Bulletin disponible sur bsv.na.chambagri.fr et sur le site de la DRAAF draaf.nouvelle-aquitaine.agriculture.gouv.fr/Bulletin-de-sante-du-vegetal
Recevez le Bulletin de votre choix GRATUITEMENT en cliquant sur Formulaire d'abonnement au BSV
Consultez les évènements agro-écologiques près de chez vous !
Animateur filière
Aurore TAILLEUR FREDON Aquitaine a.tailleur@fredon-aquitaine.org
Directeur de publication
Dominique GRACIET, Président de la Chambre Régionale Nouvelle-Aquitaine Boulevard des Arcades 87060 LIMOGES Cedex 2 accueil@na.chambagri.fr
Supervision
DRAAF Service Régional de l'Alimentation Nouvelle-Aquitaine 22 Rue des Pénitents Blancs 87000 LIMOGES
Supervision site de Bordeaux
Reproduction intégrale de ce bulletin autorisée. Reproduction partielle autorisée avec la mention
" extrait du bulletin de santé du végétal Nouvelle-Aquitaine Légumes de plein champ et d'industrie N°08 du 04/07/19 "
Mouche mineuse : vol en cours dans le Blayais et dans les Landes.
Criocères : populations importantes et actives dans l'ensemble des secteurs.
Stemphylium : période favorable au développement de la maladie. Surveillez vos parcelles avec les conditions climatiques annoncées !
Cultures de carottes globalement saines.
Adventices : problématique majeure et parcelles.
Vers gris : surveillez les jeunes semis !
Sésamie : d'après le modèle Nona, le début de second vol est prévu dès la semaine prochaine, entre le 8 juillet et le 19 juillet, selon les secteurs.
Pyrale, Helicoverpa armigera, Spodoptera exigua : les vols se poursuivent. Surveillez vos parcelles.
Adventices : forte présence.
Mouche des semis : pression en diminution mais toujours présente.
Helicoverpa armigera : vol élevé, surveillez les parcelles qui sont proches du stade " floraison ".
Adventices : présence dans les parcelles avec des infestations plus ou moins fortes.
Mildiou : risque avéré pour l'ensemble des secteurs.
Bactériose : toujours quelques symptômes visibles.
Adventices : toujours présentes dans les plantations.
Cette semaine, 504 ha ont été renseignés : 354 ha dans les Landes et 150 ha dans le Blayais. La parcelle de référence située à Saugon (Blayais) est au stade " baguettes ramifiées " à " boutons floraux visibles ".
Blayais : la majorité des aspergeraies est au stade " floraison " à " émergence des deuxièmes pousses " alors que les plantations 2019 terminent la " croissance des deuxièmes pousses ".
Landes : des adultes, des larves et des œufs de criocères sont présents sur les parcelles. On note leur présence sur 288 ha (soit 81 % de la surface renseignée) dont 216 ha avec plus d'un individu visible par mètre linéaire. La maîtrise des populations de criocères s'avère très difficile dans les aspergeraies.
Blayais : les adultes de criocères sont plus nombreux et les larves sont très actives sur quelques parcelles
(insuffisamment protégées). Ils sont présents sur 70 ha (soit 46 % des parcelles observées) dont 20 ha avec plus d'un individu visible par mètre linéaire.
Seuil indicatif de risque : il existe un seuil à partir duquel il est risqué de laisser les populations se développer sur les stades juvéniles de l'asperge. Ce seuil est estimé à 3 criocères pour 10 mètres linéaires de rang (source Adar Blayais).
Evaluation du risque : Le seuil est atteint dans de nombreuses parcelles des Landes et du Blayais.
Landes : les mouches de l'asperge sont présentes sur 100 ha (soit 28 % de la surface renseignée) sur moins de 5 % des turions.
Blayais : le vol de la mouche de l'asperge est terminé.
Evaluation du risque : La période à risque touche à sa fin, notamment dans le Blayais avec la fin du vol constatée.
Landes : quelques mouches mineuses sont présentes sur 30 ha (soit 8 % des surfaces renseignées) sur moins de 5 % des tiges.
Blayais : les populations de mouches mineuses de l'asperge sont un peu moins nombreuses mais toujours au-dessus du seuil de tolérance. Elles sont présentes sur 75 ha (soit 50 % des surfaces observées), dont 20 ha avec plus de 5 % des tiges attaquées.
Sur la parcelle de référence, le piégeage de la mouche mineuse est toujours actif avec 3,5 individus par piège.
Evaluation du risque :
Nous sommes actuellement en forte période à risque : le vol est en cours dans le Blayais et les stades des asperges sont très attractifs.
Blayais : la présence de quelques thrips est toujours signalée sur les têtes des turions (moins d'un individu par frappage).
Landes : le Stemphylium est en progression dans les aspergeraies. La maladie est présente sur 201,5 ha
(soit 57 % de la surface renseignée) :
50 ha avec présence à la base des tiges ;
40 ha avec présence sur la tige principale ;
60 ha avec présence sur rameaux secondaires ;
36,5 ha avec présence sur cladodes ;
15 ha avec chute des cladodes supérieure à 5 %.
Blayais : quelques symptômes de Stemphylium sont visibles au bas des tiges sur 10 ha (soit 6,6 % de la surface observée).
Période de risque : parcelles en végétation.
Evaluation du risque : Les fortes chaleurs de ces derniers jours ont permis de limiter le développement de la maladie. Cependant, attention aux conditions climatiques orageuses annoncées dès le week-end prochain.
Blayais : on note toujours la présence de taupin sur 5 ha avec moins de 5 % de turions attaqués.
Landes : des attaques de vers gris sont signalées sur 10 ha avec moins de 5 % de turions attaqués.
Blayais : on note l'apparition d'un foyer de rhizoctone violet sur 2 ha.
Landes et Blayais : les levées d'adventices sont nombreuses, avec une majorité de morelles, chénopodes, daturas, liserons et souchets.
Pour la rédaction de ce bulletin, environ 500 ha de carottes primeurs ainsi que 850 ha de carottes de saison ont été renseignés.
Avec les conditions climatiques actuelles (fortes températures, pluies orageuses), plusieurs interventions sont nécessaires dans les parcelles de carottes de saison, notamment arrosages et binages.
Les cultures sont globalement saines.
La présence d'adventices reste une problématique majeure et persistante dans les parcelles de carottes. Dans les carottes primeurs, la forte présence d'adventices complexifie les chantiers de récolte.
En Nouvelle-Aquitaine, les semis se poursuivent. Les premières récoltes devraient commencer d'ici la fin de semaine prochaine.
Secteurs | Sables des Landes – Sud Gironde – Sud Adour | Coteaux du Béarn – Gaves | Lot-et-Garonne |
Surface prévue | 16 650 ha | 4 000 ha | 1 500 ha |
Surface semée | 10 500 ha | 1 500 ha | 1 520 ha |
Surface renseignée | 8 800 ha | 730 ha | 1 520 ha |
Stade de la culture | « semis » à « floraison » (BBCH 00 à BBCH 61) | « semis » à « 8 feuilles » (BBCH 00 à BBCH 18) | « semis » à « fin floraison » (BBCH 00 à BBCH 69) |
Cette semaine, 11 050 ha de maïs doux ont été renseignés ainsi qu'une parcelle de référence située à Saint-Jean-d'Illac.
Les parcelles de maïs doux semées fin juin ont levé rapidement, bénéficiant de températures élevées
(favorables à une bonne levée).
Actuellement, sur le réseau de pièges à phéromones du BSV, nous sommes à 0,03 A. ipsilon par piège et par jour et à 0,14 A. segetum par piège et par jour. Cette semaine, 1 A. ipsilon a été capturé dans les Sables et 4 A. segetum ont été piégés dans le Nord 33 Entre-deux-Mers, le Nord 47 24, le Sud Adour et dans les Sables.
Une attaque de vers gris est observée sur la parcelle de référence de Saint-Jean-d'Illac avec soit des pieds attaqués isolés soit des zones d'attaque avec plusieurs pieds touchés (pieds flétris ou absents) sur un même rang (jusqu'à 15 pieds attaqués sur 20 pieds observés).
Période de risque : jeune maïs, 2 feuilles à 8 10 feuilles.
Evaluation du risque : Le maïs doux est sensible dès la levée et lorsque les chenilles sont présentes. Surveillez vos parcelles, notamment pour les secteurs où le vol est en cours.
Actuellement, sur le réseau de pièges à phéromones du BSV, nous sommes à 0,05 papillon par piège et par jour. Cette semaine, 4 captures ont été enregistrées dans le Sud 47, les Gaves et les Sables.
Sables des Landes Sud Gironde Sud Adour + Coteaux de Béarn et Gaves : des attaques de sésamie sont signalées sur 785 ha avec moins de 5 % de plantes touchées.
Lot-et-Garonne : des chenilles sont observées sur quelques pieds dans le secteur de Marmande.
Le tableau ci-dessous propose les dates de vol selon les secteurs de la zone Aquitaine, d'après le modèle de prévision Nona.
Selon les données de modélisation au 2 juillet, le début du vol de seconde génération est prévu dès la semaine prochaine, entre le 8 juillet et le 19 juillet, selon les secteurs.
Période de risque : maïs doux ayant atteint le stade " 3 4 feuilles ".
Seuil indicatif de risque : le seuil indicatif du risque à la parcelle est atteint lorsqu'on observe 3 % de pieds flétris (pieds de ponte).
Evaluation du risque : Surveillez les semis tardifs qui sont particulièrement attractifs !
La gestion de la sésamie de seconde génération doit être raisonnée en fonction :
- De la pression de la première génération : surveillez les zones en production habituellement touchées et faites attention au risque de ré-infestation ;
- Du stade cible : ce sont les jeunes larves. Le maximum de larves baladeuses (L2 et L3) est présent 15 à 20 jours après l'émergence des adultes (vol). Selon Nona, le stade " larves baladeuses " sera atteint à partir du 25 juillet, pour les secteurs les plus précoces.
Il est encore trop tôt pour mettre en place une gestion du risque pour la seconde génération.
Actuellement, sur le réseau de pièges à phéromones du BSV, nous sommes à 0,19 papillon par piège et par jour. Cette semaine, 9 captures ont été enregistrées en culture de maïs dans le Nord 33 Entre-deux-Mers, le Sud Adour et les Gaves.
Evaluation du risque : Surveillez le taux de chrysalidation à l'échelle de vos parcelles, pour cela réalisez vous-même le comptage suivant :
- Sur 100 plants, recherchez les chenilles et les chrysalides dans la partie supérieure des pieds et calculez le taux de chrysalidation : Chenilles chrysalidées 100 / Total (chenilles + chrysalides)
Ce comptage vous permettra de déterminer la période optimale pour la mise en place des trichogrammes dans vos parcelles (conseillé lorsque 30 % des chenilles sont chrysalidées).
Il est encore trop tôt pour mettre en place une gestion du risque.
Actuellement, sur le réseau de pièges à phéromones du BSV, nous sommes à 10,23 papillons par piège et par jour. Cette semaine, 778 captures ont été enregistrées dont 106 en culture de maïs dans le Nord 33 Entre-deux-Mers, le Sud Adour, les Gaves et les Sables.
Evaluation du risque : Les maïs doux proches du stade " floraison " (BBCH 61) sont particulièrement attractifs pour ce ravageur.
Actuellement, sur le réseau de pièges à phéromones du BSV, nous sommes à 0,5 papillon par piège et par jour. Cette semaine, 10 captures ont été enregistrées dans le Sud Adour et les Sables.
Taupins : des dégâts de taupins sont signalés sur 320 ha dans les Côteaux du Béarn et Gaves : 250 ha avec moins de 5 % de plantes attaquées et sur 70 ha avec 5 à 20 % de plantes attaquées.
Scutigérelles : des dégâts de scutigérelles sont signalés sur 100 ha dans les Côteaux du Béarn et Gaves dont 50 ha avec 5 à 20 % de plantes attaquées.
Sangliers : des dégâts de sangliers sont toujours signalés dans les Landes. On note près de 390 ha touchés, avec moins de 5 % de plantes détruites.
Oiseaux : des dégâts d'oiseaux sont signalés de façon généralisée dans les Côteaux du Béarn et Gaves, avec moins de 5 % de plantes détruites.
Cicadelles : dans les Côteaux du Béarn et Gaves et dans les Sables des Landes Sud Gironde, des cicadelles sont visibles sur 590 ha avec moins de 10 individus par plantes attaquées.
Oscinie : des dégâts d'oscinie sont visibles sur 150 ha dans les Côteaux du Béarn Gaves (secteur Denguin) avec 5 à 20 % de plantes attaquées.
Virose MDMV : on note la présence de symptômes sur 69,5 ha en Lot-et-Garonne (secteur Longueville Sauveterre-Saint-Denis) dont 9,5 ha avec 5 à 20 % de plantes attaquées.
La présence d'adventices est toujours signalée lors des tours de plaine. On note la présence de morelles et chénopodes (sur 1 020 ha), panics (920 ha), pourpiers (780 ha), renouées liserons (540 ha), daturas
(270 ha), liserons (220 ha), sorgho d'Alep (100 ha), amarantes (85 ha), rumex (50 ha) et souchet
(50 ha). Selon les parcelles, le taux d'infestation peut être fort. Sur certaines parcelles, on note des infestations de liseron difficilement maitrisables, tout comme le sorgho d'Alep.
Cette semaine, 4 311 ha ont été suivis ainsi que 3 parcelles de référence situées à Saint-Jean-d'Illac, Solférino et Bourideys.
Les premières récoltes sont mauvaises avec des objectifs de rendement qui ne sont pas atteints.
Les fortes chaleurs de la semaine dernière n'ont pas été favorables aux derniers semis avec des levées difficiles constatées.
La pression mouche des semis diminue mais des symptômes sont constatés sur les dernières parcelles levées. Sur la parcelle de référence de Saint-Jean-d'Illac, on note environ 20 % d'attaque.
Période de risque : les haricots sont sensibles du semis jusqu'au stade " 2 feuilles trifoliées "
(BBCH 12), c'est-à-dire durant les 3 à 4 semaines qui suivent le semis.
Suite aux fortes chaleurs de la semaine dernière, on constate des symptômes de nécroses racinaires sur 120 ha et des fontes des semis sur 90 ha.
L'origine de ces symptômes de nécroses racinaires est liée à des champignons telluriques difficiles à identifier et souvent en mélange : Fusarium, Rhizoctonia solani et Pythium.
Afin d'identifier le champignon responsable de ces nécroses racinaires dans vos parcelles, une analyse microbiologique en laboratoire peut être réalisée.
Si la présence de Fusariose est détectée, il est déconseillé de refaire une culture de haricot sur la même parcelle.
Actuellement, sur le réseau de pièges à phéromones du BSV, le vol d'Helicoverpa armigera est très actif, nous sommes à 10,23 papillons par piège et par jour. Cette semaine, 778 captures ont été enregistrées dont 666 en culture de haricot dans les Sables (cf. courbe dans partie Maïs doux).
Lors des tours de plaine, les premières chenilles sont observées. Sur la parcelle de référence de Solférino, des papillons et des chenilles d'Helicoverpa armigera sont également visibles.
Evaluation du risque : Surveillez les parcelles qui sont proches du stade " floraison " (BBCH 61).
Sur une parcelle conduite en bio, on note la présence de dégâts de nématodes.
Des cétoines dorées sont observées dans les parcelles de haricot avec quelques dégâts sur feuilles. Sur la parcelle de référence de Saint-Jean-d'Illac, de nombreuses cétoines dorées sont également visibles avec des défoliations.
Quelques pucerons sont toujours présents dans les parcelles, sans impact sur la culture.
Sur la parcelle de référence de Saint-Jean-d'Illac, de nombreuses coccinelles sont toujours visibles dans la parcelle.
Des adventices sont toujours présentes dans les parcelles, notamment des morelles, daturas, chénopodes, pourpiers, et digitaires, avec un taux d'infestation plus ou moins fort selon les parcelles. Avec la chaleur, les désherbages s'avèrent difficiles.
Pour la rédaction de ce bulletin, 595 ha ont été renseignés ainsi que 2 parcelles de référence situées à Saint-Sauveur-de-Meilhan et Sénestis.
Les cultures vont du stade " 3 7 feuilles " (BBCH 13-17) à " fruits verts " (BBCH 71).
La modélisation est réalisée à partir du modèle du mildiou de la tomate (Milto) et de données issues de
5 stations météo :
- Hourtin (Médoc)
- Duras (Zone de Duras)
- Beaupuy (Vallée de Garonne)
- Béquin (Agenais)
- Sainte-Livrade-sur-Lot (Vallée du Lot)
Les données issues du modèle permettent de présenter un indice de risque pour la micro-région concernée. En revanche, le modèle ne prend pas en compte les différentes opérations (irrigations, traitements, etc.) que vous avez réalisées dans vos parcelles. En conséquence, tenez-en compte dans le raisonnement de la gestion du risque mildiou dans vos parcelles.
Analyse du risque mildiou d'après le modèle du mildiou de la Tomate, au 2 juillet 2019
Secteurs | Génération en cours | Nombre de contaminations pour cette génération | Risque |
Médoc | 6 | 7 | Oui |
Zone de Duras | 7 | 4 | Oui |
Vallée de Garonne | 7 | 4 | Oui |
Agenais | 8 | 4 | Oui |
Vallée du Lot | 7 | 4 | Oui |
La période à risque, vis-à-vis du mildiou de la tomate, s'effectue en tenant compte du nombre de générations effectuées. Ainsi, la période à risque débute lorsque la troisième génération est terminée.
D'après les données de modélisation Milto :
Le Médoc est en 6ème génération ;
La zone de Duras, la Vallée de Garonne et la Vallée du Lot sont en 7ème génération ;
L'Agenais est en 8ème génération.
Le risque " mildiou " est donc avéré pour l'ensemble des secteurs. En conséquence, il est primordial de mettre en place une gestion du risque mildiou dans les parcelles concernées.
Pour les secteurs à risque " mildiou ", la modélisation prévoit des sorties de taches suite aux contaminations issues des générations 5, 6, 7 et 8 (voir tableau ci-dessous).
Sortie de taches
MEDOC G5 G6
ZONE DE DURAS G6 G7
VALLEE DE GARONNE G5 G6 G7
G6
AGENAIS G7
G8
G5
VALLEE DU LOT G6 G7
04/07 08/07 10/07 11/07 13/07 14/07 15/07 16/07 17/07 18/07 19/07
Pour le moment, la présence de mildiou n'est pas observée dans les parcelles de tomate d'industrie.
Quelques parcelles sont concernées par la présence de rares symptômes, principalement au bas des plants de tomate.
Sur 75 ha présentant des foyers de bactériose la semaine dernière, la maladie semble avoir était contenue.
Les pièges à phéromones ont été mis en place sur les 2 parcelles de référence le 17 juin dernier. Cette semaine, aucune capture d'Autographa gamma n'a été enregistrée dans les deux pièges à phéromones en place. 6 captures d'Helicoverpa armigera ont été enregistrées dans un des deux pièges en place.
Sur les parcelles de tomates d'industrie, des papillons d'Helicoverpa armigera ainsi que des œufs sont visibles.
Les pièges à phéromones ont été mis en place sur les 2 parcelles de référence le 12 juin dernier. Cette semaine, 45 captures de Tuta absoluta (dont 41 dans un des pièges) ont été enregistrées sur les deux pièges à phéromones en place.
Pour le moment, aucun dégât n'a été signalé en parcelles de tomates d'industrie.
On note la présence de doryphore sur une parcelle de 4 ha (secteur Miramont-de-Guyenne).
Des adventices sont toujours présentes dans les parcelles : xanthium, carex, et liserons. Selon les parcelles, le taux d'infestation peut être fort.
Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles réalisées sur un réseau de parcelles. S'il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut pas être transposée telle quelle à chacune des parcelles. La Chambre Régionale d'Agriculture Nouvelle-Aquitaine dégage donc toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs pour la protection de leurs cultures. Celle-ci se décide sur la base des observations que chacun réalise sur ses parcelles et s'appuie le cas échéant sur les préconisations issues de bulletins techniques (la traçabilité des observations est nécessaire).
" Action pilotée par le Ministère chargé de l'agriculture et le Ministère de l'Ecologie, avec l'appui financier de l'Agence Française de Biodiversité, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto ".