Crédit photo : Chambre d'Agriculture de l'Ain
Cultures de plein champ Salade Carotte Céleri Chou Epinard Blette Betterave Ail Oignon en vert et sec Poireau Pomme de terre Radis Melon Courgette Courge Cardon
Cultures sous abri Concombre Melon Aubergine Poivron Tomate
Du 4 avril au 25 octobre 2019 : 53 lieux d'observations visités cette semaine sur 77 lieux d'observations potentiels. Le territoire est subdivisé en 6 parties. Récapitulatif de présence ou symptômes des bio agresseurs
Présence ou symptôme des bio-agresseurs
Faible
Moyen
Faible à moyen
Moyen à fort
Fort
BSV n° 8, 2019 Cultures légumières, région AURA, édition Auvergne Rhône-Alpes
Cultures de plein champ | Pression observée en S | 25 Pression observée en S | 27 Prévision pour les prochains |
Salade | |||
Taupin | - 4 | ||
Mildiou | - 4 | ||
pythium | - 4 | ||
Pucerons | - 3 | ||
Rhizoctonia | - 7 | ||
Noctuelle | - 7 | ||
Bactériose | 0 | ||
Carotte | 0 | ||
Alternaria | 0 | ||
Pucerons | - 7 | ||
Céleri | 0 | ||
Pucerons | - 3 | ||
Mouche mineuse | - 7 | ||
Septoriose | 0 | ||
Thrips | - 7 | ||
Chou | 0 | ||
Altises | 7 | ||
Punaise ornée | - 3 | ||
Mouche | - 7 | ||
Pucerons vert et cendré | - 3 | ||
Piérides | - 7 | ||
Noctuelles défoliatrices | 0 | ||
Aleurode | - 4 | ||
Epinard | 0 | ||
Noctuelles | 0 | ||
Pégomyie | 0 | ||
Pucerons | - 4 | ||
Altise | - 4 | ||
Fonte des semis | - 7 | ||
Blette | 0 | ||
Pucerons | - 7 | ||
Altise | - 7 | ||
Pégomyie | - 7 | ||
Cercosporiose | 0 | ||
Pyrale | - 3 | ||
Betterave | 0 | ||
Puceron | - 7 | ||
Altise | - 7 |
Pression observée en S 25 Pression observée en S 27 Prévision pour les prochains jours
Cercosporiose
Ail
-7 0
Rouille
Mouche de l'oignon
Thrips
Pourriture Blanche
7
- 7
- 3
- 7
Oignon en sec/bulbe, vert/printemps
Oignon
en
0
Thrips
Bactériose
Teigne
Poireau
Botrytis squamosa
Mildiou
-4 0
- 3 0
- 4 0
Rouille
0
Alternaria
Graisse
Thrips
Teigne
0
- 7
- 3 0
Pomme de terre
Radis
Pucerons
Mildiou
Doryphore
Alternaria
Lygus
0
- 4
- 4
- 4 0
- 4 0
Altises
7
Mildiou terrestre
Pucerons
Noctuelle
Acariens
Pucerons
Oïdium
Punaise verte Nezara viridula
Thrips
0
- 7 0
- 4
- 7 0
- 7 0
Virus
0
Pucerons
Oïdium
0
- 3 0
Virus
Mildiou
Thrips
Pucerons
0
- 7 0
- 7 0
Cladosporiose
0
0
0
- 4
- 7 0
- 3
- 4
- 4 0
Punaise Lygus et Nezara
Botrytis
-4 0
Pucerons
Oïdium
Mildiou
Thrips
Acariens
Punaise Lygus
Punaise Nezara Viridula
Pucerons
Thrips
0
- 4
- 7
- 3 0
Pucerons
Acariens
Pyrale
Thrips
Tomate
Pucerons
Tuta absoluta
Thrips
Noctuelles des fruits
0
- 4
- 7 0
- 7 0
- 4 4
- 7 0
Mildiou
Oïdium
Aubergine
Pucerons
Acariens
Thrips
Doryphore
Verticiliose
0
0
4
- 3
- 4
- 7
- 3
Cladosporiose
Punaises
Mildiou
Botrytis sur taille
Acariens
Alternaria
Mouche mineuse
0
- 7
- 7
- 7
- 7
- 7
- 7
Accident physiologique
Acariens
Nourriture: cochenilles, pucerons et autres pucerons laineux.
Plantes hôtes: On la trouve sur une gamme très variée de plantes. Ceux-ci comprennent les conifères aiguilletés (en particulier le pin sylvestre), les conifères à feuillus, l'if et de nombreux arbres à feuilles caduques tels que le frêne, le bouleau, le saule, le saule, le chêne, le hêtre, le noisetier, le sycomore, l'érable et le marronnier. On le trouve aussi couramment sur chardons, ortie.
Sites d'hivernage: elles hivernent dans la litière de feuilles, le feuillage et les crevasses d'écorce d'arbres et d'arbustes à feuilles persistantes.
Coccinelle à virgule sur choux Laury CHATAIN Chambre d'Agriculture de la Loire
Limace : Risque faible
Taupin : Risque faible à moyen
Sclérotinia : Risque nul
Mildiou : Risque faible
Rhizoctonia : Risque moyen
Phythium : Risque faible à moyen
Puceron : Risque faible à moyen
Noctuelle : Risque faible à moyen
Seuil de nuisibilité : dès la présence de symptômes pour le Sclérotinia, botrytis, mildiou
Seuil de nuisibilité puceron : 10 % de plantes avec aptères au printemps sur de jeunes plantations
Seuil de nuisibilité : aucun pour les autres bio-agresseurs
Coccinelle
Micro - Hyménoptères Syrphes - Episyrphus balteatus Noctuelle défoliatrice
Puceron
Pythium vasculaire
Rhizoctone brun
Fusariose
Chrysopes
Coccinelle Syrphes - Episyrphus balteatus Puceron
Thrips
Bactériose Accident physiologique
Insectes et maladies
Chrysopes
Coccinelle Syrphes - Episyrphus balteatus Puceron
Thrips Accident physiologique
Présence
Plantes avec présence : 10 %
Présence
Plantes atteintes : 1 % avec une intensité faible
Plantes atteintes : 20 % avec de 4 à 10 individus
Plantes atteintes : 2 %
Plantes atteintes : 10 à 15 % avec attaque faible Principalement sur Batavia et Feuille de Chêne blonde Présence
Présence
Présence
Plantes atteintes : 5 à 25 % avec 1 à 3 individus
individus contaminants : 4 à 16 unités
Présence faible
Tip burn important
Absence
Présence
Présence
Présence
Plantes atteintes : 5 % avec 1 à 3 individus
Individus contaminants: 5 unités
Tip burn important
janvier
févier
mars
avril
mai
juin
juillet
août
septembre
octobre
novembre
décembre
Eté frais
Eté chaud
Sous abri
Feuilles perforées et plus ou moins rongées, excréments sur feuillage.
Noctuelle gamma (Autographa gamma) : C'est le plus commun des papillons migrateurs d'Europe. Il est largement répandu dans toute la France. C'est une espèce très polyphage, présente aussi bien sur les plantes sauvages que cultivées. Les papillons mesurent de trois à quatre centimètres d'envergure. Les ailes antérieures sont d'un jaune brunâtre avec au centre un dessin argenté évoquant la lettre grecque gamma. Les ailes postérieures sont d'un brun jaunâtre avec la marge nettement plus sombre. La chenille peut atteindre 3,5 centimètres dans son dernier stade. Elle est de couleur vert pâle, avec de fines lignes dorsales claires et une ligne latérale blanche un peu plus épaisse. Les dégâts peuvent être très importants lors des pullulations. Ce sont les larves aux derniers stades, issues du 2ème vol (fin juillet) qui sont les plus voraces et sont responsables en fin d'été des plus gros dégâts. Elles défolient les cultures, les rendant invendables lorsqu'il s'agit de légumes feuilles (épinards, choux, salades).
Noctuelle de la tomate (Heliocoverpa armigera) : L'adulte a une envergure de quatre centimètres, ses ailes antérieures sont jaunâtres tendant à l'orange chez la femelle et au gris verdâtre chez le mâle, avec une légère bande transversale plus foncée dans le tiers distal. Les ailes postérieures sont gris clair avec une large bande marginale foncée et une petite tache brune tout près de la base. La chenille connait six stades larvaires. Au dernier elle mesure 3 - 4 cm, elle est glabre, de couleur verdâtre à noirâtre, avec deux bandes claires latérales et des bandes plus sombres sur le dos.
Noctuelle du chou (Mamestra brassicae) : La noctuelle du chou est une espèce sédentaire, répandue dans toute la France. Elle s'attaque principalement aux Brassicacées (chou, navet...), mais elle peut aussi ponctuellement s'installer sur les betteraves, les laitues ou les chicorées. L'adulte est un papillon nocturne de quatre à cinq centimètres d'envergure. Ses ailes antérieures sont brun verdâtre avec des ondulations transversales brun noirâtre alternant avec des zones plus claires, ses ailes postérieures sont gris clair. Les oeufs, hémisphériques avec une petite protubérance centrale, sont déposés par la femelle en plaques
(ooplaques) de 20 à 30 oeufs au revers des feuilles. Leur incubation dure une quinzaine de jours. La chenille a six stades larvaires, elle mesure quatre à cinq centimètres au dernier stade. Son corps est glabre, de couleur verte pendant les quatre premiers stades, puis elle change de couleur en même temps que de comportement
: au 5ème stade elle devient brunâtre et pénètre à l'intérieur des plantes. Le stade larvaire dure environ deux mois, puis la chenille s'enterre dans la couche superficielle du sol et entre en diapause2 sous forme de chrysalide. Les dégâts ont lieu principalement en juin (1ère génération), puis à partir d'août (2ème génération). Les chenilles détruisent les feuilles et souillent l'intérieur des plantes de leurs excréments. Lorsqu'elles pénètrent l'intérieur des pommes de chou, dont elles dévorent le centre, non seulement les dégâts sont peu visibles de l'extérieur mais en plus les chenilles sont hors d'atteinte des bio-pesticides.
Larve de Noctuelle gamma (remarquez les 2 paires de fausses pattes au lieu de 4 sur la plupart des chenilles) Jean-Daniel Ferrier de la Chambre d'agriculture de l'Ain
Symptômes de broutage par des chenilles sur les côtes ou sur le limbe Jean-Daniel Ferrier de la Chambre d'agriculture de l'Ain
Larve de Noctuelle gamma
Larve de Noctuelle gamma Jean-Daniel Ferrier de la Chambre d'agriculture de l'Ain
Larve de Noctuelle Mamestra brassicae sur brocoli
Jean-Daniel Ferrier de la Chambre d'agriculture de l'Ain
Larve de Noctuelle Mamestra brassicae sur choux Jean-Daniel Ferrier de la Chambre d'agriculture de l'Ain
Helicoverpa armigera (Syn. Heliothis armigera) sur laitue Jean-Daniel Ferrier de la Chambre d'agriculture de l'Ain
Helicoverpa armigera (Syn. Heliothis armigera) sur laitue Jean-Daniel Ferrier de la Chambre d'agriculture de l'Ain
Les mesures prophylactiques
Travail de sol entre juin et septembre : cela provoque la destruction des œufs, ceux-ci étant fragiles et sensibles à la sécheresse et à la chaleur, idem pour larves de 1ère et 2ème année.
Attention risques fréquents après une prairie.
Utilisation d'amendement à base de tourteau de ricin, qui présente des propriétés améliorant l'état sanitaire du sol, il permettrait de réduire le pourcentage d'éclosion des œufs ainsi que la vitesse de développement des larves de taupins.
Puceron Les mesures prophylactiques
Utiliser des variétés résistantes Nasonovia 0.
La protection mécanique (voile tissé ou non) en pépinière, fauchage des abords.
Eviter l'excès d'azote, qui augmente la sensibilité aux pucerons.
La lutte directe Bio-contrôle Aucune
Les mesures prophylactiques
Rotation : Nécessaire (l'absence de culture sensible pendant 2 à 3 ans réduit fortement la pression de la maladie).
Choix de la parcelle : Préférer des précédentes céréales.
Après récolte : Eliminer au maximum les résidus de cultures, si vous êtes sous abri.
Opération culturale : Il faut diminuer l'humidité du sol et le contact de la plante avec le sol. Paillage plastique noir, techniques permettant de limiter le contact des feuilles avec le sol et en profilant le terrain afin d'assurant une bonne évacuation des eaux. La lutte directe Bio-contrôle
En pulvérisation au sol utiliser le Champignon Hyperparasitisme Gliocladium catenulatum à raison de 5 kg/ ha.
Sclérotinia On peut réduire la présence de Sclerotinia minor en ne faisant pas revenir trop souvent les salades dans la rotation. Bien qu'il s'attaque à au moins 90 espèces, Sclerotinia minor, pour ce qui concerne les plantes cultivées, s'attaque surtout aux salades, chicorées et asperges (attention aussi aux adventices favorables), les rotations permettent donc au moins de réduire les infestations. Sclerotinia sclerotorium est beaucoup plus polyphage (400 hôtes) : il se rencontre sur toutes les espèces cultivées excepté les alliacées et les graminées.
Les mesures prophylactiques
Après récolte : Elimination des résidus de récolte.
Solarisation et culture sur paillage.
Eviter les parcelles propices ou à historique à risque.
Les sols légers et riches en humus sont propices au développement de Sclerotinia sclerotorium.
La lutte directe Bio-contrôle
Si les premières séries d'une parcelle sont touchées, effectuer un apport de Conyothirium minitans sur le reste de la parcelle à implanter, apporter également sur les plants ou au binage (par pulvérisation avant le binage). Effectuer une application sur les mottes des nouvelles séries, à l'arrosoir (5 g de produit commercial dans 5 l d'eau/10 m²) ou au pulvérisateur. L'utilisation est possible, avant culture, d'un paillage plastique et permettra d'isoler en partie les vieilles feuilles du sol et donc de réduire les contaminations des deux Sclerotinia spp. et de Rhizoctonia solani. Si on constate une attaque forte à la fin de la culture, on peut utiliser à 4 kg/ha un produit commercial à base de Conyothirium minitans, après le retrait du paillage en l'incorporant légèrement. Cette application réduit la pression pour les cultures suivantes.
Seuil de nuisibilité : aucun pour les autres bio-agresseurs.
Mouche de la carotte
Mouche de la carotte
Mouche de la carotte
Mouche de la carotte
Puceron de la carotte Alternariose de la carotte
Absence
Absence
Carotte véreuses à la récolte
Absence
Présence de colonies
Feuilles touchées : 2 à 4 % avec premiers symptômes/dégâts
Mineuse : Risque nul
Thrips : Risque faible
Val de Saône & Côtière
Insectes et maladies
Pucerons
Septoriose
Pucerons
Thrips
Absence
Quelques individus
Quelques tâches sur une parcelle
Quelques individus
Quelques individus
Les mesures prophylactiques
Régulation naturelle par les auxiliaires présents, principalement les coccinelles et les syrphes.
Mouche mineuse La lutte directe bio-contrôle ou biologique Aucune
Aleurode : Risque faible à moyen
Thrips : Risque nul
Punaise dorée : Risque faible à moyen
Piéride : Risque faible à moyen
Seuil de nuisibilité puceron vert et cendré : apparition des colonies Mouche des crucifères
Pupe
Adulte
Œuf
Larve
Altise petite des crucifères
Syrphes - Episyrphus balteatus Altise petite des crucifères
Puceron vert
Aleurode du chou
Punaise ornée du chou
Piéride
Modélisation mouche Deuxième génération
Troisième génération
Altise petite des crucifères
Punaise ornée du chou
Chrysopes
Coccinelle
Syrphes - Episyrphus balteatus
Aphidius colemani
Plantes atteintes : 75 %
Présence
Plantes atteintes : 100 % intensité forte
Plantes atteintes : 5 à 30 %
Plantes atteintes : 80 %
Plantes atteintes : 5 % avec pression faible
Présence faible de chenilles
Début du vol : 02/06, début de ponte : 02/06, début de larve : 11/06
Pic du vol : 22/06, pic de ponte : 24/06, pic émergence des larves 27/06
Fin du vol : 06/07, fin des pontes 04/07, fin de l'émergence des larves 05/07 Extrêmement faible
Plantes atteintes : 75 %
Plantes atteintes : 25 % avec pression moyenne
Présence
Présence
Présence
Présence
Altise petite des crucifères
Punaise ornée du chou
Piéride
Plantes atteintes : 90 à 100 %
Plantes atteintes : 90 % avec pression forte sur 50 % des parcelles
Plantes atteintes : 20 % avec Pression faible sur 50 % des parcelles
Présence faible de chenille
L'adulte mesure 2 à 2,5 mm, entièrement noir sauf les articles 2 et 3 des antennes qui sont jaunes
Dégâts et adulte de Phyllotreta atra Jean-Daniel FERRIER de la Chambre d'Agriculture de l'Ain
Œufs de piéride sur chou Jean-daniel FERRIER de la Chambre d'Agriculture de l'Ain
Adulte de piéride Laury CHATAIN de la Chambre d'Agriculture de la Loire
Larves de piéride sur chou Jean-daniel FERRIER de la Chambre d'Agriculture de l'Ain
Mouche Les mesures prophylactiques
Pratiquer une rotation de longue durée > 5 ans.
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Pose de filet anti-insectes, à installer sur cultures pendant au moins le premier mois.
Altise Une présence généralisée difficilement contrôlable en l'absence de filet. Des attaques sur jeunes plants peuvent faire avorter les bourgeons principaux.
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Couvrir au moins pendant les 3 à 4 premières semaines de culture avec un film insect-proof, du repiquage au stade 5- 6 feuilles le plant, car il est sensible aux altises. Choisir un voile de forçage lorsque les températures maximales sont inférieures à 25 °C ou un filet anti-insecte à maille Tricot de 660 à 750 m (17g/m²) si les températures maximales sont supérieures à 25 °C.
Punaises Elles se développent particulièrement par temps chaud et sec. La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Fractionner l'irrigation La lutte directe bio-contrôle ou biologique Aucune
Piérides Les mesures prophylactiques Aucune La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Pose de filet anti-insectes, à installer sur cultures avant l'arrivée des premiers adultes.
Intervention possible dès éclosion avec un produit à base de Bacillus Thuringiensis, qui agit sur les jeunes chenilles par ingestion, le matin sur la rosée. Etant photosensibles et lessivables, il est important de l'appliquer lors de journées couvertes ou en soirée et en dehors des pluies.
Pucerons La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Régulation naturelle par les auxiliaires présents.
Protection par film insect-proof de type filet anti-insecte à maille Tricot de 660 à 750 m (17g/m²).
Altise : Risque faible à moyen
Puceron : Risque faible
Mouche des semis : Risque nul
Pégomyies : Risque faible
Fonte des semis : Risque faible à moyen
Seuil de nuisibilité mildiou : dès détection
Seuil de nuisibilité : aucun pour les autres bio-agresseurs
Puceron
Puceron
Pégomyie
Quelques individus
Présence d'ailés sur 50 % des parcelles 5 % des plantes avec présence de colonies, sur 50 % des parcelles
20 % de plantes avec présence de mines: sur 50 % des parcelles
Pucerons : pas de méthode alternative curative efficace. Les mesures prophylactiques
Favoriser les insectes auxiliaires, comme les syrphes ou les coccinelles. La lutte directe bio-contrôle ou biologique
En cas pression forte, arroser par aspersion pour favoriser les champignons entomophtorales.
Pégomyie Les mesures prophylactiques Aucune La lutte directe bio-contrôle ou biologique Aucune
Altise La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Couvrir au moins pendant les 3 à 4 premières semaines de culture avec un film insect-proof, du repiquage au stade 5- 6 feuilles le plant, car il est sensible aux altises. Choisir un voile de forçage lorsque les températures maximales sont inférieures à 25 °C ou un filet anti-insecte à maille Tricot de 660 à 750 m (17g/m²) si les températures maximales sont supérieures à 25 °C.
Puceron : Risque faible
Altise : Risque faible
Pégomyie : Risque faible à moyen
Pyrale : Risque moyen Les vols sont observés sur l'ensemble de la région
Pucerons
Pucerons noirs
Présence sur 60 % des plantes avec une intensité faible à moyenne En forte baisse, intensité faible
Pyrale
Présence
Pyrale
Présence
Pégomyie
Présence faible
Pucerons
Présence faible
Thrips
Présence
Acariens
Présence
Galeries et zones de perforation sur carde de la pyrale du maïs. Jean-Daniel Ferrier CA01
Pucerons : pas de méthode alternative curative efficace.
Les mesures prophylactiques
Favoriser les insectes auxiliaires, comme les syrphes ou les coccinelles.
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
En cas de pression forte, arroser par aspersion pour favoriser les champignons entomophthorales.
Pyrale : Pour limiter les populations, vérifier que les maïs environnants sont protégés par de lâchers de trichogrammes (le BSV grandes cultures n°15 du 29/05 donne des dates prévisionnelles de pose des trichogrammes en semaine S 22 pour la zone " Plaine de l'Isère et vallée du Rhône " et 23-24 pour les autres zones.
Puceron : Risque faible
Altise : Risque faible
Cercosporiose : Risque faible à moyen
Ramulariose
Présence faible sur certaines variétés
Cercosporiose
Présence faible
Cercosporiose
Présence faible
Pucerons
Quelques individus
Cercosporiose
Présence faible
Cercosporiose / Ramulariose Les mesures prophylactiques
Choisir des variétés peu sensibles
Eviter l'excès d'azote
Ne pas augmenter trop les densités de semis
Séparer géographiquement les différents lots de semis (à minima saison et conservation)
Effectuer des rotations assez longues entre deux betteraves.
Pucerons Les mesures prophylactiques
Favoriser les insectes auxiliaires La lutte directe bio-contrôle ou biologique
En cas pression forte, arroser par aspersion pour favoriser les champignons entomophtorales.
Altises La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Couvrir au moins pendant les 3 à 4 premières semaines de culture avec un film insect-proof de type un filet anti-insecte à maille Tricot de 660 à 750 m (17g/m²) ou un voile non tissé.
Stemphyliose : Risque nul
Pourriture Blanche : Risque faible
Limagne
Mouche de l'oignon
Plantes atteintes : 4 %
Rouille de l'ail
Plantes avec < à 10 pustules
Récolte
Rouille : Les mesures prophylactiques
Eviter les fertilisations trop riches en azote
Eviter les expositions froides et humides
Seuil de nuisibilité : aucun pour les autres bio-agresseurs
Thrips du tabac et de l'oignon
En augmentation
Thrips du tabac et de l'oignon
Plantes avec présence : 30 à 50 % avec 6-10 individus
Pourriture blanche des alliacées
Plantes atteintes : 5 %
Botrytis squamosa
Plantes atteintes : 5 %
Nématode Ditylenchus
Diagnostiqué sur une parcelle
Début récolte
50 % de stade tombaison
Thrips du tabac et de l'oignon
Plantes avec présence : 90 % avec 1-5 individus
Rouille des Alliacées et du peuplier
10 à 100 individus : 100 %
Mildiou
Sur une parcelle
Thrips du tabac et de l'oignon
Plantes avec présence : 100 % avec 6-10 individus en augmentation
Teigne du poireau
Plantes atteintes : 40 %
Pourriture blanche
Présence
Thrips : Faible incidence Les mesures prophylactiques
Choix de la parcelle : Pas de précédent direct et de parcelles voisines en allium en année n-1.
Les sols très humides ou très secs gênent la nymphose.
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Les pluies ou les irrigations régulières peuvent permettre de lessiver les individus et contrôler la pression présente. Bassinage de 1.5 mm 3 fois par jour (11 heures, 14h30, 18h)
Aeolothrips intermedius a besoin dans son régime alimentaire de protéines florales en plus de celles procurées par ses proies habituelles, des larves de thrips, pour assurer sa reproduction. L'adulte, consomme des tissus floraux pour atteindre sa maturité sexuelle, ceci sur des arbres et des plantes herbacées, avec une préférence pour les légumineuses. Les larves ont un comportement essentiellement prédateur
Alternaria : Risque nul
Rouille : Risque nul
Graisse : Risque faible
Seuil de nuisibilité : aucun pour les autres bio-agresseurs
Thrips du tabac et de l'oignon
Plantes atteintes : 10 % avec 1 % surface foliaire atteinte
Plaine du Forez et mont du lyonnais
Val de Saône & Côtière
Zone Alpine
Thrips du tabac et de l'oignon
Thrips du tabac et de l'oignon
Graisse du poireau
Plantes atteintes : 80 % avec 5 % surface foliaire atteinte
Plantes atteintes : 20 % avec 1 % surface foliaire atteinte Présence
Plantes atteintes : 40 % avec 1 % surface foliaire atteinte
Thrips du tabac et de l'oignon
Plantes atteintes : 100 % avec une intensité moyenne
Mildiou du poireau
Plantes atteintes : 2 %
Le conseil alternatif ou bio contrôle Thrips Les mesures prophylactiques
Choix de la parcelle : Pas de précédent direct et de parcelles voisines en allium en année n-1.
Les sols très humides ou très secs gênent la nymphose.
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Les pluies ou les irrigations régulières peuvent permettre de lessiver les individus et contrôler la pression présente. Bassinage de 1.5 mm 3 fois par jour (11 heures, 14h30, 18h).
Utilisation de desséchants (dessiccation de la cuticule des insectes à corps mous), comme l'huile essentielle d'orange douce à 60 g/l.
Aeolothrips intermedius a besoin dans son régime alimentaire de protéines florales en plus de celles procurées par ses proies habituelles, des larves de thrips, pour assurer sa reproduction. L'adulte, consomme des tissus floraux pour atteindre sa maturité sexuelle, ceci sur des arbres et des plantes herbacées, avec une préférence pour les légumineuses. Les larves ont un comportement essentiellement prédateur.
Puceron : Risque nul pour les cultures primeurs. Risque moyen pour les cultures de garde et de multiplication de plants
Lygus : Risque moyen, très variable
Mildiou : Risque faible
Alternaria : Risque moyen
Val de Saône & Côtière
Alternaria
Puceron
Doryphores
< 10 individus 5 % des plantes avec 1 foyer sur les 20 points d'observation Quelques tâches sur 5 à 10 % des plantes
Mildiou
Inactif sur 5 à 10 % des plants
Lygus
Puceron
Doryphores
Alternaria
< 10 individus 1 foyer sur les 20 points d'observation, en augmentation Quelques tâches
Lygus
Mildiou
Symptôme sur une parcelle
Chrysopes
Alternariose
Présence Plants contaminés épars dans la parcelle ou 1 foyer bien constitué (1 m²) au moins en surface Quelques plantes avec présence
Doryphores
Quelques adultes
Doryphores
1 foyer sur les 20 points d'observation, en augmentation sur certaines parcelles
Alternaria
Quelques tâches
Lygus
Doryphores
Quelques adultes
Modélisation du Mildiou sur Modélisation du mildiou sur les zone Limagne et plateau Massif central Aucun symptôme de mildiou n'est pour le moment relevé dans les parcelles, et la présence de mildiou n'est pas signalée non plus sur repousses, jardins ou tas de déchets.
Ces derniers jours :
-Risque: faible. Les températures élevées de la semaine écoulée ont été défavorables au champignon. En effet, les températures supérieures à 30 °c inhibent le développement du mildiou ; toutefois, elles ne détruisent pas les spores et le mycélium. Donc, il faut tout de même considérer que les orages localisés de ce début de semaine (ou les irrigations) associés à des températures plus clémentes sont susceptibles de relancer le développement du champignon dans les secteurs concernés par ces orages.
Situation épidémiologique modélisée : Modèle Mileos
Station météo / heure et date des dernières données disponibles | Niveau de risque | Seuil de nuisibilité atteint (VS, VI,VR) | Jour où le seuil de nuisibilité a été atteint depuis le 17/6 (VS,VI,VR) | Pluies en mm depuis le 24/6 inclus |
Sardon (le 2/7 -9h) | Faible le 2/7 | Non, le 2/7 | Oui le 22/6 (VS) | 0,6 |
St Gervais d’Auvergne (le 2/7 -9h) | Faible le 2/7 | Non, le 2/7 | Aucun | 0,6 |
Craponne /Arzon (le 2/7 -10h) | Nul le 2/7 | Non, le 2/7 | Aucun | 14,4 |
: VS : variété sensible VI : variété intermédiaire VR : variété résistante
Deux des informations fournies par le modèle et servant à évaluer le risque mildiou sont ici renseignées :
- Le niveau de risque qui dépend de la " réserve de spores " potentielle, c'est-à-dire de la quantité de spores théoriquement présentes dans l'environnement, qui pourront être contaminantes, si les conditions deviennent favorables.
- L'éventuel dépassement du seuil de nuisibilité : ce seuil est dépassé ou non selon que le " poids de contamination " atteint un certain niveau, et selon la sensibilité de la variété.
Le poids de contamination représente l'intensité du phénomène de contamination : il dépend de la " réserve de spores " et des conditions météorologiques (index de contamination).
Le 2/7, le modèle indique un niveau de risque faible à 9 h (Heure Locale) avec les données des stations de Sardon et de St-Gervais (Puy-de-Dôme), et un niveau de risque nul pour la station de Craponne sur Arzon (Haut-Velay) à 10 h. Ces informations n'ont de valeur que pour la date indiquée et pour l'heure à laquelle les données sont disponibles. De plus, la validité stricte est limitée à un rayon de 10 km autour de la station météorologique, et l'outil, dans le cadre de son utilisation pour le BSV, ne prend pas en compte l'effet des irrigations.
A noter que le modèle indique que le seuil de nuisibilité a été atteint, pour les variétés sensibles, avec les données de la station de Sardon, le 22 juin dernier, avant la période de canicule, en lien avec des pluies assez faibles mais suivies d'une période d'hygrométrie supérieure à 90 % avec des températures comprises entre 12 et 23°c.
Prévisions à court terme : Des risques d'orages persistent pour le milieu de cette semaine, notamment sur la zone du Haut-Velay. Au vu des données du modèle, actuellement, les réserves de spores sont faibles, -et même nulles pour la station de Craponne sur Arzon. Toutefois, avec le retour à des températures moins extrêmes, le niveau de risque est susceptible d'évoluer assez rapidement, en fonction des conditions locales (pluies, irrigation, hygrométrie). Risque faible pour les tout prochains jours.
Ultérieurement : La semaine prochaine pourrait être ponctuée de plusieurs épisodes pluvio-orageux qui constitueront à nouveau un risque vis-à-vis du mildiou. En outre, il faut rappeler que l'irrigation peut accentuer les risques.
Lien vers BSV N°5, Le Coin diagnostic : Cicadelle verte (Cicadella viridis)
Lien vers BSV N°5, Le Coin diagnostic : Doryphore sur pomme de terre
Sur les folioles, taches rondes brunes à noires, pouvant atteindre 2 cm de diamètre, avec des bordures bien délimitées. La présence d'anneaux concentriques sur les taches les plus grandes est une des caractéristiques.
Symptômes d'alternaria @ Françoise Lere de la Chambre d'Agriculture du puy-de-dome
Pour les cultures de pommes de terre de consommation, la population se régule normalement grâce à la présence des auxiliaires.
Les mesures prophylactiques
La protection mécanique (voile tissé ou non), fauchage des abords.
Eviter l'excès d'azote, qui augmente la sensibilité aux pucerons La lutte directe Bio-contrôle Aucune
Les mesures prophylactiques
Rotations longue des Cultures. (En rotation maraîchère éviter l'aubergine en précédent)
Eloigner les parcelles par rapport à celle n-1.
Eliminer les repousses qui assurent la multiplication.
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Repérer les premières pontes, intervenir avec Bacillus thuringiensis souche tenebrionis dès le début de l'éclosion. 2 à 3 applications à 8 jours d'intervalle peuvent être nécessaires pour couvrir l'ensemble de la génération.
Pour que le Bacillus thuringiensis souche tenebrionis soit efficace, il ne faut pas que les larves dépassent le stade L2 (grain de riz)
Stade 1 Pronotum entièrement noir, demeurent regroupées autour de la masse d'œufs
Stade 2 Pronotum toujours entièrement noir. Se dispersent sur le plant. Souvent observées dans le haut des plants sur les jeunes points de croissance
Le Bacillus thuringiensis souche tenebrionis n'agit que par ingestion, il n'a pas d'action sur les larves de coccinelles et d'autres coléoptères carnivores qui ne se nourrissent pas du feuillage infecté par le produit. C'est en effet dans le milieu alcalin de l'intestin de l'insecte que le Bacillus thuringiensis souche tenebrionis est hydrolysé et transformé en toxines qui paralysent le tube digestif. La mort intervient dans les 24 à 72 heures plus tard. Du fait de ce mode d'action, il faut éviter de mélanger les produits à base de Bacillus thuringiensis souche tenebrionis avec des produits alcalins de type sulfate de cuivre ou bicarbonate de potassium.
Mildiou Conseil alternatif ou biocontrôle Elimination des repousses dans les cultures situées à proximité (potentiellement à plus de 1 km) et des tas de déchets qui sont sources de contaminations. Bon appuyage des buttes pour éviter la contamination des tubercules. A la récolte, ramassage du maximum de tubercules (y compris les petits) dans les parcelles, pour ne pas laisser un inoculum pour l'année Pas de méthode alternative curative.
Alternaria Les mesures prophylactiques
Choisir des variétés peu sensibles Utiliser des tubercules sains
La lutte directe en culture biologique
Eviter les stress nutritionnels ou hydriques activant une sénescence accélérée de la plante. L'alternaria est un champignon de faiblesse qui se développe en condition assez chaude. Si l'alimentation minérale est suffisante, cette maladie aura peu d'incidence sur les rendements et elle n'a pas d'incidence sur la qualité des tubercules.
Seuil de nuisibilité : aucun pour les autres bio-agresseurs
Mouche des crucifères
Insectes et maladies
Absence
Insectes et maladies
Absence
Altise petite des crucifères
Plantes touchées : 100 %
Insectes et maladies
Absence
Mouche Les mesures prophylactiques
Pratiquer une rotation de longue durée > 5 ans La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Couvrir les cultures avec un filet anti-insectes, dès la plantation.
Altise La lutte directe en culture biologique
Couvrir les cultures avec un filet anti-insectes, dès la plantation.
Irrigations fréquentes sur jeunes plants
Pucerons : Risque faible
Clasdospriose ; Risque faibel
Plaine de l'Isère et vallée du Rhône
Pucerons
Forte diminution
Cladosporiose
Intensité faible
Pucerons
Quelques individus
Forte attaque
Pucerons : Risque faible
Thrips : Risque faible
Oïdium : Risque faible
Puceron
En diminution
Thrips
Présence
Virose
Présence
Oïdium
Puceron
Faible attaque
Plantes atteintes : 5 à 60 % intensité faible, en diminution
Oïdium
Faible attaque
Acarien jaune tisserand T. urticae
Absence
Botrytis - Pourriture Grise
Cladosporiose
Punaise verte Nezara viridula Mildiou des cucurbitacées Faune Auxiliaire ( coccinelle, Syrphes, chrysopes )
Aphidius colemani
Puceron
Attaque faible
Attaque faible
Plantes atteintes : 1 % avec Attaque faible
Attaque faible
Une présence importante
Présence d'auxiliaires
En augmentation
Le conseil alternatif ou bio contrôle Pucerons La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Supprimer les plants touchés ou foyers avant dissémination.
Pucerons : Risque faible
Thrips : Risque faible
Val de Saône & Côtière
Pucerons
Pucerons
Insectes et maladies
En diminution
Quelques individus
Absence
Le conseil alternatif ou bio contrôle Pucerons La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Supprimer les plants touchés ou foyers avant dissémination
Pucerons
Vers Gris
Pucerons
Insectes et maladies
Dégâts anciens, très variable en fonction de la parcelle Quelques individus
Absence
Les conditions sèches venteuses sont favorisent les acariens et l'Oïdium. Il est impératif de maintenir des températures moyennes et une hygrométrie moyenne sous abri.
L'arrivée des grosses chaleurs perturbe le fonctionnement des plantes et peut favoriser certains ravageurs (acariens, thrips). Afin d'en limiter les effets, on cherche à faire baisser la température et à relever l'hygrométrie dans l'abri. Pour cela
2 méthodes sont applicables indépendamment ou de façon combinée :
- Le bassinage réduit le développement des ravageurs : 5 mm soit 0,5 à 1 mm selon les installations à 11 h, 13 h et 16 h. Respectez les temps et les heures de bassinage afin de ne pas maintenir de l'humidité sur le feuillage pendant la nuit
(risque de maladies).
- Les tunnels blanchis présentant des conditions plus favorables aux auxiliaires (hydrométrie élevée) sont moins infestés de parasites (en particulier pour les acariens). Le blanchiment des abris permet la réduction de l'intensité lumineuse de 20 à 40 % avec, pour effet direct, une baisse des températures et une augmentation de l'hygrométrie. Ces deux facteurs climatiques assurent aux cultures des conditions de croissance plus favorables, limitent la consommation en eau, évitent les coups de soleil et les brûlures, et améliorent l'activité des bourdons.
Syrphe sp Marie-Hélène PLAVERET de la FREDON Rhône-Alpes
Adulte Aphidius et pucerons momifiés sur courgette Laury CHATAIN de la Chambre d'Agriculture de la Loire
Pucerons momifiés sur concombre Laury CHATAIN de la Chambre d'Agriculture de la Loire
Oïdium : Risque moyen
Botrytis : Risque nul
Zone Alpine
Pucerons
En diminution, intensité faible à moyen
Thrips
En diminution, intensité faible
Acariens
En diminution
Punaise Lygus et Nezara
En augmentation
Oïdium
En augmentation, intensité très faible
Pucerons
En diminution, intensité faible à moyen
Thrips
En augmentation, intensité faible
Auxiliaires
En augmentation
Pucerons
En augmentation, intensité faible à moyen
Thrips
En augmentation, intensité faible
Acariens
En augmentation
Punaise Lygus et Nezara
En augmentation
Oïdium
En augmentation
Puceron
Plantes atteintes : 80 %
Thrips
Plantes atteintes : 10 %
Punaise verte Nezara viridula
Plantes atteintes : 2 % avec attaque faible
Puceron La lutte directe bio-contrôle
Repérer les premiers foyers et les marquer. Dès le repérage des premiers foyers, il est souhaitable de détruire manuellement les premières colonies par arrachage des plants (ou des feuilles) contaminés. Cette opération devra être réalisée avant l'apparition d'une nouvelle génération de pucerons ailés (avant dissémination).
Favoriser les auxiliaires naturels, introduire des coccinelles collectées par ailleurs.
Renforcez l'action des auxiliaires par des lâchers complémentaires d'Aphidius colemani (A utiliser en début d'attaque, à partir de 20°C, si le puceron est de petite taille comme Aphis gossypii et Myzus persicae, 2-3 lâchers sont nécessaires : fréquence 8 à 15 jours, 0.5 à 1 individu/m²) ou Aphidius Ervi sur " gros " pucerons (Macrosiphum euphorbiae et Aulacorthum solani). Des conditionnements mixes permettent de lâcher simultanément les 2 parasitoïdes. ou / et Aphidolétès aphidimyza (Faire le lâcher sur le sol en terre humide, T° de nuit > à 16°C et hygrométrie élevée, 2-3 lâchers sont nécessaires : fréquence 7 jours, 2 à 5 /m²). La distribution des momies se fera en plusieurs points distants d'une vingtaine de mètres environ soit deux ou trois points pour un tunnel de 50 m.
Oïdium La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Effeuillage : coupe du fruit et de la feuille postérieure.
Traitement possible si nécessaire avec du Soufre mouillable à 6,0 kg/ha (attention au risque de tacher la plante), ou du bicarbonate de potassium à 3 kg/ha en fin de journée ou par temps couvert, ou de l' huile essentielle d'orange douce à 4,0 l/ha pour une concentration de 0.6 % maxi à appliquer sur feuillage sec (le mode d'action " Déshydratante ", asséchante et desséchement de la cuticule des insectes ou la paroi des champignons, à forte dose il a le même effet sur l'épiderme des feuilles/défanant.). Une protection préventive est possible avec le champignon Gliocladium catenulatum à 0,25 à 1 g/m² ou Bacillus subtilis à 2 kg/ha.
Thrips Favorisé par la chaleur le thrips est responsable de la courbure des fruits. Comme les thrips ont un cycle de vie complexe qui comporte des stades sur les plants (feuilles et fleurs) et dans le sol (substrat), il faut utiliser une combinaison d'auxiliaires pour réaliser une lutte biologique efficace. La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Sur les plantes contre les larves et les adultes : Favoriser les punaises prédatrices polyphages (Macrolophus pygmaeus survie bien sous abri, Dicyphus errans à l'état naturel, Orius sp à l'état naturel)
Sur les plantes, contre les jeunes larves : lâcher des acariens prédateurs Neoseiulus cucumeris (50 à 100 individus : m² tous les 15 jours, T° > à 20 °C et hygrométrie > à 75 %) ou / et Amblyseius swirskii (En préventif, uniquement à partir du moment de la floraison à 20-25 individus / m², ou en curatif dès détection à 50-100 individus / m²). Actuellement l'auxiliaire le plus utilisé chez nous est Amblyseius swirskii et il maitrise très bien les populations de thrips.
Au sol (substrat) contre les pupes : Les petits acariens prédateurs endogènes comme Stratiolaelaps scimitus (syn. :
Hypoaspis miles) : favoriser leurs développements par l'abondance de nourriture comme les collemboles (ils sont détritivores ou mycétophages, ils sont particulièrement présents dans les milieux humides et riches en moisissures et en matière organique en décomposition) ou les nématodes et autres organismes du sol.
Possibilité d'intervenir avec un produit à base de Beauveria bassiana,
Acariens Les mesures prophylactiques
Même si on ne relève pas encore de grosses attaques la présence de petits foyers justifie la mise en place du bassinage, du blanchiment des tunnels, afin d'augmenter hygrométrie sous abris et l'efficacité de la lutte biologique.
Désherbage minutieux des abris, augmenter l'hygrométrie sous abris. La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Supprimer les foyers en effeuillant.
En préventif dès les premières fleurs, lâcher des acariens prédateurs Neoseiulus californicus (3 à 4 individus / m² selon la pression et actif jusqu'à 35°C et tolère une humidité basse). En cas de présence avérée lâcher des acariens prédateurs Phytoseiulus persimilis (A répartir sur le feuillage dans les foyers 20 / m² sur foyer, T° > à 20 °C quelques heures durant la journée, faire au moins 2 lâchers à fréquence de 8 jours). Faire des petites aspersions (10-15 minutes) pour augmenter l'hygrométrie et favoriser l'introduction de Phytoseiulus persimilis. Les aspersions doivent se faire impérativement le matin par temps sec, chaud et si possible avec du vent pour éviter l'humidité des feuilles la nuit et l'installation du mildiou.
La lutte directe par traitement est possible bien que d'une efficacité limitée avec des produits à base d'huile de Colza estérifiée ou intervenir avec un produit à base de sel potassique.
La lutte directe par traitement est possible des sels potassique d'acide gras, Dose de produit 1-2%. Possibilité également d'utiliser du Maltodextrine, à 25 ml/l d'eau. Attention pour le moment ce produit n'est pas utilisable en Bio (démarche en cours). Il faut intervenir en période sèche et ensoleillée.
Pucerons
Acariens
Pucerons
Insectes et maladies
Pucerons
Acariens
Thrips
Faible présence
Faible présence
Faible présence
Absence
Faible présence
Faible présence à forte présence
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Repérer les premiers foyers et les marquer. Dès le repérage des premiers foyers, il est souhaitable de détruire manuellement les premières colonies par arrachage des plants (ou des feuilles) contaminés. Cette opération devra être réalisée avant l'apparition d'une nouvelle génération de pucerons ailés (avant dissémination).
Favoriser les auxiliaires naturels, introduire des coccinelles collectées par ailleurs.
Pucerons : Risque moyen , très variable d'une parcelle à l'autre
Thrips Acarien jaune tisserand T. urticae Verticilliose
Doryphore Punaise Lygus et Nezara
Doryphore Acarien jaune tisserand T. urticae Punaise Lygus et Nezara
Intensité faible à moyenne, en diminution
Intensité faible à moyenne, en diminution
Intensité faible à moyenne, en diminution
Stable
Quelques individus
Présence stable
En augmentation
En augmentation sur un site, stable ailleurs
En augmentation généralisé
En augmentation, sur certaines parcelles
Verticilliose
Punaise Anthocoride
Puceron
Thrips
Doryphores Acarien jaune tisserand T. urticae
Punaise Nezara
Acarien jaune tisserand T. urticae Punaise
Puceron
Thrips
Stable
Plantes avec présence : 2 %
Plante : 20 % en diminution
Plante : 5 %
Plante : 60 % avec une intensité faible à moyenne
(présence d'orius)
Plantes touchées : 5 %
Faible présence
40 % des plantes avec une intensité moyenne
(présence de feltiella) 30 % des plantes avec une intensité faible à moyenne sous forme larvaire. En augmentation sur certaines parcelles
Plantes avec présence : 20 %
Plante : 1 %
Plante : 10 %
Intensité faible, stable
Intensité faible, en augmentation
Lien vers le coin diagnostic du BSV N°3 : Acariens parasitoïdes de plein champ et sous abris
On trouve dans les cultures principalement deux espèces : Lygus rugulipennis et pratensis
Ces espèces au stade adulte mesurent 5 à 6 mm de longueur, leur couleur variable du beige à brun ou vert et l'écusson est de couleur jaune.
Lygus rugulipennis peut faire varier sa couleur selon la culture qu'elle occupe. En général, Les femelles sont plutôt claires dans des teintes vertes, les mâles plus sombres tirant sur le marron.
Elle est polyphage, elle s'attaque en particulier aux cultures de concombres, d'aubergines, de tomates, de poivrons et de fraises. Il semble que les larves occasionnent plus de dégâts sur les cultures que les adultes.
Les glandes salivaires de cette espèce secrètent une substance particulièrement toxique. Au point de piqûre la salive nécrose les cellules végétales voisines.
Deux générations se succèdent par an en extérieur. Mais sous serre, il peut y en avoir bien plus.
Lygus pratensis, environ 6 mm, forme type brun rouge avec scutellum jaune Caroline BACONNIER du l'EPLEFPA Terre d'horizon
Les œufs, environ 100 par femelle, sont déposés dans les tiges et les boutons floraux de la plante hôte.
Les adultes sont très mobiles et peuvent parcourir de longue distance.
de la Chambre d'Agriculture de la Loire
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Favoriser les auxiliaires naturels, introduire des coccinelles collectées par ailleurs.
L'usage d'un acide gras ou de l'huile de colza sur foyers peut permettre d'en réduire le développement. Bien contrôler vos plants avant plantation.
Si un lâcher de parasitoïdes exogènes (achat) est décidé, impérativement identifier les pucerons en présence pour introduire Aphidius Ervi sur " gros " pucerons (Macrosyphum euphorbiae et Aulacorthum solani) ou Aphidius colemani sur
" petits " pucerons (Aphis gossypii, Myzus persicae, ). Des conditionnements mixes permettent de lâcher simultanément les 2 parasitoïdes. Ou associer Aphidolétès aphidimyza (Faire le lâcher sur le sol en terre humide, T° de nuit > à 16°C et hygrométrie élevée,
3 lâchers sont nécessaires : fréquence 7 jours, 2 à 5 /m²)
Acariens Les mesures prophylactiques
Nettoyage hivernale des abris, désherbage minutieux.
Même s'il n'y a pas de grosses attaques la présence de petits foyers justifie la mise en place du bassinage, du blanchiment des tunnels et de la lutte biologique.
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Elimination mécanique des foyers
En cas de présence avérée intervenir en lâchant sur les foyers des acariens prédateurs Neoseiulus californicus (En préventif dès les premières fleurs, un lâcher de 3 à 4 individus / m² selon la pression, actif jusqu'à 35 °C et tolère une humidité basse) et/ou Phytoseiulus persimilis (A répartir sur le feuillage dans les foyers 20 / m² sur foyer, T° > à 20 °C quelques heures durant la journée, 2 à 3 lâchers à fréquence de 8 jours)
La lutte directe par traitement est possible bien que d'une efficacité limitée avec des produits à base d'huile de Colza estérifiée.
Thrips Souvent présents sur les feuilles basses ils sont généralement peu préjudiciables. Les dégâts directs sont observés à partir de 4 thrips sur fleur. La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Sur les plantes contre les larves et les adultes : Favoriser les punaises prédatrices polyphages (Macrolophus pygmaeus survie bien sous abri, Dicyphus errans à l'état naturel, Orius sp à l'état naturel)
Au stade floraison : lâcher des acariens prédateurs Neoseiulus cucumeris (50 à 100 individus / m² tous les 15 jours, T° > à 20 °C et hygrométrie > à 75 %) ou / et Amblyseius swirskii (En préventif, uniquement à partir du moment de la floraison à 20-25 individus / m², ou en curatif dès détection à 50-100 individus / m²).
Punaises Nezara et Lygus Des dégâts conséquents peuvent être générés par Lygus en entrainant la chute des fleurs. La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Ramasser et écraser adultes, larves et pontes pour essayer de réguler au maximum la population.
Pucerons : Risque faible à moyen
Thrips : Risque faible
Acariens : Risque faible
Pyrale : : Risque faible à moyen
pyrale
Présence
Pucerons
Quelques individus
Thrips
Quelques individus
virus TSWV
Présence
Punaise Nezara
Quelques individus
Accident physiologique, mauvaise alimentation minérale
Cul noir
Coup de soleil
Coup de soleil
Pucerons
Quelques individus
Thrips
Quelques individus
Acariens
Quelques individus
Accident physiologique, mauvaise alimentation minérale
Cul noir
Thrips
Plante : 10 %
pyrale
Présence
Chambre d'Agriculture de Savoie Mont-blanc
Evaluer la présence des auxiliaires, compléter si nécessaire avec une faune auxiliaire indigène (coccinelles, syrphes, punaises prédatrices, momies non écloses). La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Si un lâcher de parasitoïdes exogènes (achat) est décidé, impérativement identifier les pucerons en présence pour introduire Aphidius Ervi sur " gros " pucerons (Macrosiphum euphorbiae et Aulacorthuim solani) ou Aphidius colemani sur
" petits " pucerons (Aphis gossypii, Myzus persicae, ). Des conditionnements mixes permettent de lâcher simultanément les 2 parasitoïdes.
Thrips : Risque faible à moyen
Acarien : Risque faible à moyen
Punaise : Risque moyen
Noctuelle : Risque faible à moyen:
Botrytis : Risque faible à moyen
Alternariose : Risque faible
Cladosporiose : Risque faible à moyen
Accident physiologique : Risque moyen
Val de Saône & Côtière
Micro - Hyménoptères
Coccinelle
Punaise Anthocoride
Botrytis - Pourriture Grise
Puceron
Punaise
Mineuse de la tomate
Alternariose
Thrips
Punaise Coreus marginatus Acarien jaune tisserand T. urticae
Cladosporiose
Puceron
Mineuse de la tomate
Punaise Nezara
Noctuelle des fruits
Accident physiologique, mauvaise alimentation minérale
Acarien jaune tisserand T. urticae
Mineuse de la tomate
Noctuelle des fruits
Cladosporiose
Plantes avec présence : 5 %
Plantes avec présence : 5 %
Plantes avec présence : 2 à 5 %
Plante : 15 %, avec 1 chancre sur tige ou 1 feuille avec au moins une tâche
Plante : 50 %
Plante : 10 %
Plante : 5 %
Par piège(s): 4 unités avec 1 feuille avec au moins une mine ou 1 fruit troué par plante
Plantes touchées : 15 %
Plante : 5 %
Plante : 10 %
Plante : 15 %
Plante : 15 à 25 %
Présence sur de nouvelles exploitations En augmentation
Présence
Cul noir
Plante : 10 % avec <10 individus ou quelques individus avec quelques piqûres
Plante : 75 %
Par piège(s) : 30 unités avec plusieurs fruits attaqués ou feuilles minées par plante
Plante : 1 %
En augmentation
Punaise Coreus marginatus
Chrysopes
Coccinelle
Micro - Hyménoptères
Punaise Anthocoride
Puceron
Punaise Nezara
Acarien jaune tisserand T. urticae
Cladosporiose
Accident physiologique, mauvaise alimentation minérale
Plantes avec présence : 2 %
Plantes avec présence : 5 %
Plantes avec présence : 40 %
Plantes avec présence : 5 %
Plante : 7 %
En augmentation
En diminution
En augmentation
Cul noir
Tuta absoluta est un lépidoptère dont les chenilles provoquent des mines en forme de plages très larges (et non sinueuses). Ces plages finissent par se nécroser et peuvent donner un aspect " grillé " au feuillage. De plus, les dégâts de Tuta absoluta peuvent se retrouver également sur les tiges et les fruits (verts ou mûrs) contrairement aux dégâts de la mouche mineuse qui ne s'attaque qu'au feuillage.
Mines sur feuilles et jeune chenille Christel Robert de la Chambre d'Agriculture de l'Isère
PUNAISE MIRIDAE
Une larve de Macrolophus pygmaeus sous une feuille de tomate Benoit AYMOZ de la Chambre d'Agriculture de Savoie Mont-blanc
TOMATE : LYGUS
Adulte Lygus sp. sur tomate Laury CHATAIN de la Chambre d'Agriculture de la Loire
Tuta absoluta La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Combinaison des moyens de lutte : lâchers réguliers de parasitoïdes (Macrolophus pygmeus et Trichogramma achae) et traitements hebdomadaires avec Bacillus Thuringiensis pour lequel il semble opportun d'alterner les souches (souche Kurstaki avec la souche Aizawai).
La confusion sexuelle grâce au diffuseur de phéromone peut compléter la maîtrise du ravageur.
Cladosporiose Les mesures prophylactiques
Utiliser des variétés résistantes La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Soigner l'aération, éviter le bassinage, tailler et sortir les feuilles atteintes.
Mildiou et alternaria : Aérer au maximum les abris car les atmosphères confinées sont très favorables à ces trois champignons. Réaliser un effeuillage de la base des plantes. Qui permettra d'éliminer les premières feuilles attaquées, favorisera l'aération des parties basses des plantes.
Pour en savoir plus, EcophytoPIC, le portail de la protection intégrée. http://cultures-legumieres.ecophytopic.fr/cultures-legumieres
Directeur de publication : Gilbert GUIGNAND, Président de la Chambre Régionale d'Agriculture Auvergne-Rhône-Alpes
Coordonnées du référent : Cécile BOIS (CRAAURA) cecile.bois@aura.chambagri.fr04 73 28 78 34
Animateur filière/Rédacteur : Jean-Daniel FERRIER CA01 jean-daniel.ferrier@ain.chambagri.fr
À partir d'observations réalisées par : les Chambres d'Agriculture d'Auvergne-Rhône-Alpes, Coopérative Agricole Bresse Mâconnais, FDGDON 73 et le lycée Horticole de Romans.
Ce BSV est produit à partir d'observations ponctuelles. Il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut pas être transmise telle quelle à la parcelle. Pour chaque situation phytosanitaire, les producteurs de végétaux, conseillers agricoles, gestionnaires d'espaces verts ou tout autres lecteurs doivent aller observer les parcelles ou zones concernées, avant une éventuelle intervention. La Chambre régionale dégage toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs concernant la protection de leurs cultures.
Action pilotée par les ministères chargés de l'agriculture et de l'environnement, avec l'appui financier de l'Agence Française pour la Biodiversité, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto.