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Oïdium : premiers symptômes sur inflorescences, période sensible autour de l'Ascension
Le réseau compte 44 parcelles observées cette semaine.
La floraison progresse aléatoirement en raison de la baisse des températures et de la sécheresse. La diversité des stades observés est toujours aussi étendue. Si des parcelles les plus au nord peuvent débuter timidement leur floraison, celles au sud et précoces s'approchent de la nouaison. Les quelques gouttes tombées depuis la semaine dernière sont insignifiantes (0 à 2.6 mm). Pour les prochains jours, une perturbation orageuse est annoncée à partir de vendredi.
Une seconde tache de mildiou est confirmée sur la commune de St Hippolyte (sporulation après mise en sachet). Aucun symptôme n'est relevé au sein du réseau et aucun autre signalement n'a été fait.
Il n'y a eu aucun épisode pluvieux notable depuis la semaine dernière (moins de 1 mm en moyenne) ce qui maintient le risque mildiou à un niveau très faible, même si des orages sont annoncés. Cet état confirme les observations de suivi des œufs d'hiver qui ont peiné à germer ce printemps. Le risque orageux éventuel de fin de semaine pourrait générer une contamination sur feuilles uniquement mais à la condition d'avoir plusieurs jours de pluies successifs. A ce stade, il n'y a plus aucun risque de voir des inflorescences en crosse.
Au sein du réseau BSV, comme la semaine dernière, une seule parcelle affiche des taches. En dehors du réseau, des symptômes sur inflorescences et sur feuilles sont constatés. Il s'agit de cépages et de situations sensibles.
La floraison va couvrir une période large cette année ce qui augmente la durée de la période de sensibilité de la vigne. Les conditions météorologiques autour de l'Ascension ont été favorables à cette maladie avec un ciel plus couvert et la baisse des températures nocturnes. Toutefois le vent omniprésent et le peu de rosée modèrent ce risque. Le risque à l'heure actuelle est moyen, mais il est nécessaire de maintenir une vigilance rapprochée en se souvenant que la chute des capuchons floraux laisse les jeunes baies nouées sans protection.
Les glomérules sont facilement observables cette semaine, mais dans des proportions très variables (parcelle traitée non traitée, confusée). Dans plus de 99% des cas, il s'agit de larves d'eudémis. De moins de 10 glomérules à plus de 70 ou 80 glomérules pour 100 inflorescences sont notés avec parfois plusieurs glomérules sur la même inflorescence (photo).
Le seuil de 100 glomérules pour 100 inflorescences n'est que très rarement atteint.
Rappel : A ce stade (chenille logée dans le glomérule), aucune intervention n'est préconisée.
Une note d'information sur l'arrêté du 20 novembre 2021 relatif à la protection des abeilles et des autres insectes pollinisateurs est disponible sur le site de la DRAAF :
note dinformation abeille- arrete -draaf ge.pdf (agriculture.gouv.fr)
Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles réalisées sur un réseau de parcelles. S'il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut pas être transposée telle quelle à chacune des parcelles.
Observations : CAC Ampélys, Armbruster Vignes, Arthur Metz, Cave de Beblenheim, Cave de Bestheim, Cave de Pfaffenheim, Cave du Roi Dagobert, Cave de Turckheim, Chambre d'Agriculture d'Alsace, Le Comptoir Agricole Vitivina, FREDON Grand Est, Hauller, IFV, Laboratoire d'œnologie Gresser, Wolfberger.
Rédaction et animation : Chambre d'Agriculture d'Alsace et FREDON Grand Est.
Bulletin édité sous la responsabilité de la Chambre Régionale d'Agriculture Grand Est. Dans une démarche d'amélioration continue de qualité de la surveillance biologique du territoire, la DRAAF assure un contrôle de second niveau sur l'ensemble du processus d'élaboration des BSV.
Coordination et renseignements : Flavie PETITDEMANGE - flavie.petitdemande@grandest.chambagri.fr
"Action pilotée par le Ministère chargé de l'agriculture et le Ministère de l'Ecologie, avec l'appui financier de l'Office Français de la Biodiversité, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto II+".