Bulletin disponible sur bsv.na.chambagri.fr et sur le site de la DRAAF draaf.nouvelle-aquitaine.agriculture.gouv.fr/Bulletin-de-sante-du-vegetal
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Animateur filière
magdalena.girard@charente-maritime.chambagri.fr
Directeur de publication
Dominique GRACIET Président de la Chambre Régionale Nouvelle-Aquitaine Boulevard des Arcades 87060 LIMOGES Cedex 2 accueil@na.chambagri.fr
Supervision
DRAAF Service Régional de l'Alimentation Nouvelle-Aquitaine 22 Rue des Pénitents Blancs 87000 LIMOGES
Site de Bordeaux
Reproduction intégrale de ce bulletin autorisée. Reproduction partielle autorisée avec la mention " extrait du bulletin de santé du végétal Nouvelle-Aquitaine Vigne / Edition Charentes N°19 du 06/08/2019 "
Stade moyen (Ugni blanc) : fermeture de la grappe.
Risque de contaminations sur feuilles.
Risque potentiel en baisse.
Risque fort mais contaminations faibles.
Troisième traitement : du 29 juillet au 23 août.
Le bulletin de cette semaine est réalisé à partir des premières données d'observations du réseau de parcelles, complétées par des données " tour de plaine ".
La qualité des données du BSV dépend, en grande partie, de la qualité et de la taille du réseau d'observations du vignoble charentais. Participez, vous aussi, tout au long de la saison à l'amélioration du réseau d'observations du BSV en multipliant vos signalements (maladies, ravageurs, évènements climatiques ) sur le site Web Alerte Vigne.
L'Ugni blanc est au stade moyen 33 - fermeture de la grappe. Les premières baies vérées ont été observées localement. Les rameaux ne poussent quasiment plus : + 1 cm depuis la semaine dernière et
+ 0.8 feuille supplémentaire en moyenne.
Les cépages rouges sont au stade début véraison.
Les températures de la semaine passée ont baissé, avec 20.3°C en moyenne.
Sur la semaine passée, le réseau de stations météo a enregistré 1.4 mm de pluie en moyenne, de 0.2 mm pour de nombreuses stations à 6.2 mm pour Burie.
Les prévisions météo annoncent des températures en baisse à partir du week-end prochain, avec des risques d'averses.
Dans les témoins non traités, la maladie progresse fortement, surtout sur feuilles, avec de nombreuses taches d'huile sur jeunes feuilles et beaucoup de mildiou mosaïque.
Au cours de la semaine dernière, le risque potentiel a augmenté sur le vignoble. A ce jour, 20 % de nos points de simulation présentent un risque potentiel faible contre 80 % avec un risque potentiel fort à très fort.
Des contaminations éparses ont été enregistrées sur les îles suite à des pluies supérieures à 3 mm le 01/08. Ailleurs, le modèle n'a pas calculé de nouvelles contaminations.
La prévision météorologique la plus probable annonce un cumul de pluie inférieur à 1 mm. L'hypothèse la plus humide annonce 12 mm de pluie. L'hypothèse la plus sèche annonce une absence de pluie. Les températures seront de 12-16°C pour les minimales. Pour les maximales, elles passeront progressivement de 24-26°C à 31-33°C au cours de la semaine.
Dans les trois jours à venir, le risque potentiel va devenir fort à très fort sur 90 % de nos points de calcul.
L'hypothèse la plus probable ne prévoit pas de nouvelle contamination. Dans le cas de l'hypothèse la plus pluvieuse, le nombre d'organes contaminés pourrait augmenter d'une manière modérée à forte.
Evaluation du risque : Risque en augmentation, sensibilité des feuilles forte.
Risque de nouvelles contaminations sur le feuillage en cas de pluie.
- Rogner pour éliminer les jeunes feuilles sensibles.
Dans certains témoins non traités (Arces, Mortagne s/Gironde, Pons, Segonzac, Chérac, Juillac le Coq et Ste Marie de Ré), on constate une forte progression des symptômes d'oïdium sur feuilles. Localement, la maladie progresse également sur grappes.
Au cours de la semaine dernière, le risque potentiel a baissé sur le vignoble. A ce jour, 55 % de nos points de simulation présentent un risque potentiel faible contre 45 % avec un risque potentiel fort à très fort.
Des contaminations éparses ont été enregistrées sur les îles suite à des pluies supérieures à 3 mm le 01/08. Ailleurs, le modèle n'a pas calculé de nouvelles contaminations.
Le risque potentiel va poursuivre sa baisse sur le vignoble.
L'hypothèse la plus probable ne prévoit pas de nouvelle contamination. Dans le cas de l'hypothèse la plus pluvieuse, le nombre d'organes contaminés pourrait augmenter d'une
modérée.
Risque de dégâts très faible.
Attention, dans certaines parcelles gelées, les grappes sont encore au stade de sensibilité.
Aucune évolution des symptômes n'est signalée sur le réseau d'observations.
Au cours de la semaine dernière, le risque potentiel est resté majoritairement fort à très fort sur le vignoble. Cependant, le modèle n'a pas calculé de nouvelles contaminations dans le vignoble.
L'hypothèse la plus probable ne prévoit pas de nouvelle contamination. Dans le cas de l'hypothèse la plus pluvieuse, le nombre d'organes contaminés pourrait augmenter d'une manière faible à modérée.
Evaluation du risque : Pression parasitaire toujours forte, mais peu de contaminations.
De nombreux symptômes de Botrytis, généralement sans perforations associées, nous sont signalés depuis la semaine passée (Rouillacais, Javrezac, Pays Bas, Grande Champagne, Bords de Gironde .) et concernent tous types de modes de conduite. Parfois, il s'agit de baies situées à l'extérieur de la grappe et, a priori, bien aérées. Au vu des conditions climatiques, cette attaque précoce et généralisée est difficile à expliquer. Cependant, on constate souvent la présence des débris de capuchons floraux sur les baies concernées.
La pellicule des baies redevient sensible avec la véraison. Le retour de la réceptivité de la baie est plus ou moins précoce selon les cépages. Les cépages très sensibles comme la Folle blanche ou le Sauvignon sont réceptifs quelques jours avant la véraison. L'Ugni blanc, moyennement sensible, redevient a priori réceptif 2 semaines après le début de la véraison.
A partir d'une seule baie attaquée, selon les conditions climatiques, le champignon peut envahir la totalité de la grappe.
Les mesures prophylactiques sont essentielles dans la gestion de la pourriture grise et peuvent suffire à assurer une récolte de qualité.
choix du clone et du porte-greffe, limitation de la fertilisation azotée, enherbement permanent.
mode de taille et système de conduite favorisant l'étalement des grappes et l'aération du feuillage, épamprage de la tête des souches, effeuillage, soin des relevages, éclaircissage des " paquets de grappes ".
lutte efficace contre les tordeuses et l'oïdium, réglage du matériel.
Les jeunes plants restent longtemps sensibles au mildiou et à l'oïdium sur feuilles. Des précautions sont à prendre pour préserver le feuillage et permettre une bonne alimentation des plants.
Le vol d'Eudémis de 2ème génération continue de baisser en intensité (voir graphique pièges alimentaires).
Les observations de pontes sont moins fréquentes.
Par contre, le nombre de perforations augmente localement, notamment dans les parcelles suivies de Pons, Segonzac et Eraville (plus de 30 perforations pour 100 grappes).
Evaluation du risque : seuil de nuisibilité 10 perforations pour 100 grappes.
Les vols sont en diminution. Très peu de larves sont observées.
Le troisième traitement obligatoire dans le cadre de la lutte contre la flavescence dorée doit être effectué entre le 29 juillet et le 23 août.
En cas de forte attaque, réduire la taille des témoins, mais garder suffisamment de ceps pour poursuivre les observations.
Programmer les observations " véraison ".
Continuer les suivis phénologie/croissance.
Continuer les relevés de pièges chromatiques et les comptages de larves de cicadelles.
Relever les pièges sexuels et alimentaires et effectuer les comptages de perforations.
Enregistrer les observations dans Epicure.
Vous retrouverez tous les protocoles et tutoriels des suivis BSV en cliquant ici. N'hésitez pas à nous demander le Guide de l'Observateur, également disponible en ligne
Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles réalisées sur un réseau de parcelles. S'il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut pas être transposée telle quelle à chacune des parcelles. La Chambre Régionale d'Agriculture Nouvelle-Aquitaine dégage donc toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs pour la protection de leurs cultures. Celle-ci se décide sur la base des observations que chacun réalise sur ses parcelles et s'appuie le cas échéant sur les préconisations issues de bulletins techniques (la traçabilité des observations est nécessaire).
" Action pilotée par le Ministère chargé de l'agriculture et le Ministère de l'Ecologie, avec l'appui financier de l'Agence Française de Biodiversité, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto ".