Bulletin disponible sur bsv.na.chambagri.fr et sur le site de la DRAAF draaf.nouvelle-aquitaine.agriculture.gouv.fr/BSV-Nouvelle-Aquitaine-2018
Animateurs filières
Céréales à paille Sylvie DESIRE / FDGDON 64
sylvie.desire@fdgdon64.fr
Suppléance : ARVALIS
a.carrera@arvalis.fr
Maïs Philippe MOUQUOT / CDA 33
p.mouquot@gironde.chambagri.fr
Suppléance : FDGDON 64 / ARVALIS
sylvie.desire@fdgdon64.fr a.peyhorgue@arvalis.fr
Oléagineux Quentin LAMBERT / Terres Inovia
q.lambert@terresinovia.fr
Prairies Patrice MAHIEU / CDA 64
p.mahieu@pa.chambagri.fr
Directeur de publication
Dominique GRACIET Président de la Chambre Régionale Nouvelle-Aquitaine Boulevard des Arcades 87060 LIMOGES Cedex 2 accueil@na.chambagri.fr
Supervision
DRAAF Service Régional de l'Alimentation Nouvelle-Aquitaine 22 Rue des Pénitents Blancs 87000 LIMOGES
Supervision site de Poitiers
Reproduction intégrale de ce bulletin autorisée. Reproduction partielle autorisée avec la mention
" extrait du bulletin de santé du végétal Nouvelle-Aquitaine Grandes cultures N°X du JJ/MM/2018 "
Oïdium : à surveiller à partir du stade épi 1 cm sur variétés sensibles ou situations à risque.
Piétin-verse : évaluation du risque à partir du stade épi 1 cm à l'aide de la grille de risque piétin-verse.
Rouille jaune : surveiller les variétés sensibles.
Autres maladies du feuillage : attendre le stade proche 2 nœuds pour évaluer la situation, même en présence de maladies. Les contaminations par la septoriose sont actuellement favorisées par la fréquence des pluies en ce début de printemps. Un état des lieux sur les contaminations septoriose sera fait dans le prochain BSV.
Méligèthe : risque moyen dans les parcelles qui ne sont pas entrées en floraison et qui n'ont pas reçu de protection. Risque nul pour les autres situations.
Charançon de la tige du colza : risque nul pour la façade Atlantique et la Dordogne, pour les parcelles ayant reçu une protection et pour les parcelles ayant dépassé le stade E. Risque faible dans les autres situations.
Pour la rédaction de ce bulletin : 18 parcelles de blé tendre sur 19 enregistrées ont fait l'objet d'une observation sur les communes de Saint-Méard-de-Drône (24), Fonroque x2 (24), Sainte Innocence x2
(24), Conne-de-Labarde (24), Blanquefort (33), Parempuyre (33), Cessac (33), Monségur (40), Montaut
(40), Sainte-Livrade-sur-Lot (47), Bon-Encontre (47), Espiens (47), Saint-Barthélemy-d'Agenais (47), Castétis (64), Lucgarier (64), Gerderest x2 (64) ; 4 parcelles d'orge sur 5 enregistrées ont fait l'objet d'une observation sur les communes de Agen (47), Castétis (64), Limendous (64), Gerderest (64).
Des informations plus globales sur l'état sanitaire des végétaux et des stades ont également été intégrées à ce bulletin.
Les semis réalisés à partir de la deuxième quinzaine de novembre sont au stade fin tallage début redressement (BBCH29).
Les semis de fin octobre/début novembre sont majoritairement au stade épi 1 cm (BBCH30), quelques parcelles sont encore au stade fin tallage/début redressement (BBCH29).
Les semis les plus précoces ou variétés précoces ont atteint le stade 1 nœud.
Orges d'hivers : le stade épi 1 cm (BBCH30) est atteint pour une majorité des parcelles. Certaines orges sont encore au stade fin tallage-début redressement (BBCH29).
Prélever 20 maîtres brins minimum au hasard sur la parcelle, dans une zone homogène (éviter les tournières, bordures de parcelles, passages de roues). Fendre les tiges en deux à l'aide d'un couteau ou d'un cutter et mesurer la hauteur qui sépare le plateau de tallage (départ des racines) jusqu'à la pointe de l'épi. Faire une moyenne.
Attention aux faux nœuds : des faux nœuds peuvent se former lorsque la profondeur du semis est importante. Il est alors observé une élongation entre le plateau de tallage et le faux nœud. Cette élongation est pleine (pas d'ébauche des futures feuilles visibles à l'intérieur) et sur le faux nœud des racines adventices peuvent se former. Dans ce cas, la hauteur de l'épi se mesure à partir du faux nœud.
Le premier nœud des céréales est atteint quand celui-ci est détectable au toucher à travers la tige et que l'épi s'est décollé de celui-ci. Pour vérifier la position de l'épi par rapport au nœud, procéder comme pour le repérage du stade épi 1 cm en coupant la tige en deux, dans le sens de la longueur.
Deux critères doivent être réunis pour que le stade 1 nœud soit atteint :
la tige entre le nœud et le plateau de tallage est creuse (les futures feuilles sont visibles),
le nœud est plein et bien différencié de l'épi (épi décollé du nœud).
Pas d'autre symptôme signalé sur notre réseau de parcelles.
Période de risque : à partir du stade épi 1 cm (Z30).
Seuils indicatifs de risque :
- variétés sensibles : plus de 20% des plantes atteintes sur les étages foliaires supérieurs.
- autres variétés : plus de 50% des plantes atteintes sur les étages foliaires supérieurs.
Surveillez les variétés sensibles et en particulier celles avec de fortes biomasses. Les variétés les plus sensibles : Amistar, KWS Orwell, KWS Infinity.
Aucun symptôme n'est observé sur notre réseau.
Période de risque : à partir du stade épi 1 cm (BBCH30).
Seuils indicatifs de risque :
- à partir du stade épi 1 cm : présence de foyers actifs (plusieurs plantes contiguës portant de nombreuses pustules pulvérulentes).
- à partir du stade 1 nœud, dès les premières pustules.
Surveiller vos parcelles et en particulier les variétés sensibles de blé tendre, les blés durs et triticales.
Si vous observez des symptômes de rouille jaune, pensez à prélever un échantillon pour le suivi des races
(Cf. BSV Grandes Cultures n°4). Vous trouverez le protocole de prélèvement (qui doit accompagner impérativement l'échantillon) en suivant ce lien : " Fiche de prélèvement Rouille jaune 2018 ".
Sur notre réseau de parcelles, aucun symptôme de piétin-verse n'est observé.
L'évaluation du risque piétin-verse est à réaliser à partir du stade épi 1 cm (BBCH30). La grille de risque et les éléments fournis dans ce bulletin et les BSV n°4 permettent d'évaluer le risque piétin-verse à la parcelle.
Données de modélisations (modèle TOP ) : Pour les semis réalisés autour du 25 octobre, le risque climatique piétin-verse (d'après le modèle TOP ) est en augmentation depuis la semaine dernière et est élevé sur le secteur de Montalivet-Vendays (33) et Pau (64). Sur les secteurs de Mont de Marsan (40) et Agen (47), le risque est moyen et sur les stations de Dordogne (Bergerac, Périgueux-Coulounieix et Saint Martial de Viveyrol) le risque est faible mais en légère augmentation (Cf. données de modélisation ci-dessous).
Pour les semis réalisés autour du 15 novembre, le risque évalué par le modèle TOP est faible à moyen. Commencer à évaluer le risque piétin-verse de vos parcelles à l'approche du stade épi 1 cm.
Stations | Dpt | Périodes de semis | |
25/10/17 | 15/11/17 | ||
Bergerac | 24 | ||
Périgueux-Coulounieix | 24 | ||
Saint Martial de Viveyrol | 24 | ||
Mont de Marsan | 40 | ||
Montalivet-Vendays | 33 | ||
Agen | 47 | ||
Pau-Uzein | 64 |
Indice TOP <30
Indice TOP >45
L'analyse de risque colza 2017-2018 est élaborée sur le territoire " Aquitaine, Midi-Pyrénées et Ouest-Audois " grâce à un réseau de parcelles fixes qui font l'objet d'observations hebdomadaires. Le réseau d'observations de la Surveillance Biologique du Territoire (SBT) est actuellement constitué de 61 sites. Au cours des sept derniers jours, 33 parcelles ont fait l'objet d'une observation.
Les conditions climatiques des derniers jours sont toujours propices à la croissance des colzas. Les jours de vent et pluie gênent néanmoins l'observation des bio-agresseurs de la culture.
Cette semaine, les colzas atteignent en majorité le stade E (BBCH57 : les pédoncules floraux s'allongent en commençant par ceux de la périphérie). Une partie des parcelles de colza sont maintenant entrées en floraison
(BBCH60 : Première fleurs ouvertes et BBCH61 : allongement de la hampe florale, nombreuses fleurs ouvertes). Enfin, les parcelles les plus tardives du réseau sont au stade D2 (BBCH53 : inflorescence principale dégagée).
Rappel: un stade est atteint dans une parcelle lorsque 50% des plantes l'ont atteint.
La grande majorité des parcelles du réseau se situe dans la période de risque.
Cette semaine, plus de trois quarts des parcelles observées sont concernées par la présence du ravageur sur plante (de 15 à 100% de plantes concernées selon les parcelles). L'intensité moyenne sur le réseau diminue par rapport à la semaine dernière, avec près de 2 méligèthes par plante
(hétérogène selon les parcelles).
Période de risque : du stade D1 (BBCH50 boutons floraux accolés) au stade E (BBCH57 boutons séparés).
Seuil indicatif de risque : un seuil unique n'est pas suffisant pour cet insecte, il doit être modulé selon l'état sanitaire de la plante, le stade, le contexte pédo-climatique, le nombre de méligèthes par plante et les capacités de compensation de la culture. Compte tenu de tous ces éléments, on peut considérer que le seuil peut varier du simple au triple entre les situations qui présentent les plus grandes capacités de compensation et celles les plus à risque.
État du colza | Stade D1 – Boutons accolés | Stade E – Boutons séparés |
Colza sain et vigoureux bien implanté, dans un sol profond et en l'absence de stress printanier significatif | Généralement pas d'intervention justifiée Attendre le stade E pour évaluer le risque | 4 à 6 méligèthes par plante |
Colza stressé ou peu vigoureux conditions environnementales peu favorables aux compensations (*) | 1 méligèthe par plante | 2 à 3 méligèthes par plante |
( ) Températures faibles, stress hydrique à floraison, dégâts parasitaires antérieurs.
Attention, le comptage correspond à la moyenne d'individus observés sur plantes consécutives, et le résultat doit intégrer les plantes sans méligèthe.
Rappel : les adultes de méligèthes perforent les boutons floraux du colza pour se nourrir du pollen et également pour pondre mais les larves n'ont aucune incidence sur le développement du bouton. Les adultes en endommageant le pistil, provoquent l'avortement des boutons floraux. Cependant, dès l'apparition des premières fleurs, ils ne sont plus nuisibles car le pollen est accessible et ces insectes deviennent au contraire des pollinisateurs.
Évaluation du risque : risque moyen dans les parcelles qui ne sont pas entrées en floraison et qui n'ont pas reçu de protection. Risque nul dans les autres situations.
Plus de 15% des parcelles du réseau ont maintenant engagé leur floraison, elles sortent donc de la période de risque. Les prévisions météorologiques pour les prochains jours ne devraient pas stopper la croissance des colzas. Le nombre de parcelles en floraison va donc augmenter rapidement. De plus, les colzas sont dans l'ensemble vigoureux. L'évaluation du risque doit prendre en compte le stade, l'état du colza, le nombre de méligèthe par plante et l'utilisation d'une variété à floraison précoce comme méthode de contournement.
Mémo Techniques alternatives
Colza : mélange variétal et méligèthes
L'association d'une variété de colza haute et très précoce à floraison (par exemple ES Alicia) en mélange à 5-10% avec la variété d'intérêt peut permettre de réduire le niveau d'infestation des méligèthes sur la variété d'intérêt. Cela permet de rester en dessous des seuils d'intervention lorsque les infestations sont faibles ou de retarder la date d'intervention si les attaques sont plus fortes. Cette variété haute et très précoce sera plus attractive pour les méligèthes " protégeant " ainsi les plantes de la variété d'intérêt aux stades sensibles. En cas de forte pression, les plantes pièges ne seront pas suffisantes. Une observation régulière à la parcelle est toujours nécessaire.
(source : projet Auximore).
Consultez la fiche du projet Auximore sur les méligèthes pour plus d'informations : http://arena-auximore.fr/wp-content/uploads/2014/12/MELIGETHES WEB.pdf
Les piégeages de charançons de la tige du colza se raréfient cette semaine. L'insecte est piégé 2 dans parcelles du réseau (Gers et Haute-Garonne). Les piégeages du charançon de la tige du chou
(Ceutorrhynchus quadridens), non nuisible pour le colza, peuvent être concomitants avec ceux du charançon de la tige du colza. Attention à la confusion avec ce dernier (voir encadré ci-dessous).
Période de risque : elle conjugue la présence de femelles aptes à pondre avec celle de tige tendre. Le risque pour la plante débute dès l'apparition des premiers entre-nœuds (passage de C1 à C2) et se poursuit jusqu'au stade E (boutons floraux séparés). Par contre, les femelles sont rarement aptes à pondre dès leur arrivée sur les parcelles. La durée de maturation est variable mais on retient souvent un délai de 8 à 10 jours après les premières captures significatives.
Seuil indicatif de risque : il n'existe pas de seuil pour le charançon de la tige du colza. Étant donné la nuisibilité potentielle de cet insecte, on considère que sa seule présence dans les parcelles constitue un risque. La nuisibilité, forte, est due au dépôt des œufs dans les tiges en croissance provoquant leur déformation voire même leur éclatement sur toute la longueur.
Évaluation du risque : Risque nul
- pour les parcelles situées sur la façade Atlantique et la Dordogne
- pour les parcelles ayant reçu une protection
- et pour les parcelles ayant dépassé le stade E
Risque faible dans les autres situations
Une partie des parcelles du réseau sortent de la période de risque. De plus, les piégeages sont de plus en plus rares dans les parcelles d'Aquitaine et d'Ouest Occitanie. Les observations doivent se poursuivre Seules les parcelles n'ayant pas reçu de protection doivent continuer à être observer pour ce ravageur.
Le charançon de la tige du chou se distingue par la couleur rousse des extrémités de ses pattes, une pilosité cendrée plus abondante et un pic de vol souvent légèrement plus précoce que le charançon de la tige du colza. Les différences d'aspect ne sont visibles que sur des insectes secs : attention donc à ne pas déterminer trop rapidement les insectes piégés dans les cuvettes.
Charançon de la tige du chou
(Ceutorrhynchus quadridens) NON NUISIBLE
Charançon de la tige du colza
(Ceutorrhynchus napi Gyll.) NUISIBLE
Les premières observations du charançon des siliques ont été réalisées cette semaine à l'Ouest du réseau, dans les départements des Pyrénées-Atlantiques et des Landes.
Période de risque : du stade G2 (10 premières siliques ont une longueur comprise entre 2 et 4 cm) au stade G4
(10 premières siliques bosselées).
Seuil indicatif de risque : 1 charançon pour 2 plantes, en moyenne. Pour l'évaluation du seuil, gérez séparément les bordures et l'intérieur de la parcelle. Les dégâts significatifs s'observent principalement en bordure des parcelles.
Rappel : le comptage se fait sur une moyenne de plantes consécutives (4 fois 5 plantes par exemple). Elle doit donc se faire sur des plantes avec ET sans charançons des siliques.
La présence de puceron cendré est signalée dans 1 parcelle du réseau. Cette parcelle est située dans le département des Pyrénées Atlantiques. Le seuil indicatif de risque n'est pas dépassé.
Période de risque : de courant montaison jusqu'à G4
(10 premières siliques bosselées).
de courant montaison à mi-floraison : quelques colonies en différents points de la parcelle ; à partir de mi-floraison : 2 colonies/m² sur les zones infestées.
Pour l'évaluation du seuil, gérez séparément les bordures et l'intérieur de la parcelle.
Attention : colonie ne veut pas dire manchon ! Les colonies sont constituées au départ d'amas de quelques pucerons ( 10) qui nécessitent un minimum d'attention pour être repérées.
Évaluation du risque : risque très faible .
Poursuivez les observations, notamment sur les bordures, et évaluez le risque pour chacune de vos parcelles.
Les abeilles butinent, protégeons les ! Respectez la réglementation " abeilles " et lisez attentivement la note nationale BSV sur les abeilles
1. Dans les situations proches de la floraison du colza, en pleine floraison ou en période de production d'exsudats, utiliser un insecticide ou acaricide portant la mention " abeille ", autorisé " pendant la floraison mais toujours en dehors de la présence d'abeilles " et intervenir le soir par température <13°C (et jamais le matin) lorsque les ouvrières sont dans la ruche ou lorsque les conditions climatiques ne sont pas favorables à l'activité des abeilles, ceci afin de les préserver ainsi que les autres auxiliaires des cultures potentiellement exposés.
2. Attention, la mention " abeille " sur un insecticide ou acaricide ne signifie pas que le produit est inoffensif pour les abeilles. Cette mention " abeille " rappelle que, appliqué dans certaines conditions, le produit a une toxicité moindre pour les abeilles mais reste potentiellement dangereux.
3. Il est formellement interdit de mélanger pyréthrinoïdes et triazoles ou imidazoles. Si elles sont utilisées, ces familles de matières actives doivent être appliquées à 24 heures d'intervalle en appliquant l'insecticide pyréthrinoïde en premier.
4. N'intervenir sur les cultures que si nécessaire et veiller à respecter scrupuleusement les conditions d'emploi associées à l'usage du produit, qui sont mentionnées sur la brochure technique (ou l'étiquette) livrée avec l'emballage du produit.
5. Afin d'assurer la pollinisation, de nombreuses ruches sont en place dans les parcelles de multiplication de semences. Les traitements fongicides et insecticides qui sont appliqués sur ces parcelles, mais aussi dans les parcelles voisines, peuvent avoir un effet toxique pour les abeilles. Limiter la dérive lors des traitements. Veiller à informer le voisinage de la présence de ruches
Pour en savoir plus : téléchargez la plaquette " Les abeilles butinent " et la note nationale BSV " Les abeilles, des alliées pour nos cultures : protégeons-les ! " sur les sites Internet des partenaires du réseau d'épidémiosurveillance des cultures ou sur www.itsap.asso.fr
Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles réalisées sur un réseau de parcelles. S'il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut pas être transposée telle quelle à chacune des parcelles. La Chambre Régionale d'Agriculture Nouvelle-Aquitaine dégage donc toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs pour la protection de leurs cultures. Celle-ci se décide sur la base des observations que chacun réalise sur ses parcelles et s'appuie le cas échéant sur les préconisations issues de bulletins techniques (la traçabilité des observations est nécessaire).
" Action pilotée par le Ministère chargé de l'agriculture et le Ministère de l'Ecologie, avec l'appui financier de l'Agence Française de Biodiversité, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto ".