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Animateur filière
mh.martigne@gironde.chambagri.fr
Suppléance : François BALLOUHEY Chambre d'agriculture de Dordogne
Francois.ballouhey@dordogne.chambagri.fr
Directeur de publication
Dominique GRACIET Président de la Chambre Régionale Nouvelle-Aquitaine Boulevard des Arcades 87060 LIMOGES Cedex 2 accueil@na.chambagri.fr
Supervision
DRAAF Service Régional de l'Alimentation Nouvelle-Aquitaine 22 Rue des Pénitents Blancs 87000 LIMOGES
Supervision site de Bordeaux
Reproduction intégrale de ce bulletin autorisée. Reproduction partielle autorisée avec la mention " extrait du bulletin de santé du végétal Nouvelle-Aquitaine Vigne / Edition Nord Aquitaine N°7 du 07/05/19"
ce
soir
jusqu'à
vendredi
Mildiou
prévues
sur
Le bulletin de cette semaine est réalisé à partir des données d'observations du réseau de parcelles, complétées par des données " tour de plaine ".
La qualité des données du BSV dépend, en grande partie, de la qualité et de la taille du réseau d'observations du vignoble Aquitain. Participez, vous aussi, tout au long de la saison à l'amélioration du réseau d'observations du BSV en multipliant vos signalements (maladies, ravageurs, évènements climatiques ) sur le site Web Alerte Vigne ou sur l'application smartphone Web Alerte Vigne
Les températures ont été de nouveau fraiches la semaine dernière, en particulier, le dimanche 5/05 matin et lundi 6/05 matin où une gelée blanche s'est installée. En effet, la température moyenne observée en nord Aquitaine a encore perdu 1°C par rapport à la semaine précédente, soit 11,8°C (entre 10,3°C à Les Lèves (33) et 12,9°C à St Trojan (33)). Les températures moyennes minimales les plus basses ont été enregistrées à Les Lèves (33), 4,5°C (5,9°C en moyenne sur le nord Aquitaine), et les températures moyennes maximales les plus élevées ont été enregistrées Parempuyre (33), 19,3°C (18°C en moyenne sur le nord Aquitaine).
La semaine passée a été cette fois-ci peu pluvieuse. Le cumul moyen est de 4 mm. Sur nos stations, le plus fort cumul a été enregistré à Seyches (47) avec 9,2 mm.
Le temps très frais de la semaine passée a de nouveau ralenti la pousse de la vigne (5 à 10 cm, et 1 feuille en moyenne gagnée en 1 semaine). Par contre, nous constatons toujours l'augmentation de la surface foliaire des feuilles existantes. Le stade moyen observé, en Nord Aquitaine, est le stade " F14 7 Feuilles étalées, grappes visibles ". Suivant le cépage et la taille, ils peuvent varier.
De plus, nous observons toujours, sur des parcelles isolées et abritées, et sur secteurs plus précoces un stade plus avancé " G15 - 7 à 8 Feuilles étalées, boutons agglomérés " voire les 1 ers Boutons floraux commencent à se séparer.
E09-2/3 feuilles étalées
E11- 4 à 5 Feuilles étalées
Parcelles tardives (ou taillées tardivement), secteurs tardifs
Majorité des parcelles
Parcelles isolées, secteurs très précoces
Les pampres sont de plus en plus visibles et nombreuses aux pieds et dans la tête.
Deux épisodes de gel ont été enregistrés successivement le 5/05 et le 6/05, avec des températures qui sont descendues parfois jusqu'à - 4°C. Des dégâts ont été observés sur l'ensemble des vignobles girondin et du Bergeracois (nous n'avons eu que peu de retour pour le secteur du Lot-et-Garonne), toujours de manière localisée, principalement sur les secteurs gélifs, froids et sur des parcelles situées dans les bas-fonds. Parfois, des zones de plusieurs hectares peuvent être touchées. De plus, certaines parcelles, qui ont déjà subi le 1er gel datant du 13/04, ont été à nouveau impactées, et nous notons que les surfaces touchées sont parfois un peu plus étendues. Sur ces dernières, les dégâts sont assez variables d'un secteur à un autre. En effet, la nouvelle végétation naissante peut être par moment sévèrement atteinte. Par contre, sur d'autres zones, les contre-bourgeons en cours de développement, ont été épargnés alors que les feuilles et/ou apex, sur les rameaux restants, ont été cette fois-ci touchés.
Sur les zones touchées, les dégâts restent difficiles à estimer pour le moment car certains bourgeons semblent partiellement impactés. Il faut attendre de regarder leur évolution d'ici les 15 prochains jours pour estimer le réel impact de ces gelées. En première estimation, les dégâts varient de 10 à 100 %.
Les conditions nécessaires pour les contaminations de mildiou sont les suivantes :
Œufs de Mildiou mûrs,
Vigne réceptive (au moins 1 feuille étalée),
Températures moyennes supérieures à 11°C,
Pluviométrie suffisante.
Méthodes alternatives :
- Eliminez les pampres qui sont plus particulièrement sensibles aux contaminations primaires de par leur proximité avec le sol (surtout en début de saison).
- Limiter la vigueur des vignes au potentiel de récolte nécessaire et suffisant aux objectifs de production.
- Réduire l'humidité des parcelles (enherbement maîtrisé, gérer les couverts semés, drainage, combler les mouillères ).
Les simulations sont établies à partir d'hypothèses météorologiques avec des hauteurs moyennes de pluie suivantes :
H1 : 0.3mm, 4mm, 0.2 mm soit 4.5 mm.
H2 (la plus probable) : 1.8 mm, 10 mm, 2.2 mm soit 14 mm.
H3 : 4.1 mm, 14.9 mm et 6 mm soit 25 mm.
Les maximales resteront assez stables de l'ordre de 19°C contrairement aux minimales qui seront en hausse en passant de 1 à 10°C.
Les deux hypothèses météorologiques H1 et H3 n'ont que 10% de chance d'être dépassées et constituent une limite à la zone d'incertitude due à la prévision météorologique.
Situation de J-7 à J | Simulation de J à J+3 |
LLe niveau de risque potentiel s'est globalement affaibli au cours de la semaine passée Il est resté fort malgré tout sur le Fronsadais-Libournais et les Côtes du Marmandais Il a diminué dans les secteurs du Médoc, des Graves-Sauternais, de l’Ouest du Buzet et du Brulhois Sur les autres vignobles, le risque potentiel est resté majoritairement faible e modèle a indiqué une préparation différentiée du développement épidémique suivant les secteurs Plus les vignobles sont au Nord et proche du Littoral plus les conditions ont été favorables à son développement Ces indices ont influencé sur les quantités d’inoculum et de contaminations épidémiques Ainsi le modèle a enregistré quelques rares contaminations sur le Médoc, le Bourgeais-Blayais, les Graves, l'Ouest Entre Deux Mers | CLe modèle considère qu'à l'approche de la floraison, les périodes de pluie ont un poids de plus en plus grand dans les changements rapides de niveaux du risque potentiel Le niveau de risque potentiel global passera à fort en H2 à très en H3 ette semaine, le modèle indique des contaminations épidémiques quasi généralisées L'augmentation de la FTA sera de 01 à 02 point sur une zone viticole incluant le Médoc, le Bourgeais Blayais, le Fronsadais, le Libournais et l'Ouest Entre Deux Mers Ailleurs, la FTA progressera de 001 à 01 point |
De rares nouvelles taches ont été à nouveau observées entre le 2 et 6/05, restant très localisés (1 tache en moyenne par secteur), sur les secteurs des Graves, Sauternais, et Médoc (source CA33, Ets TOUZAN, VITIVITSTA). Elles ont été trouvées principalement sur pampres, complants ou jeune plantation.
Tache de Mildiou faces supérieure et inférieure (peu sporulante)
E. LAVEAU - CA33
Evaluation du risque 2019 : De rares taches ont été observées au vignoble sur pampres et jeunes plants. La semaine dernière, les premières contaminations épidémiques ont été enregistrées par le modèle sporadiquement sur certains secteurs du vignoble girondin (Cf. tableau). Selon le modèle, des nouvelles contaminations épidémiques sont à nouveau annoncées sous les pluies à venir sur une grande partie du vignoble, principalement sur les zones citées (Cf. Modélisation)
A ce jour, un temps pluvieux est annoncé à partir de ce soir jusqu'à vendredi (prévisions météos incertaines). Vérifiez bien les prévisions météos sur votre secteur.
Le black-rot se conserve l'hiver sur les baies momifiées (grappillons non récoltés, restés accrochés au palissage, ou tombés sur le sol), les vrilles, les feuilles infectées tombées au sol et sur les chancres présents sur les sarments, sous forme de conceptacles indifférenciés qui évoluent en périthèces durant l'hiver et au printemps. Au printemps l'augmentation de la température, associée à une humidité importante, induit la production d'ascospores qui sont projetées durant plusieurs mois des périthèces matures ; celles-ci contaminent la vigne, notamment les feuilles et les jeunes baies, et sont responsables des contaminations primaires en présence d'une humidité relative suffisante pendant au minimum 6 heures. Les contaminations primaires peuvent se faire sur de longues distances grâce au vent qui transporte les ascospores. Par la suite, des ponctuations brunes à noires apparaissent sur les tissus altérés, ce sont les pycnides qui contiennent des conidies qui assureront des contaminations secondaires surtout sur les jeunes baies situées en dessous. Les contaminations secondaires se font sur de courtes distances grâce aux pluies et aux éclaboussures qui projettent les conidies.
Le black-rot a besoin de pluies fréquentes et durables et de températures comprises entre 9°C et au maximum 32°C, son optimum se situant autour de 26°C.
Facteurs favorisants :
Présence de baies contaminées momifiées (grappillons non récoltés, restés accrochés au palissage, ou tombés sur le sol) sur la parcelle. Proximité d'une parcelle abandonnée et contaminée.
Humidité stagnante sur les parcelles.
Fiche pratique en ligne : INRA
Méthodes alternatives :
- Eliminez les baies momifiées (grappillons non récoltés, restés accrochés au palissage) lors de la taille ou du pliage.
- Réduire l'humidité des parcelles (enherbement maîtrisé, drainage, combler les mouillères ).
Situation de J-7 à J | Simulation de J à J+3 |
LLes conditions météorologiques de la semaine dernière ont créé des conditions de plus en plus favorables au champignon Actuellement, le vignoble connait une situation globalement favorable à son développement e modèle indique quelques contaminations épidémiques la semaine dernière La FTA a faiblement progressé : 06 point en moyenne | LLe modèle envisage encore une progression de ce niveau de risque pour être fort sur la totalité du vignoble e modèle annonce des prochaines contaminations un peu plus abondantes |
Quelques rares taches de black-rot nous ont été signalées (hors réseau BSV).
En façade Atlantique, le champignon se conserve, l'hiver, sous forme d'œufs appelés cléistothèces qui, une fois matures, libèrent des ascospores (organes de contamination primaire). Les contaminations suivantes sont réalisées par des conidies qui sont disséminées par voie aérienne, essentiellement par le vent. Ce champignon ne nécessite pas d'eau liquide pour germer et se développer, cependant il requiert une hygrométrie élevée et une faible luminosité. Les pluies fines sont favorables à l'oïdium tandis que les pluies fortes les lessivent. Les spores germent en conditions naturelles à des températures comprises entre 4°C et 35-40°C, avec un optimum de l'ordre de 25 à 30°C avec une humidité relative comprise entre 40 % et 100 %.
Facteurs favorisants : Vigne vigoureuse, entassement de végétation et forte épaisseur de rognage.
Méthodes alternatives :
- Limitez la vigueur des vignes,
- Privilégiez les conduites favorisant l'aération de la vigne : Dédoublage, Epamprage de la tête.
Situation de J-7 à J | Simulation de J à J+3 |
D'après le modèle, les conditions météorologiques de la semaine dernière ont créé un environnement plutôt favorable au développement de l'oïdium Cela s'est donc traduit par une généralisation d'un risque fort sur la presque totalité du vignoble Le modèle n'a enregistré que très peu de contaminations épidémiques sur le vignoble au cours de la semaine dernière La FTA n'a progressé que de 001 point | DLa situation ne devrait que très peu évoluer Seule un profil météorologique très pluvieux (H3) pourrait renverser cette situation et diminuer le niveau de risque potentiel e nouvelles contaminations épidémiques sont annoncées mais leur progression restera encore très faible |
Le stade de sensibilité des grappes (G15- Boutons agglomérés) n'est pas atteint de manière générale. Selon le modèle, de très faibles contaminations épidémiques sont prévues sous les pluies de cette semaine.
Quelques symptômes d'Erinose sont toujours observés restant de faible intensité. Pour rappel, ces symptômes sont sans grande conséquence pour la vigne mais plutôt un problème d'esthétisme. La pousse de la vigne va diluer sa présence et les auxiliaires de la vigne vont maîtriser leur développement.
Favoriser les populations de Typhlodromes.
De plus en plus de parcelle sont signalées (hors réseau BSV) avec la présence des cigares (Cf. photo ci-contre) mais elle est de faible intensité.
Pour rappel, ils sont formés par des cigariers (Cf. photo) qui enroulent les feuilles pour pondre leurs œufs. Le seul moyen efficace est d'éliminer les cigares en les ramassant, lors de vos épamprages ou ébourgeonnage, en les mettant dans une poche que vous brûlerez.
Cet insecte est inféodé à la vigne et ne fait qu'un cycle de développement par an. Il ne cause pas de dégât direct sur la vigne mais il est le vecteur principal du phytoplasme de la Flavescence dorée. A partir des éclosions des œufs d'hiver, qui commencent au début du mois de mai jusqu'à fin juillet, 5 stades larvaires se succèdent sur une période d'environ 50 jours. C'est au cours de cette phase que les larves peuvent acquérir le phytoplasme de la flavescence dorée en s'alimentant de la sève d'une vigne contaminée. Après un mois de latence, le phytoplasme s'est multiplié et a migré dans la salive de l'insecte qui devient infectieux pour toute sa vie et qui pourra transmettre le phytoplasme lors de chaque prise de nourriture. En revanche, le phytoplasme ne sera pas transmis à la descendance de l'insecte.
Cette cicadelle a pour principale caractéristique morphologique distinctive la présence de 2 taches noires sur l'extrémité de l'abdomen observables à tous les stades larvaires. Les larves mesurent de 1,5 à 5,5 mm, elles sont blanches à brunes avec l'âge et sont très vives (elles sautent dès qu'elles sont dérangées). Les adultes mesurent 5 à 6,5 mm et sont de couleur brune ocre.
Larve de cicadelle verte
(Empoasca vitis)
Les toutes premières larves de Scaphoïdeus Titanus (3 larves pour 100 feuilles) ont été observées le
06/05 dans le secteur de Léognan (source : GDON du Léognan). De nouveaux signalements ont été rapportés aujourd'hui dans le Saint-émilionnais (Fredon Aquitaine) et Castillonnais (Agrobio Périgord).
Les premières larves (Cf. photo ci-dessus) ont été observées sur le secteur des Graves. Et des adultes sont toujours signalés au vignoble. Pour rappel, à ne pas confondre ces derniers avec la cicadelle italienne
(Cf. photo ci-dessous).
Cicadelle verte adulte et Cicadelle italienne adulte
E. LAVEAU CA33
Les réseaux de piégeage sexuel sont mis en place sur le nord Aquitaine. Les relevés de pièges permettent de suivre la dynamique du vol des tordeuses. Ceci nous indiquera les périodes pour aller réaliser les observations sur le terrain (pontes, dégâts) qui permettront d'estimer le niveau pression de ce ravageur.
INRA
CTIFL
le papillon d'Eulia (Cf. photo), comme la chenille d'ailleurs, ressemble au papillon d'Eudémis mais il est plus massif. Eulia est une tordeuse jusque-là plutôt rare dans notre région mais qui est apparue de façon beaucoup plus notable en 2016.
Les vols de tordeuses ont été perturbés par les conditions climatiques froides et venteuses.
- Eudémis : globalement, la diminution du nombre de captures se poursuit sur l'ensemble du vignoble en cette première semaine de mai. Les conditions froides expliquent la dynamique de vol actuelle. Toutefois, des captures élevées et en augmentation sont toujours localement observées dans les secteurs de l'Entre-Deux-Mers et de Buzet.
- Cochylis : le nombre de captures de Cochylis a significativement diminué ces derniers jours. La moyenne du nombre de papillons capturés par pièges approche une valeur quasi-nulle. Aucun piège n'a relevé plus d'un papillon au cours des 7 derniers jours.
Carte des captures d'Eudémis (en bleu) et Cochylis (en rouge) du 1er au 7 mai inclus réalisée par Anthony KEREBEL (FREDON)
Une ponte d'Eudémis (stade avancé " jaune ") a été à nouveau observée le 3/05 sur le secteur de l'entre-deux-mers (source CA33).
Pour rappel, ces observations sont à effectuer en ce moment au niveau des bractées florales
(25 inflorescences minimum) à l'aide d'une loupe.
Aucun risque à ce jour. Ce n'est qu'à l'approche de la floraison que l'évaluation des risques, basée sur des observations de dégâts sur les inflorescences, peut être effective.
Méthodes alternatives :
Les mises en place des diffuseurs de phéromones utilisés pour la confusion sexuelle doivent être effectuées avant le démarrage du 1er vol.
Les structures partenaires dans la réalisation des observations nécessaires à l'élaboration du Bulletin de santé du végétal Nouvelle-Aquitaine - Vigne / Edition Nord Aquitaine sont les suivantes : Adar de Castillon et de Ste Foy, Adar de Coutras, Adar des 2 Rives, Adar Haute Gironde, Adar de Langon, Adar du Médoc, Agrobio Gironde, Agrobio Périgord, Antenne Saint Emilion, BGD Conseils, Cave Sauveterre-Blasimon-Espiet, Cave de Buzet, Cave Louis Vallon, Cave du Marmandais, Cave de Monbazillac, Cave des Vignerons de Tutiac, Caves de Rauzan-Grangeneuve, Cave de Sigoules, CDA24, CDA33, Chrysope eurl, DAconseil, Ets Touzan, Euralis, Fredon Aquitaine, Gdon du Libournais, Grains d'Raisins, Groupe Isidore, IFV, Inovitis, Groupement d'Employeurs du Pays de l'Entre-Deux-Mers, SCA Alliance Aquitaine, Soufflet Vigne, SRA Cadillac, Terres du Sud, Urablt Grézillac, Univitis, Vitivista. Fermes du réseau DEPHY, Viticulteurs.
Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles réalisées sur un réseau de parcelles. S'il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut pas être transposée telle quelle à chacune des parcelles. La Chambre Régionale d'Agriculture Nouvelle-Aquitaine dégage donc toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs pour la protection de leurs cultures. Celle-ci se décide sur la base des observations que chacun réalise sur ses parcelles et s'appuie le cas échéant sur les préconisations issues de bulletins techniques (la traçabilité des observations est nécessaire).
" Action pilotée par le Ministère chargé de l'agriculture et le Ministère de l'Ecologie, avec l'appui financier de l'Agence Française de Biodiversité, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto ".