07/02/2019

N°01

Edition Aquitaine

Bulletin disponible sur bsv.na.chambagri.fr et sur le site de la DRAAF draaf.nouvelle-aquitaine.agriculture.gouv.fr/Bulletin-de-sante-du-vegetal

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Animateurs filières

Céréales à paille Sylvie DESIRE / FDGDON 64

sylvie.desire@fdgdon64.fr

Suppléance : ARVALIS

a.carrera@arvalis.fr

Maïs Philippe MOUQUOT / CDA 33

p.mouquot@gironde.chambagri.fr

Suppléance : FDGDON 64 / ARVALIS

sylvie.desire@fdgdon64.fr a.peyhorgue@arvalis.fr

Oléagineux Quentin LAMBERT / Terres Inovia

q.lambert@terresinovia.fr

Prairies Patrice MAHIEU / CDA 64

p.mahieu@pa.chambagri.fr

Directeur de publication

Dominique GRACIET Président de la Chambre Régionale Nouvelle-Aquitaine Boulevard des Arcades 87060 LIMOGES Cedex 2 accueil@na.chambagri.fr

Supervision

DRAAF Service Régional de l'Alimentation Nouvelle-Aquitaine 22 Rue des Pénitents Blancs 87000 LIMOGES

Supervision site de Poitiers

Reproduction intégrale de ce bulletin autorisée. Reproduction partielle autorisée avec la mention
" extrait du bulletin de santé du végétal Nouvelle-Aquitaine Grandes cultures N°X du JJ/MM/AA "

Ce qu'il faut retenir

Colza

Charançon de la tige du colza : risque très faible à ce jour. Il est temps de remettre la cuvette jaune en place


Colza

Analyse de risque élaborée à l'échelle des territoires Aquitaine et Midi-Pyrénées

Le réseau Colza de la Surveillance Biologique du Territoire (SBT) est actuellement composé de 56 sites.

Stades phénologiques et état des cultures

La trêve hivernale se termine cette semaine avec la reprise du suivi des parcelles du réseau BSV colza Aquitaine / Ouest Occitanie. La période se caractérise par les températures douces jusqu'à la fin d'année et les forts cumuls de pluies de la quinzaine qui s'est écoulée. La période de repos végétatif a été marquée fin décembre début janvier. Les précipitations perturbent toujours les opérations culturales au champ, du fait de l'impossibilité de rentrer dans les parcelles sans dégrader la structure du sol.

La croissance des colzas atteint en majorité le stade C1 (BBCH30 : reprise de végétation, apparition de feuilles). Les parcelles les plus précoces sont au stade C2 (BBCH31 : entre-noeuds visibles. On voit un étranglement vert clair à la base des nouveaux pétioles. C'est la tige). Les plus tardives sont encore au stade rosette.

Rappel : un stade est atteint dans une parcelle lorsque 50% des plantes l'ont atteint.


Charançon de la tige du colza

Jusqu'à aujourd'hui et sur les prochains jours, les conditions météorologiques ne sont pas favorables au charançon de la tige du colza.

Attention toutefois, on retrouve des piégeages du charançon de la tige du chou, non nuisible pour le colza dans les départements du Tarn et du Tarn-et-Garonne par exemple (voir encadré ci-dessous pour la confusion entre les deux charançons).

A noter que pour ce ravageur, l'analyse de risque en réseau est à privilégier par rapport à une simple observation en parcelle isolée.

Pour rappel, la cuvette jaune est l'outil indispensable pour le suivi des ravageurs du colza tout au long de la campagne (dès l'automne et jusqu'au printemps).

Période de risque : elle conjugue la présence de femelles aptes à pondre avec celle de tige tendre. Le risque pour la plante débute dès l'apparition des premiers entre-nœuds (passage de C1 à C2) et se poursuit jusqu'au stade E (boutons floraux séparés). Par contre, les femelles sont rarement aptes à pondre dès leur arrivée sur les parcelles. La durée de maturation est variable mais on retient souvent un délai de 8 à 10 jours après les premières captures significatives.

Dégât engendré par le charançon de la tige du colza
(photo Terres Inovia).

Seuil de nuisibilité : il n'existe pas de seuil pour le charançon de la tige du colza. Étant donné la nuisibilité potentielle de cet insecte, on considère que sa seule présence dans les parcelles constitue un risque. La nuisibilité, forte, est due au dépôt des œufs dans les tiges en croissance provoquant leur déformation voire même leur éclatement sur toute la longueur.

Évaluation du risque : risque très faible à ce jour.

Le vol n'a pas encore débuté sur le territoire et de nombreuses parcelles n'ont pas atteint le stade C2. Si ce n'est pas déjà fait, il est temps de remettre en place la cuvette jaune.

Le charançon de la tige du chou se distingue par la couleur rousse des extrémités de ses pattes, une pilosité cendrée plus abondante et un pic de vol souvent légèrement plus précoce que le charançon de la tige du colza.
Les différences d'aspect ne sont visibles que sur des insectes secs : attention donc à ne pas déterminer trop rapidement les insectes piégés dans les cuvettes.

Charançon de la tige du chou

Charançon de la tige du colza

(Ceutorrhynchus quadridens)

(Ceutorrhynchus napi Gyll.)

NON NUISIBLE

NUISIBLE

Extrémités des pattes rousses

Extrémités des pattes noires

Forte pilosité cendrée

Pilosité courte, aspect brun


Les structures partenaires dans la réalisation des observations nécessaires à l'élaboration du Bulletin de santé du végétal Nouvelle-Aquitaine Grandes cultures / Edition Centre et Sud Nouvelle-Aquitaine sont les suivantes : Act'Agro, AREAL, ARVALIS Institut du Végétal, ASTRIA64, CDA 24, CDA 33, CDA 40, CDA 47, CDA 64, CETA de Guyenne, Terres Inovia, Terres conseils, Ets Sansan, Euralis, FDGDON 64, FREDON Aquitaine, GRCETA SFA, Groupe Maïsadour, La Périgourdine, Lur Berri, SCAR, Sodepac, Groupe Terres du Sud, Viti Vista

Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles réalisées sur un réseau de parcelles. S'il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut pas être transposée telle quelle à chacune des parcelles. La Chambre Régionale d'Agriculture Nouvelle-Aquitaine dégage donc toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs pour la protection de leurs cultures. Celle-ci se décide sur la base des observations que chacun réalise sur ses parcelles et s'appuie le cas échéant sur les préconisations issues de bulletins techniques (la traçabilité des observations est nécessaire).

" Action pilotée par le Ministère chargé de l'agriculture et le Ministère de l'Ecologie, avec l'appui financier de l'Agence Française de Biodiversité, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto ".

Licence Ouverte Etalab