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Directeur de publication
Dominique GRACIET Président de la Chambre Régionale Nouvelle-Aquitaine Boulevard des Arcades 87060 LIMOGES Cedex 2 accueil@na.chambagri.fr
Reproduction intégrale de ce bulletin autorisée. Reproduction partielle autorisée avec la mention
" extrait du bulletin de santé du végétal Nouvelle-Aquitaine Grandes cultures N°X du JJ/MM/AA "
Stade : 7 à 12 feuilles (BBCH 17 à 19).
Surveillez l'arrivée des pucerons.
Stade : début de remplissage des siliques.
Sclérotinia : 50 % des kits pétales positifs/10 réalisés ces 3 dernières semaines.
Charançons des siliques : présents en bordure.
Pucerons cendrés : infestation avérée en bordure.
Mycosphaerella : quelques situations (en 17).
Stade : semis en cours.
Limaces : à surveiller.
Oiseaux : à surveiller.
Stade : s'étalent de 2 nœuds (32) à DFP (37).
Piétin verse : hors période de gestion pour tous les blés.
Septoriose : en progression, risque faible à modéré selon les situations.
Rouilles et oïdium : encore présents, à surveiller sur les variétés sensibles.
Pucerons : signalés sur feuilles mais hors période de risque.
Stade : majorité à DFP (37).
Rhynchosporiose, helmintosporiose : présence modérée, à surveiller notamment en situation sans protection.
Rouille naine et oïdium : présentes sur variété sensible.
Pucerons : signalés sur feuilles mais hors période de risque.
Septoriose de l'orge : merci de nous faire remonter vos observations en cas de détection.
Stade : semis en cours.
Limaces : risque faible avec les faibles pluies annoncées.
Nota : le stade BBCH est entre parenthèses.
Nombre de parcelles Créées Observées
Colza
56 19
Tournesol
1 1
Pois protéagineux de printemps 15 8
Blés
Orges
74 38
27 11
11 3
Les pois de printemps sont entre le stade 7 feuilles et 12 feuilles.
Stade des pois de printemps | ||||
100%1 80%1 60%1 40%20%2 | 2 1 1 2 1 2 | 1 2 1 3 2 1 2 1 3 1 1 | 1 1 1 3 2 | |
0%S12LEVES2F7F8F | S13 | S14S15Semaines 3F4F5F6F9F10F11F12F | S16 |
La présence de pucerons verts est observée sur deux parcelles de pois de printemps, à la note de 1 (1 à 10 pucerons par plante) (Charente-Maritime).
Période de risque : s'étend du stade 10 feuilles début floraison à 2-3 semaines après la fin floraison.
Seuil indicatif de risque : est atteint lorsqu'on dénombre une dizaine de pucerons par plante
(moyenne sur un comptage de 10 fois 4 plantes par parcelle).
En présence d'auxiliaires, renouveler le comptage afin de définir si ces auxiliaires peuvent maîtriser la population de pucerons.
Astuce : pour faciliter l'observation des pucerons, secouer 2 à 4 plantes au-dessus d'un support clair (type papier rigide format A4). Compter sur ce support le nombre moyen de pucerons obtenu par plante. Renouveler l'opération dans d'autres points d'observations.
Le risque est considéré comme moyen à fort : les pois de printemps entrent dans la période de risque et le temps sec et ensoleillé annoncé pourrait être favorable à l'arrivée et la colonisation des parcelles. Les parcelles sont donc à surveiller.
Les auxiliaires (coccinelles, syrphes ) doivent également être identifiés et suivis afin de permettre une analyse plus précise du risque pucerons.
Des attaques d'oiseaux sont signalés.
Des traces d'ascochytose sont signalées sur une parcelle de pois de printemps mais de manière anecdotiques (Deux-Sèvres). Aucune autre maladie signalée.
La majorité des parcelles de colza du réseau Poitou-Charentes sont toujours en fleur et le remplissage des siliques démarre. Localement, des problèmes de fécondation sont observés ; il manque des siliques sur les hampes. Plusieurs facteurs peuvent être à l'origine de ce phénomène :
les populations importantes de méligèthes ont parfois altéré la floraison et fait avorter de nombreux boutons floraux ; les gelées matinales à répétition ont pu entrainer des avortements de fleurs (plus rarement de boutons et/ou de siliques) ; la sécheresse persistante - notamment en sol superficiel peut provoquer le dessèchement des boutons terminaux (beige clair, non viable) et/ou l'avortement puis la chute des siliques.
En Vienne, quelques parcelles fortement infestées de larves de grosses altises et en stress hydrique ont accusé une mauvaise reprise. Leur floraison a été continuellement perturbée par des hordes de méligèthes : elles sont retournées.
Le pourcentage de fleurs contaminées en début floraison constitue un indicateur prévisionnel du risque sclérotinia. Cet indicateur est estimé grâce au kit pétales qui peut être réalisé dès le stade F1 (BBCH 60).
Pour la période du 10 au 16 avril, 1 kit sur les 2 réalisés est positif. La commune concernée est Fontaines d'Ozillac (17) avec un taux de pollution de 90 %.
Pour la période du 3 au 9 avril, 1 seul kit pétales sur les 3 analysés est positif. La commune concernée est Aignes-et-Puyperoux (16) avec un taux de pollution de 37,5 %.
Pour la période du 27 mars au 2 avril, 3 kits pétales (sur les 5 remontés) sont positifs avec plus de 30 % de fleurs contaminées. Les 3 parcelles positives sont sur les communes de Lusignan (86), Sainte Gemme (17) et Sèvres-Anxaumont (86). Le taux de pollution varie de 20 à 90 %.
Période de risque : à partir de la chute des pétales (BBCH 70) jusqu'à la fin de la floraison.
Seuil indicatif du risque : il n'existe pas de seuil car le risque de nuisibilité est très variable (de faible à fort) et dépend de plusieurs facteurs.
Le niveau de risque parcellaire peut être évalué selon :
- les indicateurs de pétales contaminés (le kit pétales),
- le nombre de cultures sensibles dans la rotation,
- les attaques des années antérieures sur la parcelle,
- les conditions climatiques humides, au moment de la période de contamination, favorables à la germination des sclérotes.
Le climat durant toute la floraison favorisera ou non l'expression de la maladie : une humidité relative de plus de 90 % dans le couvert durant 3 jours pendant la floraison et une température moyenne journalière supérieure à 10°C.
Une contamination précoce peut entraîner un développement de la maladie sur tige principale impactant fortement le rendement.
Les comptages en végétation sur 16 parcelles montrent que plus de 80 % sont indemnes. Le nombre de parcelles porteuses évolue peu, seulement 3 situations dépassent le seuil indicatif du risque : Prignac
(17), Fouqueure (16) et Aignes et Puyperoux (16). Cependant, les infestations en bordure de champ progressent et touchent près de 50 % des situations.
Période de risque : de G1-G2 (formation des premières siliques et chutes des premiers pétales) à G4
(10 premières siliques bosselées).
Seuil indicatif du risque : la nuisibilité directe est faible mais une interaction forte avec les cécidomyies peut provoquer des éclatements de siliques responsables de dégâts pouvant être significatifs. Le contrôle du charançon des siliques permet de maitriser l'impact des cécidomyies. En début d'infestation, le contrôle du ravageur en bord de parcelle peut suffire à maitriser les dégâts. Le seuil retenu est de 1 charançon pour deux plantes.
Le risque est actuellement moyen car le nombre de parcelles infestées en bordure progresse et la majorité des colzas est actuellement en période sensible. Il faut rester vigilant sur l'évolution des populations.
La colonisation en bordure est avérée puisque plus de 2/3 des 19 parcelles observées sont touchées. Pour
3 situations, le seuil est dépassé (3 à 5 colonies/m²) : Airvault (79), Aignes et Puyperoux (16) et Juille
(16). La colonisation à l'intérieur du champ est rare et les populations restent contenues, éparses et sous le seuil.
Période de risque : de la reprise de végétation jusqu'au stade G4 (BBCH 73).
Seuil indicatif du risque : 2 colonies par m².
Rappel : les infestations progressent généralement depuis les bordures vers l'intérieur des parcelles. Cette colonisation par les " tours " de champs s'observe pour de nouveaux vols. Une action en bordure peut parfois suffire à limiter l'infestation et à protéger l'intérieur de la parcelle.
Le risque est actuellement modéré mais peut rapidement évoluer. Au regard de cette colonisation précoce qui s'accentue en bordure de parcelles, il faut être vigilant sur l'évolution des populations de pucerons cendrés.
La prise de décision pour le contrôle de ce parasite doit tenir compte aussi de la présence des auxiliaires (pollinisateur ou déprédateurs) notamment en période de floraison.
Des symptômes sur feuilles sont toujours observés dans quelques parcelles de Charente-Maritime, parfois la maladie a progressé. En présence de symptômes, pour évaluer correctement le risque, il faut prendre en compte : l'importance de la surface touchée, la protection contre le sclérotinia réalisée ou non (date, produit, dose et conditions d'application) et les conditions climatiques. Surveillez en priorité les parcelles attaquées par le passé par le mycosphaerella.
Les semis ont bien progressé cette semaine. La pluviométrie d'hier est bienvenue pour favoriser la germination-levée même si la quantité est très variable sur le Poitou-Charentes. Une seule parcelle est déclarée dans le réseau (Charente), aucun dégât n'y est signalé.
Il faut surveiller la pression limaces par la pose de pièges puis l'observation des attaques sur plantules de tournesols.
Le réseau limaces tournesol De Sangosse compte 14 parcelles observées cette semaine. Les populations variables (0 à 6 limaces/m²) demeurent faibles avec en moyenne 1,5 limaces/m². Elles n'ont pas évolué depuis la semaine dernière et 8 parcelles sont indemnes.
Pour les 4 départements, le risque annuel (courbe noire) calculé par le modèle climatique " Limace
" est actuellement à un niveau faible parmi les 10 dernières années. Le risque journalier
(histogramme rose) demeure également faible.
En cas de présence, la pose d'effaroucheurs reste la solution la plus efficace à condition de ne pas les installer trop tôt avant leur arrivée et d'éviter le plus possible l'accoutumance des oiseaux, de les disposer en nombre suffisant et de les déplacer régulièrement. La visite régulière des parcelles est également un moyen de lutte adapté la présence humaine limite les attaques.
Les stades des blés tendres et blés durs s'étalent du stade 2 nœuds (32) au stade Dernière Feuille
Pointante (DFP : 37). Les plus avancés hors réseau, notamment en Charente-Maritime, sont au stade début gonflement (41).
Les signalements sur la situation sanitaire des blés remontent la présence de viroses (JNO essentiellement) dans quelques parcelles en Charente, Charente-Maritime et Vienne. La présence de taches physiologiques sur certaines variétés est signalée dans de nombreuses parcelles (cf. BSV n°9 pour reconnaitre marquages physiologiques et maladies).
La semaine dernière, les températures matinales ont été fraiches et sont parfois descendues à moins de 4°C. Ce froid pourrait provoquer la perturbation du processus de formation des grains de pollen, appelé méiose, pour les céréales les plus précoces qui avaient déjà atteint le stade Dernière Feuille Etalée (DFE Z39) à ce moment-là. Cette perturbation, si elle a lieu, pourrait entrainer ponctuellement la stérilité partielle d'épis. Toutefois, malgré des températures matinales localement inférieures à 4°C, le rayonnement a été globalement suffisant pour limiter l'impact des températures fraiches sur les céréales concernées. Les incidents devraient donc être rares et sans conséquence majeure.
Pour plus d'informations, consultez la fiche Arvalis :
http://www.fiches.arvalis-infos.fr/fiche accident/fiches accidents.php?mode=fa&type cul=1&type acc=5&id acc=68
Un état des lieux des résistances des maladies des céréales aux fongicides et les recommandations en matière de gestion qui en découlent sont présentés dans la note commune 2019 consultable par le lien suivant : Notes techniques/Note 2018 gestion résistance aux fongicides céréales paille.pdf
11 des 35 parcelles ayant atteint ou dépassé le stade 2 nœuds sont indemnes de septoriose.
La F1 (première feuille) du moment est saine ; par contre, des attaques variables sont notées sur 10 à 40 % des F2 et sur 10 à 90 % des F3. Certaines parcelles du réseau (ayant atteint le stade 2 nœuds) ont reçu une protection au cours de l'avant dernière semaine.
Pour les parcelles à 2 nœuds (32) : les F2 du moment sont touchées par la septoriose, sur au moins 20 % des feuilles observées, dans 4 parcelles sur les 14 observées où seules celles avec des variétés sensibles ont atteint le seuil.
Pour les parcelles à 3 nœuds (33) ou DFP (37) : près de 20 % des F2 sont touchées dans 3 parcelles sur 20 et seulement 5 parcelles présentent des F3 encore intactes. La fréquence des F3 touchées varie de 10 à 90 % selon les variétés.
Les conditions climatiques de la semaine dernière ont favorisé l'apparition des symptômes. Le modèle Septo-LIS d'Arvalis montre une progression modérée de la septoriose pour presque toutes les situations, en semis précoces comme en semis à date recommandée. Deux exceptions : CELLULE (variété plus résistante) semée à date recommandée dans les secteurs les plus secs (Nord 86 et 79) présente un risque encore faible.
Période de risque : à partir du stade " 2 nœuds ".
o
o
Variétés sensibles : si plus de 20 % des feuilles F4 définitives présentent des symptômes
(4 feuilles sur 20).
Variétés peu sensibles : si plus de 50 % des feuilles F4 définitives présentent des symptômes.
Au stade 2 nœuds :
La feuille pointante deviendra la F2 définitive. La F2 du moment déployée deviendra la F4 définitive.
A partir du stade Dernière Feuille Etalée (39), l'observation se fait sur la F3 définitive, avec le seuil de 20 % pour les variétés sensibles et 50 % pour les variétés peu sensibles.
Les pluies faibles à nulle annoncées cette semaine devraient limiter les nouvelles contaminations et le développement de la maladie sur les nouvelles feuilles.
Pour les parcelles au stade 2 nœuds (32) : le risque est faible à modéré suivant les précocités de semis, les secteurs et les résistances variétales.
Pour les parcelles au stade DFP ou DFE (37 ou 39) : surveillez la progression des symptômes sur les F3 avant toute prise de décision. Le risque pour cette maladie doit impérativement être évalué par l'observation tout en prenant en compte le stade de la culture et la sensibilité variétale avant toute prise de décision.
Cette maladie est observée cette semaine dans 3 parcelles sur les F3, sur les variétés LG ABSALON, OREGRAIN et FILON.
Le modèle YELLO d'ARVALIS permet d'estimer le risque et de le comparer aux autres années. Il s'agit d'un modèle de prévision du risque maximum, calculé sur une situation agronomique " sensible ". Les résultats de ce modèle montrent une progression de l'indice de rouille jaune. A titre indicatif, pour la station météorologique de Saintes, le modèle affiche un niveau de risque théorique actuellement élevé mais équivalent à celui de l'année 2018, où elle a finalement été peu présente. Pour les autres départements, les indices obtenus sont moins importants, les niveaux atteints correspondent à celui de 2018 pour les variétés sensibles.
Période de risque : à partir du stade " épi 1cm ".
o o
A partir du stade " épi 1cm " : uniquement en présence de foyer actif.
A partir du stade " 1 nœud " : dès l'apparition des premières pustules.
Pour les variétés sensibles, le risque est fort dès l'apparition des premières pustules.
- Pour les variétés tolérantes, le risque est actuellement faible notamment en l'absence de symptômes.
La pression peut être élevée sur variétés sensibles et les prévisions climatiques restent favorables à l'évolution de cette maladie ; il convient de rester vigilant et de surveiller d'éventuelles apparitions de symptômes. Privilégiez la surveillance des variétés sensibles en priorité.
Méthode de lutte alternative : la rouille jaune est la maladie la plus nuisible du blé, notamment par son caractère explosif. La tolérance variétale est le meilleur moyen de lutte (hors contournement).
En cas de présence de rouille jaune sur vos parcelles : afin de surveiller le contournement des gènes de résistance, une analyse de souches de cette rouille est conseillée. Pour plus d'informations, contactez les animateurs BSV (Cf. page1).
Elle est en progression par rapport à la semaine dernière puisqu'elle est observée cette semaine sur les F2 et F3 dans 9 parcelles (sur 33 parcelles).
Le modèle SPIROUIL d'ARVALIS permet d'estimer le risque rouille brune. Ce modèle climatique permet de ne prévoir que la gravité possible de l'épidémie en sortie hiver (basé principalement sur la température) mais ne permet pas de prévoir l'évolution de l'épidémie.
L'indice de risque 2019 (courbe jaune) a progressé cette semaine et se situe à un niveau comparable à celui de 2018.
Période de risque : à partir du stade " 2 nœuds " (32).
Seuil indicatif du risque : apparition de pustules sur l'une des 3 feuilles supérieures.
Le risque rouille brune est actuellement modéré pour les variétés sensibles et faible pour les autres.
Restez vigilants à partir de 2 nœuds (32) sur variété sensible, notamment sur les parcelles de la bordure océanique et le sud de Poitou-Charentes, plus exposées.
Sa présence est notée sur les F2 et F3 dans 2 parcelles (à DFP et DFE) mais à des fréquences variables et signalée sur le bas des tiges dans d'autres parcelles.
Période de risque : à partir du stade " épi 1 cm " (30).
o o
Variétés sensibles : plus de 20 % des 3 premières feuilles déployées.
Variétés moyennement et peu sensibles : plus de 50 % des 3 premières feuilles déployées.
Rappel : une feuille est considérée comme atteinte si le feutrage atteint 5 % de sa surface. La présence d'oïdium uniquement sur la base des tiges ne nécessite pas d'intervention.
Le temps frais de ces derniers jours n'a pas favorisé l'explosion de cette maladie mais les remontées des températures (sans pluies) peuvent favoriser son développement.
Le risque reste faible pour les jours à venir. La nuisibilité est plus significative lorsque la maladie atteint les feuilles supérieures et surtout l'épi.
La présence des pucerons sur les feuilles de blé tendre a été signalée dans plusieurs parcelles en Charente, en Vienne ainsi qu'en Charente-Maritime. A ce stade là, ces insectes n'engendrent pas de dégât sur les blés (hors période de risque). Leur suivi, couplé à celui des auxiliaires, permet de vérifier la régulation naturelle avant l'arrivée en période de risque. La forte présence d'auxiliaires devrait suffire à réguler les populations.
Toutes les orges d'hiver ont dépassé le stade 2 nœuds (32), 30 % des parcelles sont à Dernière Feuille Pointante (37). Les plus avancées sont au stade gonflement de la gaine foliaire (44). Hors réseau, une parcelle est signalée en Vienne au stade sortie des barbes (51). Toutes les parcelles du réseau sont encore en période sensible aux maladies.
Attention : ne pas confondre la présence de taches brunes avec les maladies habituelles de l'orge.
Des marquages bruns sont visibles dans nombreuses parcelles d'orges. Ces taches peuvent avoir plusieurs origines ; elles peuvent correspondre à des prémices de symptômes d'helminthosporiose ou une réaction d'hyper sensibilité de la plante à l'oïdium. Le passage d'échantillon par une chambre humide, permettant le développement rapide des champignons, vous aidera à l'identification (cf. BSV n°9 pour reconnaitre marquages physiologiques et maladies).
Elle est présente dans 4 parcelles. Cependant, la majorité des parcelles a reçu une protection depuis le début de la période de risque.
Période de risque : du stade " 1 nœud " (31) au stade " sortie des barbes " (49).
o
Variétés sensibles : plus de 10 % des feuilles atteintes et plus de 5 jours avec pluies > 1 mm depuis le stade " 1 nœud " (31).
o
Variétés moyennement et peu sensibles : plus de 10 % des feuilles atteintes et plus de 7 jours avec pluies > 1 mm depuis le stade " 1 nœud " (31).
Les orges sont encore en période de risque mais, en l'absence de pluie, la réalisation de nouvelles contaminations est peu probable. Le risque pour cette maladie est encore faible plus particulièrement dans les situations ayant reçu une protection.
En cas de présence également d'helminthosporiose, le risque est à évaluer en comptabilisant l'ensemble des taches de ces deux maladies dès le stade " 1 nœud ". Si la somme des feuilles atteintes par l'une ou l'autre des maladies dépasse 10 ou 25 % (selon la sensibilité variétale), le seuil est atteint.
Cette maladie est observée dans 4 parcelles des 8 notées pour ce parasite.
Période de risque : du stade " 1 nœud " (31) au stade " gaine éclatée " (47).
o o
Variétés sensibles : plus de 10 % des feuilles atteintes.
Variétés moyennement et peu sensibles : plus de 25 % des feuilles atteintes.
Les orges sont encore en période de risque et la maladie présente peut progresser sur les étages supérieurs en cas de retour de pluies. Cependant, les prévisions de pluies pour les prochains jours sont faibles à nulles suivant les secteurs rendant le risque (pour cette maladie) faible à modéré selon les situations.
En cas de présence également de rhynchosporiose, le risque est à évaluer en comptabilisant l'ensemble des taches de ces deux maladies dès le stade " 1 nœud ". Si la somme des feuilles atteintes par l'une ou l'autre des maladies dépasse 10 ou 25 % (selon la sensibilité variétale), le seuil est atteint.
Des pustules sur les dernières feuilles sont notées dans 3 parcelles. Cette maladie est signalée également hors réseau.
Période de risque : du stade " 1 nœud " (31) au stade " gaine éclatée " (47).
o o
Variétés sensibles : plus de 10 % des feuilles atteintes.
Variétés moyennement et peu sensibles : plus de 50 % des feuilles atteintes.
Le risque est modéré à important sur variétés sensibles. Restez vigilants sur sa progression.
Cette maladie a regressé puisqu'elle est observée dans 1 parcelle du réseau (7 la semaine dernière) à 20 % des feuilles atteintes.
Période de risque : du stade " 1 nœud " (31) au stade " gaine éclatée " (47).
o o
Variétés sensibles : plus de 20 % des feuilles atteintes.
Variétés moyennement et peu sensibles : plus de 50 % des feuilles atteintes.
Cette maladie est faiblement présente cette semaine et le retour du temps chaud et sec peut lui devenir favorable. Le risque est faible à modéré selon les situations. Surveillez sa progression.
Des pucerons sur feuilles sont en progression dans les parcelles signalées depuis la semaine dernière en Vienne et en Charente-Maritime. A ce stade là, ces insectes n'engendrent pas de dégât sur les orges (hors période de risque).
La septoriose de l'orge n'est pas une maladie courante et préjudiciable des cultures d'orges en France. Cependant, suite à une détection de Parastagonospora avenae f.sp.triticea signalée en janvier 2016 par les autorités chinoises, espèce de quarantaine en Chine, des actions sont entreprises pour mieux caractériser les espèces en présence et augmenter les mesures de prévention. Ainsi, la surveillance des symptômes de septoriose de l'orge a été renforcée dans les réseaux d'épidémiosurveillance et les expérimentations.
Merci d'en tenir compte dans les observations et de faire remonter l'information, si nécessaire, aux animateurs filière céréales à paille de votre territoire.
Un Guide de l'Observateur a été édité par le réseau des BSV Grandes cultures. Il permet de mettre en place des observations sur vos parcelles, avec des protocoles d'observations pour chaque parasite, des détails et photos d'identification, des astuces d'observations et des éléments de comparaison.
Vous y trouverez aussi des informations sur les facteurs favorisant ces parasites et les méthodes prophylactiques à mettre en place pour en limiter l'installation ou le développement.
Vous pouvez télécharger le guide complet et/ou les fiches individualisées sur le site
Internet de la Chambre régionale d'agriculture Nouvelle-Aquitaine :
Guide observateur céréales à paille.
Les semis ont bien progressé dans les 4 départements. Parmi les 7 parcelles observées cette semaine, une seule parcelle est levée. Le maïs le plus précoce signalé actuellement est à 2 feuilles en Charente-Maritime.
Les dernières observations du réseau Limaces (DE SANGOSSE) montrent des densités de populations de limaces faibles, en légère diminution par rapport à la semaine dernière.
DATE DU RELEVE COMMUNE | CODE POSTAL TOTAL LIMACES (Par m²) STADE DES PARCELLES | |||
15/04/2019 | BARBEZIEUX ST HILAIRE | 16300 | 0 Semée mais pas levée | |
15/04/2019 | CHENON | 16460 | 0 1 feuille | |
15/04/2019 | FONTCLAIREAU | 16230 | 2 Semée mais pas levée | |
15/04/2019 | MARSAC | 16570 | 1 Semée mais pas levée | |
15/04/2019 | ST LAURENT DE BELZAGOT | 16190 | 1 Non semée | |
15/04/2019 | LA GREVE SUR MIGNON | 17170 | ||
15/04/2019 | PAILLE | 17470 | 0 Non semée | |
15/04/2019 | PRIN DEYRANCON | 79210 | 2 Non semée | |
15/04/2019 | BONNEUIL MATOURS | 86210 | 1 Non semée | |
15/04/2019 | MARIGNY BRIZAY | 86380 |
Le risque annuel calculé par le modèle climatique " Limace " est actuellement à un niveau relativement faible, plus bas que celui de 2018 ou 2017. Quant au risque journalier, il est également faible.
Les populations sont actuellement faibles rendant le risque globalement faible. Localement et dans les situations les plus favorables aux limaces (fond de vallée humide, présence de pailles, sol motteux ) et plus particulièrement en cas de pluies, le risque peut augmenter.
2. Attention, la mention " abeille " sur un insecticide ou acaricide ne signifie pas que le produit est inoffensif pour les abeilles. Cette mention " abeille " rappelle que, appliqué dans certaines conditions, le produit a une toxicité moindre pour les abeilles mais reste potentiellement dangereux.
3. Il est formellement interdit de mélanger pyréthrinoïdes et triazoles ou imidazoles. Si elles sont utilisées, ces familles de matières actives doivent être appliquées à 24 heures d'intervalle en appliquant l'insecticide pyréthrinoïde en premier.
4. N'intervenir sur les cultures que si nécessaire et veiller à respecter scrupuleusement les conditions d'emploi associées à l'usage du produit, qui sont mentionnées sur la brochure technique (ou l'étiquette) livrée avec l'emballage du produit.
5. Afin d'assurer la pollinisation, de nombreuses ruches sont en place dans les parcelles de multiplication de semences. Les traitements fongicides et insecticides qui sont appliqués sur ces parcelles, mais aussi dans les parcelles voisines, peuvent avoir un effet toxique pour les abeilles. Limiter la dérive lors des traitements. Veiller à informer le voisinage de la présence de ruches.
Pour en savoir plus : téléchargez la plaquette " Les abeilles butinent " et la note nationale
BSV " Les abeilles, des alliées pour nos cultures : protégeons-les ! " sur les sites Internet partenaires du réseau d'épidémiosurveillance des cultures ou sur www.itsap.asso.fr
Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles réalisées sur un réseau de parcelles. S'il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut pas être transposée telle quelle à chacune des parcelles. La Chambre Régionale d'Agriculture Nouvelle-Aquitaine dégage donc toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs pour la protection de leurs cultures. Celle-ci se décide sur la base des observations que chacun réalise sur ses parcelles et s'appuie le cas échéant sur les préconisations issues de bulletins techniques (la traçabilité des observations est nécessaire).
" Action pilotée par le Ministère chargé de l'agriculture et le Ministère de l'Ecologie, avec l'appui financier de l'Agence Française de Biodiversité, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto ".