Bulletin disponible sur bsv.na.chambagri.fr et sur le site de la DRAAF draaf.nouvelle-aquitaine.agriculture.gouv.fr/Bulletin-de-sante-du-vegetal
Recevez le Bulletin de votre choix GRATUITEMENT en cliquant sur Formulaire d'abonnement au BSV
Consultez les évènements agro-écologiques près de chez vous !
Animateur filière
Olivier Bray FREDON AQUITAINE o.bray@fredon-aquitaine.org
Directeur de publication
Dominique GRACIET Président de la Chambre Régionale Nouvelle-Aquitaine Boulevard des Arcades 87060 LIMOGES Cedex 2 accueil@na.chambagri.fr
Supervision
DRAAF Service Régional de l'Alimentation Nouvelle-Aquitaine 22 Rue des Pénitents Blancs 87000 LIMOGES
Supervision site de Bordeaux
Reproduction intégrale de ce bulletin autorisée. Reproduction partielle autorisée avec la mention
" extrait du bulletin de santé du végétal Nouvelle-Aquitaine Maraîchage / Edition Sud NA N°09 du 28/10/19 "
Punaises : entrée des Nézara dans les abris, toutes cultures légumières.
Aleurodes : attention : vecteurs de virus !
Oïdium : augmentation de la pression.
Botrytis : en progression.
Nécrose racinaire : nombreux cas.
Virus : PVY sur poivron.
Thrips : toujours présents.
Acariens : toujours présents.
Acariose bronzée : problématique majeure en sol.
Limaces/escargots : très présents.
Noctuelles : nombreux cas.
Brassicacées : tenthrèdes, piérides, mouches du chou.
Poireau : alternaria, teigne, rouille.
Carotte : mouche de la carotte.
Spodoptera frugiperda : toutes cultures.
Bactrocera dorsali : toutes cultures.
Tomato Brown Rugose Fruit Virus : tomate et poivron : propagation du virus dans le monde.
Voir la fiche ICI.
Tout symptôme ou suspicion de présence doit être immédiatement communiqué à la DRAAF/SRAL Nouvelle Aquitaine en priorité ou à la FREDON Aquitaine.
o
Voir la fiche ICI.
Tout symptôme ou suspicion de présence doit être immédiatement communiqué à la DRAAF/SRAL Nouvelle Aquitaine en priorité ou à la FREDON Aquitaine.
Aubergine : en Lot-et-Garonne, la punaise Nezara est signalée sur tous les sites aux entrées des abris
(37 ha).
La punaise Lygus provoque encore des dégâts (jusqu'à 50 % des pertes de boutons floraux sur certaines parcelles). Les piégeages de Lygus sont en diminution progressive depuis mi-septembre.
Poivron : en Lot-et-Garonne, la présence de Nezara est encore signalée.
Tomate : en Lot-et-Garonne, en sol, la punaise Nezara entre en ce moment dans les abris. En hors-sol, elle est signalée sur une serre semi fermée de 5.5 ha.
La punaise Nesidiocoris est présente dans le Marmandais et le Villeneuvois sur 15 % des exploitations, sous tout type de serre, fermée, semi fermée ou classique.
Concombre : en Lot-et-Garonne, une rentrée massive de Nezara a été observée sur un site de deux hectares, entrainant des dégâts sur fruits avec une perte de rendement de 1 concombre sur 10 (10 %).
C'est l'époque des entrées de punaises dans les abris où elles vont s'agréger et passer l'hiver.
Les observations en parcelle sont indispensables pour vérifier la présence des ravageurs. A noter que Nesidiocoris est principalement visible en tête des plantes. Lygus est difficilement observable en culture car elle est très mobile. Les larves et les adultes sont observables en restant stationnaire devant les plantes et en observant les têtes. Nezara est facilement observable.
o Steinernema carpocapsae (sur Nesidiocoris). o Ecrasage manuel (sur Nezara). o Des essais filet (Lygus) et parasitoïdes (Nezara) ont débuté chez INVENIO et au CTIFL en 2018.
Aubergine : en Lot-et-Garonne, des re-infestations sont observées sur quelques parcelles.
Concombre hors sol : en Lot-et-Garonne, des pucerons sont signalés sur une parcelle de 0.5 ha avec une forte intensité (2 ha prospectés).
Des lâchers de parasitoïdes et d'auxiliaires prédateurs (ne fonctionne pas sur toutes les espèces !) :
Les parasitoïdes sont des micro-hyménoptères capables de parasiter un bon nombre d'espèces de pucerons, chacun ayant ses préférences, son cycle, et ses conditions optimales de développement. L'adulte femelle va pondre un œuf à l'intérieur du puceron. De cet œuf, émerge une larve vivant à l'intérieur du puceron (puceron sous forme de momie), puis un nouveau parasitoïde sortira de l'abdomen pour continuer son développement.
Les auxiliaires prédateurs se nourrissent de pucerons ; ils sont généralistes, très mobiles et peuvent contrôler des foyers importants. Les syrphes, les chrysopes, les coccinelles et les cécidomyies
(Aphydoletes aphidimyza) sont des auxiliaires utiles.
Des produits de biocontrôle sont disponibles (voir liste dans la note de service DGAL/SDQSPV/2019-722 du 22/10/2019 disponible ICI).
Soyez vigilant, les pucerons sont encore présents.
Tomate : en Lot-et-Garonne, en sol, ils sont en forte augmentation sur une exploitation. En hors-sol, ils sont présents en forte intensité sur 25 % des exploitations (15 ha) avec la présence de miellat.
Aubergine : en Lot-et-Garonne, en hors-sol, les aleurodes ont entrainé l'arrêt d'une parcelle de 1 ha à cause de la présence de fumagine sur 50 % de la surface.
Panneaux englués.
Des lâchers de parasitoïdes (Encarsia formosa, Eretmocerus eremicus).
Des lâchers de Macrolophus pygmae, A.swirskii.
Des produits de biocontrôle sont disponibles (voir liste dans la note de service DGAL/SDQSPV/2019-722 du 22/10/2019 disponible ICI).
Des champignons entomopathogènes : Lecanicillium muscarium.
Petit jaune, ailes collées au corps, disposées de manière verticale donnant une forme profilée.
Sur l'ensemble de la plante.
Plus grand et plus blanc, ailes posées à plat, l'insecte a une forme de triangle vu du dessus.
Partie supérieure de la plante.
Les piqûres entrainent un affaiblissement de la ralentissement de croissance, voire la mort de la plante.
plante,
Sécrétion de miellat sur lequel se développe de la fumagine, réduisant la photosynthèse, souillant les fruits Bemisia tabacci peut aussi provoquer des défauts de coloration ou des taches sur fruits (en tomates).
Vecteur de virus :
- en tomates : TYLCV, ToCV
- en courges / courgettes :
ToLCNDV (Tomato leaf curl New
Delhi virus) : pas encore présent en France mais présent en Espagne, Portugal, Italie, Sicile, Maroc, Tunisie Soyez vigilant !
Parfois vecteur en tomate.
En courges / courgettes : vecteur de BPYV (Beet pseudo-yellow Virus).
Soyez vigilant, l'aleurode Bemisia tabacci est vecteur du virus Tomato Leaf Curl Virus (TYLCV) et du Virus de la Chlorose de la tomate (ToCV), organismes réglementés.
Sur le réseau Aquitaine, toutes cultures, le troisième vol d'Helicoverpa armigera (Héliothis) se termine.
Tomate : en Lot-et-Garonne, des cas isolés de noctuelles sont signalés, ayant entrainé des interventions.
Aubergine : en Lot-et-Garonne, quelques cas sont signalés.
Tomate : en Lot et Garonne, en sol, la maladie est en forte progression. Elle est présente sur 100 % des exploitations avec des intensités moyennes à fortes.
Courgette : dans les Landes, en Lot-et-Garonne et en Gironde, la pression est forte en plein champ (en Lot-et-Garonne, sur 10 ha ainsi qu'en hors-sol sur 1.5 ha au total).
Concombre hors sol : en Lot-et-Garonne, la pression est en augmentation.
Poivron : en Lot-et-Garonne, l'oïdium est en augmentation et est maintenant présent sur 50 % des exploitations, soit 3 ha.
Des produits de biocontrôle sont disponibles (voir liste dans la note de service DGAL/SDQSPV/2019-722 du 22/10/2019 disponible ICI).
Ces produits sont des produits préventifs qui sont utilisés tant que la pression est faible. Il est donc important de détecter les premières taches pour agir efficacement.
Les conditions climatiques actuelles sont encore propices au développement de la maladie.
Aubergine : en Lot-et-Garonne : le botrytis est observé sur 100 % des parcelles avec des pertes de rendement.
Tomate : en Lot-et-Garonne et Gironde, du botrytis est signalé sur feuilles, fruits et tiges en sol et en hors-sol, avec une intensité faible.
Salade : en Gironde, du botrytis est observé.
Poivron : en Lot-et-Garonne, du botrytis sur tige est signalé sur une parcelle de 3 000 m² suite à des plaies de récolte.
Tomate et aubergine : suite aux arrachages de tomates, des nématodes sont observés sur au moins 20 % des exploitations avec des intensités très fortes.
Tomate : en Gironde, suite à l'arrachage des tomates sur un site, des systèmes racinaires très dégradés ont été observés. L'analyse a détecté la présence de Colletotricum coccodes, Rhizoctonia solanii et de Pyrenochaeta lycopersici. En Lot-et-Garonne, du Rhizoctonia solanii et du Colletotricum coccodes ont aussi été détectés.
Poivron : en Lot-et-Garonne, en sol, du Colletotricum coccodes et du Rhizoctonia solanii ont été observés.
Aubergine : en Lot-et-Garonne, en sol, du Colletotricum coccodes a été observé, associé aux nématodes de type Meloidogyne spp.
Ces problèmes de nécroses racinaires sont dus à la fatigue des sols, favorisée par le manque de rotation.
Aubergine : en Lot-et-Garonne, des symptômes de virus sont observés (sans analyse) sur quelques plants par parcelles sur l'intégralité des parcelles.
Courgette : en Lot-et-Garonne, des symptômes de virus (sans analyse) ont été observés sur deux variétés, une sensible et l'autre tolérante.
Poivron : en Lot-et-Garonne, le virus PVY (Potato Virus Y) a été observé sur une parcelle de poivron plein champ AB (environ 10 % de plants touchés). Ce virus est transmis par les pucerons.
o
Epitrix hirtipennis se rapproche de notre région. Il a été détecté dans le Tarn cet été.
Soyez vigilant et observez vos cultures, les symptômes sont les perforations dans les feuilles.
o
En Lot-et-Garonne : la pression est particulièrement importante cette année. Ils sont toujours présents
(adultes, larves) en sol, principalement aux entrées des tunnels. Chez un producteur, ils sont signalés sur 50 % des plantes.
En Lot-et-Garonne, ils sont encore présents avec des dégâts sur feuilles. Cette augmentation de la pression thrips est liée en partie aux gestions mises en place vis-à-vis de la punaise, non respectueuses des auxiliaires.
En Lot-et-Garonne, les acariens sont présents sur 80 % des exploitations.
Des cicadelles vertes sont encore observées.
Le virus continue sa progression. Il a été détecté en août en Angleterre et aux Etats-Unis (Arizona et Californie). Le 7 octobre, il a été découvert dans le West Land en Hollande, dans une serre de 2.8 ha où 8 % des plantes présentaient des symptômes de virus. A noter que, dans cette serre, était aussi présent le virus Pepino.
Le statut Organisme de Quarantaine (OQ) lui sera attribué à partir du 1er novembre 2019.
Un protocole sanitaire à destination des producteurs a été édité par la DRAAF PACA et est accessible ICI.
La vigilance s'impose. Afin d'éviter sa propagation, il est important de signaler tout symptôme suspect. Le virus peut causer des dégâts allant jusqu'à 100 % de pertes.
Tomate : en Lot-et-Garonne, en sol et en hors sol, une forte augmentation des piégeages est signalée sans voir de dégâts sur fruits ou feuilles.
o
Rotation avec cultures non-hôtes.
o
Travail du sol et solarisation permettent de détruire les chrysalides restées dans le sol (en sol).
o
Désherbage aux abords et dans la serre des plantes hôtes (morelle, datura, repousse de tomate).
o
Vérifier si les plants sont sains à la réception.
o
Utilisation de filet sur les ouvrants et aux entrées.
o
Elimination des premières feuilles touchées.
o
Destruction des déchets végétaux et des fruits infestés.
Mise en place de pièges à phéromone en bordure de parcelles (entrées des serres et des tunnels) afin de vérifier l'entrée éventuelle de papillon. Bien surveiller les plantes des bordures et le long des allées, zones où les premiers symptômes seront visibles.
o
Piégeage massif.
o
Macrolophus pygmaeus consomme œufs et larves de Tuta absoluta ainsi que les aleurodes.
o
Amblyseius swirskii utilisés contre différents ravageurs sont des consommateurs d'œufs de Tuta absoluta.
o
Trichogramma achaeae.
o
Confusion sexuelle (autorisée avec 3 applications par an depuis fin août) : diffuse des phéromones dans la serre et empêche l'accouplement. Vérifiez dans tous les cas la présence de Tuta absoluta grâce aux pièges à phéromones. Attention aux conditions de stockage des diffuseurs : à garder et transporter au frais.
o
Des produits de biocontrôle sont disponibles (voir liste dans la note de service DGAL/SDQSPV/2019-722 du 22/10/2019 disponible ICI).
Tuta absoluta est présente toute l'année. Il est donc important de positionner la lutte par confusion sexuelle dès la mise en place des nouvelles plantations.
En Lot-et-Garonne, en sol, l'acariose est présente sur 90 % des exploitations, avec des intensités de 5 à 10 % et dans certains cas de gros foyers localisés. En hors sol, 100 % des sites sont concernés avec des intensités fortes en foyer. Sur un site, 25 % de la surface sont concernés par la maladie.
Des lâchers d'acariens prédateurs au début de l'attaque : Amblyseius swirskii. Des produits de biocontrôle sont disponibles (voir liste dans la note de service DGAL/SDQSPV/2019-722 du 22/10/2019 disponible ICI).
En hors-sol, les 4 sites concernés depuis le début de l'année le sont encore. Des interventions répétées sont nécessaires.
Ecrasage manuel, chalumeau
Lâcher d'auxiliaires : la coccinelle prédatrice Cryptolaemus montrouzieri.
En Lot-et-Garonne, en sol, la maladie est toujours visible sur les variétés anciennes.
o Choix variétal : choisir des variétés résistantes. o Bien gérer le climat : aération des abris pour limiter le développement du champignon. o Effeuillage et destruction des premières feuilles atteintes.
o Pas de produit de biocontrôle autorisé.
Soyez vigilant, les conditions humides sont favorables au développement de la maladie.
En Lot-et-Garonne et en Gironde, sous abris, ils sont déjà présents et le temps humide devrait encore favoriser leur développement.
En Lot-et-Garonne et en Gironde, sous abris, les chenilles défoliatrices sont le ravageur principal du moment, provoquant rapidement des dégâts après plantations.
Des foyers de vers gris ont été observés sur une parcelle en Lot-et-Garonne.
En Lot-et-Garonne, de la bactériose est signalée en salade de plein champ.
De la pégomyie de la betterave a été observée sur une parcelle d'épinard en AB en Lot-et-Garonne.
La pégomyie est une mouche s'attaquant aux Chénopodiacées (épinard, blettes, betteraves). La larve creuse des galeries entre les deux épidermes, ce qui déprécie le feuillage, affaiblit la plante ou provoque la mort sur jeunes plantules. Les œufs sont visibles sur la face inférieure de la feuille. Trois générations de pégomyies pouvant causer des dégâts se succèdent entre avril et décembre.
En Lot-et-Garonne, des thrips ont été signalés sur une exploitation en plein champ.
Des dégâts importants de tenthrèdes ont été observés sur radis en Gironde. La tenthrède peut faire de gros dégâts en peu de temps.
Sur chou, en Gironde, la présence de piérides, de noctuelles et de punaises Eurydema spp est signalée.
En Gironde, 3 sites sont concernés par une attaque de mouche du chou sur radis long.
En Gironde, de la rouille est observée sur 2 sites en AB.
Deux sites sont concernés par de l'alternaria et deux autres sites par de la teigne du poireau.
Une variété semée début juin a été attaquée par la mouche de la carotte suite à son premier vol à cette période.
Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles réalisées sur un réseau de parcelles. S'il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut pas être transposée telle quelle à chacune des parcelles. La Chambre Régionale d'Agriculture Nouvelle-Aquitaine dégage donc toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs pour la protection de leurs cultures. Celle-ci se décide sur la base des observations que chacun réalise sur ses parcelles et s'appuie le cas échéant sur les préconisations issues de bulletins techniques (la traçabilité des observations est nécessaire).
" Action pilotée par le Ministère chargé de l'agriculture et le Ministère de l'Ecologie, avec l'appui financier de l'Agence Française de Biodiversité, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto ".