Directeur de publication :

Denis CARRETIER Président de la Chambre Régionale d'Agriculture d'Occitanie BP 22107 31321 CASTANET TOLOSAN Cx Tel 05.61.75.26.00

Dépôt légal : à parution ISSN en cours
Comité de validation : CENTREX, Chambre d'agriculture du Gard, DRAAF Occitanie, SUDEXPE

Action pilotée par le Ministère chargé de l'agriculture et le ministère chargé de l'écologie, avec l'appui financier de l'Agence Française pour la Biodiversité, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto.

BULLETIN DE SANTE DU

VEGETAL

Maraîchage

EDITION LANGUEDOC-ROUSSILLON

ARTICHAUT

N°22 11 Décembre 2019

Puceron vert : Risque diminution
Forficules : Risque bien présent dans les secteurs arboricoles
Sclérotinia : Risque stable
Mildiou : Risque en diminution

FRAISE SOUS ABRIS

Pucerons : Risque faible
Aleurode : Risque stable

SALADES SOUS ABRIS ET PLEIN CHAMP

Mildiou : Risque stable sous abris
Sclérotinia : Risque stable
Chenille défoliatrice et terricole : Risque en diminution
Pucerons : Risque stable
Limaces et escargots : Risque en augmentation

CELERI BRANCHE

Mouche : Risque stable
Pucerons : Risque en augmentation

ARTICHAUT

Stade des cultures : Croissance

Pucerons vert

Les populations sont en diminution et peu importantes. A cette période de l'année, les pucerons verts peuvent être parasités par des champignons entomopathogènes qui finissent de détruire les foyers

Évaluation du risque : Risque en diminution. Surveiller les parcelles afin de vérifier l'équilibre auxiliaires / pucerons.

Forficules

Pucerons parasités par un champignon entomopathogène Photo CA66

Dans les secteurs arboricoles, les forficules sont toujours présents.

Évaluation du risque : Risque bien présent dans les secteurs arboricoles.

Sclérotinia

A noter, ponctuellement, la présence de pieds atteints par Sclerotinia sclerotiorum sur des parcelles " fatiguées ".

Évaluation du risque : Risque stable

Forficule Photo CA66

Techniques alternatives : L'utilisation de moyens de bio-contrôle est possible et efficace sur cette cible : http://agriculture.gouv.fr/quest-ce-que-le-biocontrole.

Mildiou

De nouveaux foyers de mildiou ont été observés la semaine dernière dans le bassin d'Elne, sur variété de semis, irriguée par aspersion. Des symptômes sont présents sur 5 % des parcelles

Évaluation du risque : Des symptômes sont présents mais le risque est en diminution avec le retour de la tramontane et à la baisse des températures.

Bien surveiller les parcelles car localement, l'humidité de l'air peut favoriser de nouvelles sporulations.

Mildiou Photo CA66

Oïdium

L'oïdium est présent sur 50 % à 100 % des plants observés, il est contenu sur les feuilles de la base.

Évaluation du risque : Risque stable. Les symptômes sont présents mais ne progressent pas.

Techniques alternatives : L'utilisation de moyens de biocontrôle est possible et efficace sur cette cible : http://agriculture.gouv.fr/quest-ce-que-le-biocontrole. Contactez votre technicien.

Oïdium sur artichaut Photo CA66

Mesures prophylactiques : bien désherber et dé-drageonner les parcelles afin de faciliter la circulation de l'air autour des plants et limiter l'humidité.

FRAISE SOUS ABRI

Stade des cultures en tunnel froid

Plants frigo et plants motte : Croissance des plants. Les feuilles commencent à rougir. Les heures de froid continuent à s'accumuler (268 h pour le secteur des Costières de Nîmes au 10 Décembre 2019, Source CTIFL)
Trays plants : 1e plantations en cours. Stade reprise

Rougissement feuilles fraisiers - Photo CA30
Reprise des trays plants - Photo CA30

Pucerons

Sur les plants frigo et les plants motte, présence de manière très ponctuelle de quelques pucerons, mais les populations sont très faibles.

Évaluation du risque : Risque faible.

Techniques alternatives : L'utilisation de moyens de biocontrôle est possible et efficace sur cette cible : http://agriculture.gouv.fr/quest-ce-que-le-biocontrole. Contactez votre technicien.

Pucerons - Photo CA30

Aleurodes

Sur les trays plants nouvellement plantés, nous observons la présence d'aleurodes, Trialeurodes vaporariorum.

Évaluation du risque : Risque stable mais à surveiller

Techniques alternatives : L'utilisation de moyens de biocontrôle est possible et efficace sur cette cible : http://agriculture.gouv.fr/quest-ce-que-le-biocontrole. Contactez votre technicien.

Aleurode adulte et petits œufs
Photo CA30

SALADE SOUS ABRI ET PLEIN CHAMP

Stade des cultures en tunnel froid et plein champ : De la croissance à la récolte

Mildiou

Plusieurs taches ont été observées en culture sous abris les semaines passées, à des niveaux très faibles.

Évaluation du risque : Risque stable en culture sous abris. Bien surveiller les parcelles.

Mesures prophylactiques :
- Planter à des densités moins serrées afin de laisser circuler l'air entre les plants.
- Arroser de préférence le matin par temps sec et ensoleillé.
- Sous abris, bien aérer.
- Eviter les excès de fertilisation (azote) qui fragilisent les plantes

Sclérotinia

Sur cultures de plein champ, nous observons une augmentation des attaques de Sclérotinia sur environ 3 % des parcelles.

Évaluation du risque : Risque stable

Techniques alternatives : L'utilisation de moyens de bio-contrôle est possible et efficace sur cette cible : http://agriculture.gouv.fr/quest-ce-que-le-biocontrole. Contactez votre technicien.

Mesures prophylactiques :

- Afin de limiter les attaques, prévoyez une solarisation des parcelles durant la période estivale
- Eviter les excès d'eau.

Pucerons (Nasonovia)

Les populations sont stables en plein champ et sous abris.

Évaluation du risque : Risque stable

Techniques alternatives : Sous abris : possibilité de faire des lâchers de chrysope.


La larve de chrysope supporte des températures variant entre 10 et 35°C. En dessous de 10°C, son développement est freiné mais se poursuit. Elle supporte des températures pouvant descendre occasionnellement en-dessous de 0°C. Durant son développement une larve consomme environ 350 pucerons de toute taille. Faire un lâcher de 5 individus/m² tous les 15 j, de 15 j après la plantation jusqu'à 15j avant la récolte.

(Source : SALADES d'abri en Provence - Se protéger des pucerons CA13)

Mesures prophylactiques : Planter des variétés ayant la résistance puceron (Nr0)

Chenilles défoliatrices et terricoles

Les populations sont en diminution.

Évaluation du risque : Risque en diminution. Surveiller les parcelles pour repérer les premières attaques.

Techniques alternatives : L'utilisation de moyens de bio-contrôle est possible et efficace sur cette cible : http://agriculture.gouv.fr/quest-ce-que-le-

biocontrole . Contactez votre technicien.

Chenille défoliatrice sur laitue - Photo CA66

Limaces et escargots

Les escargots et limaces sont surtout présents sous abris. Leur population reste stable

Évaluation du risque : Risque en augmentation

Techniques alternatives : L'utilisation de moyens de bio-contrôle est possible et efficace sur cette cible : http://agriculture.gouv.fr/quest-ce-que-le-biocontrole . Contactez votre technicien.

CELERI BRANCHE

Stade des cultures : Divers stades observés entre mi-

culture et récolte

Mouche mineuse

Les fréquences de dégâts de mouches mineuses sur feuilles sont stables.

Évaluation du risque : Risque stable

Pucerons

Nous notons la présence de pucerons cendrés sur la base des plants de céleri à l'approche de la récolte, sur 5 % des plants. Les populations sont plutôt en augmentation.

Dégât mouche du Céleri- Photo CENTREX

Évaluation du risque : Risque en augmentation. Surveillez l'évolution des populations.

REPRODUCTION DU BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE ( REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE )

Ce bulletin de santé du végétal a été préparé par les animateurs filière maraîchage de la Chambre d'agriculture du Gard, CENTREX et SUDEXPE et a été élaboré sur la base des observations réalisées, tout au long de la campagne, par les Chambres d'agriculture de l'Hérault, du Gard et du Roussillon, Cathy Conseil, X. Dubreucq, la CAPL, JEEM, le CIVAM Bio 66.
Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles. S'il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut pas être transposée telle quelle à la parcelle. La CRA d'Occitanie dégage donc toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs pour la protection de leurs cultures et les invite à prendre ces décisions sur la base des observations qu'ils auront réalisées et en s'appuyant sur les préconisations issues de bulletins techniques.
Licence Ouverte Etalab