Directeur de publication :
Denis CARRETIER Président de la Chambre Régionale d'Agriculture d'Occitanie BP 22107 31321 CASTANET TOLOSAN Cx Tel 05.61.75.26.00
Dépôt légal : à parution ISSN en cours
Comité de validation : CENTREX, Chambre d'agriculture du Gard, DRAAF Occitanie, SUDEXPE
Puceron noir : Risque stable Teigne de l'artichaut et noctuelle augmentation
Casside : Populations stables
Oïdium : Risque en augmentation
Botrytis : Risque faible mais à surveiller.
Oïdium : Risque stable
Botrytis : Risque stable
Noctuelle : Risque stable
Souris Mulot : Risque stable
Puceron : Risque stable à surveiller
Acariens : Risque en augmentation
Thrips : Risque stable à augmentation selon les secteurs
Punaise verte : Risque en augmentation
Acarien : Risque en augmentation
Oïdium : Risque en augmentation
Tuta absoluta : Risque en hausse en particulier dans les situations touchées l'an passé
ASPERGE SOUS ABRIS ET PLEIN CHAMP
Criocère : Risque stable
Insectes du sol : Risque stable
CELERI BRANCHE
Mouche du Céleri : Risque en augmentation
Puceron : Risque stable
Puceron : Risque stable
Nématodes : Risque en augmentation
Acarien : Risque stable
Oïdium : Risque en augmentation
Action pilotée par le Ministère chargé de l'agriculture et le ministère chargé de l'écologie, avec l'appui financier de l'Agence Française pour la Biodiversité, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto.
1. Dans les situations proches de la floraison des arbres fruitiers et des parcelles légumières, lors de la pleine floraison, ou lorsque d'autres plantes sont en fleurs dans les parcelles
(semées sous couvert ou adventices), utiliser un insecticide ou acaricide portant la mention " abeille ", autorisé " pendant la floraison mais toujours en dehors de la présence d'abeilles " et intervenir le soir par température <13°C (et jamais le matin) lorsque les ouvrières sont dans la ruche ou lorsque les conditions climatiques ne sont pas favorables à l'activité des abeilles, ceci afin de les préserver ainsi que les autres auxiliaires des cultures potentiellement exposés.
2. Attention, la mention " abeille " sur un insecticide ou acaricide ne signifie pas que le produit est inoffensif pour les abeilles. Cette mention " abeille " rappelle que, appliqué dans certaines conditions, le produit a une toxicité moindre pour les abeilles mais reste potentiellement dangereux.
3. Il est formellement interdit de mélanger pyréthrinoïdes et triazoles ou imidazoles. Si elles sont utilisées, ces familles de matières actives doivent être appliquées à 24 heures d'intervalle en appliquant l'insecticide pyréthrinoïde en premier.
4. N'intervenir sur les cultures que si nécessaire et veiller à respecter scrupuleusement les conditions d'emploi associées à l'usage du produit, qui sont mentionnées sur la brochure technique (ou l'étiquette) livrée avec l'emballage du produit.
5. Lors de la pollinisation (prestation de service), de nombreuses ruches sont en place dans les vergers et les cultures légumières. Les traitements fongicides et insecticides qui sont appliqués sur ces parcelles, mais aussi dans les parcelles voisines ont un effet toxique pour les abeilles. Veiller à informer le voisinage de la présence de ruches.
Les populations de pucerons noirs sont stagnantes. Leur présence est souvent éparpillée sur les parcelles avec une présence sur capitules de niveau 1 à 3. Ils atteignent beaucoup de capitules mais à des niveaux assez faibles.
Evaluation du risque : Risque stable. Surveiller la présence des pucerons en écartant les bractées des capitules.
Mesures prophylactiques : éliminer les capitules présentant les premiers foyers de pucerons noirs, favoriser la présence des auxiliaires en laissant les pucerons verts se développer sur feuille.
Les populations de teignes et de noctuelles sont bien présentes.
Evaluation du risque : Les populations sont en augmentation. Observer les parcelles afin de détecter les premiers stades larvaires.
Lutte alternative : il est possible d'utiliser des produits à base de Bacillus thuringiensis contre jeunes larves.
Dans la partie Gardoise, nous observons encore quelques cas isolés d'attaques de cassides provoquant des dégâts à la surface des feuilles.
Evaluation du risque : Les populations sont stables.
Localement, l'oïdium est de retour sur feuille intermédiaire dans des zones de parcelles abritées. On l'observe de plus en plus fréquemment sur les parcelles.
Evaluation du risque : Risque en augmentation.
Mesures prophylactiques : il est possible d'utiliser des produits de biocontrôle à base de bicarbonate de potassium.
Localement, des symptômes de botrytis sont visibles sur bractée, dans des zones abritées du vent restant un peu humides.
Nous observons une augmentation du risque de maladies cryptogamiques au stade récolte, notamment sur scarole sous abri.
Évaluation du risque : Risque en augmentation.
Aérer les abris le plus possible. Arroser de préférence le matin par beau temps. Eviter les bassinages trop fréquents à l'approche de la récolte.
Mesures prophylactiques : Bien aérer les abris, limiter les arrosages à l'approche de la récolte afin de laisser sécher le feuillage et la surface du sol, ne pas faire attendre le produit au champ.
Toujours de manière assez ponctuelle, nous observons quelques taches d'oïdium (plutôt sur les cultures hors sol), sur les feuilles les plus âgées.
Lutte alternative : il est possible d'utiliser des produits de biocontrôle à base de soufre mais aussi à base de bicarbonate de potassium
La pression en botrytis a baissé du fait du vent, mais il est toujours bien présent, notamment sur fruits.
Lutte alternative : il est possible d'utiliser des produits de biocontrôle à base Saccharomyces Cerevisiae ou de Gliocladium catenulatum
Nous observons toujours de manière assez ponctuelle, des attaques de noctuelles sur les feuilles mais aussi au niveau des fleurs
Lutte alternative : il est possible d'intervenir avec des produits de biocontrôle à base Bacillus thuringiensis. Ces produits sont efficaces sur les jeunes.
Nous observons toujours quelques attaques de souris et de mulots.
Lutte alternative : mise en place d'appât sur les côtés des tunnels et quelques-uns sur les buttes
Notamment dans le sud du Gard, nous observons quelques attaques de pucerons.
Lutte alternative : il est possible de faire des lâchers d'auxiliaires comme les chrysopes mais aussi d'intervenir avec un produit de biocontrôle à base de sels potassiques d'acides gras.
Notamment dans le secteur de la Vallée du Rhône et des Costières, nous observons quelques belles attaques d'acariens tétraniques.
Évaluation du risque : Risque en augmentation.
Lutte alternative : il est possible de faire des lâchers d'auxiliaires comme Neoseiulus californicus, Phytoseiulus persimilis.
Nous observons des attaques de thrips, notamment au niveau des entrées de serres. Pour le moment les populations sont peu importantes
Évaluation du risque : Risque stable à augmentation selon les secteurs.
Lutte alternative : il est possible d'intervenir avec des produits de biocontrôle à base nématodes entomopathogènes Steinernema feltiae.
Nous observons de manière très régulière des cas de carence en calcium. Il est possible de pulvériser des engrais foliaires contenant du calcium.
Nous observons quelques thrips, notamment sur les cultures conduites en agriculture biologique.
Lutte alternative : il est possible d'intervenir avec des produits de biocontrôle à base d'huile essentielle d'orange douce et de faire des lâchers d'auxiliaires comme Amblyseius swirskii et Amblyseius cucumeris. De même, pour faire du piégeage et pour détecter le début des vols, il est possible de mettre en place des panneaux englués bleus.
Nous observons des attaques de punaises vertes, Nezara viridula, provoquant des dégâts sur fruits notamment dans les cultures en Bio.
Évaluation du risque : Risque en augmentation. Les enlever manuellement.
Nous observons de manière ponctuelle des attaques d'acariens pouvant être très importantes allant jusqu'à la formation de toile.
Lutte alternative : il est possible d'intervenir avec des produits de biocontrôle à base de sels potassiques d'acides gras et / ou de faire des lâchers d'auxiliaires comme Phytoseiulus persimilis ou Neoseiulus californicus
L'oïdium commence à apparaître sous les tunnels, pour le moment la pression est généralement peu importante.
Lutte alternative : il est possible d'intervenir avec des produits de biocontrôle à base d'huile essentielle d'orange douce, de soufre (attention aux auxiliaires et notamment les acariens prédateurs) ou de bicarbonate de potassium.
Nous observons toujours la présence de Tuta absoluta dans les pièges et quelques mines.
Lutte alternative : Pour le moment, juste enlever les feuilles touchées mais pas plus, sinon on risque de supprimer également les populations de Macrolophus présentes. Cet insecte a une action de prédation sur les œufs et jeunes larves de Tuta lorsqu'il est bien installé. Il est présent sur les feuilles du bas.
Faire des lâchers de Trichogrammes qui parasitent les œufs de Tuta.
Mettre en place de pièges à phéromone pour suivre l'évolution des vols.
Sur presque toutes les parcelles observées dans le département du Gard, mais aussi dans l'Hérault, nous trouvons des criocères adultes (principalement le criocère Crioceris asparagi ..le plus dangereux). L'adulte mesure 6 mm, avec une tête bleu brillant, des antennes noires, un thorax rouge orné de 2 points noirs. Les élytres sont bleus brillant, bordés de rouge avec 2 rangées marginales de 3 taches blanches. Et les pattes sont noires. Les dégâts sont quasi nuls mais la présence d'œufs déprécie la qualité commerciale du turion.
Évaluation du risque : Risque stable voire en légère augmentation selon les situations.
En asperge blanche, on observe des dégâts de myriapodes (multiples petits trous ronds) et de taupins (gros trou) sur les turions.
Evaluation du risque : Les populations sont stables.
Lutte alternative : il est possible de mettre du tourteau de ricin pour limiter les attaques de taupins. Attention le tourteau de ricin est un engrais donc il faut penser à comptabiliser les unités d'azote qu'il amène à la culture.
Nous observons une augmentation importante des dégâts de la mouche du céleri pouvant atteindre jusqu'à 80% de la parcelle (de plantes atteintes ?)
Nous observons des populations de pucerons de niveau 1.
Stade des cultures : Les plantations les plus avancées sont au stade nouaison.
Plusieurs cas d'attaques de pucerons ont été signalés. Aphis gossypii, l'adulte est reconnaissable grâce à ses cornicules noires
Lutte alternative : Il est possible de mettre en place des plantes relais pour amener de l'Aphidius colemani.
Mesures prophylactiques : il faut être vigilant pour détecter les premiers foyers et arracher les plants infestés.
Les premiers dégâts de nématodes à galles (Meloïdogyne spp.) sont détectés dans certains tunnels, principalement dans les bordures.
Les premiers acariens ont été repérés. La pression est faible.
Lutte alternative : il est possible de faire des lâchers d'auxiliaires comme Neoseiulus californicus
Les premiers cas d'oïdium ont été détectés. La pression est faible.
Lutte alternative : Utilisation de soufre poudrage ou d'huile essentielle d'orange douce.
Stade des cultures : Les plantations les plus avancées sont au stade allongement des tiges.
Quelques rares cas de pucerons ont été signalés.
Lutte alternative : Il est possible de mettre en place des plantes relais pour favoriser l'installation de populations d'Aphidius colemani, parasitoïde naturel du puceron.
Mesures prophylactiques : il faut être vigilant pour détecter les premiers foyers et arracher les plants infestés.
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