Bulletin de Santé du Végétal

Date de publication

29 juillet 2020

N° 9

Edition Auvergne-Rhône-Alpes

Cultures légumières, allium et pomme de terre

Sommaire

Crédit photo : Chambre d'Agriculture de l'Ain

Cultures de plein champ Salade Carotte Chou Oignon Poireau Pomme de terre Courgette
Cultures sous abri Aubergine Tomate

2

3 5 6 7 8 9 11

11

12 14

Réseau

Du 8 avril au 21 octobre 2020 : 33 lieux d'observations visités cette semaine sur 76 lieux d'observations potentiels. Le territoire est subdivisé en 6 parties. Récapitulatif de présence ou symptômes des bioagresseurs

BSV n° 9, 2020 Cultures légumières, région AURA, édition Auvergne Rhône-Alpes

1

Présence ou symptôme des bio-agresseurs

Faible

Faible à moyen

Cultures de plein champ Pression observée en S29 Pression observée en S 31 Prévisions pour les prochians jours
Salade
Taupin 3 3 2
Sclérotinia 2 2 0
Mildiou 1 1 1
Pythium 2 2 2
Pucerons 1 1 1
Rhizoctonia 3 3 4
Noctuelle 2 2 1
Botrytis 1 1 6
Thrips 3 1 1
Carotte 6 6 6
Mouche 1 1 0
Alternaria 1 2 2
Pucerons 1 1 0
Oïdium 1 1 6
Chou 6 6 6
Altises 4 1 6
Punaise ornée 3 4 3
Mouche 1 1 0
Pucerons vert et cendré 1 1 1
Piérides 3 2 1
Aleurode 3 1 6
Oignon en sec/bulbe, Oignon en vert/printemps 6 6 6
Mildiou 3 1 6
Thrips 4 2 4
Fusariose/Pythium/Aphanomyces 2 3 1
Poireau 6 6 6
Rouille 1 1 0
Graisse 2 1 1
Mildiou 1 1 6
Maladies racinaires (Fusariose…) 6 1 6
Thrips 4 2 4

Moyen

Fort

Moyen à fort

Pomme de terre 6 6 6
Taupin
Alternaria 2
Gale
Courgette 6 6 6
Pucerons 1 1 0
Oïdium 2 2 2
Mildiou 1 1 6
Punaise verte Nezara viridula 1 1 6
Thrips 1 1 0
Acariens 1 1 6
Cladosporiose 1 1 0
Virus 1 1 3
Cultures sous abri Pression observée en S29 Pression observée en S 31 Prévisions pour les prochians jours
Aubergine 6 6 6
Pucerons 3 3 3
Thrips 4 4 1
Doryphore 2 3 2
Acariens 4 4 4
Punaise Lygus et Nezara 4 5 6
Tomate 6 6 6
Pucerons 4 2 2
Tuta absoluta 3 3 3
Thrips 3 2 2
Mildiou 1 1 2
Botrytis sur taille 2 2 2
Cladosporiose 3 3 3
Chancre bactérien 2 1 6
Punaises 3 2 3
Acariens 2 1 2
Alternaria 1 2 2
Noctuelle 1 3 1
Acariose bronzée

Cultures de plein champ

La stabilisation des températures estivales, sans excès pour le moment, semble enfin atteinte. Cette situation est plutôt propice aux ravageurs et défavorables pour les champignons phytopathogènes, sauf à certains champignons telluriques.

Attention toutefois aux écarts températures jour/nuit toujours importants favorables à certaines maladies, et aux pluies d'orage qui peuvent amener des conditions favorables à certaines maladies type bactérioses. La présence active d'auxiliaires est constatée.
Les conditions très poussantes accélèrent l'envahissement des parcelles par les adventices. Certaines d'entre elles sont difficiles à maitriser comme l'ambroisie. Fiche ambroisie

Salade

Puceron : Risque faible

Taupin : Risque moyen selon parcelles et variétés

Thrips : Risque faible

Limace : Risque faible

Rhizoctonia : Risque faible à moyen

Sclérotinia : Risque faible à moyen selon parcelles

Pythium: Risque faible à moyen selon secteurs et suite à fortes pluies

Mildiou : Risque faible

Botrytis : Risque faible

Noctuelle défoliatrice: Risque faible à moyen

Seuil de nuisibilité : dès la présence de symptômes pour le Sclérotinia, botrytis, mildiou

Seuil de nuisibilité puceron : 10 % de plantes avec aptères au printemps sur de jeunes plantations
Seuil de nuisibilité : aucun pour les autres bio-agresseurs

Val de Saône & Côtière

Coccinelle Syrphes - Episyrphus balteatus

Rhizoctone brun
Noctuelle défoliatrice

Zone Alpine

Thrips Chrysopes Coccinelle

Micro - Hyménoptères

Syrphes - Episyrphus balteatus Fusariose

Noctuelle défoliatrice

Plaine du Forez et mont du lyonnais

Thrips Coccinelle

Plaine de l'Isère et vallée du Rhône

Syrphes - Episyrphus balteatus Noctuelle défoliatrice Thrips Thrips californien Insectes et maladies
Présence
Présence

Plantes atteintes: 5 % avec attaque faible
Plantes atteintes: 1 %

individus contaminants: 5 unités
Présence

Présence
Plantes avec présence: 5 % Présence

Plantes atteintes: 1 % avec attaque faible
Plantes atteintes: 1 % individus contaminants: 8 unités Présence Présence

Plantes atteintes: 2 %

individus contaminants: 2 unités
Plantes atteintes: 50 % Absence

Le conseil alternatif ou bio contrôle

Puceron : Les mesures prophylactiques
Utiliser des variétés résistantes Nasonovia 0


La protection mécanique (voile tissé ou non) en pépinière, fauchage des abords.
Eviter l'excès d'azote, qui augmente la sensibilité aux pucerons. La lutte directe Bio-contrôle Aucune

Taupin : Les mesures prophylactiques
Travail de sol entre juin et septembre : cela provoque la destruction des œufs, ceux-ci étant fragiles et sensibles à la sécheresse et à la chaleur, idem pour larves de 1ère et 2ème année.
Attention risques fréquents après une prairie.
Utilisation d'amendement à base de tourteau de ricin, qui présente des propriétés améliorant l'état sanitaire du sol, il permettrait de réduire le pourcentage d'éclosion des œufs ainsi que la vitesse de développement des larves de taupins.

Limace : si risque de période de pluie Les mesures prophylactiques
Elimination des déchets de culture par broyage fin, dégradation des chaumes
Apport de matières organiques compostées La lutte directe bio-contrôle
En situation à risque, appliquer du phosphate ferrique à 7 kg/ha.

Rhizoctonia : Les mesures prophylactiques
Rotation : l'absence de culture sensible pendant 2 à 3 ans réduit fortement la pression de la maladie.
Choix de la parcelle : Préférer des précédents céréales.
Après récolte : Eliminer au maximum les résidus de cultures, si vous êtes sous abri.
Opération culturale : Il faut diminuer l'humidité du sol et le contact de la plante avec le sol. Paillage plastique noir, technique permettant de limiter le contact des feuilles avec le sol et en profilant le terrain afin d'assurant une bonne évacuation des eaux. La lutte directe Bio-contrôle
En pulvérisation au sol utiliser le Champignon Hyperparasitisme Clonostachys rosea souche J1446 (précédemment nommé Gliocladium catenulatum) à raison de 5 kg/ ha.

Sclérotinia : On peut réduire la présence de Sclerotinia minor en ne faisant pas revenir trop souvent les salades dans la rotation. Bien qu'il s'attaque à au moins 90 espèces, Sclerotinia minor s'attaque surtout aux salades, chicorées et asperges
(attention aussi aux adventices favorables), les rotations permettent donc au moins de réduire les infestations.
Sclerotinia sclerotinium est beaucoup plus polyphage (400 hôtes) : il se rencontre sur toutes les espèces cultivées excepté les alliacées et les graminées. Les mesures prophylactiques
Après récolte : Elimination des résidus de récolte.
Solarisation et culture sur paillage.
Eviter les parcelles propices ou à historique à risque :
Les sols légers et riches en humus sont propices au développement de Sclerotinia sclerotiorum. La lutte directe Bio-contrôle
Si les premières séries d'une parcelle sont touchées, effectuer un apport de Conyothirium minitans sur le reste de la parcelle à implanter, apporter également sur les plants ou au binage (par pulvérisation avant le binage). Effectuer une application sur les mottes des nouvelles séries, à l'arrosoir (5 g de produit commercial dans 5 l d'eau/10 m²) ou au pulvérisateur. L'utilisation est possible, avant culture, d'un paillage plastique et permettra d'isoler en partie les vieilles feuilles du sol et donc de réduire les contaminations des deux Sclerotinia spp. et de Rhizoctonia solani. Si on constate une attaque forte à la fin de la culture, on peut utiliser à 4 kg/ha un produit commercial à base de Coniothyrium minitans, après le retrait du paillage en l'incorporant légèrement. Cette application réduit la pression pour les cultures suivantes.

Pythium : Les mesures prophylactiques :
Variétés résistantes : il existe des différences de sensibilité variétale. Les batavias et les laitues sont plus sensibles
Rotation : nécessaire, mais pas suffisante
Choix de la parcelle : éviter les sols trop froids et humides
Après récolte : éliminer les plantes malades et les débris végétaux
Opération culturale : solarisation, paillage limite les projections de terre.
La lutte directe Bio-contrôle:
Clonostachys rosea (précédemment nommé Gliocladium catenulatum)


Trichoderma atroviride I-1237 ou Trichoderma harzianum Rifai souches T-22 et ITEM-90

Noctuelle défoliatrice : Les mesures prophylactiques :
Limiter au maximum les pontes en éliminant les adventices sur le champ et en bordure.
La lutte directe Bio-contrôle:
Intervention possible avec un BT (Bacillus thuringiensis)

Carotte

Puceron : Risque faible
Mouche : Risque faible

Alternaria : Risque faible à moyen

Oïdium : Risque faible

Taupin : Risque moyen selon parcelles et plutôt en zones grandes cultures

Seuil de nuisibilité : aucun pour les autres bio-agresseurs

Val de Saône & Côtière

Zone Alpine

Insectes et maladies

Absents

Oïdium

feuilles touchées: 2 % avec de 1 à 5% de feuilles malades

Alternariose de la carotte

feuilles touchées: 5 à 10 % avec Premiers symptômes/dégâts

Plaine du Forez et mont du lyonnais Insectes et maladies

Absents

Modélisation de la Mouche : Pupe Adulte

Œuf

Larve

Le modèle Swat, indique, un début de vol, mais à cette période, celui-ci a peu impact sur les cultures.

Le conseil alternatif ou bio contrôle

Alternaria :
Les mesures prophylactiques :
Choisir des variétés tolérantes.
Éliminer les déchets de récolte.
Eviter les arrosages en fin de journée ou la nuit
Adopter une fertilisation azotée rigoureuse (éviter les excès)

La lutte directe en culture biologique
Effet secondaire de produits à base de cuivre


Chou

Puceron vert/cendré : Risque faible
Altises : Risque faible à moyen attention sur jeunes plantations

Punaise ornée : Risque moyen à fort

Chenilles : Risque faible à moyen

Aleurode : Risque faible à moyen selon parcelle

Mouche : Risque faible, à nuancer avec les résultats de la modélisation

Limaces : Risque faible selon type de chou

Seuil de nuisibilité puceron vert et cendré : apparition des colonies

Modélisation de la Mouche : Pupe Adulte

Œuf

Larve

Attention, le modèle Swat, indique, une période de vol et de ponte et le pic se situe cette semaine.

Zone Alpine

Val de Saône & Côtière

Plaine du Forez et mont du lyonnais

Plaine de l'Isère et vallée du Rhône

Chrysopes Coccinelle Syrphes - Episyrphus balteatus Altise petite des crucifères Punaise ornée du chou
Présence

Présence Présence

Hernie des crucifères Aleurode du chou Altise petite des crucifères Punaise ornée du chou

Coccinelle Altise petite des crucifères Punaise ornée du chou

Altise petite des crucifères Puceron vert

Plantes atteintes: 5 à 10 %
Plantes atteintes: 4 à 10 % avec Pression faible
Plantes atteintes: 10 %
Plantes atteintes: 10 %
Plantes atteintes: 1 à 5 %
Plantes atteintes: 30 % avec Pression moyenne Présence
Plantes atteintes: 80 %
Plantes atteintes: 60 % avec Pression moyenne
Plantes atteintes: 100 %
Plantes atteintes: 5 %


Punaise ornée du chou

Pression faible

Le conseil alternatif ou bio contrôle

Altise : La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Couvrir au moins pendant les 3 à 4 premières semaines de culture avec un film insect-proof, du repiquage au stade 5- 6 feuilles le plant, car il est sensible aux altises. Choisir un voile de forçage lorsque les températures maximales sont inférieures à 25 °C ou un filet anti-insectes à maille Tricot de 660 à 750 m (17g/m²) si les températures maximales sont supérieures à 25 °C.

Punaise Ornée Elle se développe particulièrement par temps chaud et sec. La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Fractionner l'irrigation La lutte directe bio-contrôle ou biologique Aucune

Piérides : Les mesures prophylactiques Aucune La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Pose de filet anti-insectes, à installer sur cultures avant l'arrivée des premiers adultes.
Intervention possible dès éclosion avec un produit à base de Bacillus Thuringiensis subsp. Aizawai ou Bacillus Thuringiensis subsp. kurstaki souche ABTS 351, qui agit sur les jeunes chenilles par ingestion, le matin sur la rosée. Etant photosensibles et lessivables, il est important de les appliquer lors de journées couvertes ou en soirée et en dehors des pluies.

Aleurodes : La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Huile essentielle d'orange douce donne de bons résultats. Les variétés à port dressé et à croissance rapide permettent l'optimisation de cette protection.

Oignon

Fin de cycle pour les oignons de conservation, stades de tombaison à récolte

Thrips : Risque faible à moyen mais risque moyen à fort sur oignon blanc

Mildiou : Risque faible sur oignon blanc, sans conséquences

Maladies racinaires : Risque moyen

Seuil de nuisibilité : aucun pour les autres bio-agresseurs

Val de Saône & Côtière

Thrips du tabac et de l'oignon

Plaine du Forez et mont du lyonnais

Maladies racinaires
(Aphanomyces, Fusarium, Pythium) Maladies racinaires
(Aphanomyces, Fusarium, Pythium) Thrips du tabac et de l'oignon

Plantes avec présence: 70 à 100
% avec 6-10 individus
Plantes atteintes: 1 %

Plantes atteintes: 10 %

Plantes avec présence: 100 % avec 1-5 individus


Zone Alpine

Mildiou des alliacées

Thrips du tabac et de l'oignon

Plantes atteintes: 25 % avec Quelques pieds contaminés
(tiges + feuilles)
Plantes avec présence: 5 % avec 1-5 individus

Modélisation de la Mouche

Pupe

Adulte

Œuf

Larve

Le modèle Swat, indique, un début de vol, mais à cette période, celui-ci a peu impact sur les cultures.

Le conseil alternatif ou bio contrôle

Thrips : Les mesures prophylactiques
Choix de la parcelle : Pas de précédent direct et de parcelles voisines en allium en année n-1.
Les sols très humides ou très secs gênent la nymphose. La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Les pluies ou les irrigations régulières peuvent permettre de lessiver les individus et contrôler la pression présente. Bassinage de 1.5 mm 3 fois par jour (11 heures, 14h30, 18h)
Aeolothrips intermedius a besoin dans son régime alimentaire de protéines florales en plus de celles procurées par ses proies habituelles, des larves de thrips, pour assurer sa reproduction. L'adulte consomme des tissus floraux pour atteindre sa maturité sexuelle, ceci sur des arbres et des plantes herbacées, avec une préférence pour les légumineuses. Les larves ont un comportement essentiellement prédateur

Poireau

Thrips : Risque faible à moyen

Bactériose (graisse) : Risque faible

Mildiou : Risque faible

Rouille : Risque faible

Fusariose : Risque faible

Teigne : Risque faible

Psylle: Risque faible

Seuil de nuisibilité : aucun pour les autres bio-agresseurs


Val de Saône & Côtière

Thrips du tabac et de l'oignon
Psylle

Zone Alpine

Thrips du tabac et de l'oignon

Plaine du Forez et mont du lyonnais

Teigne du poireau Thrips du tabac et de l'oignon

Plaine de l'Isère et vallée du Rhône

Insectes et maladies

Le conseil alternatif ou bio contrôle

Plantes atteintes: 100 % avec 1 à 5 % surface foliaire atteinte
Plantes atteintes: 2 %

Plantes atteintes: 4 à 30 % avec 1 % surface foliaire atteinte
Plantes atteintes: 5 %
Plantes atteintes: 30 à 100 % avec 1 % surface foliaire atteinte Absence

Thrips :
Les mesures prophylactiques :
Choix de la parcelle : Pas de précédent direct et de parcelles voisines en allium en année n-1.
Les sols très humides ou très secs gênent la nymphose. La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Les pluies ou les irrigations régulières peuvent permettre de lessiver les individus et contrôler la pression présente. Bassinage de 1.5 mm 3 fois par jour (11 heures, 14h30, 18h)
Utilisation de desséchants (dessiccation de la cuticule des insectes à corps mous), comme l'huile essentielle d'orange douce à 60 g/l.
Aeolothrips intermedius a besoin dans son régime alimentaire de protéines florales en plus de celles procurées par ses proies habituelles, des larves de thrips, pour assurer sa reproduction. L'adulte, consomme des tissus floraux pour atteindre sa maturité sexuelle, ceci sur des arbres et des plantes herbacées, avec une préférence pour les légumineuses. Les larves ont un comportement essentiellement prédateur

Pomme de terre

Fin de cycle, plus de risques sur le feuillage

Alternaria : Risque faible à moyen, plus d'incidence

Gale : Risque faible, selon parcelles, conditions de culture et qualité des semences
Taupin : Risque faible, selon parcelles

Val de Saône & Côtière Zone Alpine

Plaine du Forez et mont du lyonnais Plateau massif central Limagne

Punaise Lygus pratensis Alternariose de la pomme de terre Doryphores Insectes et maladies Insectes et maladies Alternariose

Présence Quelques foyers

Quelques adultes Absence Absence Quelques feuilles ou tiges avec une tâche Mildiou de la pomme de terre Plants contaminés épars dans la parcelle ou 1 foyer bien constitué (1 m²) au moins en surface sur deux parcelles Gale commune de la carotte de Faible présence la pomme de terre ou du navet


Doryphores
Taupin

quelques adultes à > 2 foyers sur les 20 points d'observation Traces présence (1%)

MILDIOU

Actuellement :
-Risque faible :
En plaine : le modèle Mileos , avec les données de la station météorologique de Clermont-Aulnat (Limagne), indique un niveau de risque faible le 28/7 à 9 h (HL). Attention, cette information n'est valable que pour la date et l'heure indiquées. De plus, la validité stricte est limitée à un rayon de 10 km autour de la station, et l'outil, dans le cadre de son utilisation pour le BSV, ne prend pas en compte l'effet des irrigations qui ont pu être réalisées depuis le début.

Dans les conditions de validité d'utilisation du modèle, depuis plus d'un mois, le niveau de risque évalué à partir des indicateurs du modèle est resté faible.

Prévision d'évolution du risque pour les jours à venir:
Risque faible : En plaine, le risque devrait rester faible pour cette semaine, avec des températures maximales souvent supérieures à 30 °c et des hygrométries faibles qui vont freiner l'évolution du champignon. Une évolution orageuse est annoncée pour la fin de cette semaine mais elle ne devrait pas s'accompagner de précipitations prolongées, ni d'une dégradation suffisamment durable, pour faire remonter le risque à un niveau critique.

Alors que beaucoup de cultures sont entrées en sénescence, il faut rappeler que dans les parcelles où la présence de mildiou a été repérée en cours de saison sur feuillage, en cas d'un retour de conditions favorables au champignon dans les semaines à venir, le risque de contamination des tubercules à partir du feuillage subsiste jusqu'au défanage.

Situation épidémiologique modélisée : Modèle Mileos (Arvalis-Institut du Végétal)
Station météo Niveau de risque au 28/7 Seuil de nuisibilité atteint le 28/7 (VS, VI, VR) Jours où le seuil de nuisibilité a été atteint depuis le 1/7 Pluies en mm du 15/7 au 27/7 inclus
Clermont-Fd Aulnat Faible Non Aucun 20,6
: VS : variété sensible VI : variété intermédiaire VR : variété résistante

Le conseil alternatif ou bio contrôle

Alternaria : Les mesures prophylactiques
Choisir des variétés peu sensibles Utiliser des tubercules sains La lutte directe en culture biologique
Eviter les stress nutritionnels ou hydriques activant une sénescence accélérée de la plante. L'alternaria est un champignon de faiblesse qui se développe en condition assez chaude. Si l'alimentation minérale est suffisante, cette maladie aura peu d'incidence sur les rendements et elle n'a pas d'incidence sur la qualité des tubercules.


Courgette

Pucerons : Risque faible

Punaise Nezara : Risque faible, à surveiller car observée précédemment

Thrips : Risque faible, peu dommageable

Acarien : Risque faible

Oïdium : Risque faible à moyen sur lots avancés

Viroses : Risque faible, selon attaques pucerons et variétés

Cladosporiose : Risque faible

Mildiou : Risque faible

Val de Saône & Côtière

Autres Virus

Plantes atteintes: 2 %

Zone Alpine

Plaine du Forez et Oïdium mont du lyonnais Plaine de l'Isère et Oïdium vallée du Rhône

Thrips

Oïdium

Acarien jaune tisserand T. urticae Puceron

Thrips

Plantes atteintes: 2 %
Plantes atteintes: 8 à 25 % avec attaque moyenne
Plantes avec présence: 5 %
Plantes atteintes: 5 %
Plantes atteintes: 10 %
Plantes atteintes: 10 % avec Attaque faible

Plantes atteintes: 75 % avec Attaque faible

Thrips
Plantes atteintes: 10 %

Le conseil alternatif ou bio contrôle

Oïdium : La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Intervention possible si nécessaire avec du soufre micronisé, ou du bicarbonate de potassium ou de l'huile essentielle d'orange douce ou de l'Ampelomyces quisqualis strain AQ10. Une protection préventive est possible avec Clonostachys rosea ouche J1446 ( (précédemment nommé Gliocladium catenulatum) ou Bacillus subtilis souche QST 713.

Cultures sous abri

Les conditions estivales sont maintenant stabilisées. Les abris non blanchis présentent des problématiques qui sont plus facilement maîtrisées en serres blanchies. Les populations de ravageurs comme les thrips et surtout les acariens, augmentent et restent à surveiller de manière assidue. Les punaises Lygus sont responsables de chute de fleurs et donc de pertes de productivité sur aubergine, et les noctuelles augmentent en tomate.

Aubergine

Thrips : Risque moyen à fort

Acarien : Risque moyen à fort

Punaises : Risque fort, surtout augmentation de Lygus

Pucerons : Risque moyen

Doryphore : Risque moyen

Verticiliose : Risque faible à moyen, selon si greffage ou non

Larve de coccinelle à 14 points sur aubergine Caroline BACONNIER - EPLEFPA Terre d'horizon

Val de Saône & Côtière

Zone Alpine

plantes touchées: 4 % avec 1 à 2 plantes avec des symptômes Autres Champignons telluriques sur tige, ou collets et/ou des symptômes sur quelques feuilles,
Plante : 10 % avec <10 individus Acarien jaune tisserand T. ou Quelques individus avec urticae quelques piqûres
Plante : 2 % avec <10 individus Punaise isolés,
Plante : 20 % avec de 10 à 100 Thrips individus ou dégâts isolés Chrysopes
Plantes avec présence: 5 à 15 % Coccinelle
Plantes avec présence: 5 à 25 % Entomophtorales
Plantes avec présence: 10 % Micro - Hyménoptères
Plantes avec présence: 5 à 15 % Punaise Anthocoride
Plantes avec présence: 10 %
Plante : 20 % avec <10 individus Acarien jaune tisserand T. ou Quelques individus avec urticae quelques piqûres
Plante : 10 à 25 % avec 10 à Puceron 100 individus ou au moins 1 colonie sur 2 à 3 feuilles,
Plante : 25 % avec <10 individus Punaise isolés,
Plante : 50 % avec de 10 à 100 individus ou dégâts isolés
Plante : 30 % avec < 10 Thrips individus
Plante : 75 % avec de 10 à 100 individus ou dégâts isolés

Plaine de l'Isère et vallée du Rhône Coccinelle

Doryphores

Acarien jaune tisserand T. urticae

Puceron

plantes touchées: 15 % avec 1 à 3 individus,
Plantes avec présence: 5 %
Plante : 5 % avec > 100 individus ou Présence de toile avec jaunissement des feuilles
Plante : 100 % avec > 100 individus ou plusieurs colonies sur plus de 3 feuilles

Le conseil alternatif ou bio contrôle
Thrips : Souvent présents sur les feuilles basses, ils sont généralement peu préjudiciables. Les dégâts directs sont observés à partir de 4 thrips sur fleur. La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Sur les plantes contre les larves et les adultes : Favoriser les punaises prédatrices polyphages (Macrolophus pygmaeus survie bien sous abri, Dicyphus errans à l'état naturel, Orius sp à l'état naturel)
Au stade floraison : lâcher des acariens prédateurs Neoseiulus cucumeris (50 à 100 individus/m² tous les 15 jours, T° > à 20 °C et hygrométrie > à 75 %) ou / et Amblyseius swirskii (En préventif, uniquement à partir du moment de la floraison à 20-25 individus/m², ou en curatif dès détection à 50-100 individus/m²).

Acarien :
Les mesures prophylactiques :
Nettoyage hivernal des abris, désherbage minutieux.
Même s'il n'y a pas de grosses attaques la présence de petits foyers justifie la mise en place du bassinage, du blanchiment des tunnels et de la lutte biologique. La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Elimination mécanique des foyers
En cas de présence avérée intervenir en lâchant sur les foyers des acariens prédateurs Neoseiulus californicus
(En préventif dès les premières fleurs, un lâcher de 3 à 4 individus / m² selon la pression, actif jusqu'à 35 °C et tolère une humidité basse) et/ou Phytoseiulus persimilis (A répartir sur le feuillage dans les foyers 20 / m² sur foyer, T° > à 20 °C quelques heures durant la journée, 2 à 3 lâchers à fréquence de 8 jours)
La lutte directe est possible bien que d'une efficacité limitée avec des produits à base d'huile de Colza estérifiée.

Punaises : Des dégâts conséquents peuvent être générés par Lygus en entrainant la chute des fleurs. La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Ramasser et écraser adultes, larves et pontes pour essayer de réguler au maximum la population.

Puceron : La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Favoriser les auxiliaires naturels, introduire des coccinelles collectées par ailleurs.
L'usage d'un acide gras ou de l'huile de colza sur foyers peut permettre d'en réduire le développement. Bien contrôler vos plants avant plantation.
Si un lâcher de parasitoïdes exogènes (achat) est décidé, impérativement identifier les pucerons en présence pour introduire Aphidius ervi sur " gros " pucerons (Macrosiphum euphorbiae et Aulacorthum solani) ou Aphidius colemani sur " petits " pucerons (Aphis gossypii, Myzus persicae, ). Des conditionnements mixes permettent de lâcher simultanément les 2 parasitoïdes. Ou associer Aphidoletes aphidimyza (faire le lâcher sur le sol en terre humide, T° de nuit > à 16°C et hygrométrie élevée,
3 lâchers sont nécessaires : fréquence 7 jours, 2 à 5 /m²).

Doryphore :
Les mesures prophylactiques :
Rotations longues des cultures. (En rotation maraîchère éviter l'aubergine et pomme de terre en précédent ou à proximité)
Eloigner les parcelles par rapport à celle n-1.
Eliminer les repousses qui assurent la multiplication.


Tomate

Virus des fruits rugueux bronzés de la tomate : Le ToBRFV potagères, en particulier les tomates et les poivrons. Il a

été détecté pour la première fois en France en février 2020 dans des serres du Finistère. Ce virus est principalement véhiculé par les plants et les semences, ainsi que par l'activité humaine (manipulation, outils...). La dangerosité du virus vient de sa facilité de transmission : un simple contact par les mains, les vêtements, les outils, les insectes ou tout autre support contaminé transmet la maladie à la plante. La transmission se fait de plante à plante mais aussi de semence à plante. La lutte contre l'introduction du virus est l'affaire de tous. Elle passe par des mesures de biosécurité et de contrôle sur les semences, les plants, le matériel et les personnes. La surveillance régulière et précise des cultures doit permettre la mise en œuvre rapide des mesures de protection et de limiter l'impact et la dissémination en cas de contamination.

Vous trouverez les recommandations et des photos des symptômes indispensables à votre information sur le site de la DRAAF d'Auvergne Rhône-Alpes.

http://draaf.auvergne-rhone-alpes.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/2002 tomatevirusproducteurs-v5 cle0d669a.pdf

Pupe de Syrphe sp sur tomate Caroline BACONNIER - EPLEFPA Terre d'horizon

Pucerons : Risque faible à moyen

Thrips : Risque faible à moyen, à surveiller si blanchiment fait tard ou pas encore fait

Mouche mineuse Tuta absoluta : Risque moyen, à surveiller car observée précédemment - Risque plus élevé pour les exploitations avec présence les années antérieures.

Cicadelles : Risque faible

Punaises : Risque faible à moyen

Acarien : Risque faible
Acariose bronzée : Risque moyen, selon parcelles

Noctuelle : Risque moyen

Cladosporiose : Risque moyen, selon variétés et historique

Botrytis : Risque faible à moyen selon variétés et stades de développement

Viroses : Risque faible à moyen, selon pression ravageurs (cicadelles, thrips, pucerons)

Alternaria : Risque faible à moyen

Chancre bactérien : Risque faible
Mildiou : Risque faible à moyen, selon humidité des abris

Val de Saône & Côtière

Cladosporiose

Plante : 1 % avec Quelques tâches par feuille sur plus de 3 feuilles,


Zone Alpine

Alternariose

Chancre bactérien de la tomate

Punaise

Mineuse de la tomate

Noctuelle des fruits

Chrysopes

Coccinelle

Entomophtorales

Micro - Hyménoptères

Punaise Anthocoride

Botrytis - Pourriture Grise

Cladosporiose

Oïdium

Alternariose

Acarien jaune tisserand T. urticae

Mouche mineuse

plantes touchées: 15 % avec 1 à 2 plantes avec des symptômes sur tige, ou collets et/ou des symptômes sur quelques feuilles, plantes touchées: 50 % avec quelques plantes avec un dessèchement marqué du feuillage ou un flétrissement de la plante entière, plantes touchées: 10 % avec quelques plantes avec un dessèchement marqué du feuillage ou un flétrissement de la plante entière,
Plante : 2 à 5 % avec <10 individus isolés,
Plante : 2 % avec 1 feuille avec au moins une mine ou 1 fruit troué par plante,
Plante : 1 % avec 1 à 2 fruits troués
Plantes avec présence: 0 à 5
%
Plantes avec présence: 0 à 5
%
Plantes avec présence:0 à 5
%
Plantes avec présence: 5 à 25 %
Plantes avec présence: 10 à 25 %
Plante : 8 % avec quelques feuilles avec 1 tâche ou 2 à 3 chancres
Plante : 10 à 15 % avec Quelques tâches par feuille sur plus de 3 feuilles,
Plante : 30 % avec La plupart des feuilles touchées avec plus de 10 % de surface attaquée.
Plante : 10 % avec 1 tâche sur une à 2 feuilles, plantes touchées: 10 à 15 % avec Plus de 3 plantes avec des symptômes sur feuille, tige ou collet, plantes touchées: 8 % avec 1 à 2 plantes avec des symptômes sur tige, ou collets et/ou des symptômes sur quelques feuilles,
Plante : 3 % avec <10 individus ou Quelques individus avec quelques piqûres
Plante : 1 % avec 1 à 2 feuilles avec au moins une mine ou une piqûre nutritionnelle


Puceron
Noctuelle des fruits

Plaine du Forez et mont du lyonnais

Acarien de la tomate ou acariose bronzée Aculops lycopersici Chrysopes

Coccinelle

Entomophtorales

Micro - Hyménoptères

Punaise Anthocoride

Alternariose

Mouche mineuse

Noctuelle des fruits

Plaine de l'Isère et vallée du Rhône

Chrysopes

Entomophtorales

Mildiou

Acarien jaune tisserand T. urticae

Mineuse de la tomate

Le coin diagnostic

Plante : 2 à 10 % avec <10 individus isolés,
Plante : 3 à 5 % avec 1 à 2 fruits troués
Plante : 8 % avec plusieurs fruits troués
Plantes atteintes: 1 %

Plantes avec présence: 2 %

Plantes avec présence: 5 %

Plantes avec présence: 80 %

Plantes avec présence: 100
%
Plantes avec présence: 100
% plantes touchées: 2 à 5 %

Plante : 5 %

Plante : 5 % avec plusieurs fruits troués Absence

Plantes avec présence: 10 %
attaque faible

Plante : 2 % avec <10 individus ou Quelques individus avec quelques piqûres
Plante : 100 %

par piège(s): 10 unités avec plusieurs fruits attaqués ou feuilles minées par plante

TOMATE : ACARIOSE BRONZEE

Acariose bronzée sur fruits de tomate Laurent GIARDINO Maxime CHABALIER de la Chambre d'Agriculture des pays de Loire


Acariose bronzée sur foliole et fruit Jean-Daniel FERRIER de la Chambre d'Agriculture de l'Ain

Le coin diagnostic

TOMATE : NOCTUELLE HELICOVERPA ARMIGERA

L'adulte a une envergure de quatre centimètres, ses ailes antérieures sont jaunâtres tendant à l'orange chez la femelle et au gris verdâtre chez le mâle, avec une légère bande transversale plus foncée dans le tiers distal. Les ailes postérieures sont gris clair avec une large bande marginale foncée et une petite tache brune tout près de la base. La chenille connait six stades larvaires. Au dernier elle mesure 3 - 4 cm, elle est glabre, de couleur verdâtre à noirâtre, avec deux bandes claires latérales et des bandes plus sombres sur le dos.

Dégâts sur foliole dus à Helicoverpa armigera et chenille sur tige Laury CHATAIN de la Chambre d'Agriculture de la Loire


Le conseil alternatif ou bio contrôle

Pucerons : en lutte intégrée, agir sur les principaux foyers avec SAVON POTASSIQUE (1 à 2 %) et renforcer l'action des auxiliaires par des lâchers complémentaires d'Aphidius ervi et A. colemani

Thrips : Renforcer l'action des auxiliaires par des lâchers complémentaires d'Amblyseius cucumeris

Tuta absoluta La lutte directe bio-contrôle ou biologique

Combinaison des moyens de lutte : lâchers réguliers de parasitoïdes (Macrolophus pygmeus et Trichogramma achae) et interventions hebdomadaires avec Bacillus Thuringiensis subsp. kurstaki souche SA 11 ou Bacillus thuringiensis subsp. kurstaki souche ABTS 351 et Bacillus thuringiensis subsp. Aizawa.Il semble opportun d'alterner les souches (souche Kurstaki avec la souche Aizawai).
La confusion sexuelle grâce au diffuseur de phéromone peut compléter la maîtrise du ravageur.

Cladosporiose :
Les mesures prophylactiques :
Utiliser des variétés résistantes La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Soigner l'aération, éviter le bassinage, tailler et sortir les feuilles atteintes

Botrytis : Aérer au maximum les abris car le Botrytis aime les atmosphères confinées. Réaliser un effeuillage de la base des plantes qui permettra d'éliminer les premières feuilles attaquées, et favorisera l'aération des parties basses des plantes.

Acariose bronzée :
Les conditions optimales du développement d'Aculops lycopersici sont du chaud et au sec : une température d'environ 27°C et une faible hygrométrie (environ 30 %), Cet acarien ne peut pas voler et est donc dispersé dans les cultures par le vent, les animaux, les insectes et les travailleurs et leurs outils.

Le soufre mouillable et le soufre poudrage sont homologués contre acariose bronzée, et permettent de limiter les attaques s'ils sont appliqués dès le début de l'attaque ; il est conseillé d'éviter des applications sur toute la culture et de réaliser plutôt les traitements sur foyers pour éviter de réduire l'activité des auxiliaires et pollinisateurs.

Noctuelle : La lutte contre Tuta absoluta est aussi efficace contre la noctuelle.

Pour en savoir plus, EcophytoPIC, le portail de la protection intégrée. http://cultures-legumieres.ecophytopic.fr/cultures-legumieres

Toute reproduction même partielle est soumise à autorisation

Directeur de publication : Gilbert GUIGNAND, Président de la Chambre Régionale d'Agriculture Auvergne-Rhône-Alpes
Coordonnées du référent : Cécile BOIS (CRAAURA) cecile.bois@aura.chambagri.fr 04 73 28 78 34
Animateur filière/Rédacteurs : Jean-Daniel FERRIER CA01 jean-daniel.ferrier@ain.chambagri.fr Benoît AYMOZ CASMB benoit.aymoz@smb.chambagri.fr Laury CHATAIN CA42 laury.chatain@loire.chambagri.fr

À partir d'observations réalisées par : les Chambres d'Agriculture d'Auvergne-Rhône-Alpes, Coopérative Agricole Bresse Mâconnais, FREDON Auvergne Rhône Alpes et le lycée Horticole de Romans.

Ce BSV est produit à partir d'observations ponctuelles. Il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut pas être transmise telle quelle à la parcelle. Pour chaque situation phytosanitaire, les producteurs de végétaux, conseillers agricoles, gestionnaires d'espaces verts ou tout autres lecteurs doivent aller observer les parcelles ou zones concernées, avant une éventuelle intervention. La Chambre régionale dégage toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs concernant la protection de leurs cultures.

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