Bulletin disponible sur bsv.na.chambagri.fr et sur le site de la DRAAF draaf.nouvelle-aquitaine.agriculture.gouv.fr/BSV-Nouvelle-Aquitaine-2019
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Animateurs filières
Céréales à paille Sylvie DESIRE / FDGDON 64
sylvie.desire@fdgdon64.fr
Suppléance : ARVALIS
a.carrera@arvalis.fr
Maïs Philippe MOUQUOT / CDA 33
p.mouquot@gironde.chambagri.fr
Suppléance : FDGDON 64 / ARVALIS
sylvie.desire@fdgdon64.fr a.peyhorgue@arvalis.fr
Oléagineux Quentin LAMBERT / Terres Inovia
q.lambert@terresinovia.fr
Prairies Patrice MAHIEU / CDA 64
p.mahieu@pa.chambagri.fr
Directeur de publication
Dominique GRACIET Président de la Chambre Régionale Nouvelle-Aquitaine Boulevard des Arcades 87060 LIMOGES Cedex 2 accueil@na.chambagri.fr
Supervision
DRAAF Service Régional de l'Alimentation Nouvelle-Aquitaine 22 Rue des Pénitents Blancs 87000 LIMOGES
Supervision site de Poitiers
Reproduction intégrale de ce bulletin autorisée. Reproduction partielle autorisée avec la mention
" extrait du bulletin de santé du végétal Nouvelle-Aquitaine Grandes cultures N°X du JJ/MM/2019 "
Stades : de 16 feuilles à grain laiteux.
Sésamie : prévision de vol de seconde génération. Peu de captures sur le début de cycle de seconde génération pour le moment.
Pyrale : poursuite des captures en piège lumineux en Sud 47.
Heliothis : poursuite des captures, surveillance des parcelles conseillée.
Chrysomèle des racines du maïs : piégeage en sud Aquitaine.
Maladies : à surveiller sur les variétés sensibles et les maïs spéciaux
Cirphis : rappels sur ce ravageur.
Réseau de piégeage : en place depuis le 29 juillet.
MEMO PROPHYLAXIE : les points clés à mettre en œuvre avant le semis.
La rédaction de ce bulletin s'est faite sur la base du tour de plaine maïs réalisé auprès des opérateurs économiques d'Aquitaine et sur la base des parcelles de référence mise en place : Saint Médard de Guizières
(33), Blanquefort (33), Saint jean d'Illac (33), Saint Ciers sur Gironde(33), Le Barp (33), Bourideys (33), Miramont Sensacq (40), Mimbaste (40), Castelsarrazin (40), Estibeaux (40), Estillac (47), Jusix (47), Bonnut (64), Montardon (64), Pontacq (64), Sarpourenx (64), Sendets (64).
Les premier maïs semés sont au stade laiteux. D'après Céré'Obs, environ 95 % des maïs grain d'Aquitaine ont atteint le stade floraison femelle au 29 juillet, soit le même avancement qu'en 2018. Ce stade d'avancement des floraisons correspond à celui observé dans le même réseau en 2018.
Floraison mâle | floraison femelle | Floraison+15j à grain laiteux |
Castel Sarrazin (40) Sarpourenx (64) Bonnut (64) Mimbaste (40) Saint jean d’Illac semences (33) | Estibeaux (40) Sendets (64) Montsoué (40) Belis (40) Coublucq (64) Sarpourenx (64) | Saint Ciers sur Gironde(33) Blanquefort (33) Saint Médard de Guizières (33) Le Barp (33) Estillac 47 Montardon (64) Bourideys (33) |
Les pluies, à partir du vendredi 26, sont venues réduire l'état de stress des maïs lié aux fortes chaleurs des 15 derniers jours. Les températures nocturnes chaudes n'ont pas permis de rattraper le retard par rapport à l'année dernière en matière de somme de températures. En revanche, si l'on compare au 15 dernières années, nous sommes dans la moyenne.
Période de risque : de 4 feuilles à la récolte.
Observations : cette semaine, on enregistre 3 captures dans 3 des 12 pièges relevés, dans les secteurs Nord 47-24 et Sables. En fin de semaine dernière, 1 seule capture avait été réalisée dans le secteur des Sables.
Date du vol de G2 selon NONA au
30 juillet 2019 : en fonction des conditions climatiques, les dates prévues pour les repères du vol peuvent évoluer. Sur les secteurs précoces, le repère 50 % de vol sera atteint cette semaine.
Évaluation du risque
D'après le modèle NONA le pic de vol de seconde génération est atteint sur tous les secteurs sauf les plus tardifs. La période de risque maximal débuterait donc au 6 août pour les secteurs les plus précoces et au 12 août pour les secteurs tardifs. Toutefois, le piégeage étant faible actuellement, la période pourrait être légèrement décalée.
Période de risque : de 6 feuilles à la récolte.
Observations : cette semaine, on n'enregistre aucune capture de papillons en pièges à phéromone. En revanche, les pièges lumineux captures des individus sur les secteurs Sud 47 et Gaves.
Évaluation du risque
S. DESIRE FDGDON 64
Les captures sont encore peu nombreuses. Le début de vol ne semble pas encore marqué sauf en sud 47. La période de risque ne débuterait donc pas avant le 12 août.
La gestion biologique de ce ravageur à l'aide de trichogrammes sera possible dès l'observation des premières pontes.
Période de risque : floraison.
Observations : cette semaine 50 captures ont été réalisées. Tous les secteurs d'Aquitaine sont concernés par la présence d'heliothis. Les captures sont en diminution par rapport à la semaine dernière.
Évaluation du risque : les captures sont importantes et continues depuis la fin du mois de juin. Surveillez les parcelles tardives.
Observations : un nouveau foyer détecté à Serres-Sainte Marie
(64) près de l'aire de repos de Lacq Audejos après les piégeages de la semaine dernière sur le site de Ger(64)
Evaluation du risque : les dégâts étant essentiellement causés par la larve, nous sommes actuellement hors période de risque.
Observations : pas de symptôme signalé.
Evaluation du risque :
Les lignées de maïs semences se révèlent fréquemment sensibles à ce champignon. Les semis tardifs peuvent aussi présenter une sensibilité accrue au champignon (hybrides très précoces plutôt plus sensibles).
Les conditions climatiques de juin sont plutôt favorables à la maladie. Les maïs couchés par la tempête du 1er juillet peuvent présenter une sensibilité plus importante à la maladie. A surveiller
Observations : pas de signalement de rouille en parcelles de référence.
Évaluation du risque : Les fortes chaleurs ne sont pas favorables au développement de la maladie.
Trois générations, parfois quatre, sont observées par an.
La chenille passe l'hiver au ralenti à l'abri, en profondeur. Au printemps, son développement va s'accélérer, la première nymphose (transformation en papillon) se produit en avril-mai, le premier vol de papillons étant observé en mai. Les populations sont cependant plus importantes au moment de la 3i ème génération, en septembre octobre.
Les papillons, d'une envergure de 3 cm, sont identifiables par une tâche claire sur leurs ailes. Chaque femelle pond environ sept cents œufs qui vont éclore en dix jours. La chenille passe ensuite par différents stades de développement, selon sa taille ; elle devient très vorace lorsqu'elle atteint ses derniers stades, de 1.5 à plus de 3 cm de longueur.
En nombre limité, les chenilles consomment surtout les limbes des graminées. Lors de plus fortes proliférations, elles peuvent détruire les plantes entières et migrer d'une parcelle à l'autre.
Les jeunes chenilles vivent à l'abri de la lumière, s'alimentent surtout la nuit et sont donc difficiles à repérer. Même si les dégâts sont, le plus souvent, observés sur les parties hautes des exploitations, la noctuelle a besoin d'un milieu frais et humide pour effectuer son cycle ; il faut donc bien surveiller les bas-fonds, les bordures de ruisseaux et de forêts.
Il s'agit d'un réseau de pièges à phéromone, installés en bordure des prairies, principalement sur le Pays Basque où le papillon et la chenille sont le plus fréquemment présents.
Ces pièges, relevés chaque semaine entre fin juillet et fin octobre, permettent le comptage de papillons mâles qui s'y seraient laissé prendre ; peuvent ainsi être évalués la période et l'intensité des vols, et anticipée l'éventuelle présence ultérieure de larves.
Cette année, le réseau de surveillance "habituel" est doublé par un réseau d'une quinzaine de pièges connectés, eux aussi à phéromone et répartis sur le département.
Les pièges "habituels" ont été installés ce lundi 29 juillet, le réseau de pièges connectés est lui opérationnel depuis début juillet.
Aucune chenille n'a été observée ; quelques traces de morsures, à la marge et anciennes, sont quelquefois visibles, sans certitude toutefois d'être le fait de chenilles (pas de traces de crottes notamment, et morsures très disséminées). Un seul papillon a été piégé, à JUXUE.
Sur le réseau connecté, quelques papillons ont été captés autour du 14 juillet : à URRUGNE (2) et à ROQUIAGUE (1). Hors du réseau et sur la même période, des papillons ont été observés sur BONLOC et HAUT DE BOSDARROS.
On est probablement sur la période du 2ième vol de cirphis. La génération de chenilles qui en est issue provoque généralement peu de dégâts (sauf ponctuellement, comme en 2007 et 2016) : il convient donc de rester vigilant ...
Les mesures prophylactiques constituent une des bases essentielles de la lutte intégrée. Ce sont des méthodes et précautions qui permettent d'éviter l'apparition et la diffusion des ravageurs et maladies tout au long du cycle de la culture.
Pour la culture du colza, 4 leviers ont fait leurs preuves pour prévenir ou limiter la vulnérabilité de la culture aux bio-agresseurs :
Le choix variétal est un élément clé pour la réussite de la culture. Parmi les critères de choix, la tolérance au phoma est un facteur important à prendre en compte. Pour vous aider dans le choix des variétés, Terres
Inovia propose un outil d'aide à la décision intitulé MyVar (http://www.myvar.fr/).
L'association d'une variété de colza haute et très précoce à floraison (par exemple ES Alicia, Troubadour, etc.) en mélange à 5-10 % avec la variété d'intérêt peut permettre de limiter l'impact du ravageur sur la variété d'intérêt dans les situations où les attaques sont modérées. Avant floraison de la variété d'intérêt, la variété haute et très précoce sera plus attractive pour les méligèthes. En cas de forte pression, les plantes pièges ne seront pas suffisantes. Une observation régulière à la parcelle est toujours nécessaire.
CONTANS WG est une spécialité commerciale de lutte biologique à base de spores de Coniothyrium minitans, champignon parasite des sclérotes de sclérotinia. En contact avec un sclérote du sol, les spores de C. minitans germent et altèrent les sclérotes dans un délai d'un à deux mois selon la nature du sol et le contexte climatique.
Pour être efficace, CONTANS WG doit être mis en contact direct avec les sclérotes du sol :
soit par pulvérisation et incorporation avant le semis du colza, à la dose de 1 à 2 kg/ ha. Cet usage assure une destruction des sclérotes superficiels qui permet de réduire la pression d'inoculum
(émission d'ascospores qui contaminent les fleurs de colza) et limiter les attaques des tiges de colza.
soit par pulvérisation " de rattrapage " à la dose de 2 kg/ ha, jusqu'au stade 4-6 feuilles du colza. Intervenir alors que des précipitations abondantes ou une irrigation sont prévues, l'eau étant nécessaire pour assurer la pénétration des spores de C. minitans au niveau des sclérotes. Cette solution est toutefois moins efficace que la pulvérisation et incorporation en pré-semis.
soit par pulvérisation sur les résidus de cultures infectés. L'infection des sclérotes par C. minitans contribue à réduire le stock de sclérotes du sol et, en conséquence, à prévenir une pression parasitaire ultérieure de sclérotinia. Il s'agit d'un usage " curatif " pour la parcelle. La durée de vie de CONTANS WG étant d'environ 12 mois, il convient de renouveler le traitement chaque année pour parvenir à moyen terme à réduire le potentiel infectieux du sol. (Source : Terres Inovia)
Un objectif : viser une levée précoce pour atteindre le stade 3-4 feuilles avant le 20 septembre et une croissance dynamique et continue à l'automne et au printemps. Un colza suffisamment développé, au moins au stade 4 feuilles, début octobre, lors de l'arrivée des grosses altises adultes est en capacité de faire face aux morsures de grosse altise sans perdre de vigueur. Pour cela, vous trouverez les leviers à mettre en œuvre pour :
Optimiser l'implantation pour lutter contre les ravageurs : Lien article Terres Inovia
Déterminer la bonne période de semis : Lien article Terres Inovia
Les abeilles butinent, protégeons-les ! Respectez la réglementation " abeilles " et lisez attentivement la note nationale BSV sur les abeilles
1 .
Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles réalisées sur un réseau de parcelles. S'il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut pas être transposée telle quelle à chacune des parcelles. La Chambre Régionale d'Agriculture Nouvelle-Aquitaine dégage donc toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs pour la protection de leurs cultures. Celle-ci se décide sur la base des observations que chacun réalise sur ses parcelles et s'appuie le cas échéant sur les préconisations issues de bulletins techniques (la traçabilité des observations est nécessaire).
" Action pilotée par le Ministère chargé de l'agriculture et le Ministère de l'Ecologie, avec l'appui financier de l'Agence Française de Biodiversité, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto ".