SOMMAIRE
POIS : présence faible de pucerons et de maladies.
HARICOT : quelques pucerons signalés.
CAROTTE : situation saine.
SCORSONERE : premiers symptômes d'oïdium.
CELERI : aucune mouche de la carotte ni mouche du céleri capturée.
POIREAU : conditions climatiques toujours très favorables aux thrips, à surveiller.
OIGNON : conditions climatiques matinales et nocturnes favorables au mildiou, vigilance.
ENDIVE : intensification du vol de la mouche de l'endive, fin de cycle proche pour le puceron de l'endive.
SALADES : persistance de fortes populations de pucerons, attention aux auxiliaires. Premières chenilles de noctuelle observées.
CHOUX : période à risques pour les thrips et les chenilles.
MOUCHES DES SEMIS : pas de capture cette semaine.
ADVENTICES : Nicandra Physalodes ou Faux Coqueret.
Réseau : 17 parcelles fixes (10 en semis 1 et 7 en semis 2) et 3 pièges tordeuses.
Stade : 6 feuilles à récolte.
Puceron Quelques pucerons sont observés uniquement sur une parcelle (zone non traitée) située à SAULCHOY (80). La situation semble stable, seules les parcelles semées tardivement peuvent être encore concernées par ce ravageur. Pour rappel, le seuil d'intervention est de 5 pucerons par extrémité de tige avant floraison puis de 10 par extrémité de tige au moment de la floraison.
Tordeuse Les tordeuses sont toujours observées en Picardie avec un pic de 90 individus à AGNICOURT ET SECHELLES (02). Le vol s'est un peu étoffé par rapport à la semaine précédente. Pour rappel, la période de sensibilité débute à partir du stade gousses plates sur le second étage jusqu'à la récolte.
Mildiou Le mildiou reste encore observé sur certaines parcelles du réseau mais ce sont uniquement de vieux symptômes en voie de dessèchement pour la plupart. Les conditions climatiques actuelles ne lui sont pas favorables.
Anthracnose Trois parcelles du réseau sont concernées par cette maladie. Respectivement, 4 %, 32 % et 100 % des plantes sont faiblement touchées par l'anthracnose à VILLERS BRETONNEUX (80), SAULCHOY (80) et TROISVILLES (59). La encore, la maladie est stoppée et n'évolue plus.
Botrytis, Sclérotinia et Oïdium Aucune de ces maladies n'est signalée sur les parcelles du réseau.
Réseau : 5 parcelles fixes (4 haricots et 1 flageolet)
Stade : 2 feuilles simples à 1 feuille trifoliée.
Mouche des semis Des dégâts de mouches des semis sont toujours signalés sur les parcelles de haricots et flageolets. Les dégâts sont plus ou moins importants selon les parcelles. Perte de densité, présence régulière de pieds borgnes, de feuilles déformées voire trouées et de plantules qui végètent, sont des symptômes qui traduisent une attaque significative de mouche. Aucune intervention n'est possible une fois les dégâts constatés et seules des mesures prophylactiques peuvent être mise en place avant la culture pour gérer le risque mouche.
Pucerons
Des pucerons ailés sont observés sur trois parcelles : 60 % des plantes sont touchées à ROSIERES EN SANTERRE (80), 20 % à HANGEST EN SANTERRE (80) et 12 % à DOMPIERRE BECQUINCOURT (80). Quelques pucerons aptères ont également été recensés sur ces trois parcelles avec 12 % à DOM-PIERRE BECQUINCOURT (80), 8 % à HANGEST EN SANTERRE (80) et ROSIERES EN SANTERRE (80). Pour rappel, les cultures de haricot vert et de flageolet sont sensibles à ce bioagresseur surtout avant le stade deux feuilles trifoliées. Ce ravageur est présent sur la face inférieure des feuilles de haricot/flageolet. Le seuil d'intervention est atteint dès que l'on observe la présence de colonies d'aptères. Surveillez aussi la présence des auxiliaires car ils jouent également un rôle important dans la régulation de ce ravageur.
Réseau : 6 parcelles fixes (2 carottes nantaises et 4 grosses carottes) et 3 piégeages.
Stade : 5 feuilles à diamètre 20 mm.
Mouche de la carotte Aucune mouche de la carotte n'est capturée cette semaine.
Situation saine À BARALLE (62), SISSONNE
(02), EMMERIN (59), COUCY LES EPPES (02), LOIZY (02) et GUINES (62) la situation est saine.
Mouche de la carotte
Répartition des pièges pour le suivi des mouches et niveaux de captures
(mouche/piège/semaine)
Réseau : 1 parcelle flottante.
Stade : 5 feuilles.
Oïdium Les premiers symptômes sont observés sur une parcelle située dans l'Aisne à ATHIES SOUS LAON. La maladie provoque un duvet blanc sur les feuilles qui perturbe l'alimentation hydrique et bloque la croissance des scorsonères. L'oïdium est favorisé par le temps chaud et sec actuel. Le seuil d'intervention est atteint dès la présence des premiers foyers dans la parcelle, la maladie se propageant rapidement dans la parcelle. Il existe un produit de biocontrôle qui a une action éradiquante en cas de présence importante de la maladie. La protection est cependant plus efficace quand elle est préventive.
Réseau : 2 piégeages
Mouche du céleri (Phylophylla heraclei) et mouche de la carotte (Psila rosae) A Hinges (62) et Saint-Omer (62), aucune mouche du céleri, ni mouche de la carotte n'ont été capturées.
Réseau : 1 parcelle et 2 piégeages
Stade : 7 à 10 feuilles
Pucerons A Violaines (62), 1 à 12 pucerons ont été observés sur 56% des poireaux. Des pucerons parasités sont également observés. En général, ce ravageur ne provoque pas de dégâts sur poireau et les auxiliaires sont présents.
Rouille A Violaines (62), quelques pustules de rouille sont observées sur 8% des plantes. La pression est faible pour le moment. Pour l'infection, les conditions optimales sont une température proche de 15°C et une humidité de 100% pendant 4 heures. Ensuite, le développement de la maladie est possible entre 10 et 24°C avec un optimum proche de 18°C.
Thrips Les conditions actuelles (températures élevées et peu de précipitations) sont très favorables au développement des thrips même si la pression est faible sur la parcelle observée cette semaine. Surveillez vos parcelles! A Violaines
(62), 1 thrips a été observé sur 4% des plantes. Sur cette même parcelle, des dégâts sont présents sur 56% des pieds mais ils sont de faible intensité pour le moment. Quelques Aeolothrips (auxiliaires) sont aussi présents sur les plaques bleues mais en faibles quantités. Ces Aeolothrips sont des prédateurs capables de consommer les thrips phytophages, ce sont donc des auxiliaires. Ils sont plus grands et se déplacent plus rapidement que les thrips phytophages et sont facilement reconnaissables car rayés blanc et noir. Selon Thrips prédateur ou Aeolothrips (archive) (FREDON les conditions climatiques, il peut y avoir entre 2 et 4 générations par an, entre avril et septembre. Ils peuvent consommer des thrips, des acariens, des psylles, des aleurodes mais aussi du pollen en cas d'absence de proies.
Nombre de thrips par jour et par plaque
Réseau : 1 parcelle
Stade : bulbaison (20 à 40% de la taille finale).
Thrips A Richebourg (62), un à deux thrips ont été observés sur 16% des oignons, quelques dégâts sont aussi présents sur 40% des pieds. A La Bassée (59), les dégâts sont présents sur tous les pieds. Des thrips sont également signalés sur 44
% des oignons avec en moyenne de 1,5 individu par pied. Des aeolothrips (prédateurs de thrips, voir partie poireau pour plus d'informations sur cet auxiliaire) sont aussi observés sur la parcelle. Les populations sont encore faibles mais avec les températures proches de 25°C et un temps ensoleillé prévus pour les prochains jours, les populations risquent d'augmenter.
Teigne A Richebourg (62), des dégâts de teigne sont toujours observés sur 60% des plantes environ. Sur oignon, le risque est faible, il ne semble pas y avoir d'impact sur le rendement.
Mildiou oignon (Peronospora destructor) - Modèle
Fonctionnement du modèle : le modèle détermine quotidiennement si les conditions météorologiques ont été favorables à la sortie de taches, préalables à l'émission de spores. Il recherche en continu les nouvelles contaminations. Il s'appuie sur les conditions climatiques du site (station météorologique à proximité). A partir des températures, de la pluviométrie et de l'hygrométrie enregistrées, il calcule les dates de contamination et permet d'établir une date prévisionnelle de sortie de tache.
Apparition du risque:
- 1ère génération: aucun risque,
- 2ème génération: risque pour les oignons bulbilles et échalotes de plantation, oignon de semis dit " précoces ",
- 3ème génération et plus: risque pour tous les oignons à partir du stade 2 feuilles (semis et bulbille) et échalotes.
Analyse de risque : selon le modèle, peu de sorties de taches sont annoncées ces prochains jours. Seules les stations de Barbery, Frelinghien , Marchais, Merckeghem, Verdilly et Wormhout sont concernées par des contaminations en cours. Cependant, restez vigilant. En effet, les pluviométries du mois de juin ont été très différentes selon les secteurs, ce qui a pu engendrer des contaminations supplémentaires. De plus, du mildiou a été observé sur le terrain sur oignons bulbilles et oignons de semis. Le modèle ne reflète donc pas la situation sur le terrain. En ce moment, les températures et hygrométries du matin et de la nuit sont favorables au développement de la maladie. Restez vigilants.
Station météo | Dates des dernières conta-minations | Génération en cours | Sorties des prochaines taches |
Allesnes-les-Marais (59) | Pas de contamination en cours | 2ème | - |
Athies-sous-Laon (02) | Pas de contamination en cours | 1ère | - |
Attily (02) | Pas de contamination en cours | 2ème | - |
Auchy-les-Mines (62) | Pas de contamination en cours | 2ème | - |
Avesnes-les-Aubert (59) | Pas de contamination en cours | 0 | - |
Barbery (60) | 13 juin | 1ère | 10 juillet |
Beines (60) | Pas de contamination en cours | 2ème | - |
Berles-au-Bois (62) | Pas de contamination en cours | 3ème | - |
Boursies (59) | Pas de contamination en cours | 3ème | - |
Clairmarais (62) | Pas de contamination en cours | 2ème | - |
Coucy-la-Ville (02) | Pas de contamination en cours | 2ème | - |
Ebouleau (02) | Pas de contamination en cours | 4ème | - |
Frelinghien (59) | 20 juin | 3ème | 8 juillet |
Gomiécourt (62) | Pas de contamination en cours | 1ère | - |
Izel-les-Equerchin (62) | Pas de contamination en cours | 1ère | - |
Le Paraclet (80) | Pas de contamination en cours | 2ème | - |
Lorgies (62) | Pas de contamination en cours | 1ère | - |
Marcelcave (80) | Pas de contamination en cours | 1ère | - |
Marchais (02) | 13 juin | 3ème | 7 juillet |
Merckeguem (59) | 27 juin | 5ème | 12 juillet |
Ohain (59) | Pas de contamination en cours | 2ème | - |
Pleine Selve (02) | Pas de contamination en cours | 1ère | - |
Saint-Pol-sur-Ternoise (62) | Pas de contamination en cours | 1ère | - |
Saint-Christophe-à-Berry (02) Pas de contamination en cours | 2ème | - | |
Solente (60) | Pas de contamination en cours | 3ème | - |
Thiant (59) | Pas de contamination en cours | 1ère | - |
Tilloy-les-Mofflaines (62) | Pas de contamination en cours | 0 | - |
Vauvillers (80) | Pas de contamination en cours | 1ère | - |
Verdilly (60) | 13 juin | 3ème | 9 juillet |
Wormhout (59) | 27 juin | 5ème | 12 juillet |
Prévisions fournies sous réserve de l'évolution des données météorologiques. Attention, le modèle ne prend pas en compte d'éventuelles recontaminations qui peuvent avoir lieu à la suite d'une irrigation.
