A C T U A L I T É S |
PJARDINS ORNEMENTAUX Buis Psylle : présence en diminution Pyrale : peu de dégâts Lys Criocère : présence de larves et dégâts en augmentation Rosier Aphrophore - cicadelle écu-meuse : apparition de larves MTN : absence Puceron : présence variable et auxiliaire Viburnum sp Galéruque : détection des pre-mières larves POTAGERS Chou Altise : impacts sur jeunes plants Pigeon : forte attaque ponc-tuelle Piéride : vol constaté mais ab-sence de ponte et de dégât Puceron : absence Épinard Mineuse : attaque ponctuelle Fève Pucerons noirs : premières colonies présentes Laitue Hépiale : attaque ponctuelle - perte de la culture VERGERS Pommier Carpocapse : aucun papillon Puceron lanigère : diminution des populations Tavelure : absence EN BREF ABSENCE CONFIRMÉE INFORMATION RÉGLEMENTAIRE Bactrocera dorsalis Erratum INFORMATION ESPECE ENVAHISSANTE Punaise diabolique 1er signalement dans le Maine-et-loire ORTAIL ET SITE INTERNET JEVI PRO et JARDINER AUTREMENT |
Régions lavalloise, espaces verts.
Le site mayennais signalé dans le dernier BSV présente une baisse significative des populations de psylles. La présence de sécrétions cireuses a très nettement diminué (sans traitement).
La présence d'auxiliaires n'a pas été observée. Mais il existe des auxiliaires naturels du psylle, également utilisables en biocontrôle comme des punaises prédatrices (Anthocoris nemoralis) ou certaines chrysopes (Chrysoperla carnea). On peut également ramasser les feuilles mortes et couper les pousses parasitées, puis procéder à leur élimination.
Les fortes chaleurs observées il y a 2 à 3 semaines ont créé de bonnes conditions de développement pour ce ravageur. Mais le retour de la fraîcheur et des pluies ont dû les freiner.
Accéder au site de la Surveillance Biologique du Territoire en cliquant ici
A B O N N E M E N T B S V |
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BSV JEVI N°05 DU 2 MAI 2019
Région Erdre et Gesvres, Pays d'Ancenis, Haut-Anjou (49), secteur lavallois et Pays de Sainte Hermine. Espaces verts, parc et jardins d'amateurs.
Hormis un jardin (pays d'Ancenis), les sites du réseau ne présentent que très peu de chenilles. Les dégâts de défoliations sont donc très limités. Près de LAVAL, les buis observés ne présentent plus aucun signe de nouvelles défoliations, les jeunes pousses sont indemnes de morsures. Les pièges suivis par le réseau d'épidémiosurveillance n'ont pas capturé de papillons.
Actuellement, les conditions climatiques fraîches ne favorisent pas l'activité des chenilles, encore en rythme
" ralenti " pour la plupart d'entre elles. Car pour rappel, plus les températures sont chaudes, plus leur cycle biologique s'accélère. Ainsi, un traitement ne se justifie que si la présence des chenilles est importante et bien active. Plus d'informations sur les méthodes alternatives et leurs conditions d'applications dans le BSV JEVI n°4 ici. Profitez de vos observations pour détruire manuellement les chenilles isolées. Enfin, pour les propriétaires de buis indemnes de pyrale jusqu'à présent, contrôlez attentivement vos végétaux afin de vous assurer de l'absence du ravageur en cette reprise d'activité.
Retrouvez les informations en page 2 du BSV JEVI n°3 du 28 mars 2019
Secteur Erdre et Gesvres et région lavalloise, jardins d'amateurs.
Depuis le dernier BSV JEVI, les jardiniers du site en Loire-Atlantique constatent toujours la présence de criocère, à tous les stades. L'ensemble des lys sont infestés, y compris les lys géants d'Himalaya. En Mayenne, le jardin surveillé en est toujours exempt.
Une suppression manuelle régulière peut suffire pour réguler les populations. Mais, si
POLLENIZ celles-ci deviennent trop importantes, il est possible d'utiliser des méthodes de biocontrôle. Les produits de biocontrôle (Bt) utilisés contre les chenilles de lépidoptères ne conviennent pas pour cette larve de coléoptère. Des produits de biocontrôle à base de pyrèthres naturels peuvent être utilisés localement, dès l'observation des larves et dans des situations de fortes infestations.
Crioceris lilii - excréments visqueux abritant les larves
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BSV JEVI N°05 DU 2 MAI 2019
Corniche angevine, Anjou bleu, secteur lavallois et cœur du bocage vendéen, jardins d'amateurs.
Les premiers crachats de coucou liés à la présence de Philaenus spumarius sont actuellement visibles.
Il s'agit d'amas de mousse sécrétée par les larves des aphrophores (cercope), pour se protéger.
Seul l'aspect esthétique est faiblement impacté. Aucune intervention n'est justifiée. Il est possible de s'en débarrasser par jet d'eau pressurisée. Néanmoins, il convient de préciser que cet insecte piqueur-suceur de sève peut être vecteur de bactéries pathogènes. Le cercope des prés Philaenus spumarius est le principal vecteur de Xylella fastidiosa identifié en Italie. Il est également reconnu porteur de la bactérie en France par l'ANSES-LSV. Plus d'informations sur Xylella fastidiosa dans le BSV JEVI 2018 n°4, page 10.
Les sites du réseau sont indemnes de cette maladie.
Actuellement, les températures sont encore fraîches pour que les conidies, organes de reproduction et de dissémination du champignon (pluies et éclaboussures), germent facilement (impossible si T<13°C et T optimale = 26°C). Néanmoins, elles gardent leur faculté germinative durant 2 à 3 semaines. Il est essentiel de supprimer la litière végétale contaminée lors de la dernière saison, car c'est le support d'hivernation du champignon. Si cela n'a pas été fait à l'automne dernier, il est peut-être déjà trop tard, les conidies étant déjà dispersées. Surveiller les évolutions de températures des 3 prochaines semaines.
Si les méthodes de prophylaxie n'ont pas été appliquées et pour anticiper les attaques de cette maladie, il est possible d'utiliser comme substance de base la prêle, Equisetum arvense, et pour cela :
inclure dans le paillis des morceaux de parties aériennes séchées de la plante
1 application
90 gr par litre de paillis
On peut également utiliser l'ortie, Urtica spp. :
inclure dans le paillis des morceaux de parties aériennes séchées de la plante
1 application
83 gr par kg de paillis Ces informations sont disponibles sur le site de l'ITAB et les fiches recettes sont disponibles ici pour la première et ici pour la deuxième.
BSV JEVI N°05 DU 2 MAI 2019
Selon les sites, la présence de pucerons est très variable, de quelques individus à une présence généralisée
(principalement sur rosier grimpant Pierre de Ronsard'). Les observateurs vendéens constatent une diminution à la suite d'une aspersion d'eau pressurisée. En Mayenne, des larves et des pontes de syrphe sont toujours observées.
Sur le site le plus infesté, malgré les averses et la présence d'auxiliaires, les populations continuent de progresser et les folioles commencent à présenter des déformations.
En cas de fortes infestations, il est possible d'intervenir à plusieurs niveaux :
laisser agir les auxiliaires naturels (coccinelle, chrysope, syrphe, hyménoptères parasitoïdes, ) et favoriser leur installation. Vous pouvez retrouver certaines espèces en jardinerie pour effectuer des lâchers. Retrouvez les auxiliaires observés sur rosier, dans le BSV JEVI n°4, page 4.
vous pouvez favoriser la venue des oiseaux en plantant des haies attractives d'arbustes à baies
(cornouiller, viorne ).
supprimer les pousses infestées, lorsque cela est possible.
proscrire les tailles trop courtes.
méthodes de biocontrôle : pour les sites les plus infestés, il est possible d'utiliser un produit à base d'huile végétale (colza). Un traitement à base de pyrèthres naturels peut être effectué en l'absence avérée de populations d'auxiliaires, car ce produit polyvalent détruit de nombreux insectes, dont des prédateurs et parasitoïdes de pucerons (ce qui n'est pas le cas actuellement).
substance de base : voir le BSV JEVI n°4 ici, page 3.
Région lavalloise, d'amateurs.
Le site présente des premières larves et défoliations associées.
A titre de prévention, la taille et la suppression des rameaux porteurs de pontes avaient été effectuées. Néanmoins, certaines sont passées " au travers " puisque des premiers dégâts sont constatés. La suppression des premières feuilles et rameaux atteints peut suffire à contrôler ce ravageur, les larves ne se sont pas encore propagées vers l'ensemble du feuillage.
F GASTINEL - POLLENIZ
Larves et défoliations associées - Galéruque - Viorne Boule de Neige'
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Région Erdre et Gesvres, Haut-Anjou (49) et cœur du bocage vendéen, potagers de particulier.
Les jardiniers du site 44 indiquent la présence d'altises en nombre, fragilisant ainsi les jeunes plants de chou.
Les conditions météorologiques chaudes et sèches ont pu favoriser le développement de ce ravageur il y a 15 jours, mais actuellement, le retour de fraîcheur constaté depuis une dizaine de jours devrait freiner les populations. Un arrosage des cultures peut également aider à maintenir des conditions défavorables.
Dans le Haut-Anjou, il a été constaté d'importantes défoliations de jeunes plants de choux repiqués (choux-raves, choux cabus, choux de Bruxelles) par des pigeons. Environ 90 % des choux ont été ravagés.
Dans les situations à risques, couvrir les planches cultivées avec un filet dès le repiquage ou la plantation.
Les jardiniers du site 44 ont constaté des vols de papillons, mais pas de ponte, ni de dégât.
Il peut y avoir 3 générations pour ce ravageur. La première, au printemps, est la moins prolifique et donc la moins dommageable. Les observateurs ont posé un voile, ce qui empêche effectivement les papillons de pondre sur la culture. Et ce qui réduit également le développement des populations pour les différentes générations à venir.
Les jardiniers du site 85 ont constaté une absence de pucerons, suite à l'aspersion de la culture par eau pressurisée.
Observez attentivement vos végétaux pour savoir si vous êtes en situation de risque et contactez l'animatrice filière JEVI si besoin.
Actuellement, tout traitement est inutile sur les parcelles du réseau d'épidémiosurveillance JEVI.
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Vallée de la Loire (49), potager d'amateurs.
L'observateur de ce site nous fait part d'un taux de colonisation de 50 % de ses plants d'épinard (stade 3 feuilles) par une petite larve responsable de mines sur feuilles ; probablement la mouche (mineuse) de la betterave, appelée également pégomyie, Pegomyia betae. Cet insecte diptère est inféodé aux végétaux de la famille des Chénopodiacées, cultivées ou adventices du potager (betterave, chénopode, épinard, poirée ou bette à cardes...).
La suppression manuelle, certes longue et contraignante, va permettre de réguler efficacement le ravageur. Tout traitement est inutile pour les larves présentes à l'intérieur des galeries. Un voile anti-insecte positionné dès la mise en place de la culture empêche cette mouche de pondre sur les feuilles.
Haut-Anjou (49), potager d'amateurs.
Les premières colonies de pucerons noirs de la fève sur des fèves au stade 8 feuilles étalées viennent d'être détectées. Aucun auxiliaire n'est observé actuellement.
Le puceron noir de la fève, Aphis fabae, peut être à l'origine de la transmission de différents virus,. Ce ravageur est très polyphage (plus de 200 plantes hôtes). Cf. paragraphe Rosier/puceron.
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Région d'Angers et vallée de la Loire (49), potager d'amateurs et jardin associatif.
Un des jardiniers indique avoir perdu l'intégralité de ses jeunes laitues, en lien avec la présence très nombreuse de larves d'hépiale. Ces " investigations " lui ont néanmoins permis de
" tomber " sur une larve bio-indicatrice d'un bon état du milieu et prédatrice de limaces et d'escargots. Les autres jardins sont indemnes, les laitues ne sont pas attaquées et ne présentent pas de symptôme de maladie.
BSV JEVI 2018 n°6, page 3.
Favoriser l'installation d'oiseaux (plantation de haies).
Secteur d'Erdre et Gesvres, région du Lac de grand Lieu et cœur du bocage vendéen, vergers d'amateurs.
Le site de piégeage (Erdre et Gesvres) ne présente aucune capture.
Actuellement, tout traitement est inutile sur les parcelles du réseau d'épidémiosurveillance JEVI.
Observez attentivement vos végétaux pour savoir si vous êtes en situation de risque et contactez l'animatrice filière JEVI si besoin. Le dernier BSV de la filière professionnelle Arboriculture indique que les premiers papillons ont été capturés mais que le risque est faible (car températures trop fraîches et feuillage mouillé). Plus d'informations en page 6 ici.
Les pommiers du verger vendéen présentaient des populations de pucerons, régulées par les jardiniers à l'aide de jet d'eau pressurisée. Ces ravageurs sont absents du site de la région du Lac de Grand Lieu.
Actuellement, tout traitement est inutile sur les parcelles du réseau d'épidémiosurveillance JEVI. Observez attentivement vos végétaux pour savoir si vous êtes en situation de risque et contactez l'animatrice filière JEVI si besoin.
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Les pommiers du verger du sud Loire (Grand Lieu) ne présentent aucun symptôme de tavelure.
Actuellement, tout traitement est inutile sur les parcelles du réseau d'épidémiosurveillance JEVI.
Observez attentivement vos végétaux pour savoir si vous êtes en situation de risque et contactez l'animatrice filière JEVI si besoin. Le dernier BSV de la filière professionnelle Arboriculture indique un risque important. Plus d'informations en page 2 ici.
Des signalements ponctuels de présence de chenilles
(Assérac, Prinquiau, La Chapelle sur Erdre) ont été enregistrés par l'antenne départementale POLLENIZ de
Loire-Atlantique, suite à des appels de particuliers :
présence importante de chenilles du Bombyx à livrée, colonisant les structures du jardin concerné
(structures de jeux, etc.) ;
présence de chenilles Bombyx cul brun dans un jardin et sur le mobilier d'extérieur, ainsi que sur des arbres du terre-plein central de l'axe routier Nantes-Rennes ;
présence de chenilles Lithosie quadrille.
Pour rappel, les deux dernières espèces sont urticantes !!!
Dans le BSV JEVI 2018 n°7, page 9. N'hésitez pas à consulter également les flashs sanitaires ici.
T GUIHO - Jardin d'amateurs
Chenille Bombyx cul brun, en haut
Chenille Bombyx à livrée, à gauche
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Culture Bioagresseur Site d’observation |
Poireau Teigne Région Erdre et Gesvres Pomme de terre Doryphore, mildiou Région Erdre et Gesvres, secteur Lac de Grand Poirier Psylle, tavelure Secteur Lac de Grand Lieu Tomate Tuta absoluta (piégeage) Région Erdre et Gesvres Tomate Alternariose, Corky root, mildiou, Tuta absoluta Secteur Lac de Grand Lieu |
Dans le BSV JEVI n°4 vous présentant cet organisme, la phrase d'alerte suivante a disparu du chapitre :
Tout symptôme ou suspicion de présence doit être immédiatement communiqué à la DRAAF-Service régional de l'alimentation ou à POLLENIZ.
Pour la première fois, une punaise diabolique vient d'être détectée dans le Maine-et-Loire. En région, un autre signalement avait été effectué l'année dernière en Loire-Atlantique.
Tout symptôme ou suspicion de présence doit être immédiatement communiqué à la DRAAF-Service régional de l'alimentation ou à POLLENIZ.
Plus d'informations : voir la fiche de reconnaissance en fin de ce BSV JEVI.
MN TANNÉ - SYNGENTA
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Dans le cadre du plan Ecophyto en JEVI Pro, un site internet réunit les références et connaissances disponibles pour sensibiliser les professionnels des JEVI et leur permettre de faire évoluer leurs pratiques vers une réduction de l'utilisation des produits phytosanitaires. Vous pouvez accéder à ce site via le lien suivant www.ecophyto-pro.fr
Un site internet réunit les références et connaissances disponibles pour sensibiliser les Jardiniers amateurs et leur permettre de faire évoluer leurs pratiques. Vous pouvez accéder à ce site via le lien suivant www.jardiner-autrement.fr/.
Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles. S'il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut être transposée telle quelle à la parcelle. La CAPDL dégage donc toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs pour la protection de leurs cultures et les invite à prendre ces décisions sur la base des observations qu'ils auront réalisées sur leurs parcelles.
MAJ 30/04/2015 Fiche de reconnaissance |
Halyomorpha halys (Stål, 1855) La punaise diabolique |
ÉLÉMENTS DE DIAGNOSTIC
Cette punaise appartient à la famille des Pentatomidae comme la punaise verte Nezara viridula.
Adulte de grande taille : 12 à 17 mm
Coloration brun jaunâtre avec des ponctuations noires
identifiable
Larves 5 stades larvaires avant l'imago difficilement identifiables
Œufs et larves de premier stade sur la face inférieure d'une feuille. non identifiables
CONFUSIONS POSSIBLES
Quoiqu'elle puisse être confondue avec de nombreuses autres punaises de la même famille, l'espèce la plus proche de la punaise diabolique présente en France est la punaise grise : Rhaphigaster nebulosa. Pour les adultes, les principales différences sont :
PLANTES HÔTES ET SYMPTOMES
H. halys est extrêmement polyphage, les larves et les adultes peuvent changer de plantes hôtes en cours de développement.
Principales plantes hôtes d'intérêt économique présentes en France :
Arbres fruitiers et vignes : Malus domestica (pommier), Pyrus communis (poirier), Prunus spp. (prunier, cerisier, abricotier, pêcher ), Citrus spp., Diospyros spp. (kaki), Ficus carica (figuier), Vitis vinifera (vigne)
Légumes : Phaseolus vulgaris (haricot), Pisum sativum (pois), Asparagus officinalis (asperge), Cucumis sativus (concombre), Capsicum annuum (poivron)
Grandes cultures : Zea mais (maïs), Glycine max (soja), Helianthus annuus (tournesol)
Plantes et arbustes ornementales : Paulownia , Rosa spp., Hibiscus spp., Nerium oleander (laurier rose), Cupressus sp. (Cyprès), Magnolia sp.
Arbres : Acer spp., Salix spp., Corylus sp. (noisetiers), Fraxinus sp., Platanus occidentalis (platane)
Les larves de stades 2 à 5 et les adultes se nourrissent en piquant les feuilles, les tiges, les fruits et les semences. Les dégâts sont provoqués par des piqures de nutrition sur les bourgeons floraux (avortements), sur les jeunes fruits (chutes) et sur les fruits, les gousses ou les graines en provoquant des décolorations, des changement de consistance en surface et des tâches dans la chair.
DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE
Originaire de Chine, du Japon, de Taiwan et de la Corée. Signalée en 1996 aux Etats Unis puis en Europe (Suisse) en 2007. L'Italie, la Grèce et la Hongrie ont des populations établies. L'Allemagne a signalé une observation en 2011.
En France au début 2015, seuls 2 foyers sont recensés : Alsace (2012) et Ile de France.
CYCLE BIOLOGIQUE
Les adultes hivernent à l'automne dans des sites protégés (écorces, crevasses, habitations ). La sortie d'hivernation a lieu au printemps mais les pontes ne commencent qu'un juin. Elles peuvent durer jusqu'en septembre. Si le premier stade larvaire est immobile et ne se nourrit pas, les larves des 4 autres stades et les adultes se dispersent. En Suisse, 1 seul cycle a été observé, mais dans son aire d'origine, il peut y en avoir 4 ou plus.
COMMENT LA CAPTURER ? OÙ LA TROUVER ?
Les pontes sont habituellement déposées à la face inférieure des feuilles ou sur les tiges des plantes hôtes mais on peut en trouver sur des supports inertes. Elles sont très semblables à celles des nombreuses autres punaises européennes. Les adultes se récoltent sur les plantes pendant la période d'activité mais sont assez difficiles à trouver. En général, ils sont repérables à l'automne quand ils cherchent des sites d'hibernation et surtout quand ils rentrent dans les habitations.
QUE FAIRE EN CAS DE SUSPICION
Prendre contact avec le SRAL ou la FREDON de votre région
COMMENT SIGNALER SA PRÉSENCE
Application Agiir : http://ephytia.inra.fr/fr/C/20539/Agiir-Signaler-la-punaise-diabolique