BSV n°11 – 30 avril 2019 À RETENIR CETTE SEMAINE BETTERAVES p2 Stade : de 2 feuilles naissantes à 4 feuilles vraies Parasitisme : - Présence ponctuelle de tipules - Observations de dégâts d’altises - Pas d’évolution des pucerons vecteurs de la jaunisse CEREALES A PAILLE p5 Stade : Blé tendre d’hiver : stade 3 nœuds – Dernière Feuille Pointante Quelques parcelles à Dernière feuille étalée Orge d’hiver : stades échelonnés entre Dernière Feuille Etalée et Epiaison Orge de printemps : stade majoritaire Epi1cm Maladies : Septoriose du blé → situation globalement saine Stade Dernière Feuille Etalée à surveiller Pression rhynchosporiose modérée sur orge d’hiver, favorisée par les conditions climatiques humides Situation saine sur orge de printemps COLZA p8 Stade : Stades G1-G2 majoritaires Sclérotinia : Plus d’un tier des pétales sont contaminées Chute des pétales en cours Charançon des siliques : Diminution de sa présence Retour de conditions favorables pour l’insecte à venir PROTEAGINEUX DE PRINTEMPS p12 Stades : 5 à 10 feuilles Sitones : Poursuite de la baisse de l’activité des sitones TOURNESOL p13 Stades : Cotylédon – 1ère paire de feuilles MAÏS p14 Pression ravageurs du sol nulle sur le réseau
Parcelles observées cette semaine : 31 BS, 23 BTH, 18 OH, 18 OP, 23 CO, 5 PP, 4 FP, 5M, 4T BSV n°02 – P1

BET

BETTERAVE

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1

| Stade de la culture

Le retour de températures plus fraiches limite la rapidité de développement du feuillage.

7 %

30 %

Actuellement, les stades s'échelonnent de 4 feuilles pour les parcelles les plus colorées à 2 feuilles naissantes.

Localement, des passages orageux accompagnés de grêle ont entrainé des dégâts sur les jeunes feuilles. Dans ces situations, après quelques jours de cicatrisation, la plante poursuit sa croissance.

53 %

10 %

30-avr

2

4 feuilles

4 feuilles naissantes

2 feuilles

2 feuilles naissantes

| Parasites sous terrains & gibier

Observations

Tipules : les observations ponctuelles de ce parasite sont en augmentation cette semaine. Plus de 15 % des parcelles suivies signalent leur présence mais les taux d'infestation restent malgré tout contenus à quelques pourcents de plantes touchées. Pour rappel, ces larves grisâtres sectionnent la tigelle ou l'insertion des cotylédons. Ensuite, la jeune plantule se dessèche puis disparait.

Taupins : La présence de taupin est mentionnée sur une parcelle du réseau. Les larves de ce coléoptère communément appelées " ver fil de fer " mesurent de 1 à 2 cm. Elles coupent les racines des jeunes plantules entrainant leur mortalité souvent par foyers.

Lièvres : 2 parcelles déclarent la présence de dégâts de lièvres. Ceux-ci sectionnent totalement ou partiellement la partie aérienne de la plante souvent sur des betteraves consécutives. Si l'apex de la plante n'est pas touché, une reprise de végétation est toujours possible.

Analyse de risque

La betterave reste sensible à l'ensemble de ces bio agresseurs jusqu'au stade 6-8 feuilles. Généralement, les sols riches en matière organique sont plus exposés au parasitisme souterrain. L'humidité persistante favorise aussi leur activité dans l'horizon superficiel.

BSV n°02 P.2


3

| Parasites aériens

Observations

Altises : les chaleurs ponctuelles des semaines passées ont entrainé l'apparition de dégâts d'altises sur betteraves. Cette semaine, 20 % des parcelles uniquement situées sur la moitié sud de la région, déclarent des symptômes variant de 1 à 80 % de plantes concernées. Pour rappel, ce petit coléoptère d'aspect métallique, brun foncé provoque des perforations irrégulières de 1 à 2 mm sur les cotylédons et les jeunes feuilles. Un temps de cicatrisation est nécessaire avant la reprise de croissance.

Thrips : La parcelle de Champlay dans l'Yonne mentionne quelques traces de thrips. Ces petits insectes se nourrissent du contenu des cellules et provoquent des lésions liées à leurs piqures. Les feuilles prennent une forme dentelée puis une bordure rougeâtre apparait sur les dégâts les plus anciens. Un climat chaud est propice à leur expression. Les sols colorés sont souvent plus exposés.

Collemboles : 2 parcelles déclarent la présence de collemboles dans l'Yonne et la Marne sans symptôme apparent sur la culture. Ces petits arthropodes de couleur jaune ou noire selon leur groupe, peuvent exceptionnellement attaquer la radicule ou l'épiderme des jeunes plantules. Il est important de ne pas confondre ce parasite avec des pucerons au stade aptère.

Analyse de risque

Le retour de fraicheur devrait limiter le développement des altises. La présence de thrips et de collemboles reste anecdotique pour la culture de betterave.

4

| Pucerons

Description

La nuisibilité des pucerons réside essentiellement dans leur propriété à transmettre aux plantes différents virus de la jaunisse. En effet, cette maladie peut entrainer des pertes importantes de productivité dans les zones concernées.

Le principal vecteur est le puceron vert du pêcher Myzus persicae. D'autres espèces peuvent aussi être vectrices : Acyrtosiphon pisum, Macrosiphum euphorbiae,

Le puceron noir de la fève Aphis fabae ne joue principalement qu'un rôle de dispersion des virus au sein des parcelles.

BSV n°11 P.3


Observations

La très grande majorité des parcelles suivies ne présente toujours aucun puceron vert Myzus persicae. Leur apparition est uniquement signalée sur 3 parcelles : Mailly le Camp et Torcy le Grand dans l'Aube et Champlay dans l'Yonne.

Cette semaine, les observations de pucerons noirs aux stades ailé ou aptère sont plus fréquentes. 20 % des sites, principalement localisés sur la moitié sud de la région sont concernés. Les taux d'infestation restent faibles avec seulement quelques pourcents de plantes porteuses.

Nous ne constatons pas d'évolution des vols de pucerons verts dans les 3 piégeages " cuvette jaune ". Quelques individus de Mysus persicae & Acyrtosiphon pisum sont toujours identifiés.

Pour le moment, aucun auxiliaire n'est recensé sur les parcelles du réseau.

Analyse de risque

Aucune parcelle n'atteint le seuil de risque de 10 % de plantes concernées. Maintenir une surveillance hebdomadaire même si les températures plutôt fraiches ne sont pas favorables à leur développement.

Cartographie des pucerons verts Myzus Persicae au stade aptère en % de plantes concernées

BET

BSV n°11 P.4


CER

BLÉ TENDRE D'HIVER

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1

| Stade de la culture

Sur 23 parcelles observées, 40% sont au stade 3 Nœuds, 35% sont à Dernière Feuille Pointante. Les plus précoces sont à Dernière Feuille Etalée.

2

| Oïdium a. Observations

1 parcelle signale des symptômes sur les f3 avec 10% de feuilles touchées.

b. Seuil indicatif de risque

Variétés sensibles : plus de 20% de l'une des 3 dernières feuilles couvertes à plus de 5% de la surface des feuilles par un feutrage blanc.
Autres variétés : plus de 50% de l'une des 3 dernières feuilles couvertes à plus de 5% de la surface des feuilles par un feutrage blanc.

c. Analyse de risque

Le risque reste faible au sein du réseau.

3

| Septoriose a. Observations

Sur les 5 parcelles avec variétés moyennement sensibles renseignées [note de 5.5], 3 indiquent des symptômes de septoriose sur les f3, avec 10 et 30% de feuilles touchées. Sur les 16 parcelles avec variétés peu sensibles à la septoriose [notes de 6.5 à 7.5], 10 signalent des symptômes uniquement sur les f3, avec 10 à 50% de feuilles touchées (24% en moyenne).

Pour évaluer le risque maladies sur blé tendre sur vos parcelles, n'hésitez pas à aller consulter le baromètre maladies ARVALIS : en prenant en compte les informations agronomiques de vos parcelles et la climatologie passée et à venir, le baromètre maladies ARVALIS permet de calculer facilement et rapidement un niveau de risque pour les 5 maladies principales du blé tendre [piétin-verse, septoriose, rouille jaune, rouille brune et fusariose des épis]. http://www.barometre-maladies.arvalis-infos.fr/

b. Seuil indicatif de risque [à partir du stade 2 nœuds]

Variétés moyennement sensibles et sensibles : si plus de 20% des f3 du moment présentent des symptômes de septoriose.
Variétés peu sensibles : si plus de 50% des f3 du moment présentent des symptômes de septoriose.

BSV n°11 P.5


c. Analyse de risque

Variétés moyennement sensibles : aucune parcelle n'a atteint le seuil indicatif de risque.
Variétés peu sensibles : 1 seule parcelle atteint le seuil indicatif de risque, sur la variété SYLLON. La situation reste saine au sein du réseau, avec une pression faible sur les variétés peu sensibles et modérée sur les variétés sensibles (de moins en moins présentes dans la plaine). L'observation du stade Dernière Feuille Etalée prévue dans les prochains jours et les conditions climatiques sont néanmoins à surveiller pour éviter les contaminations sur les F1 définitives.

4

| Rouille jaune

1 signalement de rouille jaune sur la variété SYLLON. Risque faible.

ORGE D'HIVER

1

| Stade de la culture

18 parcelles sont renseignées cette semaine. Les stades avancent très vite et sont majoritairement compris entre Dernière Feuille Etalée et Epiaison.

2

| Rhynchosporiose a. Observations

La pression rhynchosporiose a progressé par rapport à la semaine passée. 14 parcelles (sur 18 observées) en signalent sur les F3, avec en moyenne 36% de feuille touchées (de 10 à 90% de F3 atteintes). Les F2 sont également touchées, mais plus faiblement : 7 parcelles signalent des symptômes, avec 10 ou 20% de feuilles touchées. 1 parcelle signale la présence de la maladie sur les F1.

b. Analyse de risque

Même si elle est moindre que l'année dernière, la pression rhynchosporiose reste modérée. Des conditions climatiques pluvieuses sont propices au développement de la maladie, il convient donc d'être vigilant quant à la météo annoncée.

3

| Autres maladies

Rouille naine : 4 parcelles signalent des symptômes sur f3 avec 10 à 50% de feuilles touchées. Signalement également sur les f2 avec 10% de feuilles touchées, risque faible actuellement ;
Helmintosporiose : 6 parcelles signalent des symptômes sur les f3 [10 à 40% de feuilles touchées] et 2 parcelles en signalent sur les f2 [10% de feuilles touchées] ; 1 parcelle en signale sur les 3 étages foliaires ; risque faible actuellement ;
Oïdium : 1 signalement sur une parcelle en f3 uniquement.

BSV n°11 P.6


ORGE DE PRINTEMPS

1

| Stade de la culture

Sur 18 parcelles observées, 11 (soit 60%) sont au stade épi1cm. 3 sont encore au stade tallage et 4 sont au stade 1 Nœud.

2

Maladies et ravageurs

Rhynchosporiose : 1 parcelle en indique la présence sur les f3 (20% de feuilles touchées)
Helmintosporiose : 1 parcelle en signale sur les f3.
Oïdium : signalé dans 2 parcelles

BSV n°11 P.7


COLZA COLZA Retour au sommaire du BSV
1 | Stade de la culture La grande majorité des colzas présentent des siliques Les stades G1 et G2 étant majoritaire, cela signifie que la chute des pétales est encore importante Les parcelles accusant des stress (climatique et/ou insecte) ont du mal à entrer en floraison Certaines parcelles peuvent défleurir en attendant de meilleures conditions (pluies notamment) pour repartir plus tard Reconnaitre les stades : - Stade F2 : Allongement de la hampe florale, nombreuses fleurs ouvertes - Stade G1 : Début de la chute des pétales Les 10 premières siliques ont une longueur <2cm Floraison des inflorescences secondaires - Stade G2 : Les 10 premières siliques ont une longueur comprise entre 2 et 4 cm - Stade G3 : Les 10 premières siliques ont une longueur supérieure à 4 cm - Stade G4 : Les 10 premières siliques sont bosselées
Sur les cultures visitées par les abeilles et/ou tout pollinissateur, durant toute la période de floraison, et pendant la période de production d'exsudats -Les traitements réalisés au moyen d'insecticides et d'acaricides sont interdits avec des produits ne portant pas une des mentions "emploi autorisé durant la floraison, en dehors de la présence d'abeilles" ; "emploi autorisé au cours des périodes de production d'exsudats, en dehors de la présence d'abeilles" ; "emploi autorisé durant la floraison, et au cours des périodes de production d'exsudats en dehors de la présence d'abeilles" Comme les mentions le précisent, ces applications doivent réalisées en dehors de la présence des abeilles -Il est interdit de mélanger d'une part, un produit contenant une des substances actives appartenant à la famille chimique des pyréthrinoïdes ; et, d'autre part, un produit contenant une des substances actives appartenant aux familles chimiques des triazoles ou des imidazoles -Un délai de vingt-quatre heures doit être respecté entre l'application d'un produit contenant une substance active appartenant à la famille chimique des pyréthrinoïdes et l'application d'un produit contenant une substance active appartenant aux imidazoles Dans ce cas, le produit de la famille des pyréthrinoïdes est obligatoirement appliqué en premier Plus d’informations sur la protection des abeilles, suivre ce lien Les abeilles, des alliées pour nos cultures : protégeons-les ! familles chimiques des triazoles ou des BSV n°11 – P8

2

| Le sclérotinia

La majorité des parcelles sont aux stades G1-G2, stades de chute des pétales.

Il n'existe pas de seuil de risque pour le sclérotinia du colza étant donné que la protection contre cette maladie ne peut être que préventive. Le risque sclérotinia de l'année peut être évalué selon :
- Les indicateurs de pétales contaminés comme le Kit pétales ;
- Le nombre de cultures sensibles au sclérotinia dans la rotation (colza, tournesol, pois ) ;
- Les conditions climatiques humides favorables à la germination des sclérotes ;
- Les attaques recensées les années antérieures sur la parcelle.

Symptômes de sclérotinia sur colza
(Terres inovia)

Ensuite le climat durant toute la floraison favorisera ou non l'expression de la maladie (humidité et température moyenne journalière supérieure à 10°C).

Résultats des kits pétales : 12 kits pétales ont été renseignés depuis le début de la floraison.11 sont positifs et présentent une moyenne de 37% de fleurs contaminées, le maximum étant de 73%. 5 parcelles dépassent les 50% de fleurs contaminées. Les pluies de ces derniers jours ont augmenté le pourcentage de pétales contaminées des derniers kits.

Prophylaxie et lutte biologique : afin de limiter le risque sclérotinia, il est recommandé d'espacer le retour des cultures sensibles à la maladie. En cas de contamination du colza, l'application d'un produit de biocontrôle sur les pailles et chaumes permet de faire diminuer l'inoculum de la parcelle.

K1NbF : nombre de fleurs contaminées sur 40 fleurs analysées

BSV n°11 P.9


3

| Le charançon des siliques et la cécidomyie

a.

Observations

7 parcelles sur 19 observées présentent des charançons des siliques. En moyenne, on retrouve 0.2 individus par plante. Seule 1 parcelle présente des cécidomyies sur 2% des plantes près de TOURS SUR MARNE (51).

Sortie du modèle Expert pour la

station de Saint Dizier

Modèle accessible à ce lien

Charançon des siliques

Terres Inovia

Reconnaissance : Le charançon des siliques présente une taille comprise entre 2.5 et 3 mm. De couleur gris ardoise, le bout de ses pattes sont noirs. Son activité débute dès 15°C. Ce charançon se nourri sur les siliques et y pond ses œufs. Les larves peuvent provoquer la destruction de 4 à 6 graines mais restent peu nuisibles en elle-même. Le véritable risque de ce ravageur est la perforation engendrée par les pontes et les morsures d'alimentation qui permettent à la cécidomyie d'y pondre à son tour. La larve de cécidomyie entraine l'éclatement de la silique.

BSV n°11 P.10


La cécidomyie est un moucheron de petite taille (1.5 mm) de couleur jaune-orange. Leur observation sur plante est souvent difficile. Le meilleur moyen reste l'observation via une cuvette jaune.

Cécidomyies adultes

Terres Inovia

b. Seuil indicatif de risque

Le charançon des siliques s'observe avant tout sur le pourtour de la parcelle. Ce n'est que quelques jours après son arrivé qu'il migre dans le reste de la parcelle. Le seuil indicatif de risque est de 1 charançon pour 2 plantes en moyenne entre les stades G2 et G4.

c. Analyse de risque

L'observation des charançons des siliques diminue légèrement cette semaine, en lien les conditions météo plus fraiches et pluvieuses. Le modèle Expert prévoit un retour des conditions favorables dans les jours à venir. Poursuivre la surveillance des parcelles.

Une gestion ciblée : Si l'arrivée des charançons des siliques est observée via un suivi régulier, une gestion ciblée de l'insecte sur le contour de sa parcelle suffit à maitriser le risque en début de vol.

4

| Autres bio-agresseurs

Puceron cendré : 1 parcelle près de BREBAN (51) présente 3 colonies/m² de pucerons cendrés.

Phoma : 3 observateurs signalent la présence de macules de phoma sur 50% de plantes en moyenne.

BSV n°11 P.11


F PROTEAGINEUX DE PRINTEMPS PROT 1 | Stade des cultures Pois : 5 parcelles de pois ont été observées Les stades vont de 5 feuilles à 10 feuilles éverole : 4 parcelles ont été observées cette semaine, les stades vont de 5 feuilles à 6 feuilles Retour au sommaire du BSV
2 | Sitones (Sitona lineatus) a Observations Les encoches se font plus rares - CHAMPAGNE (51) - Féverole : 2 parcelles présentent des morsures Description et biologie du sitone présent dans le BSV n°8 du 10 avril b Seuil indicatif de risque Afin de prévenir le risque sitone, présence d’encoches de la levée jusqu’au stade 6 feuilles des cultures Passé ce stade, les pontes ont été réalisées Seuil du pois : 5 à 10 encoches sur les premières feuilles Seuil de la féverole : présence d’encoches sur toutes les feuilles Pois : 1 seule parcelle présente entre 1 à 5 encoches sur les dernières feuilles près de LA CROIX EN il est recommandé d’observer la Parcelle de pois au stade 8 feuilles Laurent J (Terres inovia)
c Analyse de risque L’activité des sitones diminue La majorité des parcelles arrive au stade limite du seuil indicatif de risque (6 feuilles) Sitone sur féverole – Delphine D (Terres inovia) BSV n°11 – P12

TOUT TOURNESOL

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1

| Stade des cultures

Les jeunes tournesols sont visibles dans les parcelles. Le réseau compte cette semaine 4 parcelles observées. 2 sont au stade cotylédons et 2 autres présentent la première paire de feuilles.

Jeunes pousses de tournesol

Laurent J. (Terres inovia)

Diminution des dégâts d'oiseaux : Afin de limiter les problèmes d'oiseaux rencontrés lors de la levée, il est conseillé de semer son tournesol dans un couvert d'orge de printemps. Les densités de semis sont les mêmes qu'une culture classique. Le tournesol ne doit pas être semé trop tôt afin de bénéficier d'un sol bien réchauffé et d'une levée rapide. Une fois son rôle réalisé, l'orge de printemps peut être détruite.

BSV n°11 P.13


MAIS MAÏS

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1

| Stade de la culture

Cette semaine 5 parcelles ont été observées. Les dates de semis s'échelonnent entre le 5 et le 19 avril.

3 parcelles sont au stade " semis-non levée " et 2 parcelles semées les 5 et 8 avril se situent entre les stades
" levée et 3 feuilles du maïs ".

2

| Ravageurs

Corvidés : 4 parcelles observées cette semaine. Une parcelle de maïs grain semée le 15/04 à Bisseuil (51) présente des traces de présence de corbeaux (1% des pieds touchés).

Taupins : 5 parcelles observées, absence de taupins

Mouches des semis : 2 parcelles sont observées et ne présentent pas de symptôme de mouches.

Vers gris : 4 parcelles observées, absence de vers gris

Limaces : pas d'observation cette semaine. Les conditions du mois d'avril étaient peu favorables à l'activité des limaces. Le retour des pluies ces derniers jours pourrait favoriser leur activité. Leur présence est favorisée par des conditions humides, un sol frais, un lit de semences pailleux, une préparation du sol grossière, des sols argileux et la présence de cailloux.

A retenir :

Observer les principaux ravageurs du sol du maïs et les corvidés.

Avec le retour de conditions plus fraîches et plus humides, surveiller l'activité des limaces

Surveiller la levée des adventices.

BSV n°11 P.14


Retrouvez gratuitement le BSV toutes les semaines sur les sites Internet de la Chambre Régionale d'Agriculture Grand Est et de la DRAAF :

http://www.grandest.chambre-agriculture.fr/productions-agricoles/ecophyto/bulletins-de-sante-du-vegetal/

http://draaf.grand-est.agriculture.gouv.fr/Surveillance-des-organismes

Affinez vos connaissances sur les principales adventices des Grandes Cultures et les méthodes de lutte préventive en consultant le site INFLOWEB : http://www.infloweb.fr

ÉDITÉ SOUS LA RESPONSABILITÉ DE LA CHAMBRE RÉGIONALE D'AGRICULTURE GRAND EST SUR LA
BASE DES OBSERVATIONS RÉALISÉES PAR LES PARTENAIRES DU RÉSEAU GRANDES CULTURES :

Acolyance - Arvalis Institut du Végétal - ATPPDA - CETA de l'Aube - CETA de Champagne CETA Craie Marne Sud Chambre d'Agriculture des Ardennes - Chambre d'Agriculture de l'Aube - Chambre d'Agriculture de la Marne Chambre d'Agriculture de la Haute-Marne - COMPAS - CRISTAL UNION - DIGIT'AGRI - EMC2 ETS RITARD -FREDONCA ITB - LUZEAL - NOVAGRAIN (SCA EfiGrain Sézanne - SCA La Champagne Coligny) S - SCA de Juniville -SCA d'Esternay - SCARA - SEPAC - SOUFFLET Agriculture SUNDESHY TEREOS CAPDEA - Terres Inovia - EURL Verzeaux VIVESCIA Agriculture.

Rédaction : Arvalis Institut du Végétal, FREDON Champagne-Ardenne, ITB et Terres Inovia.

Crédits photos : Terres Inovia, Arvalis - Institut du Végétal, FREDONCA, ITB, DRAAF (SRAL), Partenaires

Coordination et renseignements :
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Claire COLLOT, Tél. : 03 83 96 85 02. Courriel : claire.collot@grandest.chambagri.fr

Pour recevoir le Bulletin de Santé du Végétal par courrier électronique, abonnez-vous ici : http://www.grandest.chambre-agriculture.fr/productions-agricoles/ecophyto/bulletins-de-sante-du-vegetal/abonnez-vous-gratuitement-a-nos-bsv/

Action pilotée par le ministère chargé de l'Agriculture et le ministère chargé de l'Environnement, avec l'appui financier de l'Agence Française de Biodiversité, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du Plan ÉCOPHYTO II.

BSV n°11 P.15

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