Date de publication 16 mai 2019
Pucerons cendrés : le risque est faible à modérer. Surveiller la progression de colonies des bordures vers le centre de la parcelle.
Charançon des siliques : aucune observation de l'insecte cette semaine. En revanche quelques dégâts de cécidomyies sont signalés.
Maladies : vigilance sur l'oïdium en particulier.
Crédit photo : Réseau des Chambres d'Agriculture
La majorité des parcelles sont à l'épiaison. Les observations du réseau montrent un développement contenu des maladies et cela pour les trois espèces.
Néanmoins pour la septoriose sur blé tendre, au vu des stades des cultures et des conditions climatiques qui règnent actuellement, les modèles de prévision indiquent un risque élevé en fonction des situations et des variétés, il convient de surveiller attentivement les parcelles.
La rouille brune est toujours discrète mais elle pourrait trouver des conditions plus favorables à son expression, la surveillance des parcelles doit être accrue.
L'activité des ravageurs est calme.
- Oiseaux : des semis détruits ponctuellement
Taupins : quelques dégâts
Pyrales : les premières chrysalides sont désormais observables sur le nord de la région
Limace : quelques dégâts sont visibles mais le risque reste faible
13 parcelles observées cette semaine parmi les 23 qui constituent le réseau.
La floraison est terminée sur la majorité des parcelles, soit 8 d'entre elles. Ces parcelles sont au stade G4
(BBCH73). 4 autres parcelles sont également au stade G4 mais la floraison est toujours en cours. 1 parcelle est au stade G3 (BBCH72).
Retrouver les différents stades de développement du colza en cliquant sur ce lien (ctrl+clic).
Biologie de l'insecte : les aptères sont de couleur jaunâtre à la mue. Une sécrétion cireuse leur confère leur aspect gris cendré. Les individus sont regroupés en colonies serrées. Ils entraînent une déformation des feuilles, des rougissements et/ou des décolorations de plante.
Période de risque : de la reprise de la végétation, au stade G4 (10 premières siliques bosselées).
Seuil indicatif de risque : 2 colonies par m². Une colonie peut désigner un manchon (cf. photo ci-contre) ou bien seulement quelques individus.
Observation : 9 parcelles ont fait l'objet d'une observation vis-à-vis du puceron cendré, et 1 parcelle signale sa présence avec 4 colonies/m² en milieu de parcelle. En bordure, 4 parcelles sur 11 signalent la présence du puceron avec en moyenne 1.3 colonies/m².
Analyse du risque : une seule parcelle dépasse le seuil indicatif de risque en milieu de parcelle. En revanche la pression plus importante en bordure indique que les pucerons sont bien présents et pourraient être en mesure de progresser. Le risque peut être qualifié de faible à modéré. Là où le seuil de risque est dépassé, notamment sur les bordures, le risque est à prendre en compte. La baisse des températures en cette fin de semaine annoncée en fin de semaine conjuguée à un retour des pluies, constitue des conditions défavorables à la progression des colonies. La surveillance doit se poursuivre.
Biologie de l'insecte : l'adulte mesure 2.5 à 3 mm, de couleur gris ardoise et possède le bout des pattes noires. Il perfore les siliques pour y déposer ses œufs. Les larves se développent mais sont peu nuisibles. En revanche, la piqûre qui est faite permet ensuite aux cécidomyies de venir déposer leurs œufs. Les larves de cécidomyies sont quant à elles nuisible, pouvant détruire les siliques.
Période de risque : du stade G1 marqué par la chute des premiers pétales, au stade G4 (10 premières siliques bosselées).
Seuil indicatif de risque : 0.5 charançon par plante, (soit 1 charançon pour deux plantes) au cœur de la parcelle. L'observation sur les bordures est un bon indicateur de la pression du ravageur.
Observation : 8 parcelles ont fait l'objet d'une observation. Aucun signalement du charançon. A noter, 1 parcelle signale 5% de dégâts sur siliques liés de cécidomyies en milieu de parcelles (via les piqûres de charançons). En bordure, 5 parcelles sur 10 signalent quelques dégâts avec environ 5% de siliques touchées.
Analyse du risque : l'absence du charançon des siliques sur les parcelles à ce jour indique un risque faible. Il peut être nécessaire de poursuivre l'observation encore quelques jours. Les dégâts de cécidomyies signalés ne sont pas impactant pour le rendement au regard des proportions de siliques concernées.
Observation : aucun dégât n'a été observé à ce jour.
Analyse de risque : pour rappel, le risque de contamination s'évalue au stade F1.
Période de risque : du stade G1 jusqu'à G4.
Seuil de nuisibilité : il n'existe pas de seuil pour l'oïdium. La présence de symptômes (taches étoilées) constitue un risque pour la plante. Ce risque sera d'autant plus élevé que l'apparition des taches sur tige, feuilles ou siliques, sera précoce.
Observation : 2 parcelles ont fait l'objet d'une observation. 1 parcelle signale des dégâts sur 30% des plantes
Analyse de risque : observations insuffisantes pour établir une analyse. Pour rappel, les applications réalisées pour gérer le risque sclérotinia ont également eu un effet vis-à-vis de l'oïdium. Néanmoins, il est utile de surveiller une éventuelle apparition de symptômes.
A la date du 14 mai, le réseau d'observation est composé de 23 parcelles de blé tendre réparties sur les départements de :
l'Ain, l'Isère, la Drôme, La Loire, Le Rhône, La Haute-Savoie
5 parcelles 6 parcelles 8 parcelles 2 parcelles 1 parcelle 1 parcelle
orange : 2 nœuds à DFE marron : Gonflement à début épiaison rouge : épiaison rose : floraison - gris : non renseigné
La répartition des stades est la suivante :
La majorité des parcelles est à épiaison. Seule 1 parcelle de l'Isère est encore en cours de montaison à 2 nœuds.
Etat sanitaire
L'oïdium est signalé sur 4 parcelles dans l'Isère et la Drôme. Cette maladie est observée plutôt en fond de végétation sur F3 et sur gaine. Seule une parcelle, sur variété sensible, le signale sur F2.
Echelle de résistance des variétés de blé tendre à l'oïdium
L'oïdium n'est plus une maladie importante sur blé tendre mais des différences de tolérance variétales existent toujours.
Le risque est faible pour cette maladie
La septoriose est observée sur cinq parcelles du réseau dans l'Isère et la Drôme sur F3 principalement mais aussi sur F2. Les notes vont de 1 à 5. L'ensemble des parcelles ont atteint ou dépassé le stade 2 nœuds à partir duquel l'observation de cette maladie doit être renforcée.
La septoriose est une maladie foliaire dont les symptômes caractéristiques sont des taches marrons dans lesquelles on observe des points noirs, appelés pycnides. La maladie se propage du bas vers le haut de la plante en fonction de la fréquence et de l'intensité des pluies, par effet " splash " des gouttes d'eau.
Seuils indicatifs de risque pour la septoriose sur blé | |
A partir du stade deux nœuds | |
Variétés sensibles | Autres variétés |
Plus de 20 % des F 2 déployées à 2 nœuds = F4 définitives présentent des symptômesPlus de 20 % des F 3 déployées à dernière feuille pointante présentent des symptômes | Plus de 50 % des F 2 déployées à 2 nœuds = F4 définitives présentent des symptômesPlus de 50 % des F 3 déployées à dernière feuille pointante présentent des symptômes |
Le levier génétique est le premier outil pour lutter contre les maladies cryptogamiques. L'effet variété avec des niveaux de résistance variables est à prendre en compte sur la septoriose.
Analyse de risque Bien qu'encore assez peu observée sur F1, F2 ou F3 la septoriose est bien présente en fond de végétation. Les épisodes pluvieux de la semaine dernière et les pluies prévues pour la semaine à venir sont favorables aux contaminations des étages supérieurs. Le modèle Septo-LIS permet d'évaluer le risque sur la base de données climatiques, de la date de semis et de la sensibilité variétale.
Risque septoriose avec une météo arrêtée au 13/05 et des prévisions jusqu'au 20/05
Compte tenu des conditions météorologiques de ces dernières semaines, des prévisions pour la semaine à venir et des stades de développement des cultures on peut considérer que le risque est toujours élevé pour cette maladie dans presque toutes les situations:
Rouille brune
Cette maladie est observée sur F3 et F2 sur 5 parcelles toutes situées dans la Drôme sur des variétés sensibles. Les notes vont de 1 à 5 en intensité. Cette maladie ne trouve toujours pas dans les conditions climatiques actuelles (températures froides) les meilleures conditions pour son expression. Néanmoins elle est régulièrement observée, notamment sur les sites d'essais, il faudra surveiller son développement en cas de remontée des températures, le risque augmente.
Le risque est pour l'instant faible pour cette maladie.
Rouille jaune
Cette maladie est signalée sur une parcelle de la Drôme sur F3. En dehors du réseau cette maladie est signalée de nombreuses fois sur des parcelles de la Drôme. Les conditions de températures froides et d'humidité lui ont été favorables. Le risque reste faible mais il faut observer attentivement les cultures.
Le risque est pour l'instant faible pour cette maladie.
Fusariose des épis
Elle n'est pas signalée pour l'instant dans le réseau. Avec 70 % des parcelles entre début épiaison et floraison et la reprise d'épisodes pluvieux dans les prochains jours, il faut prendre en considération le développement possible de la fusariose sur épis.
Les situations à risques se caractérisent par :
une humidité persistante au moment de la floraison un précédent maïs ou sorgho des résidus de récolte de la culture précédente au sol, maïs ou sorgho, souvent liés à des techniques simplifiées de travail du sol des variétés sensibles.
Résistance des variétés de blé tendre au risque DON (Fusarium Graminearum) - Echelle 2018/2019
Variétés peu sensibles
Variétés peu sensiblesILLICOGRAINDOROREGRAINGALIBIERAPACHEHYDROCKHYBELLOFLUORRENANOXEBOIZALCO CS | 76,56 | MALDIVES CS |
BOLOGNABERGAMOALIXANHYBIZAGRAPELIDESCARTESMATHEOLYRIKHYFIVYCKORSY MOISSONREBELDE | 5,5 | FILONHYNVICTUSHYPODROMLG ANDROIDPILIERTARASCON |
FRUCTIDORAUCKLANDATTRAKTIONLG ABSALONHYBERYGHAYTASOLEHIOSCENARIORUBISKO | 5 | CHEVIGNONETANARGT VOLUPTOSOLINDO CS |
Variétés moyennenment sensiblesCELLULEARKEOSAREZZORGT CESARIOKWS DAKOTANAFORCALITRIOMPH | 4,5 | APOSTELFANTOMASMACARONMAUPASSANTRGT CYCLORGT PULKORGT SACRAMENTORGT TALISKOSANREMOSOVERDO CSTENORUNIK |
BOREGARASCOTTADVISORCHEVRONCALUMETCALABROHYKINGDIAMENTOCREEKRGT LIBRAVO PIBRACNEMOSYLLONRGT VENEZIORGT TEKNO | 4 | ALBATORANNECYKWS EXTASELUMINONPASTORALRGT CYSTEORGT GOLDENO |
COMPLICEBERMUDEARMADAGONCOURTEXPERTCOSTELLO | 3,5 | JAIDORLEANDREMUTICORLOGE |
Variétés sensiblesDIDEROT | 3 | AMBOISECONCRETGEDSERLG ARMSTRONG SEPIA |
RGT VELASKOPR22R58 | 2,52 | JOHNSON |
: déoxynivalénol
Source des données : ARVALIS
Source des échantillons : Essais Inscription (CTPS/ GEVES) et post-inscription (ARVALIS)
Grille d'évaluation du risque d'accumulation du déoxynivalénol (DON) dans le grain de blé tendre lié à la fusariose sur épi (Fusarium graminearum)
La grille blé tendre estime le risque de 1 (risque DON le plus faible), à 7(risque DON le plus fort). Une variété est dite sensible si sa note d'accumulation en DON est inférieure ou égale à 3.5 et elle est dite peu sensible si cette note est supérieure à 5.5.
Pour limiter la présence de l'inoculum, il convient de réduire au maximum la présence de résidus lors de la floraison des blés. Pour cela, plusieurs possibilités, le labour profond permet un bon enfouissement des résidus mais d'autres techniques permettent un résultat proche du labour comme par exemple un broyage fin et une incorporation en surface des résidus rapidement après récolte.
T = parcelles au seuil de risque.
Légende : Recommandations associées à chaque niveau de risque :
1 et 2 : Le risque fusariose est minimum et présage d'une excellente qualité sanitaire du grain vis-à-vis de la teneur en DON. Pas de traitement spécifique vis-à-vis des fusarioses quelles que soient les conditions climatiques.
3 : Le risque peut être encore minimisé en choisissant une variété moins sensible. Le seuil de risque vis-à-vis des fusarioses est atteint en cas de climat humide (cumul de pluie > 40 mm pendant la période entourant la floraison).
4 et 5 : Il est préférable de réaliser un labour pour revenir à un niveau de risque inférieur. A défaut, effectuer un broyage le plus fin possible et une incorporation des résidus rapidement après la récolte. Pour ces deux niveaux de risque, envisager un traitement avec un triazole anti-fusarium efficace, sauf si le climat est très sec pendant la période de floraison (cumul de pluie < 10 mm pendant les 7 jours entourant la floraison).
6 et 7 : Modifier le système de culture pour revenir à un niveau de risque inférieur. Labourer ou réaliser un broyage le plus fin possible des résidus de culture, avec une incorporation rapidement après la récolte, sont les solutions techniques les plus efficaces et qui doivent être considérées avant toute autre solution. Choisir une variété peu sensible à la fusariose. A défaut et pour l'année en cours, envisager une protection fongicide anti-fusarium efficace.
Trois parcelles de blé dur situées dans la Drôme ont été observées cette semaine. Les stades sont étagés d'épiaison à début floraison. Seulement un peu d'oïdium sur F3 est signalé sur une parcelle.
Le réseau d'observation comprend 5 parcelles cette semaine, 4 sont situées dans la Drôme et une dans la Loire. Les stades s'étagent de début épiaison à grains laiteux.
L'oïdium est signalé sur une parcelle dans la Loire sur feuilles F3.
Dans l'état actuel du réseau le risque est faible.
La rhynchosporiose n'est pas observée cette semaine.
Dans l'état actuel du réseau le risque est faible.
L'helminthosporiose est signalée sur une parcelle sur F3 avec une note de 3.
Le risque est faible pour cette maladie
La rouille naine est signalée sur une parcelle de la Drôme sur F3. Cette parcelle est implantée avec une variété sensible à cette maladie.
Le risque est faible pour cette maladie
Cas particulier de la Septoriose
La septoriose de l'orge n'est pas une maladie courante et préjudiciable des cultures d'orges en France. Cependant suite à une détection de Parastagonospora avenae f.sp.triticea signalée en janvier 2016 par les autorités chinoises, espèce de quarantaine en Chine, des actions sont entreprises pour mieux caractériser les espèces en présence et augmenter les mesures de prévention. Ainsi, la surveillance des symptômes de septoriose de l'orge a été renforcée dans les réseaux d'épidémiosurveillance et les expérimentations. Merci d'en tenir compte dans les observations et de faire remonter l'information, si nécessaire, au responsable filière céréales à paille régional.
Le réseau d'observation se met en place. Cette semaine, 15 parcelles ont fait l'objet d'observations (7 parcelles dans la Drôme, 4 en Isère, 3 dans l'Ain, 1 en Savoie).
Les pluies de la semaine passée ont ralenti la progression des semis. Il reste encore quelques hectares à semer sur la Bresse.
Globalement, les conditions météo ont permis des levées rapides et homogènes. Les premiers semis, notamment sur la Drôme, ont déjà dépassé le stade 5 feuilles, les semis plus tardifs sur les parcelles du réseau d'observation sont au stade 3 feuilles. A noter également que les parcelles en Agriculture Biologique, semées plus tardivement, sont en cours de levée.
Les températures fraiches et le vent de ces derniers jours laissent des traces. Le froid stoppe la croissance, les gelées avant le stade 5 feuilles ont cependant un impact limité. Les méristèmes d'initiation des feuilles sont encore protégés dans le sol, de nouvelles feuilles émergeront avec la remontée des températures. Toutefois, on observe des plantes pâles, quelques jaunissements de feuilles et parfois des feuilles cassées par le vent.
Figure 1 : Carte des stades du maïs sur les parcelles observées
Oiseaux Des dégâts d'oiseaux (essentiellement de corvidés) sont observés dans plusieurs parcelles avec localement des incidences fortes. Les corbeaux suivent les rangs et détruisent un grand nombre de graines ou plantules successives. Les dégâts peuvent être importants et conduire à un re-semis.
Analyse de risque
Les semis superficiels sont plus fréquemment attaqués. Les solutions d'effarouchement sont efficaces sur des durées restreintes et peuvent contribuer à réduire les dégâts à l'échelle d'une parcelle.
Limaces Dans le réseau, la présence de limaces a été signalée, mais les incidences restent limitées. Les pluies localisées et les préparations parfois grossières peuvent être des facteurs de risque.
Analyse de risque
La surveillance peut être pertinente sur les parcelles ou zones de parcelles à risque.
Pyrale Les conditions hivernales n'ont visiblement pas impacté les larves de l'année passée car nous observons peu de mortalité larvaire dans les cages. Nous pouvons imaginer des vols importants si le climat de cet été est favorable.
Les premières chrysalides étaient déjà observées dans le sud de la région depuis la fin avril. Les chrysalidations sur les zones autour de la plaine de Lyon progressent doucement.
Tableau 1: Pourcentage de chrysalidation de la 1ère génération observée dans les cages pyrales
Pusignan (69) Blyes (01) Etoile-sur-Rhône
(26)
15/04/2019 25/04/2019 30/04/2019 05/05/2019 13/05/2019 0% 1% 8% 0% 11% 0% 0% 0% 0% 6%
27%
17%
L Le taux de chrysalidation est un indicateur important pour raisonner la pose de trichogrammes, qui doit survenir 100° jours après avoir observé un taux de 15 à 20%.
Ce taux est déjà dépassé dans le sud de la région où les lâchers de trichogrammes contre la première génération de pyrale pourraient intervenir dans le courant de la semaine 21. Ce paramètre reste à surveiller dans les jours à venir sur le nord de la région (plaine de Lyon, Vallée du Rhône). Même si le taux de chrysalidation reste modeste, les sommes de températures prévisionnelles nous laissent penser que les lâchers de trichogrammes devront être réalisés fin de semaine 22 ou semaine 23. La période froide peu avoir un effet de regroupement et nous pouvons anticiper une sortie importante dès que les chaleurs reviendront.
Analyse de risque
Taupins La présence de taupins a été notifiée dans le réseau, avec notamment des niveaux d'infestation élevés. Une attaque déclarée a toujours des conséquences sur les maïs.
Analyse de risque
La fertilisation starter favorise le développement racinaire et peut permettre une esquive partielle en cas d'attaque faible stratégie très vite limitée en cas d'attaque moyenne à forte.
Sanglier Des dégâts de sangliers ont été signalés dans le Val de Saône, la Bresse et la Dombes. Certaines parcelles sont détruites à 90%.
Analyse de risque
Pour en savoir plus, EcophytoPIC, le portail de la protection intégrée : http://grandes-cultures.ecophytopic.fr/grandes-cultures
Publication hebdomadaire. Toute reproduction même partielle est soumise à autorisation
Directeur de publication : Gilbert GUIGNAND, Président de la Chambre Régionale d'Agriculture Auvergne-Rhône-Alpes
Coordonnées du référent : Cécile Bois (CRA AURA) cecile.bois@aura.chambagri.fr, 04 73 28 78 34.
À partir d'observations réalisées par : des coopératives et négoces agricoles, des instituts techniques, des Chambres d'Agriculture de la région Auvergne-Rhône-Alpes, des syndicats de producteurs et avec la participation des agriculteurs.
Ce BSV est produit à partir d'observations ponctuelles. Il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut pas être transmise telle quelle à la parcelle. Pour chaque situation phytosanitaire, les producteurs de végétaux, conseillers agricoles, gestionnaires d'espaces verts ou tout autres lecteurs doivent aller observer les parcelles ou zones concernées, avant une éventuelle intervention.La Chambre régionale dégage toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs concernant la protection de leurs cultures.
Action pilotée par les ministères chargés de l'agriculture et de l'environnement, avec l'appui financier de l'Agence Française pour la Biodiversité, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto.