Programme joint
03 mai 2017 N°04
Point météo/Phénologie
La végétation peine à repartir activement, que ce soit en situations gelées ou non. Les parcelles gelées à 80-100% ne laissent apparaître que de très timides bourgeons gonflés sur la tête ou éventuellement à la base des ceps. Il faut encore faire preuve de patience. Le week-end du 1er mai a été contrasté en termes de températures mais globalement le soleil de samedi et dimanche a vite été rattrapé par la fraîcheur de lundi. L'hétérogénéité va être difficile à gommer ou à estomper si les températures ne sont pas nettement plus chaudes. La fourchette comprend encore et toujours des parcelles au stade éclatement et atteint au mieux 5-6 feuilles étalées. Cet état de fait va avoir pour conséquence une gestion idéalement différenciée des bioagresseurs selon
les cépages et secteurs.
Piégeage Les captures d'eudémis et cochylis se poursuivent bien que la météo soit capricieuse. En toute logique, les premières pontes sont identifiées dans les parcelles où les inflorescences sont évidemment visibles. La fréquence d'observation est très faible avec un maximum de 2 pontes pour 25 inflorescences.
Analyse du risque Les nuits fraîches et le temps maussade sont actuellement peu favorables au dépôt de pontes. Ce
Chambre d'agriculture d'Alsace 2 rue de Rome CS 30022 Schiltigheim 67013 STRASBOURG
CEDEX Directeur de Publication : Laurent WENDLINGER
sont les parcelles les plus avancées avec les inflorescences les plus visibles qui risquent de concentrer les pontes. Le risque de dégât est actuellement nul.
Dans le cadre du projet Interreg
"InvaProtect", l'INRA de Colmar étudie avec les services viticoles (CIVA, FREDON, Chambre d'Agriculture) les cochenilles vectrices de l'enroulement de la vigne. C'est pourquoi nous désirons vous questionner sur la présence de ces agresseurs dans vos vignes. Merci de prendre quelques minutes pour répondre au questionnaire accessible ici
: http://tinyurl.com/cochenilles-enroulement
Animateurs : Chambre d'agriculture d'Alsace, FREDON Alsace
Participants : AB2F, Alsace Appro, Ampelys, Armbruster Vigne SARL, Cave de Beblenheim, Bestheim&Châteaux, Caves de Traenheim et Turckheim, CIVA, Coop d'Appro du Piémont, Hauller, IFV, Bulletin de Santé du Végétal n°00 du 6 février 2009 Page 2/3 Labo Gresser, SRAL, Viti Best, Viti.com, Wolfberger.
faut encore plus de 24h pour que la maturité soit acquise. Analyse du risque Pour que le mildiou génère une première contamination, il faut réunir les paramètres suivants : maturité des œufs d'hiver, température moyenne supérieure à 11°C, au minimum 1ère feuille étalée et pluies significatives sur sol humide. La maturité des œufs sera probablement acquise pour la fin de semaine si les températures grimpent. Les pluies enregistrées depuis le débourrement sont toujours associées à des températures fraîches soit moins de 11°C et représentent de plus de faibles volumes. L'ensemble des conditions requises pour générer une première contamination ne sont pas encore réunies mais pourraient l'être au plus tôt pour ce week-end. En tout état de cause, il ne peut y avoir une première tache dans les 8-10 jours. Le risque mildiou est à ce jour très faible. Mesures prophylactiques L'épamprage constitue une mesure prophylactique en année à faible pression printanière.
observation sont rares. Le stade de développement des feuilles et l'hétérogénéité des stades limitent l'observation. Aucun symptôme n'a été signalé dans le réseau. Analyse du risque Le stade de début de sensibilité est à 6-8 feuilles pour les cépages et parcelles à fort historique oïdium. En situation peu sensible, c'est le stade boutons floraux séparés qui marque le début de la protection. C'est l'hétérogénéité qu'il va falloir gérer. Pour les parcelles sensibles et bien développées, le stade 6-8 feuilles sera certainement atteint la semaine prochaine.
Les premières réunions de bout de parcelles se tiendront le mardi 9 mai. Les plans d'accès sont joints à ce bulletin.
Action pilotée par le ministère chargée de l'agriculture avec l'appui financier de l'Agence Française pour la Biodiversité, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto.
Bulletin de Santé du Végétal p. 2/2