Directeur de publication :
Denis CARRETIER Président de la Chambre Régionale d'Agriculture d'Occitanie BP 22107 31321 CASTANET TOLOSAN Cx Tel 05.61.75.26.00
Dépôt légal : à parution ISSN en cours
Comité de validation : Syndicat du Chasselas de Moissac, CEFEL, Chambre d'agriculture du Tarn-et-Garonne, Qualisol, Chambre régionale d'Agrciulture d'Occitanie, DRAAF Occitanie
Action pilotée par le Ministère chargé de l'agriculture et le ministère chargé de l'écologie, avec l'appui financier de l'Agence Française pour la Biodiversité, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto.
La pression est toujours forte. Les pluies orageuses à venir peuvent provoquer d'autres contaminations. Maintenez votre vigilance.
La nouaison est un stade très sensible pour la maladie et les conditions climatiques à venir sont favorables à l'activité du champignon. Soyez vigilants.
L'hétérogénéité des stades sur les souches (des grappes nouées et d'autres encore en fleurs) sont favorables à la maladie. Soyez vigilants.
Les piqûres de thrips sont encore possibles (jusqu'à fin nouaison) Les insectes remontent sur apex et grappes, mais les seuils de nuisibilité sont rarement atteints. Continuez les battages
FLAVESCENCE DOREE
Les dates du 1er traitement obligatoire vont du 20 au 30 juin.
Les abeilles butinent, protégeons les ! Respectez la réglementation " abeilles ".
1. Dans les situations proches de la floraison des arbres fruitiers et des parcelles légumières, lors de la pleine floraison, ou lorsque d'autres plantes sont en fleurs dans les parcelles (semées sous couvert ou adventices), utiliser un insecticide ou acaricide portant la mention " abeille ", autorisé " pendant la floraison mais toujours en dehors de la présence d'abeilles " et intervenir le soir par température <13°C (et jamais le matin) lorsque les ouvrières sont dans la ruche ou lorsque les conditions climatiques ne sont pas favorables à l'activité des abeilles, ceci afin de les préserver ainsi que les autres auxiliaires des cultures potentiellement exposés. 2. Attention, la mention " abeille " sur un insecticide ou acaricide ne signifie pas que le produit est inoffensif pour les abeilles. Cette mention " abeille " rappelle que, appliqué dans certaines conditions, le produit a une toxicité moindre pour les abeilles mais reste potentiellement dangereux. 3. Il est formellement interdit de mélanger pyréthrinoïdes et triazoles ou imidazoles. Si elles sont utilisées, ces familles de matières actives doivent être appliquées à 24 heures d'intervalle en appliquant l'insecticide pyréthrinoïde en premier. 4. N'intervenir sur les cultures que si nécessaire et veiller à respecter scrupuleusement les conditions d'emploi associées à l'usage du produit, qui sont mentionnées sur la brochure technique ou l'étiquette) livrée avec l'emballage du produit. 5. Lors de la pollinisation (prestation de service), de nombreuses ruches sont en place dans les vergers et les cultures légumières. Les traitements fongicides et insecticides qui sont appliqués sur ces parcelles, mais aussi dans les parcelles voisines ont un effet toxique pour les abeilles. Veiller à informer le voisinage de la présence de ruches.
Pour en savoir plus : la note nationale BSV " Les abeilles, des alliées pour nos cultures: protégeons-les ! " ou consultez le site www.itsap.asso.fr
| Mer 19 | Jeu 20 | Ven 21 | Sam 22 | Dim 23 | Lun 24 | Mar 25 | |
| Températures | 16 28 | 16 23 | 15 23 | 14 28 | 17 33 | 18 29 | 17 24 |
| Tendances |
| Stades Baggiolini (0 à 50) | 25 | 27 | 31 |
| Stades BBCH (0 à 100) | 69 | 71 | 75 |
| Descriptif des stades | Fin floraison | Nouaison | Grain de pois |
| Précoces * | |||
| Tardives ** |
Variétés à débourrement précoce : CHASSELAS, DANLAS, CENTENNIAL SEEDLESS.
Variétés à débourrement tardif : MUSCAT de HAMBOURG, RIBOL, ALPHONSE LAVALLEE, ITALIA. .
La situation reste globalement saine et on ne signale aucune nouvelle tache depuis la semaine dernière. A noter ce jour quelques grains attaqués sur le témoin non traité du CEFEL de Moissac.
Potentiel Système : J = 17 Juin
Situation de J-7 à J : La pression exercée par le mildiou poursuit sa hausse et elle est toujours forte. Du fait des seuils de déclenchement bas, la modélisation de contamination de masse est très liée aux cumuls enregistrés localement sur le réseau : des contaminations de masse ont été modélisées le 11 juin, 14-15 juin (sauf sur Cazes Mondenard). Les taches issues des contaminations des 4-5 juin devraient être visibles et celles des 9-10 juin devraient être en cours de sortie.
Simulation de J à J+10 : La pression exercée par le mildiou devrait se maintenir à un niveau fort. Son évolution dépendra des cumuls de pluie qui surviendront. S'ils restent inférieurs à 5 mm, la pression devrait poursuivre sa baisse, sinon elle repartira à la hausse.
Les cumuls pour engendrer la modélisation de contaminations de masse restent faibles : 3 mm suffisent sur toute la zone. Ces contaminations pourraient être de forte intensité. Les sorties de taches issues des contaminations de masse du 11 juin être visibles autour du 19 juin, celles des contaminations des 14-15 juin autour du 22 juin. Si une contamination survient, le temps d'incubation actuel modélisé est de 6 jours.
Les histogrammes positifs indiquent la pluviométrie maximale enregistrée sur la zone et son impact en termes de contaminations Mildiou.
Les histogrammes négatifs rappellent la hauteur de la pluie et la date correspond à la sortie des symptômes liée à cette pluie (date théorique à droite du trait rouge ou réelle à gauche de ce trait). Une croix sur ces sorties indiquent que la sortie théorique n'a pas été observée au vignoble, le signe indique une observation de ces symptômes.
Evaluation du risque : La situation est identique à la semaine dernière. La floraison est un stade très sensible. Des sorties de taches sont possibles avec les dernières pluies. Restez très vigilants avec les éventuelles pluies à venir car 3 mm suffisent pour engendrer des contaminations. Surveillez de près l'évolution des prévisions météorologiques.
Toujours aucune tache observée sur les parcelles du réseau.
titre indicatif)
Situation de J-7 à J : La pression exercée par le black-rot est actuellement en hausse et est moyenne à forte sur l'ensemble des secteurs. Des contaminations sont modélisées lors des pluies survenues la semaine dernière mais sont de faible intensité.
Simulation de J à J+7 : La pression exercée par le black-rot devrait poursuivre sa hausse et rester moyenne à forte. Aucun scénario ne conduit à la modélisation de contamination.
Évaluation du risque : La période de risque est toujours en cours jusqu'à la fin de la nouaison.
Situation dans les parcelles : Aucun symptôme n'est visible actuellement.
titre indicatif)
Situation de J-7 à J : La pression exercée par l'oïdium est actuellement en baisse et elle est faible.
Simulation de J à J+7 : La pression exercée par l'oïdium devrait rester stable et faible. Des périodes de contamination possible pourraient démarrer si des pluies surviennent au cours de la semaine à venir.
Évaluation du risque : La floraison se termine partout mais nous sommes encore en pleine période à haut risque.
Les grappes peuvent être contaminées par le champignon dès la floraison. Celui-ci peut pénétrer à l'intérieur des jeunes grappes à la faveur des blessures faites par la chute des capuchons floraux. A ce moment-là, le champignon peut rester latent jusqu'à la véraison, stade auquel les baies deviennent réceptives.
Le développement du champignon est dépendant de nombreux facteurs :
- de la sensibilité variétale ;
- de la climatologie de la campagne ;
- du déroulement de la floraison. Les capuchons floraux et autres débris végétaux peuvent, par exemple, être colonisés par le champignon et rester emprisonnés dans la grappe. Ils pourront alors être à l'origine d'une attaque ultérieure sur les baies ;
- de la prophylaxie mise en œuvre sur les parcelles.
Évaluation du risque : Le risque botrytis quiescent (spores de botrytis qui pénètrent dans le jeune grain et qui restent présentes jusqu'à la récolte) est fort jusqu'à la nouaison.
Les thrips sont remontés du sol suite à la hausse des températures des derniers jours. Lors des battages, on note la présence d'individus de différentes espèces mais peu thrips nuisibles. Le seuil de risque de 2 formes mobiles de trips nuisibles par battage n'est que rarement atteint. Voir la fiche technique Thrips
Évaluation du risque : Continuez les battages en parcelles afin de détecter et confirmer la présence des Drepanothrips (orangés ou clairs et de petite taille). Dès le stade grain de pois atteint, les thrips ne peuvent plus piquer car l'épiderme du grain est trop dur pour lui
Seuil indicatif de risque: 2 larves par battage.
Le battage doit se réaliser sur une surface blanche rigide. Battre plusieurs fois les grappes et/ou les pousses terminales et attendre quelques secondes. Observez le déplacement des thrips de couleur orangé et de petite taille (0,6 mm)
VERS DE LA GRAPPE (Lobesia botrana)
Aucun glomérule observé et le vol de la deuxième génération n'a pas encoredébuté.
Évaluation du risque : Le vol d'eudémis a été très peu significatif en première génération ce qui explique l'absence de glomérules.
Les dates de traitement ont été fixées par la DRAAF : T1 du 20 au 30 juin La liste des communes concernées et les modalités d'intervention sont données dans l'arrêté préfectoral consultable en mairie et consultable sur le site de la DRAAF Occitanie : lien vers la liste de communes Pour plus d'informations, consulter le site de la DRAAF Occitanie
: http://draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr/Les-Jaunisses-de-la-vigne,979
REPRODUCTION DU BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE ( REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE )
Ce bulletin de santé du végétal a été préparé par l'animateur filière raisin de table du Syndicat du Chasselas de Moissac et élaboré sur la base des observations réalisées par la Chambre d'agriculture du Tarn-et-Garonne, le CEFEL, Qualisol et les agriculteurs observateurs.
Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles. S'il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut pas être transposée telle quelle à la parcelle. La CRA d'Occitanie dégage donc toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs pour la protection de leurs cultures et les invite à prendre ces décisions sur la base des observations qu'ils auront réalisées et en s'appuyant sur les préconisations issues de bulletins techniques.