EcophytoPIC = La protection intégrée des cultures repose en premier lieu sur l'application de combinaisons de méthodes préventives ayant pour but de placer les plantes cultivées dans les meilleures dispositions pour résister à l'ensemble de leurs bio-agresseurs. Dans un certain nombre de situations, notamment liées à des conditions météorologiques annuelles particulièrement favorables au développement d'un bio-agresseur, ou ayant limitées la mise en place d'autres mesures prophylactiques, il sera cependant nécessaire de mettre en œuvre des méthodes de lutte directes qui permettront de gérer les bioagresseurs se développant pendant le cycle de culture. Ces méthodes de lutte peuvent être d'ordre biologique, physique et/ou chimique.
Faible présence des charançons des siliques et des pucerons cendrés.
Suite aux pluies enregistrées au cours des dernières semaines, le risque septoriose est maintenant généralisé. La rouille jaune est observée un peu partout depuis une semaine ! Des premiers symptômes de rouille brune ont été observés.
Colza
p . 2
Au-delà de la floraison, les maladies deviennent plus difficiles à contrôler.
Blé
p.
p.
Le risque maladies devient élevé en particulier sur les parcelles ayant atteint le stade dernière feuille étalée.
Orges de printemps p. 11
Pois d'hiver
p. 13
p. 15
Surveiller l'ascochytose (= anthracnose) après les dernières pluies.
Pucerons verts : à surveiller avec le redoux. Leur présence a progressé.
Poursuite des captures de tordeuses.
Tournesol
p. 17
Maïs
Soja
p. 20
p. 23
Quelques symptômes d'ascochytose (= anthracnose).
Légère progression de la présence de pucerons verts.
Betteraves
p. 23
Pucerons verts : premiers phénomènes observés de crispations des feuilles.
Stade semis à 5 feuilles, reverdissement progressif des maïs.
Dégâts importants de corvidés assez généralisés.
Dégâts de limaces signalés : surveiller les parcelles à risque jusqu'au stade 5 - 6 feuilles.
Stade germination à premières feuilles unifoliées.
Le BSV de cette semaine est rédigé à partir de l'observation de 55 parcelles du réseau.
Localisation des parcelles BSV colza Semaine du 15/05/2019 au 21/05/2019
Près de 90% des parcelles du réseau ont atteint le stade G4 (10 premières siliques bosselées). La floraison est terminée dans 51% des parcelles observées.
Ces observations du réseau masquent des situations plus complexes. Certaines parcelles ont peu de siliques, d'autres n'ont pas encore fleuri ou débutent une nouvelle floraison. L'hétérogénéité à l'intérieur des parcelles est aussi soulignée.
Ces problèmes de floraison subsistent toujours pour les parcelles dans lesquelles des accidents ont été observés à l'automne et en reprise de végétation (sècheresse, levées hétérogènes, présence de ravageurs).
35 parcelles observées.
Description du ravageur, période de risque et seuil de nuisibilité : reportez-vous au BSV n°22 du 16 avril 2019.
Cette semaine, 3 parcelles signalent la présence de ce ravageur en bordure, avec entre 1 et 2 charan-çons par plante : LAIGNES (21), ROUGEMONT (25), et AUVET-ET-LA-CHAPELOTTE (70). Il est aussi observé à l'intérieur de 3 parcelles (de 1 à 2 individus par plante) à ROUGEMONT 25), ST BENIN DES BOIS (58) et AUVET-ET-LA-CHAPELOTTE (70).
Le temps perturbé de la semaine dernière n'a pas été favorable au vol. La présence des charançons des siliques est similaire à la semaine passée.
En parallèle, 5 parcelles signalent en bordure la présence de cécidomyies dans les siliques (de 2 à 10%) à RENEVE (21), BRETIGNY (21), BEIRE-LE-CHATEL (21) ST BENIN DES BOIS (58) et GY-L'EVEQUE
(89). Les piqures de charançon des siliques constituent une porte d'entrée pour les cécidomyies.
La majorité des parcelles approche de la fin de la période sensible. Le risque est faible.
30 parcelles observées.
Description du ravageur, période de risque et seuil de nuisibilité : reportez-vous au BSV n°24 du 30 avril 2019.
La situation n'a pas évolué depuis la semaine dernière. On signale la présence de ce ravageur en bordure à SAINT-LOTHAIN (39), SAINT-BENIN-DES-BOIS (58) et BAIGNEUX LES JUIFS (21), à chaque fois en dessous du seuil de nuisibilité.
Très faible présence de ce ravageur.
30 parcelles observées.
Par rapport à la semaine dernière, des symptômes sont présents dans 3 parcelles supplémentaires à AILLEVANS (70), TOURY-SUR-JOUR (58) et PACY-SUR-ARMANCON (89) avec entre 5 à 80% de plantes concernées.
29 parcelles observées.
2 parcelles présentent des symptômes de sclérotinia sur tige dans les témoins non traités : GY-L'EVEQUE (89) et AUVET-ET-LA-CHAPELOTTE (70) avec respectivement 5 et 15% de plantes touchées.
L'analyse de risque repose cette semaine sur l'observation de 69 parcelles implantées du 25/09 au 05/11/2018
Compte tenu du temps frais enregistré au cours des trois dernières semaines, la croissance reste ralentie. Les situations les plus précoces (6% des parcelles) commencent à fleurir, finalement à une date en retard de 2-3 jours par rapport à la médiane parmi les 20 dernières années.
Des foyers de rouille jaune sont observés ici et là dans la région, plus fréquemment depuis une semaine. Dans le réseau, 6 parcelles présentent de la rouille jaune sur des variétés sensibles comme LAURIER et IONESCO.
Les variétés les plus sensibles à cette maladie :
NEMO, HYFI, ALIXAN, GONCOURT, LAURIER, IONESCO, OREGRAIN, COMPLICE, FANTOMAS, RGT VOLUPTO.
Dès présence de symptômes, le risque est élevé.
La septoriose est une maladie foliaire dont les symptômes caractéristiques sont des taches marrons dans lesquelles on observe des points noirs, appelés pycnides (voir photo).
Le modèle Septo-LIS permet d'évaluer le risque sur la base de données climatique, de la date de semis et de la sensibilité variétale.
La forte pluviométrie enregistrée au cours des semaines passées entraîne une généralisation d'un risque élevé de développement de la septoriose dans toutes les parcelles de la région.
Cette semaine, 62 parcelles ont fait l'objet d'observations sur cette maladie, dans la zone non traitée. En progression sur F3, la septoriose reste néanmoins en incubation suite aux pluies enregistrées ces derniers jours :
sur F3 déployée dans 66% des parcelles (contre 52% la semaine passée). En moyenne, 36%
des feuilles de cet étage foliaire sont affectées (contre 28% la semaine passée).
sur F2 déployée dans 40% des parcelles (contre 18% la semaine passée). En moyenne, 24% des feuilles de cet étage foliaire sont affectées.
sur F1 déployée dans 10% des parcelles.
Côté taches physiologiques, elles sont signalées sur 74% des parcelles, en progression depuis une semaine.
Si la maladie est sur la F3 définitive le risque est très élevé.
Dans les autres situations, ayant reçu récemment une intervention ou sans symptômes sur la F3 définitive, le risque devra être reconsidéré dans une semaine.
A partir du stade dernière feuille étalée, l'observation de cette maladie est à réaliser, en priorité sur les variétés sensibles.
Cette semaine, la maladie est observée de manière sporadique dans 2 parcelles, du côté de Saint Lo-thain (39) d'une part, et au sud d'Auxerre (89) d'autre part.
L'oïdium a été identifié dans 2 parcelles du réseau, dans la Nièvre, cette semaine.
Quelques situations voient apparaître des symptômes de jaunisse nanisante.
Les échecs de lutte contre les mauvaises herbes apparaissent avec l'épiaison des graminées ad-
ventices (vulpins, ray grass, brômes, folles avoines).
Ne pas hésiter à faucher les bordures externes de champ.
L'analyse de risque repose cette semaine sur l'observation de 43 parcelles implantées du 28/09 au 07/11/2018.
Une grande majorité, soit 76%, des parcelles sont en fleurs.
A ce jour, dans la zone non traitée des parcelles du réseau :
Oïdium : 0% des parcelles sont concernées. Les variétés les plus sensibles à cette maladie sont :
AMISTAR et PASSEREL.
Rhynchosporiose : 79% des parcelles (contre 69% la semaine dernière) sont concernées.
Dans les témoins non traités, cette maladie arrive sur F2 définitive dans 67% des situations (contre 57% la semaine dernière).
Les variétés les plus sensibles à cette maladie sont : ISOCEL, ETINCEL, CASINO, VISUEL et RA-FAELA.
Helminthosporiose teres : 54% des parcelles (contre 39% la semaine dernière) sont concernées.
Les taches sont observées F2 définitives dans 38% des parcelles. Les variétés les plus sensibles à cette maladie sont : TOUAREG, PASSEREL, ETINCEL, ISOCEL et PIXEL.
Septoriose : la septoriose de l'orge n'est pas une maladie courante et préjudiciable des cultures
d'orges en France. Cependant suite à une détection de Parastagonospora avenae f.sp.triticea signalée en janvier 2016 par les autorités chinoises, espèce de quarantaine en Chine, des actions sont entreprises pour mieux caractériser les espèces en présence et augmenter les mesures de prévention. Ainsi, la surveillance des symptômes de septoriose de l'orge a été renforcée dans les réseaux d'épidémiosurveillance et les expérimentations. La maladie n'a pas été observée dans le réseau cette année.
Ramulariose : 13% des parcelles sont concernées cette semaine (contre 5% la semaine dernière).
La majorité des variétés cultivées est sensible à cette maladie.
Rouille naine : 11% des parcelles sont concernées cette semaine (contre 10% la semaine der-
nière). Les variétés les plus sensibles à cette maladie sont PASSEREL, TOUAREG et RAFAELA.
Au-delà de la floraison, les maladies deviennent plus difficiles à contrôler.
13 parcelles d'orges de printemps ont été observées cette semaine dont 2 semées à l'automne.
Les orges de printemps semées fin octobre début novembre sont au stade des orges d'hiver semées début octobre, soit en cours de floraison.
Porter une attention toute particulière à la rhynchosporiose. La maladie est présente sur les 2 parcelles observées cette semaine. Les variétés les plus sensibles à la rhynchosporiose (pour des observations de semis de printemps) sont : Sébastian, Explorer, KWS Irina. RGT Planet est également bien affectée.
Au-delà de la floraison, les maladies deviennent plus difficiles à contrôler.
Les orges du réseau semées entre le 19 et le 28/02, sont au stade le stade 2 nœuds et sortie des premières barbes pour la majorité d'entre elles.
Le risque maladies du feuillage est à évaluer à partir du stade épi 1 cm. Les maladies à observer sont l'oïdium et la rhynchosporiose dont l'intensité varie en fonction des variétés :
Dans le témoin non traité, les premiers symptômes de maladies apparaissent :
Oïdium : 12% des parcelles sont concernées (stable depuis la semaine dernière).
Rhynchosporiose : 63% des parcelles sont concernées (contre 33% par rapport à la semaine der-
nière).
Helmintosporiose teres : 63% des parcelles sont concernées.
Le risque de maladie s'intensifie depuis la semaine dernière, en particulier sur les parcelles ayant atteint le stade dernière feuille étalée.
Note commune 2019 INRA, ANSES, ARVALIS - Institut du Végétal pour la gestion de la résistance aux fongicides utilisés pour lutter contre les maladies des céréales à paille
https://www.arvalis-infos.fr/file/galleryelement/pj/ec/2e/cc/00/ note commune 2019 finale4171869336735947962.pdf
3 parcelles observées dans le réseau cette semaine et elles ont toutes atteint le stade jeunes gousses supérieures à 2 cm.
Dans les parcelles les plus précoces, les gousses sont déjà très développées, avec parfois jusqu'à 5 étages de gousses.
Les symptômes doivent être surveillés de la levée jusqu'à la fin du stade limite d'avortement (2 3 semaines après la fin floraison).
Les temps humides et doux ainsi que la présence de rosées sont favorables à la maladie. Les pluies permettent la propagation de cette dernière, par effet splashing, du bas vers le haut de la plante.
Les averses de ces derniers jours ont fait progresser la maladie, surtout dans les situations non protégées.
Risque moyen à élever. A surveiller au cas par cas après les pluies, surtout dans les situations non protégées ou ayant reçu plus de 30 mm de pluie depuis la dernière protection.
Période de sensibilité : entre le stade 10 feuilles début floraison et fin du stade limite d'avortement (2-3 semaines après la fin floraison).
Seuil de nuisibilité : une dizaine de pucerons par plante (moyenne sur un comptage de 10 fois 4 plantes par parcelle).
Observations : Ils sont observés sur les 3 parcelles, dont celle de MAGNY-COURS qui a atteint le seuil de nuisibilité (11 à 20 pucerons par plante).
L'arrivée des pucerons est à surveiller notamment lors de journées chaudes et ensoleillées. Le risque est moyen à fort.
Période de surveillance : les vols de tordeuses sont surveillés grâce aux pièges à phéromone, à partir du stade début floraison jusque fin floraison + 8 -10 jours.
Seuil de nuisibilité : le seuil de nuisibilité dépend du débouché :
Alimentation animale : 400 captures cumulées depuis le début de la floraison.
Alimentation humaine et production de semences : 100 captures cumulées depuis le début de la floraison.
Observations : les captures se poursuivent.
Parcelle | 7 mai | 14 mai | 21 mai | Cumul |
ALLIGNY-COSNE (58) | 5 | 11 | 16 | |
MAGNY-COURS (58) | 10 | 2 | 12 | |
TANLAY (89) | 11 | 21 | 7 | 39 |
Les pièges à tordeuses doivent être placés dans les parcelles avant l'apparition des premières fleurs et relevés toutes les semaines.
Les captures sont inférieures au seuil pour le moment. Le risque est faible.
6 parcelles observées. Les stades vont de 8 feuilles à début floraison.
Ils sont observés en deçà du seuil de nuisibilité à VEUXHAULLES-SUR-AUBE (21) avec 1 à 10 pu-cerons/plante.
Description, période de risque et seuil de nuisibilité : se reporter au pois d'hiver.
Les parcelles de pois de printemps les plus précoces entrent dans la période de risque. La maladie est signalée cette semaine sur une seule parcelle à BAIGNEUX-LES-JUIFS avec des symptômes qui atteignent la moitié supérieure de la végétation (hauteur moyenne de la nécrose : 4 cm).
Risque faible à moyen. A surveiller au cas par cas notamment à la suite des pluies.
Elle est observée localement par exemple cette semaine à VILLIERS-SUR-THOLON (89)). Pour rappel il n'existe aucun moyen de lutte chimique.
Des symptômes de mildiou sont signalés sur une parcelle à ST-CYR-LES-COLONS (89) ainsi que des symptômes de mildiou à GY-L'EVEQUE (89).
Description, période de risque et seuil de nuisibilité : se reporter au pois d'hiver.
Ils sont observés dans 3 parcelles de réseau et à chaque fois en deçà du seuil de nuisibilité (1 à 10 pu-cerons/plante).
Les parcelles les plus précoces entrent dans la période de risque. L'arrivée des pucerons est à surveiller notamment lors de journées chaudes et ensoleillées. Le risque est faible à moyen.
Le BSV de cette semaine est rédigé à partir de l'observation de 11 parcelles du réseau.
Localisation des parcelles BSV tournesol Semaine du 15/05/2019 au 21/05/2019
En dehors des parcelles récemment ressemées, les stades des parcelles sont compris entre 2 et 4 paires de feuilles.
Surveiller la présence d'oiseaux dans les parcelles jusqu'au stade B1/B2.
Suivre les parcelles jusqu'au stade B1/B2 suite aux pluies des dernières semaines, d'autant plus si la préparation de sol est motteuse.
Période de sensibilité : de la levée à la formation du bouton floral.
La présence des pucerons verts du prunier est révélée par un début de crispation du feuillage, qui se transforme ensuite en déformation (cloques). L'intensité des symptômes peut évoluer très vite, en cas de multiplication rapide des insectes.
Seuil de nuisibilité : ne pas intervenir avant 10 % de plantes fortement crispées.
en dessous de ce seuil, l'attaque peut rester contenue ou cesser d'elle-même (conditions clima-
tiques peu favorables, activité des organismes auxiliaires...)
maintenir la surveillance : un traitement insecticide ne permet pas de contrôler une éventuelle
reprise d'infestation par des vols d'ailés échelonnés.
6 parcelles observées.
5 parcelles (CORCELLES-LES-ARTS (21), SEURRE (21), PETIT-NOIR (39), CHISSEY-SUR-LOUE
(39) et GIVRY (71)) signalent la présence de pucerons (ailés et aptères) sur 33 à 100% des plantes (en augmentation par rapport à la semaine passée).
Les premiers signes de crispation des feuilles sont signalés sur la parcelle de PETIT-NOIR. Dans le même temps, des auxiliaires (coccinelles) sont observés à PETIT-NOIR (39) et GIVRY (71).
Le risque est faible à moyen pour le moment. Poursuivre la surveillance des parcelles, surtout si la remontée des températures se confirme.
Sont aussi signalés des dégâts d'altises sur plusieurs parcelles de la région.
C'est une astéracée. Ses cotylédons sont charnus, moyens et elliptiques ou oblovales. La plante est poilue avec des feuilles opposées. Les 2 premières feuilles sont lobées ou divisées. Leurs nervures blanchâtres sont bien visibles. A ce stade, l'ambroisie peut se confondre avec l'anthémis des champs. La plante est d'un vert franc des deux côtés (risque de confusion avec l'armoise commune qui a une face inférieure gris argentée).
Il s'agit d'une plante invasive et allergisante qui cause de graves problèmes de santé publique. La prévention et la lutte sont rendus obligatoires par des arrêtés préfectoraux. Elles doivent être détruites avant pollinisation et si possible avant floraison, au plus tard le 1er aout.
Cette plante doit être signalée via http://www.signalement-ambroisie.fr/. L'élimination impose de se protéger avec gants, lunettes et masques adaptés.
En parcelle, la lutte chimique doit être couplée avec des mesures agronomiques pour être efficace : rotation (éviter les cultures à risque comme tournesol et soja), déchaumage et faux semis en interculture pour épuiser le stock semencier, retard des dates de semis, et évitement des contaminations à d'autres parcelles par le nettoyage du matériel de récolte et de travail du sol, ainsi que le broyage des bordures infestées.
Elle est signalée à CHEVENON (58). A surveiller.
Vous pouvez participer à l'enquête via https://forms.gle/BtVUrxvt8pKC91xx6.
Le réseau d'observations commence à se mettre en place. Au 20 mai, il est constitué de 25 parcelles : 4 situées en Côte d'Or, 5 en Saône-et-Loire, 4 dans la Nièvre, 6 dans le Jura, 4 en Haute-Saône, 1 dans l'Yonne, 1 dans le Territoire de Belfort.
Le réchauffement progressif permet au maïs de retrouver des couleurs vertes. Quelques parcelles sont encore marquées par le froid (feuilles jaunes pâles).
Les rares semis de fin mars - début avril sont au stade 5 feuilles. La majorité des semis a été réalisée entre le 15 et 24 avril, et atteint le stade 4-5 feuilles.
Les derniers semis après les ray-grass dérobés et les Cultures intermédiaires à Vocation Energétiques
(CIVE) sont en train de s'achever.
nombre de parcelles
12
10
8
6
4
2
0
Semis à 3 feuilles
4 feuilles
5 feuilles
6 feuilles
Comment compter les feuilles ?
Après le froid de début mai, les températures ont progressivement augmenté tout en restant inférieures aux normales de saison. Les maïs commencent doucement à reprendre des couleurs et leur développement normal. Certaines parcelles restent encore marquées par le froid.
Le salissement des parcelles est souvent important, il faut attendre que les cultures retrouvent " des couleurs " pour envisager un moyen de lutte.
Privilégier les méthodes de lutte alternative : La herse étrille peut être utilisée sur adventices annuelles très peu développées du stade 2 à 4 feuilles du maïs sur une culture en bon état végétatif.
Le binage est une des méthodes de lutte les plus sélectives pour le maïs. Il permet de gérer les adventices bien développées, il améliore aussi l'efficacité des derniers apports d'azote en les incorporant et permet d'aérer les sols battus.
Les outils de luttes alternatifs ont une efficacité limitée à insuffisante sur flore vivace.
Information sur la flore et les moyens de luttes efficaces: http://www.infloweb.fr/
Des premiers dégâts de limaces sont observés dans le Jura et en Haute-Saône sur 2 parcelles dans le réseau.
On observe souvent des dégâts et des morsures en bordure de parcelles hors réseau.
Surveiller vos parcelles dès le semis et jusqu'au stade 5-6 feuilles du maïs, dans les situations à risques : conditions humides, préparations de sol grossières, présence de résidus de culture en surface ou intercultures détruites tardivement, bordures de bois et haies, parcelles régulièrement sujettes à des dégâts de limaces.
Si un traitement se justifie, privilégiez les produits de biocontrôle à base de phosphate ferrique.
Des dégâts de corvidés sont observés sur une parcelle à La chapelle-sous-Rougemont dans le Territoire de Belfort.
En dehors du réseau, des destructions de semis par les corvidés ont été très souvent signalées cette année. Les dégâts peuvent être importants notamment en Bresse et dans le nord de la Nièvre et nécessiter des re-semis.
Pour limiter les risques, les solutions d'effarouchement peuvent être efficaces sur des durées limitées.
Aucun puceron n'est observé à ce jour dans les parcelles du réseau de suivi.
Pas d'observation dans le réseau de parcelle.
Surveiller les parcelles à risque (essentiellement les précédentes prairies ou en bordure de prairies) à ne pas confondre avec les dégâts de limaces.
Pas d'observation dans le réseau de parcelle. Surveiller les parcelles, les dégâts peuvent être importants et très rapides en début de végétation.
Des dégâts de sangliers sont observés en dehors du réseau de suivi. Quelques attaques de taupins avec des dégâts importants sur des maïs qui sont bloqués sont signalées hors réseau dans le nord de la Haute-Saône.
5 parcelles observées cette semaine.
Les stades des sojas n'évoluent guère. Beaucoup de parcelles sont en cours de levée. Les plus avancées sont au stade premières feuilles unifoliées.
Des traces de blaniules et iules, de scutigerelles et de tipules sont observées à ARGILLY (21), de même que quelques dégâts de mouche des semis.
Pour toute information sur l'état sanitaire de la betterave sucrière, retrouvez le BSV betteraves sur le site de la Chambre régionale d'agriculture, en cliquant ici.
Bulletin édité sous la responsabilité de la Chambre régionale d'agriculture de Bourgogne Franche-Comté et rédaction animée par ARVALIS-Institut du Végétal, Terres Inovia et les Chambres d'agriculture de Bourgogne Franche-Comté à partir des observations réalisées par : 110 BOURGOGNE - AGRIDEV - AGRI SUD EST - AGRODIFFUSION - ALTERNATIVE - AMDIS BOURGOGNE DU SUD - SAS BRESSON - CA 21 - CIA 25 90 - CA 39 - CA 58 - CA 70 - CA 71 - CA 89 - CHAYS - SARL COURTEJOIE - DIJON CEREALES - EPIS CENTRE - FAIVRE SAS - FREDON - MOULIN JACQUOT - MINOTERIE GAY -GIROUX SAS - INTERVAL - KRYSOP - SARL LEGUY - ETS RUZE - SEINE YONNE - SENOGRAIN - SEPAC - SOUFFLET AGRICULTURE - TEOL - TERRE COMTOISE - YNOVAE
Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles. S'il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut pas être transposée telle quelle à la parcelle. La Chambre régionale d'agriculture de Bourgogne Franche-Comté dégage donc toute responsabilité quant aux décisions prises par les viticulteurs et agriculteurs pour la protection de leurs cultures et les invite à prendre ces décisions sur la base d'observations qu'ils auront eux mêmes réalisées sur leurs parcelles et/ou en s'appuyant sur les préconisations issues de bulletins techniques.
" Action co-pilotée par le Ministère chargé de l'Agriculture et le Ministère chargé de l'environnement, avec l'appui financier de l'Agence Française pour la Biodiversité par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto 2 ".
Avec la participation financière de :