Directeur de publication :
Denis CARRETIER Président de la Chambre Régionale d'Agriculture d'Occitanie BP 22107 31321 CASTANET TOLOSAN Cx Tel 05.61.75.26.00
Dépôt légal : à parution ISSN en cours
Comité de validation : Arterris, Arvalis Institut du Végétal, Chambres d'Agriculture de Hte-Garonne et du Tarn, Chambre régionale d'Agriculture d'Occitanie, DRAAF Occitanie, Qualisol, RAGT, Terres Inovia, Val de Gascogne, Vivadour,
Action pilotée par le Ministère chargé de l'agriculture et le ministère chargé de l'écologie, avec l'appui financier de l'Agence Française pour la Biodiversité, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto.
CÉRÉALES PAILLE
A
COLZA
Charançons des siliques : Risque très faible.
TOURNESOL
POIS PROTEAGINEUX
Pucerons verts : Risque moyen.
Ascochytose : Risque faible.
Les abeilles butinent, protégeons-les ! Respectez la réglementation " abeilles " et lisez attentivement la note nationale BSV sur les abeilles
1. Dans les situations proches de la floraison, en pleine floraison ou en période de production d'exsudats, utiliser un insecticide ou acaricide portant la mention "abeille", autorisé "pendant la floraison mais toujours en dehors de la présence d'abeilles" et intervenir le soir par température <13°C (et jamais le matin) lorsque les ouvrières sont dans la ruche ou lorsque les conditions climatiques ne sont pas favorables à l'activité des abeilles, ceci afin de les préserver ainsi que les autres auxiliaires des cultures potentiellement exposés.
2. Attention, la mention "abeille" sur un insecticide ou acaricide ne signifie pas que le produit est inoffensif pour les abeilles. Cette mention "abeille" rappelle que, appliqué dans certaines conditions, le produit a une toxicité moindre pour les abeilles mais reste potentiellement dangereux.
3. Il est formellement interdit de mélanger pyréthrinoïdes et triazoles ou imidazoles. Si elles sont utilisées, ces familles de matières actives doivent être appliquées à 24 heures d'intervalle en appliquant l'insecticide pyréthrinoïde en premier.
4. N'intervenir sur les cultures que si nécessaire et veiller à respecter scrupuleusement les conditions d'emploi associées à l'usage du produit, qui sont mentionnées sur la brochure technique (ou l'étiquette) livrée avec l'emballage du produit.
5. Afin d'assurer la pollinisation, de nombreuses ruches sont en place dans les parcelles de multiplication de semences. Les traitements fongicides et insecticides qui sont appliqués sur ces parcelles, mais aussi dans les parcelles voisines, peuvent avoir un effet toxique pour les abeilles. Limiter la dérive lors des traitements. Veiller à informer le voisinage de la présence de ruches.
Pour en savoir plus: téléchargez la plaquette "Les abeilles butinent" et la note nationale BSV.
Les graphes ainsi que le tableau suivant résument les stades observés dans notre réseau.
100
80
Grain laiteux
80
60
Fin floraison
60
40
Floraison
40
20
Début floraison
20
Epiaison
0
0
Mi-octobre
Début Mi-novembre novembre Dates de semis des isorisques
Fin octobre
Mi-octobre
100
80
60
40
20
0
Mi-octobre
Fin octobre Début Mi-novembre novembre Dates de semis des isorisques
Grain laiteux
Fin floraison
Floraison
Début floraison
Epiaison
Fin octobre Début Mi-novembre novembre Dates de semis des isorisques
Stade pateux
Stade laiteux
Fin floraison
Floraison
Début floraison
Epiaison
Pour rappel, un stade est atteint dans une parcelle lorsque 50% des plantes l'ont atteint.
Date de semis | Blé tendre | Blé dur | Orge d’hiver |
Mi-octobre (12 au 19/10) | De fin épiaison à stade laiteux | De floraison à stade laiteux | De stade laiteux à stade pâteux |
Fin octobre (21 au 26/10) | De fin épiaison à stade laiteux | De floraison à stade laiteux | De fin épiaison à stade pâteux |
Début novembre (1 au 5/11) | De fin épiaison à floraison | De fin épiaison à floraison | De floraison à stade laiteux |
Mi-novembre (9 au 14/11) | Floraison | Floraison | De fin épiaison à stade laiteux |
70% des isorisques présentent des symptômes d'oïdium sur orge sur F1 et/ou F2 quelles que soient les dates de semis. Sur orge, les symptômes sont en augmentation sur F1 et F2. De 10 à 80% des plantes sont touchées sur F2, 10 à 60% des plantes sont touchées sur F1 (5% en moyenne). Les symptômes concernent les variétés très sensibles (Amistar). Les 7 isorisques sont au seuil de risque.
Le graphe ci-dessous présente l'évolution des symptômes sur orge de l'Oïdium de la semaine 17 à la semaine 20, pour toutes les variétés contenues dans nos isorisques. Les notes vont de
0 à 10 : 0 : aucun symptôme, 10 : 100% de plantes atteintes. Toutes les notes sont prises en compte, même celles égales à zéro.
- variétés sensibles : plus de 20 % des 3 feuilles supérieures sont atteintes à plus de 5%,
- autres variétés : plus de 50 % des 3 feuilles supérieures sont atteintes à plus de 5%.
Dans notre réseau, 7 isorisques présentent de la septoriose sur feuilles hautes des blés tendres et/ou des blés durs. Les variétés sensibles sont les plus concernées (Oregrain en blé tendre et Casteldoux en blé dur). En blé tendre, sur les sites touchés, 10 à 30% des F2 présentent des symptômes sur variétés sensibles semées en octobre. Sur deux sites (32, 32), la septoriose est présente sur F1 sur 10 à 30% des plantes. En blé dur, 10% à 100% des F2 sont touchées et sur deux sites (31, 32), 10 à 60% des F1. Les graphes ci-dessous présentent l'évolution des symptômes sur blé tendre puis blé dur de la septoriose de la semaine 17 à la semaine 20, pour toutes les variétés contenues dans nos isorisques. Les notes vont de 0 à 10 : 0 : aucun symptôme, 10 : 100% de plantes atteintes. Toutes les notes sont prises en compte, même celles égales à zéro.
Les graphes ci-dessous présentent les symptômes sur blé tendre puis blé dur de la septoriose la semaine 20, dans nos isorisques. Les notes vont de 0 à 10 : 0 : aucun symptôme, 10 : 100% de plantes atteintes. Toutes les notes sont prises en compte, même celles égales à zéro.
80% de nos isorisques présentent de la rouille brune, principalement sur les semis d'octobre de blés tendres et/ou blés durs sensibles. La rouille brune est en augmentation.
En blé tendre, 3 isorisques (31, 32, 32) ont des pustules présentes sur 10 à 30% des F1
(intensité de 10% environ). Les variétés concernées sont sensibles (Bologna, Tiepolo, Cellule) et semées en octobre. 6 sites ont des pustules sur 10 à 30% des F2 sur variétés sensibles également, quelles que soient les dates de semis. En blé dur, 3 isorisques (11, 31, 32) présentent de la rouille brune sur 20 à 100% des F1 sur variété sensible (Miradoux) semée en octobre. 5 sites ont des symptômes sur F2, sur 10% à 100% des plantes (variété sensible).
Les graphes ci-dessous présentent l'évolution des symptômes sur blé tendre puis blé dur de la rouille brune de la semaine 16 à la semaine 20, pour toutes les variétés contenues dans nos isorisques. Les notes vont de 0 à 10 : 0 : aucun symptôme, 10 : 100% de plantes atteintes. Toutes les notes sont prises en compte, même celles égales à zéro.
Les graphes ci-dessous présentent les symptômes sur blé tendre puis blé dur de la rouille brune la semaine 20, dans nos isorisques. Les notes vont de 0 à 10 : 0 : aucun symptôme, 10 : 100% de plantes atteintes. Toutes les notes sont prises en compte, même celles égales à zéro.
Cinq isorisques (11, 31, 32, 81, 82) présentent des symptômes de rouille jaune, sur blé tendre et/ou blé dur semés en octobre (variétés Cellule, Illico, RGT Montecarlo (BT), Miradoux, RGT Voilur (BD)).
En blé tendre, les symptômes sont présents sur les 3 dernières feuilles, de 10 à 20% des plantes sont touchées.
En blé dur, les symptômes sont sur 10% à 100% des 3 dernières feuilles. L'intensité est proche de 30% sur F1, 60% sur F2. Aujourd'hui, tous les secteurs sont concernés. On retrouve de la rouille jaune sur variétés sensibles (Tiepolo et Cellule en blé tendre, Relief et Miradoux en blé dur) et variétés moins sensibles (Nemo, Arkeos, Pibrac, Forcali, Oregrain en blé tendre, RGT Voilur, Anvergur, Casteldoux en blé dur).
La majorité des blés sont ou atteignent le stade sensible aux fusarioses (floraison). Ce stade marque le début de la période de sensibilité aux fusarioses. Les conditions climatiques à venir sont favorables au développement des fusarioses sur épis : précipitations supérieures à 20 mm en cumulées prévues dans les 5 jours qui viennent. Les températures optimales de développement de Fusarium graminearum sont de 20°C, celles de Microdochium spp se situent autour de 15°C.
Dans notre réseau, 7 isorisques présentent des symptômes sur F2 en semis d'octobre quelles que soient les sensibilités variétales. 1 site (32) en présente sur F1. Les symptômes s'échelonnent de 10 à 40% des F2 et 10% sur F1. Les 7 sites atteignent le seuil de risque.
Le graphe ci-dessous présente l'évolution des symptômes sur orge de l'Helminthosporiose de la semaine 16 à la semaine 20, pour toutes les variétés contenues dans nos isorisques. Les notes vont de 0 à 10 : 0 : aucun symptôme, 10 : 100% de plantes atteintes. Toutes les notes sont prises en compte, même celles égales à zéro.
En zone d'altitude, des parcelles d'orges et de triticales semées début octobre présentent des symptômes sur F1, plus ou moins importants selon la sensibilité des variétés. Les conditions climatiques actuelles sont toujours favorables à la maladie.
Cette maladie est présente sur 50% des isorisques (11, 31, 32, 32, 81) sur variétés sensibles
(Amistar) semées en octobre mais également sur variétés moins sensibles (California, LG Casting et KWS Cassia). La présence de rouille naine est en augmentation. Sur 5 sites, la maladie est présente sur 10 à 100% des plantes sur F1, avec une intensité d'environ 10%. Les 5 sites atteignent le seuil de risque. Le graphe ci-dessous présente l'évolution des symptômes sur orge de la rouille naine de la semaine 16 à la semaine 20, pour toutes les variétés contenues dans nos isorisques. Les notes vont de 0 à 10 : 0 : aucun symptôme, 10 : 100% de plantes atteintes. Toutes les notes sont prises en compte, même celles égales à zéro.
Le graphe ci-dessous présente la pression par isorisque durant la semaine 20 pour toutes les variétés contenues dans nos isorisques. Les notes vont de 0 à 10 : 0 : aucun symptôme, 10 : 100% de plantes atteintes. Toutes les notes sont prises en compte, même celles égales à zéro.
Quatre sites (31, 32, 32, 81) présentent de 10 à 80 % d'épis de blé portant une colonie de pucerons. Un site (32) est au seuil de risque. Dans la région, de nombreuses parcelles sont colonisées avec un nombre de pucerons important. A partir de l'épiaison, les pucerons sur épis peuvent occasionner des dégâts (impact sur le remplissage des grains) lorsque leur population est importante.
En règle générale, on constate également la présence de faune auxiliaire (larves de syrphe et de coccinelles, parasitoïdes) qui sont les prédateurs principaux des pucerons.
Période de risque : D'épiaison à grain laiteux.
Seuil indicatif de risque : Plus de 1 épi sur 2 colonisés.
Le prochain BSV Céréales à Paille paraîtra le 13 juin 2019. L'analyse de risque fournie par ce bulletin reste valable d'ici là.
Références
Variétés récentes
Variétés peu sensibles
Variétés peu sensibles
Variétés peu sensiblesILLICOGRAINDOROREGRAINGALIBIERAPACHEHYDROCKHYBELLOFLUORRENANOXEBOIZALCO CS | 76,56 | MALDIVES CS |
BOLOGNABERGAMOALIXANHYBIZAGRAPELIDESCARTESMATHEOLYRIKHYFIVYCKORSY MOISSONREBELDE | 5,5 | FILONHYNVICTUSHYPODROMLG ANDROIDPILIERTARASCON |
FRUCTIDORAUCKLANDATTRAKTIONLG ABSALONHYBERYGHAYTASOLEHIOSCENARIORUBISKO | 5 | CHEVIGNONETANARGT VOLUPTOSOLINDO CS |
Variétés moyennenment sensiblesCELLULEARKEOSAREZZORGT CESARIOKWS DAKOTANAFORCALITRIOMPH | 4,5 | APOSTELFANTOMASMACARONMAUPASSANTRGT CYCLORGT PULKORGT SACRAMENTORGT TALISKOSANREMOSOVERDO CSTENORUNIK |
BOREGARASCOTTADVISORCHEVRONCALUMETCALABROHYKINGDIAMENTOCREEKRGT LIBRAVO PIBRACNEMOSYLLONRGT VENEZIORGT TEKNO | 4 | ALBATORANNECYKWS EXTASELUMINONPASTORALRGT CYSTEORGT GOLDENO |
COMPLICEBERMUDEARMADAGONCOURTEXPERTCOSTELLO | 3,5 | JAIDORLEANDREMUTICORLOGE |
Variétés sensiblesDIDEROT | 3 | AMBOISECONCRETGEDSERLG ARMSTRONG SEPIA |
RGT VELASKOPR22R58 | 2,52 | JOHNSON |
Variétés sensibles
: déoxynivalénol
Source des données : ARVALIS
Source des échantillons : Essais Inscription (CTPS/ GEVES) et post-inscription (ARVALIS) Résistance des variétés de blé tendre au risque DON (Fusarium graminearum ) - échelle 2018/2019
Une variété est dite sensible si sa note d'accumulation en déoxynivalénol (DON) est inférieure ou égale à 3,5. Elle est dite peu sensible si cette note est supérieure à 5,5.
Les grilles d'évaluation du risque DON dans les blés sont sur le site www.arvalis-infos.fr.
Le réseau Colza de la Surveillance Biologique du Territoire (SBT) est actuellement composé de 57 sites.
Les parcelles du réseau arrivent au terme de la floraison et les conditions météorologiques sont toujours, à ce jour, propices au remplissage des graines.
Les parcelles les plus précoces arrivent au stade G5 (BBCH81 : grains colorés). Le stade G4
(BBCH73 : 10 premières siliques bosselées) est toujours largement majoritaire (87% des parcelles) mais seulement 13% des parcelles sont toujours en floraison.
Rappel : un stade est atteint dans une parcelle lorsque 50% des plantes l'ont atteint.
La présence du ravageur est signalée cette semaine dans 5 parcelles du réseau (deux dépassent le seuil indicatif de risque) se situant encore dans la période de risque. Les pucerons restent toujours plus présents en bordure avec une moyenne de 1,9 colonie/m² (en augmentation par rapport à la semaine dernière), qu'au cœur des parcelles avec 0,11 colonie/m².
Période de risque : de courant montaison jusqu'à G4 (10 premières siliques bosselées).
Seuils indicatifs de risque :
- de courant montaison à mi-floraison : quelques colonies en différents points de la parcelle ;
- à partir de mi-floraison : 2 colonies/m² sur les zones infestées.
Pour l'évaluation du risque, gérez séparément les bordures et l'intérieur de la parcelle.
Attention : colonie ne veut pas dire manchon ! Les colonies sont constituées au départ d'amas de quelques pucerons ( 10) qui nécessitent un minimum d'attention pour être repérées.
Évaluation du risque : Risque moyen dans les parcelles concernées par le ravageur et n'ayant pas atteint le stade G5.
Le temps sec et particulièrement chaud qui s'est maintenu tout le mois de mars a entrainé l'apparition précoce de symptômes d'oïdium dans plusieurs parcelles du réseau. Depuis, les conditions météorologiques n'étaient plus favorables au développement de la maladie. Les symptômes sont toujours présents sur la partie basse des plantes mais la maladie n'est, à ce jour, pas détectée sur les siliques (nuisibilité importante dans ce cas).
Période de risque : Du stade G1 (chute des premiers pétales) jusqu'à la mi-mai.
Seuil indicatif de risque : Seuls les symptômes sur les plantes (tâches étoilées) constituent un risque. La nuisibilité de l'oïdium sera d'autant plus forte que ces tâches étoilées apparaissent tôt sur les tiges, les feuilles et/ou les jeunes siliques.
Évaluation du risque : Fin de la période de risque.
La présence du ravageur sur plante est détectée dans 1 parcelle du réseau (très faible intensité). Le charançon des siliques peut être considéré cette année comme moins fréquent et de ce fait peu dommageable d'après les premières observations de dégâts. Cette observation consiste à observer la présence de larves de cécidomyies dans les siliques. Sur trois parcelles, situées en Dordogne, dans le Lot-et-Garonne et dans le Tarn-et-Garonne, des dégâts sont constatés. Aucun moyen de lutte n'est possible contre ces larves.
Période de risque : du stade G2 (10 premières siliques ont une longueur comprise entre 2 et 4 cm) au stade G4 (10 premières siliques bosselées).
Seuil indicatif de risque : 1 charançon pour 2 plantes, en moyenne. Pour l'évaluation du seuil, gérez séparément les bordures et l'intérieur de la parcelle. Les dégâts significatifs s'observent principalement en bordure des parcelles.
Rappel : le comptage se fait sur une moyenne de plantes consécutives (4 fois 5 plantes par exemple). Elle doit donc se faire sur des plantes avec ET sans charançons des siliques.
Évaluation du risque : Risque très faible.
Les semis de tournesol, majoritairement réalisés sur la dernière décade d'avril, arrivent maintenant en moyenne au stade B1/B2 (La première paire de feuilles opposées apparaît entre les cotylédons et mesure environ 4cm de long). La période plus fraiche n'a pas altéré la dynamique de croissance. Les conditions d'humidité des sols et les sommes de température actuelles sont très propices à la culture. Quelques rares situations sont encore non semées (boulbène, etc.).
Période de semis | Stade | Commentaires |
Avant début avril | 3 paires de feuilles | Minorité de situations |
Jusqu’au 15 avril | 2 paires de feuilles | Environ 25% des situations |
Dernière décade d’avril | 1 paire de feuille à cotylédons | 50% à 60% de situations |
Début mai | Germination à en cours de levée | 5 à 20% des situations, selon les secteurs |
La quasi-totalité des parcelles sont dans la période de risque vis-à-vis des limaces. A ce jour, très peu de dégâts nous sont signalés. Les conditions climatiques ne sont globalement pas favorables à l'activité du ravageur. Les pluies prévues pour la fin de semaine pourront néanmoins, localement, augmenter le risque.
Les données issues du modèle limaces de l'ACTA placent l'indice de risque à un niveau faible pour l'ensemble des sites retenus. Ce modèle se base sur les données climatiques par année pour établir un risque. L'utilisation des résultats Dégâts de limace sur jeune pied de du modèle est à moduler tournesol (photo Terres Inovia) en fonction du stade du tournesol, de sa dynamique de croissance, de l'historique de la parcelle, des pratiques d'interculture, et de l'état de surface du sol (présence de résidus végétaux, de mottes, état de fermeture du sillon).
Évaluation du risque : Risque faible. La surveillance reste néanmoins impérative dans les parcelles en cours de levée et au regard des conditions météo des prochains jours. Bien prendre en compte la présence de résidus en surface et la structure du sol dans l'analyse du risque. Soyez vigilants jusqu'au stade B4 (seconde paire de feuille).
Des cas d'attaques d'oiseaux et de gibiers à plumes ont été signalés sur l'ensemble du territoire. Le phénomène semble en augmentation par rapport à 2018 et 2017, années où les attaques avaient été moins importantes. Les départements du Gers et de la Haute-Garonne sont particulièrement touchés, certaines attaques ont présenté une forte intensité et entrainé des re-semis. Soyez vigilants. La surveillance des parcelles et la mise en place d'effaroucheurs sont des solutions efficaces si l'on respecte quelques recommandations (plus d'infos sur terresinovia.fr/tournesol).
Signalez en ligne vos dégâts d'oiseaux et petits gibiers sur tournesol !
Terres Inovia reconduit comme en 2018 l'enquête déclarative des dégâts d'oiseaux et petits gibiers sur tournesol afin d'établir un diagnostic national. Ces déclarations de dégâts permettent d'appuyer, par des éléments chiffrés, les demandes ou les renouvellements de classement en nuisible des espèces les plus dévastatrices pour le tournesol. Parallèlement, Terres Inovia localise ainsi les zones les plus touchées par les dégâts, l'objectif est d'identifier les différences entre les zones impactées, les conditions particulières liées au paysage agricole, etc. https://www.terresinovia.fr/-/declarer-ses-degats-d-oiseaux-et-visualiser-les-zones-a-risque?p r p categoryId=130439&p r p tag=40916&p r p tags=472601
Le réseau d'observation de la Surveillance Biologique du Territoire concernant les protéagineux
(féverole d'hiver, pois d'hiver et pois de printemps) est mis en œuvre pour la campagne 2019. Il se compose de 15 parcelles :
4 parcelles de féverole d'hiver : Ariège, Haute-Garonne, Gers et Tarn
6 parcelles de pois d'hiver : Haute-Garonne (3), Gers, Tarn (2)
5 parcelles de pois de printemps : Haute-Garonne
Les pluies régulières, bien que modérées, et le rayonnement important sans " coup de chaud " sont des conditions météorologiques idéales pour la floraison des protéagineux.
A ce jour, dans les parcelles du réseau :
- les féveroles d'hiver se situent entre les stades début floraison (BBCH60) et " jeunes gousses de 2cm ".
- les pois d'hiver sont au stade " jeunes gousses de 2cm " à fin floraison.
- les pois de printemps se sont au stade " jeunes gousses de 2cm ".
Les parcelles du réseau sont dans la période de risque et signalent, dans la majorité des cas, la présence du ravageur (intensité faible à moyenne soit moins de 10 pucerons par plante à 10 à 20 pucerons par plante). Les parcelles de pois d'hiver arrivent à la fin de la période de risque.
Seuil indicatif de risque : plus de 10 pucerons par plante
(secouer les tiges au-dessus d'une feuille de papier, répéter 10 fois dans la parcelle)
Evaluation du risque : Risque moyen
La maladie est observée, essentiellement sur les pois d'hiver, avec des symptômes sur la partie supérieure des plantes dans de rares situations. Les pois de printemps sont très peu concernés.
Période de risque : de début floraison (Pois printemps) ou 10-12 feuilles (Pois hiver) à fin floraison
Seuil indicatif de risque : apparition des premiers symptômes à la base des tiges.
Evaluation du risque : Risque faible.
L'ensemble des pois d'hiver et de printemps sont dans la période de risque. Les adultes sont dans les parcelles et les œufs sont observables sur la surface des gousses. Dans les parcelles les plus avancées, on fait état des premiers grains atteints par le ravageur. La surveillance doit se poursuivre.
Période de risque : du stade " jeunes gousses 2cm " jusqu'à fin floraison, quand la température maximale atteint 20°C pendant 2 jours consécutifs.
Evaluation du risque : Risque faible.
Les symptômes du couple botrytis / ascochytose sont toujours observés sur les parcelles du réseau Ouest Occitanie. L'observation doit se poursuivre dans les dernières parcelles en floraison.
Période de risque : de début à fin floraison.
Seuil indicatif de risque : apparition des premières tâches.
Evaluation du risque : Risque moyen. Faible dans les parcelles protégées récemment.
Botrytis et ascochytose de la féverole : difficiles de les différencier en début d'attaque !
1 (photo Terres Inovia) 2 (Photo Terres Inovia)
Botrytis Botrytis fabae (1) en phase non agressive : nombreuses petites taches brun-chocolat dispersées sur la feuille, (Ø de 2-3 mm), évoluant en tâches arrondies, claires et entourées d'un halo foncé.
Ascochytose Ascochyta fabae (2) : petites tâches diffuses de couleur cendrée, évoluant en lésions à pourtour noir et centre clair avec nombreuses pycnides (points noirs). Nécrose pouvant trouer la feuille.
Quand la maladie est plus installée, le botryris se caractérise par de nombreuses petites taches brunes uniformes et dispersées sur la feuille. Les taches d'ascochytose présentent une plage blanche avec des pycnides au centre de la nécrose.
Les symptômes de rouille se sont renforcés dans le réseau, toutes les parcelles sont maintenant touchées par le pathogènes. La surveillance doit se poursuivre (jusqu'à 15 jours après la fin floraison) puisque les conditions météorologiques lui sont favorables.
Période de risque : de début floraison à fin floraison + 15 jours.
Seuil indicatif de risque : dès l'apparition des premières pustules de rouille.
Evaluation du risque : Risque fort dans les parcelles concernées et non protégées récemment.
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