Crédit photo : Chambre d'Agriculture de l'Ain
Cultures de plein champ Salade Carotte Chou Oignon Poireau Pomme de terre Courgette
Cultures sous abri Aubergine Tomate
3 5 6 7 8 9 11
12 14
Du 8 avril au 21 octobre 2020 : 33 lieux d'observations visités cette semaine sur 76 lieux d'observations potentiels. Le territoire est subdivisé en 6 parties. Récapitulatif de présence ou symptômes des bioagresseurs
Présence ou symptôme des bio-agresseurs
Faible
Faible à moyen
Cultures de plein champ | Pression observée en S29 | Pression observée en S 31 | Prévisions pour les prochians jours |
Salade | |||
Taupin | 3 | 3 | 2 |
Sclérotinia | 2 | 2 | 0 |
Mildiou | 1 | 1 | 1 |
Pythium | 2 | 2 | 2 |
Pucerons | 1 | 1 | 1 |
Rhizoctonia | 3 | 3 | 4 |
Noctuelle | 2 | 2 | 1 |
Botrytis | 1 | 1 | 6 |
Thrips | 3 | 1 | 1 |
Carotte | 6 | 6 | 6 |
Mouche | 1 | 1 | 0 |
Alternaria | 1 | 2 | 2 |
Pucerons | 1 | 1 | 0 |
Oïdium | 1 | 1 | 6 |
Chou | 6 | 6 | 6 |
Altises | 4 | 1 | 6 |
Punaise ornée | 3 | 4 | 3 |
Mouche | 1 | 1 | 0 |
Pucerons vert et cendré | 1 | 1 | 1 |
Piérides | 3 | 2 | 1 |
Aleurode | 3 | 1 | 6 |
Oignon en sec/bulbe, Oignon en vert/printemps | 6 | 6 | 6 |
Mildiou | 3 | 1 | 6 |
Thrips | 4 | 2 | 4 |
Fusariose/Pythium/Aphanomyces | 2 | 3 | 1 |
Poireau | 6 | 6 | 6 |
Rouille | 1 | 1 | 0 |
Graisse | 2 | 1 | 1 |
Mildiou | 1 | 1 | 6 |
Maladies racinaires (Fusariose…) | 6 | 1 | 6 |
Thrips | 4 | 2 | 4 |
Moyen
Fort
Moyen à fort
Pomme de terre | 6 | 6 | 6 |
Taupin | |||
Alternaria | 2 | ||
Gale | |||
Courgette | 6 | 6 | 6 |
Pucerons | 1 | 1 | 0 |
Oïdium | 2 | 2 | 2 |
Mildiou | 1 | 1 | 6 |
Punaise verte Nezara viridula | 1 | 1 | 6 |
Thrips | 1 | 1 | 0 |
Acariens | 1 | 1 | 6 |
Cladosporiose | 1 | 1 | 0 |
Virus | 1 | 1 | 3 |
Cultures sous abri | Pression observée en S29 | Pression observée en S 31 | Prévisions pour les prochians jours |
Aubergine | 6 | 6 | 6 |
Pucerons | 3 | 3 | 3 |
Thrips | 4 | 4 | 1 |
Doryphore | 2 | 3 | 2 |
Acariens | 4 | 4 | 4 |
Punaise Lygus et Nezara | 4 | 5 | 6 |
Tomate | 6 | 6 | 6 |
Pucerons | 4 | 2 | 2 |
Tuta absoluta | 3 | 3 | 3 |
Thrips | 3 | 2 | 2 |
Mildiou | 1 | 1 | 2 |
Botrytis sur taille | 2 | 2 | 2 |
Cladosporiose | 3 | 3 | 3 |
Chancre bactérien | 2 | 1 | 6 |
Punaises | 3 | 2 | 3 |
Acariens | 2 | 1 | 2 |
Alternaria | 1 | 2 | 2 |
Noctuelle | 1 | 3 | 1 |
Acariose bronzée |
Puceron : Risque faible
Taupin : Risque moyen selon parcelles et variétés
Thrips : Risque faible
Limace : Risque faible
Pythium: Risque faible à moyen selon secteurs et suite à fortes pluies
Mildiou : Risque faible
Botrytis : Risque faible
Noctuelle défoliatrice: Risque faible à moyen
Seuil de nuisibilité : dès la présence de symptômes pour le Sclérotinia, botrytis, mildiou
Seuil de nuisibilité puceron : 10 % de plantes avec aptères au printemps sur de jeunes plantations
Seuil de nuisibilité : aucun pour les autres bio-agresseurs
Thrips Coccinelle
Plantes atteintes: 5 % avec attaque faible
Plantes atteintes: 1 %
Présence
Plantes avec présence: 5 % Présence
Plantes atteintes: 1 % avec attaque faible
Plantes atteintes: 1 % individus contaminants: 8 unités Présence Présence
individus contaminants: 2 unités
Plantes atteintes: 50 % Absence
Puceron : Les mesures prophylactiques
Utiliser des variétés résistantes Nasonovia 0
La protection mécanique (voile tissé ou non) en pépinière, fauchage des abords.
Eviter l'excès d'azote, qui augmente la sensibilité aux pucerons. La lutte directe Bio-contrôle Aucune
Taupin : Les mesures prophylactiques
Travail de sol entre juin et septembre : cela provoque la destruction des œufs, ceux-ci étant fragiles et sensibles à la sécheresse et à la chaleur, idem pour larves de 1ère et 2ème année.
Attention risques fréquents après une prairie.
Utilisation d'amendement à base de tourteau de ricin, qui présente des propriétés améliorant l'état sanitaire du sol, il permettrait de réduire le pourcentage d'éclosion des œufs ainsi que la vitesse de développement des larves de taupins.
Limace : si risque de période de pluie Les mesures prophylactiques
Elimination des déchets de culture par broyage fin, dégradation des chaumes
Apport de matières organiques compostées La lutte directe bio-contrôle
En situation à risque, appliquer du phosphate ferrique à 7 kg/ha.
Rhizoctonia : Les mesures prophylactiques
Rotation : l'absence de culture sensible pendant 2 à 3 ans réduit fortement la pression de la maladie.
Choix de la parcelle : Préférer des précédents céréales.
Après récolte : Eliminer au maximum les résidus de cultures, si vous êtes sous abri.
Opération culturale : Il faut diminuer l'humidité du sol et le contact de la plante avec le sol. Paillage plastique noir, technique permettant de limiter le contact des feuilles avec le sol et en profilant le terrain afin d'assurant une bonne évacuation des eaux. La lutte directe Bio-contrôle
En pulvérisation au sol utiliser le Champignon Hyperparasitisme Clonostachys rosea souche J1446 (précédemment nommé Gliocladium catenulatum) à raison de 5 kg/ ha.
Sclérotinia : On peut réduire la présence de Sclerotinia minor en ne faisant pas revenir trop souvent les salades dans la rotation. Bien qu'il s'attaque à au moins 90 espèces, Sclerotinia minor s'attaque surtout aux salades, chicorées et asperges
(attention aussi aux adventices favorables), les rotations permettent donc au moins de réduire les infestations.
Sclerotinia sclerotinium est beaucoup plus polyphage (400 hôtes) : il se rencontre sur toutes les espèces cultivées excepté les alliacées et les graminées. Les mesures prophylactiques
Après récolte : Elimination des résidus de récolte.
Solarisation et culture sur paillage.
Eviter les parcelles propices ou à historique à risque :
Les sols légers et riches en humus sont propices au développement de Sclerotinia sclerotiorum. La lutte directe Bio-contrôle
Si les premières séries d'une parcelle sont touchées, effectuer un apport de Conyothirium minitans sur le reste de la parcelle à implanter, apporter également sur les plants ou au binage (par pulvérisation avant le binage). Effectuer une application sur les mottes des nouvelles séries, à l'arrosoir (5 g de produit commercial dans 5 l d'eau/10 m²) ou au pulvérisateur. L'utilisation est possible, avant culture, d'un paillage plastique et permettra d'isoler en partie les vieilles feuilles du sol et donc de réduire les contaminations des deux Sclerotinia spp. et de Rhizoctonia solani. Si on constate une attaque forte à la fin de la culture, on peut utiliser à 4 kg/ha un produit commercial à base de Coniothyrium minitans, après le retrait du paillage en l'incorporant légèrement. Cette application réduit la pression pour les cultures suivantes.
Pythium : Les mesures prophylactiques :
Variétés résistantes : il existe des différences de sensibilité variétale. Les batavias et les laitues sont plus sensibles
Rotation : nécessaire, mais pas suffisante
Choix de la parcelle : éviter les sols trop froids et humides
Après récolte : éliminer les plantes malades et les débris végétaux
Opération culturale : solarisation, paillage limite les projections de terre.
La lutte directe Bio-contrôle:
Clonostachys rosea (précédemment nommé Gliocladium catenulatum)
Trichoderma atroviride I-1237 ou Trichoderma harzianum Rifai souches T-22 et ITEM-90
Noctuelle défoliatrice : Les mesures prophylactiques :
Limiter au maximum les pontes en éliminant les adventices sur le champ et en bordure.
La lutte directe Bio-contrôle:
Intervention possible avec un BT (Bacillus thuringiensis)
Oïdium : Risque faible
Taupin : Risque moyen selon parcelles et plutôt en zones grandes cultures
Seuil de nuisibilité : aucun pour les autres bio-agresseurs
Insectes et maladies
Absents
Oïdium
feuilles touchées: 2 % avec de 1 à 5% de feuilles malades
feuilles touchées: 5 à 10 % avec Premiers symptômes/dégâts
Modélisation de la Mouche : Pupe Adulte
Œuf
Larve
Le modèle Swat, indique, un début de vol, mais à cette période, celui-ci a peu impact sur les cultures.
Alternaria :
Les mesures prophylactiques :
Choisir des variétés tolérantes.
Éliminer les déchets de récolte.
Eviter les arrosages en fin de journée ou la nuit
Adopter une fertilisation azotée rigoureuse (éviter les excès)
La lutte directe en culture biologique
Effet secondaire de produits à base de cuivre
Mouche : Risque faible, à nuancer avec les résultats de la modélisation
Seuil de nuisibilité puceron vert et cendré : apparition des colonies
Modélisation de la Mouche : Pupe Adulte
Œuf
Larve
Attention, le modèle Swat, indique, une période de vol et de ponte et le pic se situe cette semaine.
Zone Alpine
Val de Saône & Côtière
Plaine du Forez et mont du lyonnais
Plaine de l'Isère et vallée du Rhône
Présence Présence
Plantes atteintes: 5 à 10 %
Plantes atteintes: 4 à 10 % avec Pression faible
Plantes atteintes: 10 %
Plantes atteintes: 10 %
Plantes atteintes: 1 à 5 %
Plantes atteintes: 30 % avec Pression moyenne Présence
Plantes atteintes: 80 %
Plantes atteintes: 60 % avec Pression moyenne
Plantes atteintes: 100 %
Plantes atteintes: 5 %
Altise : La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Couvrir au moins pendant les 3 à 4 premières semaines de culture avec un film insect-proof, du repiquage au stade 5- 6 feuilles le plant, car il est sensible aux altises. Choisir un voile de forçage lorsque les températures maximales sont inférieures à 25 °C ou un filet anti-insectes à maille Tricot de 660 à 750 m (17g/m²) si les températures maximales sont supérieures à 25 °C.
Punaise Ornée Elle se développe particulièrement par temps chaud et sec. La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Fractionner l'irrigation La lutte directe bio-contrôle ou biologique Aucune
Piérides : Les mesures prophylactiques Aucune La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Pose de filet anti-insectes, à installer sur cultures avant l'arrivée des premiers adultes.
Intervention possible dès éclosion avec un produit à base de Bacillus Thuringiensis subsp. Aizawai ou Bacillus Thuringiensis subsp. kurstaki souche ABTS 351, qui agit sur les jeunes chenilles par ingestion, le matin sur la rosée. Etant photosensibles et lessivables, il est important de les appliquer lors de journées couvertes ou en soirée et en dehors des pluies.
Aleurodes : La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Huile essentielle d'orange douce donne de bons résultats. Les variétés à port dressé et à croissance rapide permettent l'optimisation de cette protection.
Thrips : Risque faible à moyen mais risque moyen à fort sur oignon blanc
Mildiou : Risque faible sur oignon blanc, sans conséquences
Maladies racinaires : Risque moyen
Seuil de nuisibilité : aucun pour les autres bio-agresseurs
Maladies racinaires
(Aphanomyces, Fusarium, Pythium) Maladies racinaires
(Aphanomyces, Fusarium, Pythium) Thrips du tabac et de l'oignon
Plantes avec présence: 70 à 100
% avec 6-10 individus
Plantes atteintes: 1 %
Plantes avec présence: 100 % avec 1-5 individus
Plantes atteintes: 25 % avec Quelques pieds contaminés
(tiges + feuilles)
Plantes avec présence: 5 % avec 1-5 individus
Modélisation de la Mouche
Pupe
Adulte
Œuf
Larve
Le modèle Swat, indique, un début de vol, mais à cette période, celui-ci a peu impact sur les cultures.
Thrips : Les mesures prophylactiques
Choix de la parcelle : Pas de précédent direct et de parcelles voisines en allium en année n-1.
Les sols très humides ou très secs gênent la nymphose. La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Les pluies ou les irrigations régulières peuvent permettre de lessiver les individus et contrôler la pression présente. Bassinage de 1.5 mm 3 fois par jour (11 heures, 14h30, 18h)
Aeolothrips intermedius a besoin dans son régime alimentaire de protéines florales en plus de celles procurées par ses proies habituelles, des larves de thrips, pour assurer sa reproduction. L'adulte consomme des tissus floraux pour atteindre sa maturité sexuelle, ceci sur des arbres et des plantes herbacées, avec une préférence pour les légumineuses. Les larves ont un comportement essentiellement prédateur
Bactériose (graisse) : Risque faible
Mildiou : Risque faible
Rouille : Risque faible
Fusariose : Risque faible
Teigne : Risque faible
Psylle: Risque faible
Seuil de nuisibilité : aucun pour les autres bio-agresseurs
Teigne du poireau Thrips du tabac et de l'oignon
Plantes atteintes: 100 % avec 1 à 5 % surface foliaire atteinte
Plantes atteintes: 2 %
Plantes atteintes: 4 à 30 % avec 1 % surface foliaire atteinte
Plantes atteintes: 5 %
Plantes atteintes: 30 à 100 % avec 1 % surface foliaire atteinte Absence
Thrips :
Les mesures prophylactiques :
Choix de la parcelle : Pas de précédent direct et de parcelles voisines en allium en année n-1.
Les sols très humides ou très secs gênent la nymphose. La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Les pluies ou les irrigations régulières peuvent permettre de lessiver les individus et contrôler la pression présente. Bassinage de 1.5 mm 3 fois par jour (11 heures, 14h30, 18h)
Utilisation de desséchants (dessiccation de la cuticule des insectes à corps mous), comme l'huile essentielle d'orange douce à 60 g/l.
Aeolothrips intermedius a besoin dans son régime alimentaire de protéines florales en plus de celles procurées par ses proies habituelles, des larves de thrips, pour assurer sa reproduction. L'adulte, consomme des tissus floraux pour atteindre sa maturité sexuelle, ceci sur des arbres et des plantes herbacées, avec une préférence pour les légumineuses. Les larves ont un comportement essentiellement prédateur
Punaise Lygus pratensis Alternariose de la pomme de terre Doryphores Insectes et maladies Insectes et maladies Alternariose
Présence Quelques foyers
Quelques adultes Absence Absence Quelques feuilles ou tiges avec une tâche Mildiou de la pomme de terre Plants contaminés épars dans la parcelle ou 1 foyer bien constitué (1 m²) au moins en surface sur deux parcelles Gale commune de la carotte de Faible présence la pomme de terre ou du navet
quelques adultes à > 2 foyers sur les 20 points d'observation Traces présence (1%)
Actuellement :
-Risque faible :
En plaine : le modèle Mileos , avec les données de la station météorologique de Clermont-Aulnat (Limagne), indique un niveau de risque faible le 28/7 à 9 h (HL). Attention, cette information n'est valable que pour la date et l'heure indiquées. De plus, la validité stricte est limitée à un rayon de 10 km autour de la station, et l'outil, dans le cadre de son utilisation pour le BSV, ne prend pas en compte l'effet des irrigations qui ont pu être réalisées depuis le début.
Dans les conditions de validité d'utilisation du modèle, depuis plus d'un mois, le niveau de risque évalué à partir des indicateurs du modèle est resté faible.
Prévision d'évolution du risque pour les jours à venir:
Risque faible : En plaine, le risque devrait rester faible pour cette semaine, avec des températures maximales souvent supérieures à 30 °c et des hygrométries faibles qui vont freiner l'évolution du champignon. Une évolution orageuse est annoncée pour la fin de cette semaine mais elle ne devrait pas s'accompagner de précipitations prolongées, ni d'une dégradation suffisamment durable, pour faire remonter le risque à un niveau critique.
Alors que beaucoup de cultures sont entrées en sénescence, il faut rappeler que dans les parcelles où la présence de mildiou a été repérée en cours de saison sur feuillage, en cas d'un retour de conditions favorables au champignon dans les semaines à venir, le risque de contamination des tubercules à partir du feuillage subsiste jusqu'au défanage.
Station météo | Niveau de risque au 28/7 | Seuil de nuisibilité atteint le 28/7 (VS, VI, VR) | Jours où le seuil de nuisibilité a été atteint depuis le 1/7 | Pluies en mm du 15/7 au 27/7 inclus |
Clermont-Fd Aulnat | Faible | Non | Aucun | 20,6 |
Alternaria : Les mesures prophylactiques
Choisir des variétés peu sensibles Utiliser des tubercules sains La lutte directe en culture biologique
Eviter les stress nutritionnels ou hydriques activant une sénescence accélérée de la plante. L'alternaria est un champignon de faiblesse qui se développe en condition assez chaude. Si l'alimentation minérale est suffisante, cette maladie aura peu d'incidence sur les rendements et elle n'a pas d'incidence sur la qualité des tubercules.
Punaise Nezara : Risque faible, à surveiller car observée précédemment
Thrips : Risque faible, peu dommageable
Acarien : Risque faible
Oïdium : Risque faible à moyen sur lots avancés
Viroses : Risque faible, selon attaques pucerons et variétés
Cladosporiose : Risque faible
Mildiou : Risque faible
Plantes atteintes: 2 %
Plantes atteintes: 8 à 25 % avec attaque moyenne
Plantes avec présence: 5 %
Plantes atteintes: 5 %
Plantes atteintes: 10 %
Plantes atteintes: 10 % avec Attaque faible
Plantes atteintes: 75 % avec Attaque faible
Oïdium : La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Intervention possible si nécessaire avec du soufre micronisé, ou du bicarbonate de potassium ou de l'huile essentielle d'orange douce ou de l'Ampelomyces quisqualis strain AQ10. Une protection préventive est possible avec Clonostachys rosea ouche J1446 ( (précédemment nommé Gliocladium catenulatum) ou Bacillus subtilis souche QST 713.
Verticiliose : Risque faible à moyen, selon si greffage ou non
Doryphores
Acarien jaune tisserand T. urticae
Puceron
Le conseil alternatif ou bio contrôle
Thrips : Souvent présents sur les feuilles basses, ils sont généralement peu préjudiciables. Les dégâts directs sont observés à partir de 4 thrips sur fleur. La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Sur les plantes contre les larves et les adultes : Favoriser les punaises prédatrices polyphages (Macrolophus pygmaeus survie bien sous abri, Dicyphus errans à l'état naturel, Orius sp à l'état naturel)
Au stade floraison : lâcher des acariens prédateurs Neoseiulus cucumeris (50 à 100 individus/m² tous les 15 jours, T° > à 20 °C et hygrométrie > à 75 %) ou / et Amblyseius swirskii (En préventif, uniquement à partir du moment de la floraison à 20-25 individus/m², ou en curatif dès détection à 50-100 individus/m²).
Acarien :
Les mesures prophylactiques :
Nettoyage hivernal des abris, désherbage minutieux.
Même s'il n'y a pas de grosses attaques la présence de petits foyers justifie la mise en place du bassinage, du blanchiment des tunnels et de la lutte biologique. La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Elimination mécanique des foyers
En cas de présence avérée intervenir en lâchant sur les foyers des acariens prédateurs Neoseiulus californicus
(En préventif dès les premières fleurs, un lâcher de 3 à 4 individus / m² selon la pression, actif jusqu'à 35 °C et tolère une humidité basse) et/ou Phytoseiulus persimilis (A répartir sur le feuillage dans les foyers 20 / m² sur foyer, T° > à 20 °C quelques heures durant la journée, 2 à 3 lâchers à fréquence de 8 jours)
La lutte directe est possible bien que d'une efficacité limitée avec des produits à base d'huile de Colza estérifiée.
Punaises : Des dégâts conséquents peuvent être générés par Lygus en entrainant la chute des fleurs. La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Ramasser et écraser adultes, larves et pontes pour essayer de réguler au maximum la population.
Puceron : La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Favoriser les auxiliaires naturels, introduire des coccinelles collectées par ailleurs.
L'usage d'un acide gras ou de l'huile de colza sur foyers peut permettre d'en réduire le développement. Bien contrôler vos plants avant plantation.
Si un lâcher de parasitoïdes exogènes (achat) est décidé, impérativement identifier les pucerons en présence pour introduire Aphidius ervi sur " gros " pucerons (Macrosiphum euphorbiae et Aulacorthum solani) ou Aphidius colemani sur " petits " pucerons (Aphis gossypii, Myzus persicae, ). Des conditionnements mixes permettent de lâcher simultanément les 2 parasitoïdes. Ou associer Aphidoletes aphidimyza (faire le lâcher sur le sol en terre humide, T° de nuit > à 16°C et hygrométrie élevée,
3 lâchers sont nécessaires : fréquence 7 jours, 2 à 5 /m²).
Doryphore :
Les mesures prophylactiques :
Rotations longues des cultures. (En rotation maraîchère éviter l'aubergine et pomme de terre en précédent ou à proximité)
Eloigner les parcelles par rapport à celle n-1.
Eliminer les repousses qui assurent la multiplication.
été détecté pour la première fois en France en février 2020 dans des serres du Finistère. Ce virus est principalement véhiculé par les plants et les semences, ainsi que par l'activité humaine (manipulation, outils...). La dangerosité du virus vient de sa facilité de transmission : un simple contact par les mains, les vêtements, les outils, les insectes ou tout autre support contaminé transmet la maladie à la plante. La transmission se fait de plante à plante mais aussi de semence à plante. La lutte contre l'introduction du virus est l'affaire de tous. Elle passe par des mesures de biosécurité et de contrôle sur les semences, les plants, le matériel et les personnes. La surveillance régulière et précise des cultures doit permettre la mise en œuvre rapide des mesures de protection et de limiter l'impact et la dissémination en cas de contamination.
http://draaf.auvergne-rhone-alpes.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/2002 tomatevirusproducteurs-v5 cle0d669a.pdf
Thrips : Risque faible à moyen, à surveiller si blanchiment fait tard ou pas encore fait
Mouche mineuse Tuta absoluta : Risque moyen, à surveiller car observée précédemment - Risque plus élevé pour les exploitations avec présence les années antérieures.
Cladosporiose : Risque moyen, selon variétés et historique
Botrytis : Risque faible à moyen selon variétés et stades de développement
Viroses : Risque faible à moyen, selon pression ravageurs (cicadelles, thrips, pucerons)
Plante : 1 % avec Quelques tâches par feuille sur plus de 3 feuilles,
Alternariose
Chancre bactérien de la tomate
Punaise
Mineuse de la tomate
Noctuelle des fruits
Chrysopes
Coccinelle
Entomophtorales
Micro - Hyménoptères
Punaise Anthocoride
Botrytis - Pourriture Grise
Cladosporiose
Oïdium
Alternariose
Acarien jaune tisserand T. urticae
Mouche mineuse
plantes touchées: 15 % avec 1 à 2 plantes avec des symptômes sur tige, ou collets et/ou des symptômes sur quelques feuilles, plantes touchées: 50 % avec quelques plantes avec un dessèchement marqué du feuillage ou un flétrissement de la plante entière, plantes touchées: 10 % avec quelques plantes avec un dessèchement marqué du feuillage ou un flétrissement de la plante entière,
Plante : 2 à 5 % avec <10 individus isolés,
Plante : 2 % avec 1 feuille avec au moins une mine ou 1 fruit troué par plante,
Plante : 1 % avec 1 à 2 fruits troués
Plantes avec présence: 0 à 5
%
Plantes avec présence: 0 à 5
%
Plantes avec présence:0 à 5
%
Plantes avec présence: 5 à 25 %
Plantes avec présence: 10 à 25 %
Plante : 8 % avec quelques feuilles avec 1 tâche ou 2 à 3 chancres
Plante : 10 à 15 % avec Quelques tâches par feuille sur plus de 3 feuilles,
Plante : 30 % avec La plupart des feuilles touchées avec plus de 10 % de surface attaquée.
Plante : 10 % avec 1 tâche sur une à 2 feuilles, plantes touchées: 10 à 15 % avec Plus de 3 plantes avec des symptômes sur feuille, tige ou collet, plantes touchées: 8 % avec 1 à 2 plantes avec des symptômes sur tige, ou collets et/ou des symptômes sur quelques feuilles,
Plante : 3 % avec <10 individus ou Quelques individus avec quelques piqûres
Plante : 1 % avec 1 à 2 feuilles avec au moins une mine ou une piqûre nutritionnelle
Acarien de la tomate ou acariose bronzée Aculops lycopersici Chrysopes
Coccinelle
Entomophtorales
Micro - Hyménoptères
Punaise Anthocoride
Alternariose
Mouche mineuse
Noctuelle des fruits
Chrysopes
Entomophtorales
Mildiou
Acarien jaune tisserand T. urticae
Mineuse de la tomate
Plante : 2 à 10 % avec <10 individus isolés,
Plante : 3 à 5 % avec 1 à 2 fruits troués
Plante : 8 % avec plusieurs fruits troués
Plantes atteintes: 1 %
Plantes avec présence: 2 %
Plantes avec présence: 5 %
Plantes avec présence: 80 %
Plantes avec présence: 100
%
Plantes avec présence: 100
% plantes touchées: 2 à 5 %
Plante : 5 % avec plusieurs fruits troués Absence
Plante : 2 % avec <10 individus ou Quelques individus avec quelques piqûres
Plante : 100 %
par piège(s): 10 unités avec plusieurs fruits attaqués ou feuilles minées par plante
Acariose bronzée sur foliole et fruit Jean-Daniel FERRIER de la Chambre d'Agriculture de l'Ain
L'adulte a une envergure de quatre centimètres, ses ailes antérieures sont jaunâtres tendant à l'orange chez la femelle et au gris verdâtre chez le mâle, avec une légère bande transversale plus foncée dans le tiers distal. Les ailes postérieures sont gris clair avec une large bande marginale foncée et une petite tache brune tout près de la base. La chenille connait six stades larvaires. Au dernier elle mesure 3 - 4 cm, elle est glabre, de couleur verdâtre à noirâtre, avec deux bandes claires latérales et des bandes plus sombres sur le dos.
Pucerons : en lutte intégrée, agir sur les principaux foyers avec SAVON POTASSIQUE (1 à 2 %) et renforcer l'action des auxiliaires par des lâchers complémentaires d'Aphidius ervi et A. colemani
Thrips : Renforcer l'action des auxiliaires par des lâchers complémentaires d'Amblyseius cucumeris
Tuta absoluta La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Combinaison des moyens de lutte : lâchers réguliers de parasitoïdes (Macrolophus pygmeus et Trichogramma achae) et interventions hebdomadaires avec Bacillus Thuringiensis subsp. kurstaki souche SA 11 ou Bacillus thuringiensis subsp. kurstaki souche ABTS 351 et Bacillus thuringiensis subsp. Aizawa.Il semble opportun d'alterner les souches (souche Kurstaki avec la souche Aizawai).
La confusion sexuelle grâce au diffuseur de phéromone peut compléter la maîtrise du ravageur.
Cladosporiose :
Les mesures prophylactiques :
Utiliser des variétés résistantes La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Soigner l'aération, éviter le bassinage, tailler et sortir les feuilles atteintes
Botrytis : Aérer au maximum les abris car le Botrytis aime les atmosphères confinées. Réaliser un effeuillage de la base des plantes qui permettra d'éliminer les premières feuilles attaquées, et favorisera l'aération des parties basses des plantes.
Acariose bronzée :
Les conditions optimales du développement d'Aculops lycopersici sont du chaud et au sec : une température d'environ 27°C et une faible hygrométrie (environ 30 %), Cet acarien ne peut pas voler et est donc dispersé dans les cultures par le vent, les animaux, les insectes et les travailleurs et leurs outils.
Le soufre mouillable et le soufre poudrage sont homologués contre acariose bronzée, et permettent de limiter les attaques s'ils sont appliqués dès le début de l'attaque ; il est conseillé d'éviter des applications sur toute la culture et de réaliser plutôt les traitements sur foyers pour éviter de réduire l'activité des auxiliaires et pollinisateurs.
Noctuelle : La lutte contre Tuta absoluta est aussi efficace contre la noctuelle.
Pour en savoir plus, EcophytoPIC, le portail de la protection intégrée. http://cultures-legumieres.ecophytopic.fr/cultures-legumieres
Directeur de publication : Gilbert GUIGNAND, Président de la Chambre Régionale d'Agriculture Auvergne-Rhône-Alpes
Coordonnées du référent : Cécile BOIS (CRAAURA) cecile.bois@aura.chambagri.fr 04 73 28 78 34
Animateur filière/Rédacteurs : Jean-Daniel FERRIER CA01 jean-daniel.ferrier@ain.chambagri.fr Benoît AYMOZ CASMB benoit.aymoz@smb.chambagri.fr Laury CHATAIN CA42 laury.chatain@loire.chambagri.fr
À partir d'observations réalisées par : les Chambres d'Agriculture d'Auvergne-Rhône-Alpes, Coopérative Agricole Bresse Mâconnais, FREDON Auvergne Rhône Alpes et le lycée Horticole de Romans.
Ce BSV est produit à partir d'observations ponctuelles. Il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut pas être transmise telle quelle à la parcelle. Pour chaque situation phytosanitaire, les producteurs de végétaux, conseillers agricoles, gestionnaires d'espaces verts ou tout autres lecteurs doivent aller observer les parcelles ou zones concernées, avant une éventuelle intervention. La Chambre régionale dégage toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs concernant la protection de leurs cultures.