Maïs Stade 9 feuilles et plus à fin de floraison. Vol de pyrales toujours en cours sur la région. Vol de sésamies en cours. Aucune capture en 53. Surveiller les cicadelles.
Tournesol Peu de maladies observées. Reconnaître les maladies du tournesol.
Adventice : ambroisie à feuilles d'armoise Note nationale sur l'identification et lutte. Signalez-nous la présence d'Ambroisie sur vos parcelles à bsv-gc@pl.chambagri.fr
Limaces Les gérer l'interculture.
pendant
Colza Techniques de lutte alternatives contre les grosses altises et les méligèthes dés le semis.
Cicadelles :
Pour les parcelles irriguées
Pour les autres
Accéder au site de la Surveillance Biologique du Territoire en cliquant ici
Détail des 3 voies possibles en cliquant ici "
A B O N N E M E N T B S V |
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So mm air e
15 parcelles de Maïs sont renseignées cette semaine sous VGOBS avec la répartition suivante :
3 Loire-Atlantique, 5 Maine-et-Loire, 1 Mayenne, 3 Sarthe et 3 Vendée
Les stades vont de 9 feuilles étalées ou plus à fin de floraison. Sur plusieurs parcelles, des enroulements de feuilles traduisant un stress hydrique important sont observés. Les stades sont très hétérogènes au sein de certaines parcelles.
Des cicadelles sont toujours signalées dans le réseau cette semaine. Elles ont été observées dans une parcelle en Sarthe et 2 parcelles en Loire-Atlantique. Dans l'une des parcelles de Loire-Atlantique, des momies ont également été vues indiquant la présence de parasitoïdes. Des dégâts de cicadelles sont toujours signalés dans le réseau cette semaine. En termes de dégâts, des ponctuations blanches peuvent être observées. Si de nombreuses ponctuations atteignent la feuille de l'épi, la plante peut-être pénalisée, d'autant plus que le stress hydrique sur la parcelles est important.
La cicadelle commune (Zyginidia scutellaris) est un insecte de 2-3mm vert bleuté. Elle pique les feuilles vidant le contenu des cellules foliaires ce qui se traduit par des ponctuations blanches bien visibles. Les dégâts touchent le plus souvent les feuilles de la base des plantes et la nuisibilité est alors considérée comme nulle. Lorsque les populations sont importantes, en particulier en années sèches qui leur sont très favorables, des traces blanches peuvent être présentes jusqu'à la feuille au niveau de l'épi et les pertes de rendement peuvent atteindre 10 à 15% en cas de fortes attaques. Cette cicadelle ne transmet pas de virus à la plante.
(Source : ARVALIS)
Dégâts de cicadelles
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Cet insecte n'a jamais été détecté en Pays de la Loire.
Cette année, un réseau de pièges est en place sur la région. Aucune capture pour le moment.
Plus d'informations : voir BSV p
Chrysomèles adultes (mâle à gauche-femelle à droite)
Cette semaine, 18 pyrales du maïs ont été piégées dans 5 des 18 pièges à phéromones relevés : 11 en Sarthe, 5 en Vendée et 2 en Maine-et-Loire.
Des dégâts de larves de pyrales ont également été observés dans 1 parcelle en Mayenne.
Description du zonage utilisé
Zone 1 : sud de la Vendée
Zone 2 : sud Loire-Atlantique et Maine et Loire ainsi que la façade Atlantique
Zone 3 : centre et nord Loire Atlantique et Maine et Loire ; sud Mayenne
Zone 4 : centre et nord Mayenne ; Sarthe
Zones | 1 | 2 | 3 | 4 |
Nombre de pièges relevés cette semaine dans chaque zone | 2 | 5 | 4 | 3 |
% de pièges positifs | 100 % | 40 % | 0 % | 33 % |
Cumul pyrales piégées sur la zone | 5 | 2 | 0 | 11 |
Le nombre de pièges relevés sur la région est moins important cette semaine (18 pièges relevés contre 25 la semaine passée). Des captures ont eu lieu dans les zones 1, 2 et 4 cette semaine. Le pourcentage de pièges positifs augmente en zones 1 et 2
(mais le nombre de pièges relevés est moindre). En zones 3 et 4, le nombre de pièges positifs diminue (nombre de pièges relevés identique à la semaine passée) et le nombre d'individus capturés est constant en zone 4 (aucune capture en zone 3). En zone 1, la reprise des captures depuis 2 semaines et l'augmentation (relative) du nombre d'individus capturés pourraient indiquer le déroulement d'un 2ème vol (dynamique de vols semblable aux années précédentes).
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Des dégâts en coups de fusil ont aussi été observés dans quelques parcelles, démontrant la présence de larves.
Sur certaines parcelles, aucune pyrale n'a pour le moment été piégée mais des dégâts en coup de fusil et des larves sont observés.
Il est important d'aller observer les parcelles pour déceler la présence de larves.
Perforations des feuilles en " coup de fusil " par les jeunes larves de pyrale à la recherche de la panicule.
Bilan larvaire :
Juste avant la récolte, il est conseillé de réaliser un bilan larvaire pour déterminer la pression potentielle dans la zone pour l'année suivante. Voir protocole bilan larvaire en fin de BSV.
Pour lutter efficacement contre la pyrale sans avoir recours aux insecticides, des méthodes alternatives existent :
Broyage fin et enfouissement des cannes de maïs précédent
Trichogrammes (petit hyménoptère qui détruit les populations de pyrales en pondant dans leurs œufs)
INRA
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Cette semaine 12 pièges phéromones à sésamies ont été relevés et 5 étaient positifs : 10 sésamies ont été capturées en Sarthe (4 captures ; 1 piège positif/3 relevés), en Maine-et-Loire (3 captures ; 2/3), en Loire-Atlantique (2 captures ; 1/3) et en Vendée (1 capture ; 1/1). Aucune capture en Mayenne.
Bilan larvaire :
Juste avant la récolte, il est conseillé de réaliser un bilan larvaire pour déterminer la pression potentielle dans la zone pour l'année suivante. Voir protocole bilan larvaire en fin de BSV.
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Metopolophium dirhodum a été observé dans 1 parcelle de Maine-et-Loire, moins de 10 individus par plante ont été comptabilisés.
Sitobion avenae a été signalé dans 1 parcelle (Maine-et-Loire). Moins de 10 individus par plante ont été comptabilisés indiquant une pression très faible.
Des auxiliaires (coccinelles adultes ou larves, syrphes, chrysopes) ont aussi été observés dans les parcelles, ainsi que des pucerons momifiés. Les conditions climatiques actuelles sont aléatoires sur la région avec les orages. L'activité des pucerons est freinée en présence de pluie.
Le risque pucerons est moyen : il faut être vigilant à leur présence.
CAPDL
Syrphe adulte sur maïs
Coccinelle adulte sur maïs
avec une bande longitudinale foncée
également présent sur épis des céréales
Puceron vert foncé avec
des taches rougeâtres à l'insertion des cornicules
( )
Forme globuleuse
également présent sur épis des céréales
Chrysope adulte sur maïs
Seuils de nuisibilité
Avant 3-4 feuilles : 5
pucerons/plante
De 4 à 6 feuilles : 10
pucerons/plante
De 6 à 8 feuilles : 20 à 50
pucerons/plante
Après 8-10 feuilles : 100
pucerons/plante
3 feuilles à 10 feuilles 500 pucerons/plante (avec de nombreux ailés)
Début juillet à début août
Début juillet à début août (possible dès 5- 6 feuilles)
Avant la sortie des soies : présence miellat sur les feuilles au-dessus de l'épi
En présence de peu d'auxiliaires, le seuil sera atteint dès que les populations se développeront avec peu de mortalité
So mm air e
INRA
INRA
CAPDL
Dans le cadre du plan de surveillance du mildiou du tournesol, la maladie a été observée en Vendée sur les communes de Benet, Saint-Michel-en-l'Herm, Vix, Le Langon et Chaillé-les-Marais, en Maine-et-Loire sur la commune de Louresse-Rochemenier et en Sarthe à Savigné-sous-le-Lude et à Saint-Jean-de-la-Motte.
Le mildiou du tournesol est un organisme réglementé. A ce titre, il fait l'objet d'un plan de surveillance annuel, d'une reconnaissance officielle de 9 races et d'une réglementation de lutte obligatoire toujours en vigueur
(arrêtés de 2005 et 2011).
Si vous suspectez ou observez du mildiou sur une parcelle, merci de nous en informer à bsv-gc@pl.chambagri.fr. Des suivis et études de la race présente pourront être menés afin de mieux gérer la maladie à l'avenir.
Symptômes : nanisme des plantes, cotylédons et feuilles décolorés et feutrage blanc en dessous sont les signes extérieurs de la présence de mildiou.
L'absence de symptômes visibles ne signifie pas pour autant qu'il n'y a pas de mildiou dans la parcelle. En effet, le mildiou est un organisme tellurique qui peut survivre plus d'une dizaine d'années dans le sol et qui attend pour se manifester des conditions favorables telles que la présence d'eau libre au semis propice à l'infection racinaire de variétés sensibles. Souvent les mouillières sont les premières concernées.
Le mildiou est également un organisme très évolutif, avec plus de 15 races détectées en France depuis 2000.
Les fortes pluies sur les semis et les plantes tout juste levées peuvent favoriser des contaminations précoces de mildiou et conduire à une expression de symptômes si les variétés ne sont pas résistantes.
Plus d'information sur la note mildiou disponible ici.
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L'ambroisie à feuilles d'armoise est une plante invasive dont le pollen peut provoquer des allergies. La maîtrise de cette plante est un enjeu majeur en matière de santé publique.
Questionnaire sur les pratiques de gestion ambroisie en agriculture
Il s'agit d'une enquête élaborée par FREDON France / Observatoire de l'ambroisie qui cherche à mieux cerner les réponses des agriculteurs face à l'ambroisie, et ce, sur de nombreux systèmes de production.
L'enquête s'adresse aux agriculteurs. (Temps estimé : 15 minutes) : https://forms.gle/BtVUrxvt8pKC91xx6
Signalez-nous la présence d'Ambroisie sur vos parcelles à bsv-gc@pl.chambagri.fr
Des prélèvements sur des parcelles où une difficulté de désherbage est signalée pourront être réalisés dans le cadre de la SBT afin de déterminer l'apparition d'éventuelles résistances.
Une note nationale co-rédigée par la DGAL-SDQPV et l'Observatoire des ambroisies sur l'identification de cette plante et les stratégies de lutte est consultable ici.
Les tournesols sauvages sont bien visibles à partir de la floraison du tournesol, dépassant le plus souvent largement la culture avec un port buissonnant, une pigmentation violacée et une floraison échelonnée.
Ils apparaissent sous forme de pieds isolés (le plus souvent de 1 à 10 pieds/ha) qui évoluent rapidement en foyers incontrôlables s'ils ne sont pas éliminés avant grenaison dès leur première année de présence.
À ne pas confondre avec :
L'hybride polyflore : ce phénomène qui touche certaines variétés est provoqué par des amplitudes thermiques importantes. Même taille que les pieds sans polyflorie. La plante se trouve sur le rang.
Les repousses de tournesol : polyflorie non systématique. Pieds plus petits et pas de coloration violacée.
En cas de présence, il est nécessaire d'arracher les premiers pieds juste avant la floraison du tournesol cultivé, de récolter les parcelles touchées en dernier afin de ne pas contaminer les parcelles saines et de nettoyer soigneusement la moissonneuse batteuse.
Quelques leviers existent afin de diminuer le potentiel grainier des tournesols sauvages : allongement de la rotation, faux-semis, décalage de la date de semis, non labour pour la culture suivante
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Profitez de cette période pour mettre en place certaines mesures permettant de réguler les populations de limaces :
Déchaumages successifs : ils auront une action sur les adultes et les œufs mais aussi sur le sol en créant des
conditions défavorables aux limaces
Choisir des couverts peu appétants : moutarde ou phacélie par exemple.
Pour ceux qui ne l'aurait pas encore lu, retrouvez la publication " Limaces : prévenir par l'agronomie plutôt que guérir par des traitements " en cliquant sur le lien :
https://pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr/publications/publications-des-pays-de-la-loire/detail-de-la-publication/ actualites/limaces-prevenir-par-lagronomie-plutot-que-guerir-par-des-traitements/
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Quelques rappels :
Pensez à semer quelques graines d'une variété très précoce floraison ; celle-ci attirera les méligèthes qui joueront leur
rôle de pollinisateurs et n'attaqueront pas les boutons floraux de vos colzas.
La première méthode de lutte contre les grosses altises est la date de semis : semer aux dates conseillées (avant le
01/09) permet la plupart du temps d'être sortie de la période sensible (colza à 4 feuilles ou plus) au moment de l'arrivée des grosses altises. N'hésitez pas à (re)consulter le document dédié " Colza : gagner le course contre les grosses altises " : https://pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr/fileadmin/user upload/Pays de la Loire/022 Inst-Pays-de-la-loire/RUBR-RD-innovation/Productions-vegetales/2016 brochure colza et altises hiver.pdf
Des analyses de larves faites en Pays de la Loire depuis 2 ans montrent que les populations de grosses altises résistantes aux pyréthrinoïdes sont bien installées dans notre région.
Un bilan larvaire est conseillé avant la récolte du maïs afin de déterminer la pression larvaire potentielle pour l'année suivante.
Sur une parcelle,
1) observez 20 plantes sur 5 zones éloignées les unes des autres et des bordures. Notez la présence de dégâts (trou d'entrée d'une larve, tige cassée, sciure ).
2) Prélevez 5 plantes au hasard par zone pour les disséquer et comptez le nombre de larves dans les tiges et dans les épis. Il est intéressant de distinguer les larves de pyrales des larves de sésamies.
Merci de faire remonter vos comptages larvaires sur ce lien https://forms.gle/g8Z2z5qgqh7fK4jp6
Les données recueillies permettront d'alimenter le BSV Bilan et
d'informer sur la pression pyrale et sésamie pour l'an prochain.
So mm air e
Après une période de trêve estivale, le prochain BSV sera publié le 27 août prochain. En attendant, bel été à tous !
Les curseurs de risque utilisés ont pour objectif de synthétiser l'ensemble des informations : observations, période de risque, données météo, modèles, sauf lorsque cela est précisé
1 = risque faible; 2 = risque assez faible; 3 = risque moyen; 4 = risque assez fort; 5 = risque fort
RÉSEAU DE SURVEILLANCE BIOLOGIQUE DU TERRITOIRE 2019 PAYS DE LA LOIRE
Rédacteur : Béatrice DEROCHE - CAPDL - bsv-gc@pl.chambagri.fr
Directeur de publication : Claude COCHONNEAU - président de la Chambre régionale d'agriculture des Pays de la Loire
Groupe technique restreint : Arvalis, Chambre d'agriculture 53, Chambre d'agriculture des Pays de la Loire, Coop de France Ouest, Négoce Ouest, Terres Inovia
Action pilotée par les ministères chargés de l'agriculture, de l'écologie, de la santé et de la recherche avec l'appui financier de l'Agence française pour la biodiversité, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Écophyto .