Bulletin disponible sur bsv.na.chambagri.fr et sur le site de la DRAAF draaf.nouvelle-aquitaine.agriculture.gouv.fr/Bulletin-de-sante-du-vegetal
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Directeur de publication
Dominique GRACIET Président de la Chambre Régionale Nouvelle-Aquitaine Boulevard des Arcades 87060 LIMOGES Cedex 2 accueil@na.chambagri.fr
Reproduction intégrale de ce bulletin autorisée. Reproduction partielle autorisée avec la mention " extrait du bulletin de santé du végétal Nouvelle-Aquitaine Vigne / Edition Sud Aquitaine N°18 du 23/07/19 "
Stade moyen " L33 - Fermeture de la grappe ".
Temps caniculaire jusqu'à jeudi suivi d'une dégradation pluvio-orageuse.
Risque toujours en diminution : aucune contamination prévue sauf en cas de pluies > 5 mm.
Risque fort : conditions très favorables sur les parcelles présentant des symptômes et/ou à historique.
Conditions défavorables sauf en cas d'orage.
Vols en nette diminution sauf secteur d'Irouléguy.
Faible augmentation des larves à surveiller.
Le bulletin de cette semaine est réalisé à partir des données d'observations du réseau de parcelles, complétées par des données " tour de plaine ".
La qualité des données du BSV dépend, en grande partie, de la qualité et de la taille du réseau d'observations du vignoble Aquitain. Participez, vous aussi, tout au long de la saison à l'amélioration du réseau d'observations du BSV en multipliant vos signalements (maladies, ravageurs, évènements climatiques ) sur le site Web Alerte Vigne ou sur l'application smartphone Web Alerte Vigne.
Hormis les nuits et les matinées qui ont encore perdu 1°C en moyenne pour les minimales, le temps chaud estival s'est maintenu cette semaine. En effet, les maximales ont quant à elle augmenté de 1,5°C par rapport à la semaine précédente. La température moyenne observée en sud Aquitaine a gagné 0.7°C par rapport à la semaine précédente, soit 22,4°C (entre 22°C à Oeyreluy (40) et 23°C à Moncaup (64)). Les températures moyennes minimales les plus basses ont été enregistrées à Classun (40), 13,9°C (16,2°C en moyenne sur le sud Aquitaine), et les températures moyennes maximales les plus élevées ont été enregistrées à Ognoas (40), 29,9°C
(29,1°C en moyenne sur le sud Aquitaine).
Durant la semaine passée, un orage a été enregistré très localement le 19-20/07 pour certains secteurs. Sur nos stations référencées, le plus fort cumul a été alors enregistré à Bellocq Béarn (64) avec 4,6 mm. Le cumul moyen enregistré sur le sud Aquitaine est < à 1 mm.
Avec ce temps chaud et sec, la pousse de la vigne a été ralentie depuis 1 semaine. Le stade fermeture de la grappe reste encore le stade moyen.
Des symptômes de sècheresse (feuilles jaunes situées au niveau de la zone fructifère, début de flétrissement de baies vertes) sont de plus en plus observés sur des parcelles situées sur des sols très drainants et chauds, et/ou ayant des systèmes racinaires superficiels, en particulier sur les jeunes plantations/vignes.
Les conditions nécessaires pour les contaminations de mildiou sont les suivantes :
Températures moyennes supérieures à 11°C,
Pluviométrie suffisante.
Méthodes alternatives :
- Eliminez les pampres qui sont plus particulièrement sensibles aux contaminations primaires de par leur proximité avec le sol (surtout en début de saison).
- Limiter la vigueur des vignes au potentiel de récolte nécessaire et suffisant aux objectifs de production.
- Réduire l'humidité des parcelles (enherbement maîtrisé, gérer vos couverts semés, drainage, combler les mouillères ).
Les simulations sont établies à partir d'hypothèses météorologiques avec des hauteurs moyennes de pluie suivantes :
H1 : soit 0.1 mm
H2 (la plus probable) : soit 0.2 mm
H3 : 2 mm, 0.6 mm, 0.4 mm et 1.4 mm soit 4.4 mm
Une hausse de +2°C puis une stabilisation des températures minimales autour de 20°C sont annoncées. Les maximales vont augmenter et passer de 28°C en moyenne à 39°C mercredi puis baisser au environ de 32°C.
Les deux hypothèses météorologiques H1 et H3 n'ont que 10 % de chance d'être dépassées et constituent une limite à la zone d'incertitude due à la prévision météorologique
Situation de J-7 à J | Simulation de J à J+3 |
LLe modèle a indiqué une diminution de l’EPI pour la plus grande majorité des vignobles du sud Aquitaine Cette évolution a entrainé une diminution du risque potentiel Actuellement, le modèle indique encore un maintien de son niveau le plus élevé sur le Jurançonnais et le Tursan Ailleurs, il s’est affaibli : il est modéré dans l’Irouleguy et faible dans le Béarn Bellocq et le Madiranais e modèle a signalé des contaminations épidémiques Elles ont été peu nombreuses sur le Jurançon et le Béarn Bellocq, la FTA n’a gagné que +025 point Dans le Tursan, la progression a été plus forte : +48 points | CLes prévisions météorologiques annoncées vont abaisser l’EPI et le niveau de risque potentiel sera, sur une majorité du territoire, à un niveau globalement faible Quelques zones résiduaires aux risques plus élevées verront leur surface d’occupation se réduire avec le temps Les secteurs principalement concernés sont le Jurançonnais et le Tursan es prochains jours, le modèle indique que, pour la majorité des vignobles du sud Aquitaine, les quelques pluies probables (H2) ne contribueront pas à aggraver la situation sanitaire actuelle En cas de cumul de pluie d’au moins 5 mm, des contaminations seront possibles Le modèle détecte alors une hausse de +06 point de la FTA En cas de précipitations plus intenses (orage) de près de 10 mm, l’augmentation de la FTA sera alors de +5 points |
Sur notre réseau et hors réseau BSV, de nouvelles taches ont été observées très localement sur jeunes pousses cette semaine ainsi qu'une sortie de rot brun sur grappe de faible intensité. Ces symptômes sont principalement signalés sur Témoin non traité (TNT) et sur parcelle en défaut de protection sous les pluies du 5-6/07, 8/07 et/ou présentant déjà des taches. Les dégâts observés restent globalement très faibles.
Toutefois, sur certains TNT il y a une forte progression des symptômes à la fois sur feuille et sur grappe en 1 semaine. Notamment, sur un TNT situé à Monein, il a été observé 90 % des feuilles touchées (soit une augmentation de +30 %) avec une intensité d'attaque de 10 % (+2 %). Sur grappe, 80 % sont touchées (soit une augmentation de +50 %) avec une intensité d'attaque moyenne de 10 %
(+10 %).
A noter que malgré le temps estival et sec, les anciennes et nouvelles taches observées sont sporulantes.
Tache sporulante face inférieure et Rot brun sur grappe
S. ARIBAUD-DA Conseil, et MH. MARTIGNE - CA33,
Evaluation du risque 2019 : Dans l'ensemble, le vignoble reste sain car les symptômes observés restent toujours très limités sur les parcelles traitées. En effet, de nouveaux symptômes (feuille et grappe) sont observés cette semaine et restent très limités aux TNT et aux parcelles traitées en défaut de protection.
Les contaminations issues des pluies orageuses enregistrées sur certains secteurs le 5-6/07 et le 8/07 commencent à être observées sur grappes depuis ce début de semaine sous forme rot brun sur les parcelles en défaut de protection.
Une période caniculaire s'est installée jusqu'à jeudi et devrait se conclure par une dégradation pluvio-orageuse. Surveillez l'évolution de ces orages.
Vérifier l'état sanitaire de votre vignoble (feuille et grappe) pour évaluer le niveau de pression.
Rappelons que les grappes sont sensibles jusqu'à fin fermeture de la grappe complète.
Pas de contamination en absence de pluies sauf si pluie > 5 mm et /ou risque d'orage confirmé
Risque très favorable aux repiquages dû à l'hygrométrie ambiante et aux rosées matinales et aux contaminations épidémiques sous toutes pluies à venir
Le black-rot a besoin de pluies fréquentes et durables et de températures comprises entre 9°C et au maximum 32°C, son optimum se situant autour de 26°C. Le feuillage de la vigne est réceptif de la sortie des premières feuilles à quelques jours après la floraison.
Facteurs favorisants :
Présence de baies contaminées momifiées (grappillons non récoltés, restés accrochés au palissage, ou tombés sur le sol) sur la parcelle. Proximité d'une parcelle abandonnée et contaminée.
Humidité stagnante sur les parcelles.
- Eliminez les baies momifiées (grappillons non récoltés, restés accrochés au palissage) lors de la taille ou du pliage.
- Réduire l'humidité des parcelles (enherbement maîtrisé, drainage, combler les mouillères ).
Situation de J-7 à J | Simulation de J à J+3 |
DSelon le modèle, l’évolution des conditions climatiques ont favorisé l’extension d’un environnement très favorable au développement du champignon Cela se traduit maintenant par une classe de risque potentiel atteinte maximale pour la quasi-totalité du territoire Il subsiste dans le Jurançonnais et l’Irouleguy quelques petits îlots au risque potentiel moins élevé e faibles contaminations ont été enregistrées par le modèle La FTA a progressé de +04 point en moyenne | ACette tendance perdure pour ces prochains jours quelle que soit le scénario envisagé D’après le modèle, des pluies d’au moins 10 mm seront capable de modifier le cours de cette évolution ucune contamination n’est prévue Le modèle indique que des cumuls de plus de 10 mm seront nécessaires pour obtenir des contaminations épidémiques Dans ce cas l’augmentation de la FTA sera en moyenne de +4 points |
Aucun nouveau symptôme ne nous a été signalé.
Aucun nouveau symptôme. Le vignoble est sain dans l'ensemble. Rappelons que les grappes sont sensibles jusqu'à la fermeture de la grappe complète.
Ce champignon ne nécessite pas d'eau liquide pour germer et se développer, cependant il requiert une hygrométrie élevée et une faible luminosité. Les pluies fines sont favorables à l'oïdium tandis que les pluies fortes les lessivent. Les spores germent en conditions naturelles à des températures comprises entre 4°C et 35-40°C, avec un optimum de l'ordre de 25 à 30°C avec une humidité relative comprise entre 40 % et 100 %.
Facteurs favorisants :
Vigne vigoureuse, entassement de végétation et forte épaisseur de rognage.
- Limitez la vigueur des vignes,
- Privilégiez les conduites favorisant l'aération de la vigne : palissage soigné, bonne répartition des grappes. Effeuillage côté soleil levant.
- Soignez les relevages.
Situation de J-7 à J | Simulation de J à J+3 |
DD’après le modèle, les conditions météorologiques ont favorisé l’oïdium Cela s’est traduit par une hausse du risque potentiel pour l’ensemble du sud Aquitaine Les vignobles ont tous atteint un niveau de risque potentiel fort sur une majorité de leur territoire L’Ouest de Jurançon et le sud de Tursan représentent actuellement les derniers foyers où son niveau reste encore faible es contaminations sont enregistrées sur les zones viticoles où des pluies ont pu être relevées Globalement la FTA a progressée, d’après le modèle, de +3 points sur ces secteurs | APour ces prochains jours, le modèle indique un maintien de l’aggravation du risque potentiel Cette tendance n’est pas suffisante pour modifier sa classe qui reste globalement forte Des cumuls de pluie supérieurs à 10 mm seront nécessaires pour inverser cette évolution ucune contamination n’est annoncée pour une très large majorité des points de simulations dans les cas de scénarii proches des hypothèses H1, H2 et H3 Pour des pluies cumulées d’au moins 20 mm, de nouvelles contaminations conduiront à une hausse moyenne de FTA de +10 points |
Des symptômes sur grappes continuent à nous être signalés à des fréquences et intensité plus ou moins élevées dans les vignobles des Landes, du Jurançonnais, et d'Irouléguy.
Globalement, des symptômes continuent à s'extérioriser sur grappe de manière toujours très limités. Ce sont les parcelles à historique qui expriment majoritairement les symptômes.
Selon le modèle, le risque se maintient à un niveau fort. De plus, les conditions climatiques, restent très favorables au développement du champignon en particulier sur les parcelles présentant des symptômes et/ou à historique. Ces dernières seront sensibles jusqu'à véraison.
Rappel : privilégiez les effeuillages (côté soleil levant) pour créer un micro climat défavorable au champignon et freiner sa progression sur les parcelles présentant des symptômes. Evitez de réaliser cette opération les jours de très fortes chaleurs.
niveau de pression.
- Parcelles saines et au stade Fermeture de la grappe (après contrôle de l'état sanitaire) :
Risque nul de contaminations
Parcelles présentant des symptômes sur grappe :
Conditions très favorables
Aucun symptôme au vignoble.
Pour information, voici les conclusions de la note de réceptivité des baies de raisin 2019
(disponible sur le site du CIVB) rédigée par l'INRA :
" Le PRB (Potentiel de Réceptivité des baies au Botrytis) en 2019 indique une sensibilité pelliculaire de la baie au Botrytis parfaitement médiane et intermédiaire au vu des 10 derniers millésimes. Néanmoins, de façon complémentaire, l'indicateur de risque "NDVI-Bot", basé sur la vigueur/porosité précoce de la vigne, amène à rester vigilant sur le risque épidémique potentiel en 2019.
C'est pourquoi, les conseils usuels de prophylaxie, ayant toujours montré leur très bonne efficacité, sont à mettre en œuvre autant que faire se peut, notamment dans les parcelles à risque accru. Le risque parcellaire au Botrytis est accru par les facteurs suivants : sensibilité forte du cépage, vigueur conférée du porte-greffe, contexte agronomique et historique (p.ex. proximité d'une zone humide), vigueur végétative marquée, charge importante avec entassement, forte compacité des grappes. Citons, comme pratiques prophylactiques de grand intérêt, l'effeuillage partiel (que sur la face du rang exposée au soleil levant ou au nord) ; les opérations en vert permettant l'aération de la zone fructifère ; la réduction de l'entassement des grappes ; et une protection très soignée contre les générations estivales de tordeuses de la grappe (surtout la troisième d'Eudémis). Les parcelles ayant subi de la coulure peuvent s'avérer à moindre risque de Pourriture grise, d'autant plus que les grappes y sont lâches.
Enfin, de façon essentielle, tout indicateur précoce du risque Botrytis, tels ces indicateurs le PRB et "NDVI-Bot", reste inféodé aux conditions climatiques de post-véraison, car elles conditionnent fondamentalement le développement épidémique de ce champignon pathogène après la véraison. "
Tout dépendra des conditions climatiques en post-véraison qui conditionneront son développement lors de la maturation.
Depuis plusieurs semaines, des symptômes d'Erinose sont à nouveau observés sur jeunes feuilles, sans véritable incidence sur la vigne.
L'évaluation de la pression vers de grappe sur les parcelles peut se faire par du piégeage et par des observations :
Le piégeage peut donner une tendance globale de la pression vers de grappe par rapport à la quantité de papillons piégés mais ne permet pas de définir de manière sûre la pression sur une parcelle donnée.
Seule l'observation des parcelles, avec le dénombrement des pontes et des perforations permet d'estimer la pression sur une parcelle.
Il est important de continuer à relever vos pièges pour voir la dynamique du vol et de nous faire remonter l'information.
Eudémis : la fin de vol de seconde génération approche sur l'ensemble des vignobles de sud-Aquitaine (1,2 papillons capturés en moyenne cette semaine), à l'exception de l'Irouléguy qui observe une augmentation du nombre de captures d'Eudémis cette semaine (2,2 papillons capturés en moyenne cette semaine, contre 1 la semaine précédente).
Globalement le tout début de vol a eu lieu la semaine du 26 juin au 2 juillet et le pic entre le 3 et le 9 juillet. La dynamique de vol des tordeuses est en revanche décalée en Irouléguy, avec un début de vol entre le 10 et le 16 juillet seulement.
Cochylis : le vol de Cochylis en Irouléguy se poursuit et reste très actif cette semaine, avec un nombre moyen de captures de 12.8 cette semaine. La période de vol de Cochylis est assez proche de celle d'Eudémis en Irouléguy, avec toutefois un début
(entre le 3 et le 9 juillet) et un pic de vol (entre le 10 et le 16 juillet) légèrement plus précoces.
Sur le vignoble Landais, de nouvelles perforations ont été signalées (CA 40). Pour le moment, le nombre est inférieur au seuil de 10 perforations pour 100 grappes. A noter que, sur le vignoble nord-aquitain, une forte recrudescence du nombre de foyers de perforations principalement lié à l'Eudémis est également observée, avec des valeurs supérieures à 10 perforations pour 100 grappes régulièrement rencontrées.
En ce moment, les seuils qui peuvent être utilisés sur les comptages de perforations de tordeuses sont les suivants :
- Entre 0 et 10 perforations ou 3 foyers de perforations pour 100 grappes : pas d'intervention insecticide en troisième génération,
Plus de 10 perforations ou 3 foyers de perforations pour 100 grappes : la gestion du ravageur en 3ième génération s'étudie en fonction de l'historique parcellaire.
Il est important de faire un état des lieux sur vos parcelles car la pression en G2 est de mise cette année.
Des larves de cicadelles vertes continuent d'être observées, mais restent à des niveaux faibles. Prenez le temps de faire des comptages et de nous faire remonter l'information.
Les pièges jaunes triangulés sont mis en place par les GDON. Ils servent à surveiller les niveaux de population de cicadelles Scaphoïdeus titanus, vectrices de la maladie. Lisez bien les bulletins de votre GDON pour savoir si vous êtes concernés par un traitement insecticide sur les adultes.
Les adultes sont régulièrement piégés actuellement.
Les dates du traitement adulticide contre les cicadelles de la flavescence dorée sont fixées du 29 juillet au 23 août, dans les communes où un troisième traitement est requis.
http://draaf.nouvelle-aquitaine.agriculture.gouv.fr/Date-du-3eme-traitement-contre-la
Les structures partenaires dans la réalisation des observations nécessaires à l'élaboration du Bulletin de santé du végétal Nouvelle-Aquitaine - Vigne / Edition Sud Aquitaine sont les suivantes : Altema Madiran, Cave de Crouseille, Cave du Tursan, CDA40, CDA64, Fredon Aquitaine, FDSEA64, Syndicat des vins d'Irouleguy, Viticulteurs.
Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles réalisées sur un réseau de parcelles. S'il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut pas être transposée telle quelle à chacune des parcelles. La Chambre Régionale d'Agriculture Nouvelle-Aquitaine dégage donc toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs pour la protection de leurs cultures. Celle-ci se décide sur la base des observations que chacun réalise sur ses parcelles et s'appuie le cas échéant sur les préconisations issues de bulletins techniques (la traçabilité des observations est nécessaire).
" Action pilotée par le Ministère chargé de l'agriculture et le Ministère de l'Ecologie, avec l'appui financier de l'Agence Française de Biodiversité, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto ".