Toujours pas de symptôme de mildiou signalé L'oïdium est présent sur les parcelles à historique Les glomérules sont plus fréquents mais restent peu nombreux Les larves de cicadelles vertes sont plus observées mais restent très peu nombreuses
Crédit photo : Réseau des Chambres d'Agriculture
BSV réalisé à partir des observations parcellaires des 2 vignobles suivis dans le cadre du réseau de parcelles en Auvergne-Rhône-Alpes. Observations effectuées par les membres du réseau BSV en application du protocole harmonisé national d'observations. Cette année, le réseau comprend 22 parcelles observées par 14 observateurs sur 5 cépages différents.
17 parcelles renseignées, 13 dans le vignoble de Saint Pourçain, 4 dans le vignoble des Côtes d'Auvergne.
La vigne est maintenant entre les stades fin floraison et début nouaison. Les écarts entre les parcelles diminuent, même s'ils subsistent parfois de façon surprenante au sein d'un même cep.
Le mildiou est aux abonnés absents, et il se pourrait bien que cela dure ! D'après le modèle, il n'y a eu que peu de contaminations lors des dernières pluies du 21 et 22 juin. Les fortes chaleurs de cette semaine devraient fortement le ralentir, et contribuer à maintenir la situation saine.
L'oïdium est toujours présent sur les parcelles où il a été détecté. Il n'y a pas de nouvelle parcelle signalée avec symptômes cette semaine. L'oïdium est une maladie qui aime la chaleur. Les fortes températures annoncées ne vont pas le perturber. Il est également capable de supporter une faible hygrométrie : il peut se développer à 40% d'humidité, valeur facilement atteinte au sein d'un cep. Il faut donc maintenir la vigilance, la période à venir peut lui être favorable.
ATTENTION ! Il y a aussi des taches qui ressemblent à de l'oïdium, mais qui n'en sont pas !
Aucune tache n'a été observée. Les fortes températures à venir lui sont défavorables. Il n'y a pas de risque de contamination pour les jours à venir. La sensibilité de la grappe reste élevée jusqu'au stade fermeture, puis chute fortement.
La floraison se termine, et les débris de fleurs semblent être bien évacués. La contamination par ce biais devrait être limitée.
Cette semaine, les larves de cicadelles vertes ont été observées plus fréquemment, mais toujours en nombre très faible. Il a été dénombré au maximum 8 larves pour 100 feuilles. Pour rappel, le seuil de nuisibilité est fixé en France à 100 larves pour 100 feuilles. Les fortes chaleurs à venir devraient également les perturber.
Les larves de Scaphoideus titanus (cicadelle de la flavescence dorée) sont plus mobiles que celles de cicadelles vertes. Elles sont donc plus difficilement observables à partir du stade larvaire 3-4. mais elles sont encore bien présentes au vignoble
Des glomérules sont plus fréquemment observés cette semaine. Leur nombre reste relativement faible avec un maximum de 7 glomérules pour 100 grappes. Les dégâts sont le plus souvent négligeables à ce stade, la grappe pouvant compenser les baies détruites par la chenille.
Pour en savoir plus, EcophytoPIC, le portail de la protection intégrée. http://viticulture.ecophytopic.fr/viticulture
Directeur de publication : Gilbert GUIGNAND, Président de la Chambre Régionale d'Agriculture Auvergne-Rhône-Alpes
Coordonnées du référent : François ROUDILLON - froudillon@allier.chambagri.fr
Animateur filière/Rédacteur : Véronique SARROT - vsarrot@allier.chambagri.fr
Ce BSV est produit à partir d'observations ponctuelles. Il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut pas être transmise telle quelle à la parcelle. Pour chaque situation phytosanitaire, les producteurs de végétaux, conseillers agricoles, gestionnaires d'espaces verts ou tout autre lecteur doivent aller observer les parcelles ou zones concernées, avant une éventuelle intervention. La Chambre régionale dégage toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs concernant la protection de leurs cultures. Action pilotée par les ministères chargés de l'agriculture et de l'environnement, avec l'appui financier de l'Agence Française pour la Biodiversité, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto.