maladies des taches bactériennes.
Cf. Paragraphe PECHER-TORDEUSE ORIENTALE
Le vol du papillon se poursuit en Moyenne Vallée du Rhône et Rhône-Loire avec des prises globalement en diminution. Les captures restent fortes sur certaines parcelles.
Cet insecte peut causer d'importants dégâts sur abricot et pêche. Il attaque principalement les fruits à l'approche de la maturité, par morsures (de 3 à 10 mm de diamètre). On continue d'observer des forficules sur 2 parcelles d'abricotiers sur 9 suivies sur le secteur Moyenne Vallée du Rhône, avec un niveau de présence moyen (1 arbre concerné sur 10). La pose de barrière engluée au niveau des troncs, peut permettre d'empêcher la remontée des adultes vers les fruits en développement. En complément, il est important d'éliminer les branches touchant le sol, et les rejets qui constituent des ponts de passage, pour contourner l'anneau de glue.
La présence de Thrips dans les feuilles a été repérée sur 4 parcelles situées en Moyenne Vallée du Rhône (sur 5 parcelles suivies). Il peut s'agir du Thrips californien (Frankliniella occidentalis) nuisible sur pêcher, mais qui est très polyphage. Le niveau de présence était faible sur les parcelles où la présence de ces insectes a été détectée (1 arbre sur 10 concerné).
MALADIE DES TACHES BACTERIENNES XANTHOMONAS ARBORICOLA PV. PRUNI
La bactérie responsable de cette maladie s'attaque aux Prunus, et en particulier aux pêchers, abricotiers et pruniers. Les symptômes se présentent généralement sous forme de taches verdâtres vitreuses sur la face inférieure des feuilles au printemps. Ces taches évoluent vers le brun foncé, et sont souvent entourées d'un halo jaune à contours anguleux. Sur fruits, des taches d'abord vert clair apparaissent, brunissent et finissent par se craqueler. Les symptômes se présentent cependant différemment en fonction de l'espèce attaquée (Cf. photos dans le BSV RA ARBO n°11 du 27/04/2011). Aucun symptôme sur pêcher n'a été repéré le 6 juin sur les parcelles du réseau.
La période de sensibilité du pêcher approche de la fin : en effet, la majorité des variétés ont atteint le durcissement du noyau. Aucun symptôme sur fruit n'a été observé le 6 juin. Cependant, une parcelle de Moyenne Vallée du Rhône présentait des taches d'oïdium sur pousse avec un niveau de présence fort (plus de 6 arbres concernés sur 10). La présence de la maladie n'a pas été détectée à ce jour sur les parcelles du réseau dans le secteur Rhône-Loire.
L'observation des pièges se poursuit dans les différents secteurs de production afin de suivre le vol de deuxième génération. Le vol qui a débuté dans le secteur Moyenne Vallée du Rhône vers le 20 mai, se poursuit avec des prises faibles. Dans le secteur Rhône-Loire, le début du vol de la deuxième génération est imminent.
Des foyers de pucerons verts sont observés le 6 juin sur 1 parcelle (sur 3 observées) du secteur Moyenne Vallée du Rhône avec un niveau de présence faible (1 arbre concerné sur 10). Aucun foyer n'a été observé dans le secteur Rhône-Loire.
Cette espèce de Thrips attaque le pêcher à l'approche de la maturité des fruits. Les dégâts sur fruit se présentent sous forme de décolorations argentées au niveau de l'épiderme, particulièrement visibles sur les fruits très colorés et peu duveteux. Les parties des fruits les plus atteintes sont celles en contact avec des feuilles, un autre fruit ou la cavité pédonculaire. On peut rencontrer plusieurs espèces de Thrips sur les pousses en croissance du pêcher. La présence de la première génération de Thrips californien a été détectée la semaine dernière lors des battages sur pousse en Moyenne Vallée du Rhône. Le 6 juin, ces insectes ont été observés sur pousses sur deux parcelles de Moyenne Vallée du Rhône avec un niveau de présence faible (moins de 25 formes mobiles sur 50 pousses observées) à fort (plus de 25 formes mobiles sur 50 pousses observées). Un climat sec et chaud est favorable aux développement des Thrips. Le dessèchement de l'enherbement, et le fauchage à l'approche de la récolte favorisent la migration de ces insectes vers les pêches. Il faut veiller à faucher régulièrement l'enherbement, et ne pas réaliser la taille en vert trop près de la maturité, pour ne pas provoquer une migration soudaine vers les fruits.
Cf. ABRICOTIER-FORFICULES. L'insecte n'a pas été détecté le 6 juin sur les parcelles de pêchers du réseau.
Cf Paragraphe ABRICOTIER-MALADIE CRIBLEE. Aucun nouveau symptôme n'a été repéré dans les différents secteurs le 6 juin. On continue d'observer des symptômes sur une parcelle de Moyenne vallée du Rhône, et sur 2 parcelles du secteur Rhône-Loire.
CYLINDROSPORIOSE OU ANTHRACNOSE DU CERISIER CYLINDROSPORIUM PADI
La libération des spores du champignon responsable de cette maladie et les contaminations se produisent au cours des périodes pluvieuses. Une humidité prolongée de 20 heures et des températures comprises entre 16°C et 20°C constituent des conditions optimales pour entrainer des contaminations primaires. A partir des symptômes (taches violettes anguleuses sur la face supérieure des feuilles qui ne se perforent pas), des infections secondaires peuvent se produire. Aucune nouvelle attaque n'a été repérée sur les parcelles du réseau cette semaine.
Cette maladie se développe sur cerisier en situation humide. Le champignon hiverne sur les feuilles atteintes au sol ou restées sur l'arbre. Les spores apparaissent à partir du mois de mars, et entrainent les infections primaires sur jeune feuille à l'occasion des pluies d'avril à fin mai. Les symptômes dus aux infections primaires se présentent sous forme de grandes taches diffuses jaunâtres. Les taches rougissent, et sur la face inférieure des feuilles, se forment des minuscules cratères noires. Les feuilles finissent par se dessécher, et restent ensuite fixées à l'arbre tout l'hiver. Nous sommes toujours dans la période à haut risque de contaminations primaires. Aucun symptôme de la maladie n'a été observé dans les différents secteurs de production le 6 juin.
Les maladies de conservation regroupent les pourritures susceptibles d'être observées à l'approche de la récolte, lors du stockage, et des opérations post-récolte. Parmi elles, figurent principalement les monilioses, mais également les maladies dues au développement des champignons Alternaria (parasite de blessure), Botritys (parasite de blessure), Rhizopus
(plus courante en conservation qu'au verger), et Pénicillium. Les températures supérieures à 20°C accompagnées d'une forte hygrométrie prolongée, et la présence de blessures sont favorables à ces maladies. L'aération du verger par la taille peut permettre de limiter leur développement.
Les températures actuelles restent favorables au développement des foyers, qui entrainent l'enroulement en paquets denses des feuilles aux extrémités des pousses. Des foyers sont encore observés sur 2 parcelles (sur 4 parcelles suivies) en Moyenne Vallée du Rhône, avec un niveau de présence faible (1 arbre sur 10 concerné) à moyen (2 à 5 arbres concernés sur 10). Des foyers persistants sont également observés sur une parcelle du secteur Rhône-Loire , avec indice de présence faible.
Cf. ABRICOTIER-FORFICULES. On continue d'observer des forficules sur 2 parcelles de Moyenne Vallée du Rhône
(2 sur 3 suivies le 6 juin), avec un niveau de présence moyen (2 à 5 arbres concernés sur 10) à fort (6 à 10 arbres concernés sur 10).
Le vol se poursuit avec des prises en diminution par rapport à la semaine dernière mais toujours fortes. Le début des pontes a lieu 10 à 12 jours après le début du vol et les premières éclosions ont lieu 6 à 12 jours après les pontes en fonction des températures. Des fruits véreux ont été observés le 6 juin sur une parcelle de Moyenne Vallée du Rhône, à raison d 'un pourcentage d'attaque des fruits de 1% (sur 200 fruits observés).
Cf Paragraphe ABRICOTIER-MALADIE CRIBLEE. Aucun symptôme n'a été observé sur les parcelles du réseau cette semaine.
MALADIE DES TACHES BACTERIENNES XANTHOMONAS ARBORICOLA PV. PRUNI
Cf PECHER-MALADIE DES TACHES BACTERIENNES. Aucun symptôme de la maladie n'a été observé le 6 juin sur les parcelles de référence du réseau.
Cf paragraphe ABRICOTIER BACTERIOSES à PSEUDOMONAS.
Le carpocapse des prunes est un ravageur important des vergers de pruniers par les dégâts qu'il occasionne sur fruits. Des pièges de type Delta à plaque engluée et phéromone spécifique, ont été installés sur les parcelles de référence pour suivre le vol des adultes. Aucune prise n'a été observé sur les parcelles de piégeage de référence du réseau dans les secteurs de Moyenne Vallée du Rhône, et Rhône-Loire. Le vol se poursuit avec des prises en diminution dans le Nyonsais Baronnies. Aucune attaque de fruits n'a été observée le 6 juin.
On continue d'observer des foyers de pucerons sur une parcelle de Moyenne Vallée du Rhône et sur une parcelle du Nyonsais-Baronnies, avec un niveau de présence faible (1 arbre concerné sur 10). Aucun foyer n'a été observé sur les parcelles du réseau dans le secteur Rhône-Loire.
Le modèle Tavelure Melchior est utilisé dès la maturité du champignon. Il estime la quantité de spores projetées lors d'une pluie, et par les courbes de Mills (risque Mills) indique si les conditions sont favorables à la réalisation d'une contamination. Ces deux informations complémentaires permettent d'estimer le risque réel associé à une pluie. Bien que le modèle estime que la période des projections d'ascospores est terminée dans les secteurs Moyenne Vallée du Rhône et Rhône-Loire, on continue d'observer des périthèces globuleux contenant des spores sur la face inférieure des feuilles (observées dans le Rhône le 3 juin). Des projections pourraient donc encore se produire. Dans le secteur Rhône-Loire, les pluies connues la semaine dernière ont entrainé des contaminations Mills Nulles à Assez Grave. En Moyenne Vallée du Rhône, les pluies ont entrainé des contaminations Mills Assez Graves. Ces pluies ont pu libérer des spores et entrainer des contaminations. Dans le secteur Savoie/Haute-Savoie, les pluies du week-end ont entrainé des contaminations Assez Grave, et des faibles projections. La période à haut risque de contaminations primaires est terminée dans les zones précoces pour ce secteur.
On observe des symptômes de la maladie dans tous les secteurs. Le niveau de présence est faible (moins de 5 pousses attaquées sur 50 observées) à fort (plus de 10 pousses attaquées sur 50 observées), en fonction des parcelles. Avec le ralentissement de la pousse, le risque de nouvelle attaque diminue.
Des foyers de pucerons cendrés sont présents sur des parcelles de Savoie/Haute-Savoie (2 parcelle concernée sur 8) avec un niveau de présence faible (1 arbre sur 10 concerné), et de Moyenne Vallée du Rhône avec une parcelle concernée par un niveau de présence moyen (2 à 5 arbres sur 10 concernés). On continue d'observer des foyers de pucerons lanigères sur rameau sur les parcelles du secteur Savoie/Haute-Savoie (6 parcelles concernées sur 9 parcelles suivies) avec un niveau de présence faible à moyen. Aucun foyer n'a été observé le 6 juin sur les parcelles du réseau en Moyenne Vallée du Rhône, et du secteur Rhône-Loire.
Cf. paragraphe POMMIER-Tavelure du pommier. Des symptômes sur fruit ont été observés sur une parcelle de Moyenne Vallée du Rhône le 6 juin, avec un niveau de présence faible (moins de 5 pousses attaquées sur 50 pousses observées).
On note la présence de foyers de pucerons mauves sur une parcelle de Moyenne Vallée du Rhône avec présence faible
(1 arbre concerné sur 10).
Les différents stades de l'insecte sont observables dans tous les secteurs.
Le vol se poursuit dans les différents secteurs avec des prises globalement en diminution. Le modèle Carpocapse des pommes (modèle SRAL) permet d'estimer le pourcentage des populations, et de prévoir l'évolution des pontes et des éclosions. Pour le secteur Moyenne vallée du Rhône (Sud Valence), le modèle estime que 92% du vol des adultes, 84% des pontes, et 63% des éclosions ont été atteints le 7 juin. Nous sommes actuellement dans une période d'intensification des éclosions. Pour le secteur Rhône-Loire, le modèle estime que 89% du vol d'adultes, 79% des pontes et 55% des larves ont été atteints le 6 juin en zones précoces. La période d'intensification des éclosions est en cours. Des dégâts sur pomme avec présence de larve ont été observés sur une parcelle de Moyenne Vallée du Rhône, et sur une parcelle de Savoie/Haute-Savoie le 6 juin.
Le suivi des pièges installés en vergers de pommiers et poiriers se poursuit en Savoie/Haute-Savoie, en Moyenne vallée du Rhône et dans le secteur Rhône-Loire. Le vol se poursuit avec des prises en diminution par rapport à la semaine dernière.
Des pièges Delta à plaque engluée et phéromone spécifique sont observés chaque semaine pour suivre le vol des Tordeuses de la pelure Capua et Pandémis, dans les différents secteurs de production. Les vols de Capua et de Pandemis se poursuivent mais les prises sont faibles.
Des pièges Delta à plaque engluée et phéromone spécifique ont été posés sur certaines parcelles de pommiers et poiriers de Savoie/Haute-Savoie pour suivre le vol de cette tordeuse. Le vol débuté le 26 avril, se poursuit avec des prises faibles.
Les températures exceptionnellement chaudes connues ce printemps, ont été favorables à la remontée précoce des populations d'acariens rouges . Le 6 juin, leur présence a été repérée sur une parcelle de pommier du secteur Rhône-Loire avec un niveau de présence faible (moins de 5 feuilles occupées sur 50 observées), et sur deux parcelles de Savoie/ Haute-Savoie avec un niveau de présence moyen (entre 6 et 25 feuilles occupées sur 50 observées) en pommier et poirier.
L'hôte principal de la bactérie Erwinia Amylovora, est le poirier, mais s'attaque également au pommier, au cognassier et à plusieurs espèces ornementales (cotonéasters, pyracantha, stranvaesia, chaenomeles...). La bactérie contamine l'arbre ou la plante essentiellement par la fleur mais aussi par l'extrémité des pousses en croissance, par des ouvertures naturelles ou des blessures. La bactérie progresse dans les rameaux puis les branches fruitières, les charpentières, et passe dans le tronc et le système racinaire. Sur les parties atteintes, les feuilles brunissent (poirier) ou roussissent (pommier), et prennent un aspect brûlé. Ces bactéries sont disséminées par l'eau, le vent, les insectes, l'homme, ... Erwinia amylovora atteint son développement optimum vers 24-27°C.
La progression d'Erwinia amylovora dans un verger peut être favorisée par:
- un excès d'humidité : irrigation excessive et mauvais drainage des sols,
- l'arrosage par aspersion,
- une taille sévère,
- les rejets des porte-greffes qui permettent un accès rapide aux racines,
- un excès d'azote
- une floraison secondaire abondante (il est important de supprimer les floraisons secondaires)
Grossissement du fruit sur les parcelles d'observation situées en Drôme.
Des mesures de précautions sont à prendre pour éviter la propagation de la bactérie. (Cf. BSV RA ARBO n°10 du 19 avril 2011).
Le stade de grossissement est en cours pour toutes les variétés.
Selon le modèle SRAL, 64% du vol des adultes, et 49.5% des pontes et 15% des larves ont été atteints le 6 juin dans le secteur de Chatte (38). La période du pic des pontes (entre 20% et 80% de ponte) est en cours depuis le 24 mai. Le modèle prévoit le début de l'intensification des éclosions le 8 juin. Sur les parcelles de piégeage, le vol se poursuit avec des prises en augmentation par rapport à la semaine dernière. Globalement, après un ralentissement, le vol de première génération reprend.
La période de sensibilité du noyer à la bactériose est terminée.
Des symptômes de la maladie ont été repérés sur 4 parcelles (sur 5 suivies), avec des fréquences d'attaque sur feuille variant de 2 à 4% pour les parcelles concernées (sur 50 feuilles observées).
La pression de cet insecte est très forte cette année. La présence de cochenilles est généralisée dans tous les secteurs. L'essaimage des larves se poursuit en zones moyennes et tardives.
On note la présence de pucerons des nervures (Callaphis juglandis) sur toutes les parcelles du réseau et de pucerons jaunes (Chromaphis juglandicola) sur 1 parcelle. Quelques pucerons des nervures ailés ont été observés. Les conditions de chaleur et d'humidité sont favorables au développement des foyers.
Cette maladie est due à des acariens, qui par leur développement abondant entraine l'hypertrophie de poils à la face inférieure des feuilles, et la formation de galles teintées de rouge (E. Tristiata) ou blanchâtres (E.Tristiatus) sur la face supérieure des feuilles de noyer. Les températures chaudes actuelles sont très favorables au développement de cet acarien. L'érinose est présente sur toutes les parcelles de référence du réseau (5 parcelles). La fréquence d'attaque des feuilles varie de 4 à 60% selon les parcelles (sur 50 feuilles observées).
La présence de phytopte n'a pas été repérée sur les parcelles de référence.
Aucun foyer d'acariens rouges n'a été repéré sur les parcelles du réseau.
Vernoux (Nord Ardèche) | Bouche de Bétizac : Ff2 Variétés traditionnelles : début Fm2, début Ff |
Joannas (Centre Ardèche) | Bouche de Bétizac : Ff2, fin Fm2 |
Malarcé sur la Thines (Sud Ardèche) | Variétés traditionnelles : Fm2 à fin Fm2 |
Chateauneuf sur Isère (26) | Marigoule, Marsol : fin Fm2 |
Ff : floraison des chatons femelles
Ff2 : pleine floraison des chatons femelles
Fm2 : pleine floraison des chatons mâles
Des nymphes sont observées dans les galles le 23 mai à Chateauneuf-sur-Isère. La sortie des adultes est imminente.
Drosophila Suzukii a été repérée pour la première fois en Rhône-Alpes en 2010 (Cf. BSV RA ARBO n° 01 du 07/09/2010). Une surveillance est mis en place en 2011 dans le cadre du BSV. Le réseau actuel est constitué de 10 pièges posés en cerisiers (1 en Ardèche, 2 dans la Drôme, 2 dans l'Isère, 5 dans le Rhône), 5 pièges en abricotiers (4 dans la Drôme, et 1 dans l'Isère), 7 pièges en pêchers (4 dans la Drôme, et 3 en Ardèche), 5 en fraisiers (3 dans l'Isère, 2 dans le Rhône), et 1 piège en framboisier. D. Suzukii a été capturée le 30 mai à Cliousclat sur abricotier (1 femelle piégée), et à Saulce-sur-Rhône sur pêcher
(1 femelle capturée).
Bulletin édité sous la responsabilité de la Chambre Régionale d'Agriculture de Rhône-Alpes.
Directeur de publication : Gérard SEIGLE VATTE, Président du Comité Régional d'Epidémiosurveillance
Animation : Anne-Lise Chaussabel, Chambre d'agriculture de la Drôme
Analyse de risque et Rédaction : Manuela Dagba, FREDON Rhône-Alpes
Comité de validation : Chambres d'agriculture de la Drôme, de l'Ardèche, du Rhône, de la Loire, de Savoie, de Haute-Savoie, et de l'Isère, SCAN
A partir des observations réalisées par : Chambres d'agriculture de la Drôme, de l'Ardèche, du Rhône, de la Loire, de Savoie, de Haute-Savoie, et de l'Isère, Agrisudest SA, Naturapro, Lorifruit, Terres dioises, Ets Payre, SCAN, Groupe Dauphinoise, Valsoleil, Inovappro, Agrodia, Coopérative du Pilat, FDGDON26, FDGDON73, FREDON Rhône-Alpes, Adabio, Verger Expérimental de Poisy