Directeur de publication :
Denis CARRETIER Président de la Chambre Régionale d'Agriculture d'Occitanie BP 22107 31321 CASTANET TOLOSAN Cx Tel 05.61.75.26.00
Dépôt légal : à parution ISSN en de cours Comité validation : Chambre d'agriculture de l'Aveyron, Chambre régionale d'Agrculture d'Occitanie, DRAAF Occitanie, Unicor cave de Valady
Action pilotée par le Ministère chargé de l'agriculture et le ministère chargé de l'écologie, avec l'appui financier de l'Agence Française pour la Biodiversité, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto.
L'évaluation du risque, pour le vignoble aveyronnais, est établie à partir des observations réalisées sur :
- des parcelles de référence situées sur les vignobles de Marcillac, Estaing, Entraygues, Le Fel et les côtes de Millau,
- 3 témoins non traités (TNT) (minimum 100 souches non traitées) sur l'AOP Marcillac,
- des parcelles flottantes, pour signaler une problématique à un instant T,
- 4 pièges à phéromones permettant de suivre en conditions et temps réels les dynamiques de populations de la tordeuse Eudémis, ravageur émergent sur le vignoble de Marcillac.
Sur ces parcelles, des observations sont réalisées par le technicien de la cave coopérative des Vignerons du Vallon. La Chambre d'agriculture de l'Aveyron collecte et centralise les observations réalisées par les vignerons sur les différentes appellations aveyronnaises. Ces observations sont effectuées de manière hebdomadaire selon le protocole harmonisé validé par la Direction Générale de l'Agriculture et de l'Alimentation du Ministère de l'Agriculture.
| Problématique | Type de données | Fréquence d’observation | Période d’observation |
| Mildiou | % ceps touchés | hebdomadaire | Avril à août |
| Mildiou | Fréquence de grappes touchées | hebdomadaire | Mai à août |
| Mildiou | Fréquence de feuilles touchées | hebdomadaire | Avril à août |
| Mildiou | Intensité d’attaque | 1 fois | Véraison |
| Oïdium | Fréquence de grappes touchées | 4 fois | Dont une observation au stade « fermeture de la grappe » et une à « véraison » |
| Oïdium | Intensité d’attaque sur grappe | 1 fois | Véraison |
| Black-rot | Fréquence de grappes touchées | 1 fois | Véraison |
| Black-rot | Intensité d’attaque sur grappe | 1 fois | Véraison |
| Eudémis | Nb glomérules pour 100 inflorescences | 1 ou 2 fois | Fin G1 |
| Eudémis | Nb perforations pour 100 grappes | 1 fois | Fin G2 |
| Cicadelle verte | Nb larves pour 100 feuilles | Autant que nécessaire | juin à août |
Suivi de la maturité des œufs d'hiver de mildiou Afin de mieux anticiper les périodes de risque relatives au mildiou, un suivi de la maturité des oospores, ou " œufs d'hiver ", est réalisé à partir d'échantillons de feuilles collectées sur 5 sites répartis dans les différents vignobles régionaux et conservés en conditions naturelles durant tout l'hiver : Gers, Tarn-et-Garonne, Aveyron, Lot et Tarn. Dès le printemps, chaque semaine, une fraction de chacun de ces lots est expédiée au laboratoire pour être placée en conditions contrôlées (20°C et humidité saturante). Un suivi de la maturité des œufs en conditions réelles est aussi réalisé.
Suivi des éclosions des œufs de Scaphoideus titanus Des bois provenant de parcelles avec des populations importantes de Scaphoideus titanus sont mis en cage d'émergence en conditions extérieures durant tout l'hiver. Au printemps, les pièges jaunes mis en place dans ces cages sont relevés régulièrement afin de suivre l'éclosion des premiers œufs et ainsi déterminer les dates des traitements obligatoires.
| Stations météorologiques | Les modèles utilisés | ||
| MILVIT | Le modèle est utilisé en début de campagne pour anticiper le début de l'épidémie La pression épidémique, la date et le poids des contaminations sont calculés jusqu'au jour de la rédaction du BSV (pas de données prédictives) | ||
| 1 station physique : Valady 4 stations « virtuelles » *: Balsac | Mildiou | Potentiel Système | C'est un modèle climatique basé sur un référentiel météorologique Les différentes variables (Ex : la pression épidémique, les dates des contaminations de masse) sont calculées grâce à l'écart entre cette norme et les conditions réelles de la campagne Pour chaque BSV, le modèle prévoit également l'évolution des différents paramètres selon le scénario météorologique des jours à venir |
| Compeyre Entraygues Marcillac | Vers de la grappe - Eudémis | LOB version 20 | Le modèle permet d'évaluer et d'anticiper la dynamique de la première, deuxième et troisième génération d'Eudémis en fonction du cumul de températures (date du début, pic et fin du vol des adultes, dépôt des pontes, progression des stades de développement des larves) Il ne prend pas en compte les autres facteurs pouvant influencer l'activité réelle des papillons (pluie, vent, faible développement végétatif) Les pontes simulées par le modèle peuvent donc ne pas avoir lieu en conditions réelles |
Cette campagne 2021 a été principalement marquée par le gel du mois d'avril, puis par la fraîcheur et l'abondance des précipitations durant le printemps mais aussi durant l'été. Côté maladies, ces conditions météorologiques maussades ont favorisé les maladies fongiques. Le mildiou a été très présent, suivi par le black-rot. L'apparition de Botrytis dans les parcelles pendant la maturation a nécessité d'avancer la date de récolte. Côté ravageurs, les vers de la grappe ont été relativement discrets. La cicadelle verte n'a fait son apparition que tardivement, mais a impacté le feuillage de certaines parcelles, rendant parfois difficile la maturation des baies. Le gel, la coulure et parfois le mildiou ont engendré des pertes de récolte significatives. Les rendements du millésime 2021 sont faibles : environ, - 40% par rapport à la normale sur le vignoble de Marcillac, et jusqu'à - 80% sur certaines vignes d'Entraygues et d'Estaing.
En termes de pluviométrie, le cumul de la campagne (1 er septembre 31 août) est de 1152mm, soit un cumul excédentaire par rapport à la moyenne des 20 années précédentes pour l'Aveyron
(moyenne de 835 mm). Un excédent de pluie significatif a d'abord été enregistré durant l'automne et l'hiver (octobre, novembre, janvier et février), puis en juin, juillet et août (+206 mm en 3 mois). Sur le mois de juillet, la pluviométrie a été multipliée par trois. En termes de températures, la campagne 2020-2021 est l'une des plus fraîches recensées depuis 20 ans avec une température moyenne de 11,32°C (la moyenne des 20 dernières campagnes étant de 11,79°C). Toutes les températures moyennes printanières et estivales ont été inférieures aux données des 20 dernières années. L'été 2021 a été particulièrement maussade. Ainsi, fraicheur et pluie étaient au programme de la campagne 2020-2021. Ces conditions ont favorisé de nombreuses maladies cryptogamiques et ont entraîné une évolution lente des stades phénologiques. Les vendanges ont débuté autour du 15 octobre (un peu plus précocement sur Millau) avec des conditions sanitaires fragiles. Les nombreux passages pluvieux du mois de septembre ont engendré l'anticipation des dates de vendanges pour éviter le développement du Botrytis.
Quelques évènements climatiques sont à relever pour cette campagne :
Des températures négatives ont été régulièrement enregistrées entre le 4 et le 19 avril. Cette longue période de gel a eu de gros impacts sur la vigne en termes de rendement, mais aussi en termes de développement au cours de la saison ;
Un violent orage a sévi le 20 juin sur l'ensemble de l'Aveyron. C'est à Estaing que les pluies ont été les plus importantes avec 70 mm et de la grêle ;
Un épisode de grêle a eu lieu la veille des vendanges à Millau, engendrant une anticipation de la récolte sur certaines parcelles. Ces évènements climatiques ont engendré des pertes de récolte significatives et généralisées.
Les épisodes de gel d'avril ont marqué la campagne. Les températures sont parfois descendues en-dessous des -6°C et des dégâts importants sont recensés. L'humidité présente les 13 et 14 avril a aggravé l'effet de la gelée. Les vignobles d'Estaing et d'Entraygues-Le Fel ont été les plus impactés par ce gel avec jusqu'à 80% de bourgeons détruits pour certaines parcelles. Le vignoble de Marcillac a été impacté de manière moins importante et avec des degrés divers suivant l'exposition. A Millau, le vignoble est peu touché. De plus, les épisodes de froid ont aussi eu des conséquences sur le développement ultérieur des grappes avec des phénomènes de filage et de coulure au moment de la floraison.
| Stades clés Fer servadou | Stade 5 Pointe verte | Stade 9 Feuilles étalées | Stade 17 Boutons floraux séparés | Stade 19 Début floraison | Stade 25 Fin floraison | Stade 33 Fermeture de la grappe | Stade 35 Début Véraison |
| 2015 | 20 avril | 30 avril | 20 mai | 1er juin | 10-15 juin | 5 juillet | 30 juillet |
| 2016 | 20 avril | 25-30 avril | 20 mai | 15 juin | 30 juin–1er juill 20-25 juillet | 15-25 août | |
| 2017 | 10 avril | 15 avril | 20 -25 mai | 30 mai – 5 juin | 15 juin | 5-10 juillet | 1er août |
| 2018 | 15-20 avril | 25 avril | 20-25 mai | 5-10 juin | 20 juin | 10-15 juillet | 5-10 août |
| 2019 | 20-30 avril | 30 avril – 7 mai 28 mai – 12 juin | 18 juin | 25 juin | 23 juillet | 6 août | |
| 2020 | 10 avril | 15-20 avril | 5 mai | 26 mai | 3-9 juin | 7-10 juillet | 30 juillet |
| 2021 | 20-27 avril | 1-10 mai | 1er - 8 juin | 15 juin | 29 juin | 27 juillet | 17 août |
Les mois de février et mars ayant été plutôt cléments, le débourrement s'est effectué à des dates relativement normales par rapport aux années précédentes. Les épisodes de gel du mois d'avril ont ensuite freiné l'évolution des stades phénologiques et induit une forte hétérogénéité de stades dans les parcelles. Le mois de mai très maussade a maintenu une évolution languissante. Le mois de juin a connu 10 jours de chaleur et la vigne a mis à profit cette période pour pousser de manière importante. Cette croissance subite a entraîné des retards dans les travaux en vert et notamment dans le relevage ce qui n'a pas été sans conséquence sur la gestion des maladies. C'est aussi à ce moment que la floraison s'est déroulée relativement rapidement avec, finalement, des conditions plutôt clémentes. Avec la fraîcheur des mois de juillet et d'août, la véraison s'est faite attendre, accentuant encore la tardiveté de l'année. Le millésime 2021 est donc tardif et semblable à 2016 en termes d'évolution phénologique.
Les vendanges ont débuté autour du 15 octobre avec une maturité qui tarde à être atteinte. Les divers épisodes pluvieux de septembre ont favorisé l'installation du Botrytis sur l'ensemble des parcelles.
Début de saison Le suivi de maturité des " œufs d'hiver ", réalisé en conditions extérieures et complété par la donnée modèle, a donné une maturité des œufs autour du 8-10 mai. Une séquence importante de pluie s'est produite du 9 au 25 mai engendrant d'abord la modélisation des premières contaminations pré-épidémiques puis des contaminations épidémiques
(n° 1 et n°2 sur le graphique de synthèse à la page suivante) à Evolution du mildiou moyenne des témoins non traités du vignoble de partir du 14 mai. Marcillac En termes d'extériorisation, ces contaminations n'ont pas été suivies de sorties de symptômes généralisés sur le terrain, probablement grâce aux faibles températures qui ont limité le développement du champignon. Seul le vignoble d'Estaing a connu une sortie de tâches tout début juin. Ces nombreuses pluies ont engendré une hausse de la pression épidémique.
Déroulement de la campagne Les pluies de fin mai et début juin (n°3 et n°4) ont engendré de nouvelles contaminations épidémiques, qui se sont extériorisées sur l'ensemble des vignobles hormis Millau. Cette sortie de symptômes a été observée entre mi et fin juin, mais seules quelques taches sur feuilles étaient recensées. Après une accalmie jusqu'à mi-juin, les pluies sont devenues plus régulières entre le 17 juin et 14 juillet et chaque épisode pluvieux a amené son lot de contaminations épidémiques. Les symptômes sont apparus de manière significative début juillet, et ont ensuite progressé tout au long de la saison à la faveur de chaque pluie. Les premières grappes impactées ont été observées à Entraygues début juillet, puis à Marcillac et Estaing la semaine suivante. A Millau, les premiers symptômes sur feuilles sont signalés mi-juillet, aucun symptôme sur grappe n'a été signalé. Mi-août, alors que la véraison pointe le bout de son nez, les symptômes de mildiou sont bien présents sur le haut du feuillage et des symptômes sur grappes sont visibles, avec des niveaux d'attaque différents suivant les parcelles et les vignobles. Sur le vignoble de Marcillac, les dégâts sur grappes restent rares, c'est surtout le tiers supérieur du feuillage qui a été impacté. Néanmoins, certaines parcelles ont été plus touchées sur les vignobles aveyronnais avec des pertes de récolte significatives. C'est le vignoble de Millau qui semble le moins impacté par cette problématique.
40
30
20
10
Démarrage des contaminations épidémiques
1
2
3
4
5
6
7
8
9
Hauteur de pluies ayant engendré des contaminations
0
-20
-30
-40
-10
(Estaing)
1
2
3
4
5
6
7
8
9
Hauteur de pluies ayant engendré une extériorisation
pluie sans conséquence
Contamination pré-épidémique
Les premiers symptômes sur feuilles ont été recensés début juin sur tous les vignobles sauf Millau. Cette extériorisation est liée aux contaminations lors des pluies de mi-mai. Ces symptômes vont régulièrement progresser, tout en restant contenus jusqu'autour du 10 juillet. A partir de cette date, une extériorisation sur grappes est signalée sur un témoin non traité situé à Valady et sur le vignoble d'Entraygues. Evolution du black-rot moyenne des témoins non traités du vignoble de Marcillac Fin juillet, des symptômes sur grappes sont aussi observés dans les parcelles traitées sur le vignoble de Marcillac. Les symptômes vont ensuite progresser de proche en proche jusqu'à la véraison.
Au final, en moyenne 30% des grappes ont été impactées sur les témoins non traités du vignoble de Marcillac. Sur les différents vignobles aveyronnais, le black-rot bien que présent n'a pas eu de conséquence importante sur le niveau de rendement.
Dès mi-mai, quelques symptômes
" drapeaux " ont été observés sur le témoin non traité de Valady qui est particulièrement sensible à l'oïdium. Quelques drapeaux apparaissent ensuite, début juin, sur le vignoble de Marcillac. Ailleurs, aucun symptôme n'est signalé. Mi-juillet, des foyers d'oïdium sont recensés sur les parcelles sensibles du vignoble de Marcillac Evolution de l'oïdium moyenne des témoins non traités du vignoble de ainsi qu'à Millau. Marcillac En fin de campagne, seul le vignoble d'Entraygues est exempt de symptômes. A Estaing, des symptômes sur feuilles sont observés ; à Marcillac et Millau, quelques baies sont impactées.
Globalement, l'oïdium a été plus présent que les années antérieures, mais son impact sur la récolte est resté limité.
Des symptômes de Botrytis apparaissent sur feuilles en début de saison en raison du printemps pluvieux. Il n'est globalement pas ou peu présent jusqu'en août mais avec les pluies de septembre, le botrytis a bénéficié de conditions très favorables et s'est installé dans les parcelles. Fort heureusement, à partir du 5 octobre, la météo sèche et ensoleillée a permis de stabiliser la situation et de récolter dans des conditions relativement bonnes.
L'incidence globale de la maladie est restée faible. Localement, quelques symptômes peuvent être observés sur les rameaux de l'année (sur Cabernet sauvignon).
Les maladies du bois sont toujours présentes au vignoble, notamment sur les vignobles de Marcillac et de Millau.
Historiquement absent ou quasi-absent des vignobles aveyronnais, ce ravageur est présent depuis quelques années sur le vignoble de Marcillac.
Première génération Les premières captures ont été enregistrées autour du 24 avril et ont perduré jusqu'à début juin. Les premiers glomérules ont été signalés le 15 juin sur le secteur de Valady. Leur dénombrement a été réalisé fin juin : 20% des grappes présentaient au moins un glomérule à Clairvaux en zone non confusée, contre 4% en zone confusée. Ces niveaux de présence sont inférieurs aux années précédentes et en-dessous des seuils de nuisibilité.
Deuxième génération Pour ce deuxième vol, les premières captures ont été recensées début juillet, et le vol s'est terminé début août. Des pontes ont été observées fin juillet, toujours à Clairvaux, et les premières perforations étaient visibles début août. Un comptage a été réalisé mi-août : 24 à 60% des grappes avaient au moins une perforation. Le seuil de risque a donc été dépassé.
Troisième génération De très faibles captures ont été enregistrées lors du 3ème vol, probablement perturbé par les pluies de septembre. Cependant, des pontes ont pu être observées sur les secteurs hors confusion sexuelle où le seuil de risque avait été dépassé en 2ème génération.
Les premières larves ont été observées le 10 mai en cage d'émergence ainsi que sur le vignoble gaillacois, et le 12 mai sur le vignoble aveyronnais. Fin juin, des larves de stade L2-L3 ont été observées dans l'Aveyron.
En conséquence, les traitements obligatoires ont été fixés par la DRAAF aux dates suivantes :
| T1 | du 11 au 21 juin |
| T2 | en conventionnel : 15 jours après le T1, du 26 juin au 6 juillet en AB : 10 jours après le T1, du 21 juin au 1er juillet |
| T3 | en conventionnel : à réaliser sur les populations adultes, du 30 juillet au 13 août en AB : 10j après le T2, selon analyse de risque du 1er au 11 juillet |
Le T3 est obligatoire sur les parcelles de vigne-mères et sur les communes listées par la DRAAF.
Dans tous les autres cas, sa réalisation est soumise à l'analyse de risque et est conseillée si :
présence de foyers (parcelle à plus de 20%) dans l'environnement des parcelles lors de la prospection 2020 (ou antérieurement),
présence de friches de vigne dans l'environnement proche,
Erinose (Colomerus vitis) : Comme chaque année, les symptômes foliaires sont apparus dès l'étalement des premières feuilles. Ils sont restés discrets et seule une présence ponctuelle a été signalée sur les vignobles de Marcillac et d'Entraygues. De nouveaux symptômes sont apparus début août. Avec la remontée des populations estivales, il est devenu habituel de voir ressurgir ces symptômes d'érinose. Cette année, les symptômes n'ont pas été généralisés.
Cicadelle verte (Empoasca vitis) : Jusqu'à début août, les cicadelles vertes se sont faites discrètes. Puis, les populations larvaires ont augmenté et des grillures sont apparues. En fin de saison, sur certaines parcelles, les grillures étaient nombreuses et parfois très impactantes sur les feuilles des cépages sensibles comme le Fer servadou ou le Gamay à Millau.
Acariose : ce syndrome est toujours présent sur les vignobles aveyronnais et plus particulièrement sur les plantiers.
Acariens jaunes : comme chaque année, les parcelles à historique ont été impactées mais l'infestation est restée contenue.
Mange-bourgeons : comme à l'accoutumé et sur les parcelles à historique, quelques dégâts de mange-bourgeons ont été recensés au printemps.
Divers insectes et acariens ont été observés sur le vignoble de Marcillac. Ils reflètent la biodiversité présente dans les vignes, et ne sont pas préjudiciables pour la vigne. Certains, comme les typhlodromes, les syrphes, les coccinelles et les chrysopes, sont même des auxiliaires.
Le printemps et l'été ayant été pluvieux, la gestion de l'enherbement a été très compliquée cette année, avec des levées d'adventices tout au long de la saison.
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