Réseau : 1 parcelle et 5 piégeages
Stade : 5-7 feuilles, croissance de la racine
Mouches de l'endive Site S22 S23 S24 S25 S26 Dans les bacs jaunes mis en place, les captures sont en hausse Loos-en-Gohelle
(62) 0 0 1 3 2 sur la plupart des sites, le seuil de nuisibilité est même dépas-Illies
(59)
- 1 0 1 2 sé à Soyécourt (80). La première et la deuxième génération sont généralement peu nuisibles, mais peuvent parfois en-Avelin (59)
-
-
- 13 6 dommager le bourgeon (les conditions favorables à ce type de Boiry-Notre-Dame (62) 0 4 2 7 6 dégâts restent mal connues). Vérifier la formation éventuelle Noreuil (62)
-
-
-
- 71 de galeries à la base du pétiole ou sur le collet des plantes, Bertincourt (62)
-
-
-
- 63 qui traduirait la présence de N.cichorii par rapport à celle Marcelcave
(80)
-
- 2 1 2 d'autres mineuses plus " spécifiques " des feuilles (voir ci après). Soyécourt (80)
-
-
- 84 20
Mineuse
Des mines sont observées sur 4% des endives à Loos-en-Gohelle (62). Il s'agit probablement de traces de Liriomyza sp. peu nuisible à l'endive.
Pucerons de l'endive (Pemphigus bursarius)
A Soyécourt (80), des pucerons du feuillage et des larves de coccinelle sont signalés. A Loos-en-Gohelle (62), des pucerons sont signalés sur 4% des endives, c'est en nette diminution par rapport à la semaine dernière. Sur les deux parcelles, des auxiliaires
(larves et nymphes de coccinelle) sont aussi présents. Dans les pièges, les captures sont en nette diminution. Selon le modèle, le vol de Pemphigus bursarius est terminé. Quelques mouches de Thaumatomyia spp. (auxiliaires dont la larve mange le puceron) ont aussi été capturées.
Site | Thaumatomyia | Pemphigus |
Loos-en-Gohelle (62) | 0 | 12 |
Illies (59) | 0 | 0 |
Avelin (59) | 8 | 0 |
Boiry-Notre-Dame (62) | 2 | 1 |
Noreuil (62) | 18 | 5 |
Bertincourt (62) | 1 | 1 |
Marcelcave (80) | 0 | 4 |
Soyécourt (80) | - | 2 |
Réseau : 5 parcelles
Stade : 7 feuilles à récolte
Pucerons Les pucerons sont toujours observés sur toutes les parcelles du réseau. Des auxiliaires (pucerons parasités, pucerons mycosés, œufs de syrphes, coccinelles, staphylins...) sont aussi signalés sur certaines parcelles. Les populations sont toujours importantes et les conditions climatiques prévues pour les prochains jours lui seront favorables. Préservez les auxiliaires!
Noctuelles Noctuelle Les captures de noctuelles gamma (A utographa gamma) sont en augmenta-Site de piégeage gamma tion sur la plupart des sites. Des dégâts de chenilles sont constatés à Le Maisnil (59), sur 8% des plantes. Surveillez vos parcelles pour détecter les Haubourdin (59) 7 premières chenilles. Il existe une solution de biocontrôle qui est efficace si Ennetières-en-Weppes (59) 7 elle est appliquée sur jeunes chenilles. Calonne-sur-la-Lys (62) 9 Ravageurs secondaires Le Maisnil (59) 17 A Haubourdin (59), Ennetières-en-Weppes (59) et Calonne-sur-la-Lys (62), Lorgies (62) 17 des thrips sont observés sur 4% des salades. Des aleurodes sont aussi obser-Trosly-Breuil (60) 0 vées sur 4% des salades à Ennetières-en-Weppes (59). En général, ces ravageurs ne provoquent pas de dégâts sur salades mais restez vigilants, avec les températures chaudes prévues pour les prochains jours, ils risquent de se multiplier.
Réseau : 6 parcelles et 1 piégeage
Stade : 6 feuilles à fin de pommaison
Gibier Aucun dégât de gibier n'a été observé cette semaine sur le réseau.
Mouche du chou (Delia radicum) A Gentelles (80), une seule mouche a été capturée dans les bols jaunes. Aucun œuf n'a été observé sur feutrine à Illies
(62) cette semaine. Si la température du sol est supérieure à 22°C, les pupes restent en état de repos (quiescence) sans évoluer jusqu'à ce que la température redevienne inférieure à 20°C.
Bactériose Dans les Flandres (secteur de Cassel), de la bactériose a été détectée (probablement Erwinia). La pression est plus ou moins forte sur l'ensemble des parcelles depuis le milieu de la semaine 26. Les conditions favorables au développement de cette maladie sont des températures chaudes et des conditions humides. Soyez vigilants surtout en parcelle irriguée.
Altises Les altises sont toujours présentes mais attention les conditions climatiques leur sont favorables. Surveillez principalement les jeunes plantations car elles sont plus vulnérables. A Ennetières-en-Weppes (59), 1 à 5 individus sont présents sur 36 % des choux pommés. Sur le secteur de Saint-Omer, 20% des pieds ont été colonisés à hauteur de 0,24 individus en moyenne. La lutte contre les altises doit privilégier les mesures prophylactiques. Celles-ci permettent de limiter la propagation de ce bio-agresseur :
- éliminer toutes les adventices, en particulier celles de la famille des crucifères, en effet, elles permettent aux altises de s'abriter, les altises passent l'hiver sous forme adulte sur des adventices ou de la matière organique, le labour et les déchaumages leur sont donc défavorables.
- favoriser une levée rapide des semis et un développement rapide des jeunes plants. Par ailleurs, une surveillance régulière de vos parcelles est conseillée, elle vous permettra d'apprécier l'évolution des populations. Côté auxiliaires, il existe des parasitoïdes, larvaires, pour la plupart. Comme les altises pondent leur œufs à la surface du sol certains carabes ou les larves de Cantharides peuvent en consommer.
Aleurodes
A Ennetières-en-Weppes (59), la population augmente un peu: avec moins de 10 individus sur 48% des pieds et plus de 10 aleurodes sur 12% des plants. A Campagne-les
-Hesdin (62), des aleurodes sont aussi signalés sur choux à choucroute. A Cassel (59), 40% des choux-fleurs sont touchés. A Saint-Omer (62), des populations de moins de 10 individus (2,12 en moyenne) ont été observées sur 80% des pieds. La population ne semble pas augmenter depuis la semaine précédente mais les insectes sont toujours là. Des adultes et des pontes sont présentes sur les plants aux stades 10- 12 feuilles majoritairement. Les conditions climatiques restent favorables aux aleu-Les populations d'aleurodes continuent d'augmen- rodes, restez vigilants.
Thrips
Les choux en cours de croissance sont moins sensibles aux thrips. Dès la formation de la pomme, ils rentrent à l'intérieur et piquent les feuilles, laissant des "croûtes" qui entraînent un épluchage plus important. Attention aux moissons qui vont "libérer" les thrips dans les parcelles de choux. De plus, les conditions climatiques sont favorables au développement de ces insectes.
Pucerons
A Ennetières-en-Weppes (59), 60% des choux pommés sont porteurs de pucerons avec plus de 10 individus par pied dans 8% des cas. A Saint-Omer (62), des colonies (avec moins d'un individu) de pucerons cendrés ont été observés sur 4% des choux. Des pucerons verts y ont été observés dans les mêmes proportions. Des auxiliaires sont présents dans les parcelles permettant une bonne gestion des pucerons cendrés et des pucerons verts. Des larves de syrphes et de coccinelles sont observées dans les parcelles. Les pucerons ne posent pas de problème en général. Les pucerons sont généralement régulés par les auxiliaires mais les conditions climatiques actuelles lui sont favorables. Préservez les auxiliaires lorsqu'ils sont présents.
Noctuelles, teignes des crucifères et piérides Des papillons de noctuelles et de teignes sont en vol sur les parcelles. Les captures de noctuelles gamma (8 Autographa gamma) et de teignes des crucifères (37) ont été enregistrées la semaine dernière. A Saint-Omer (62), des chenilles de noctuelles sont présentes sur 4% des choux à hauteur de 4 individus par pied. A St-Momelin (62) ,4 teignes et 8 noctuelles ont été piégées au cours de la semaine dernière. A Ennetières-en-Weppes (59), une chenille de teigne est signalée sur la parcelle. Un œuf de piéride de la rave a également été observé sur 16% des choux. Des chenilles de teigne et de noctuelle ont été observées sur les parcelles de choux au stade 8-12 feuilles. Les jeunes plants et les cultures en cours de pommaison semblent moins touchés. Les chenilles sont dans les cœurs pour se protéger des températures élevées, il est plus difficile de les gérer car elles sont difficiles à voir. On trouve parfois 2 à 3 chenilles dans chaque cœur.
Des papillons de teignes et de piérides sont en vol actuelle-Cassel (59) ment. Campagne-les-Hesdin (62) Les chenilles font leur arrivée dans les parcelles. Attention, Campagne-les-Hesdin (62) la pression risque d'augmenter. Surveillez vos parcelles Ennetières-en-Weppes (59) pour détecter les premières chenilles. Saint-Momelin (59) Il existe une solution de biocontrôle qui est efficace si elle Saint-Omer (62) est appliquée sur jeunes chenilles. Essomes-sur-Marne (02) Trosly-Breuil (62)
Site de piégeage | Noctuelle gamma | Teigne des crucifères |
Cassel (59) | 9 | 12 |
Campagne-les-Hesdin (62) | 14 | 2 |
Campagne-les-Hesdin (62) | 29 | 9 |
Ennetières-en-Weppes (59) | 2 | 9 |
Saint-Momelin (59) | 0 | 2 |
Saint-Omer (62) | 5 | 1 |
Essomes-sur-Marne (02) | - | 0 |
Trosly-Breuil (62) | 0 | 32 |
Réseau : 1 piégeage
Au Paraclet (80), aucune mouche des semis n'a été capturée dans les bols jaunes. La mouche des semis est très polyphage (plus de 40 plantes hôtes) : haricot, concombre, épinard, tomate, radis, navet, oignon, poireau, pomme de terre Les femelles apprécient les milieux humides, riches en matière organique et fraîchement travaillés. Les symptômes apparaissent en foyers, on observe des manques à la levée, et un jaunissement des plantules. Evitez de ressemer sur une parcelle détruite pour cause d'attaque importante. Attendez au moins 15 jours - 3 semaines pour laisser les adultes émerger. Les voiles anti-insectes restent la seule protection réellement efficace.
Nicandra Physalodes ou Faux Coqueret Du Faux-Coqueret (Nicandra Physalodes) a été trouvé cette semaine. De la même famille botanique que le Datura stramoine, c'est-à-dire les Solanacées. C'est une plante annuelle originaire du Pérou, il peut être considéré comme une plante invasive. Cette plante exotique produit également de puissants alcaloïdes qui la rendent toxique. Si les feuilles ressemblent à celles du datura, sa fleur bleue violacée en forme de cloche et son fruit enfermé dans un calice rappelant celui des physalis la rendent très reconnaissable. Il est recommandé de détruire mécaniquement cette plante avant qu'elle ne monte à graines afin d'éviter que cette annuelle ne se disperse et s'installe dans des parcelles légumières. Un arrachage manuel et une exportation de la parcelle sont nécessaires. Attention, cette plante est très toxique et il est nécessaire d'être protégé pour la manipuler en toute sécurité.
Action pilotée par le ministère chargé de l'agriculture et le ministère de l'écologie, avec l'appui financier de l'Agence Française pour la Biodiversité, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto. Ce bulletin est rédigé à partir d'observations ponctuelles réalisées sur un réseau de parcelles. Il donne la tendance de la situation sanitaire. Toutefois celle-ci ne peut être transposée telle quelle à chacune des parcelles.
Directeur de la publication : Olivier DAUGER - Président de la Chambre Régionale d'Agriculture Hauts-de-France.
Coordination et renseignements : Aurélie ALBAUT - Chambre d'agriculture de la Somme / Samuel Bueche - Chambre d'Agriculture du Nord - Pas de Calais
Publication gratuite, disponible sur les sites Internet de la DRAAF et Chambre d'Agriculture des Hauts-de-France