A C T U A L I T É S |
PJARDINS ORNEMENTAUX Buis Pyrale : quelques vols - pause hivernale larvaire Pin Processionnaire : stade L3/L4 en 44 et processions sur la côte vendéenne POTAGER Ail Plantation Chou Piérides : pas de ponte ni de chenille Mâche Oïdium : présence ponctuelle Poireau Mineuse : présence de pi-qûres de nutrition et pupes (non voilés) Teigne : pas de capture Tomate Tuta absoluta : absence VERGER Noyer Mouche du Brou : détection au stade adulte Devenez observateurs ! ortail Ecophyto JEVI PRO Site Jardiner Autrement |
26 pièges en région. Espaces verts et jardins d'amateurs. Régions nantaise, yon-naise, de Derval, d'Angers, de Mayenne, territoire d'Erdre et Gesvres, secteur des Mauges, plateau segréen, Haut-Anjou, secteur du Lude, Mayenne angevine.
Comme le précisait déjà le dernier BSV JEVI, les retours d'observations en cette fin de saison sont faibles - 3 pièges - et ne peuvent permettre de tirer de conclusions sur l'état du stade de ce ravageur en région. On a pu encore constater des vols semaine 43 en Loire-Atlantique et en Sarthe. Et il est toujours possible d'observer des chenilles en activité, mais leurs consommations et les défoliations associées vont diminuer.
Effectivement, compte tenu de la saison et des températures, les chenilles rentrent ou vont entrer en pause hivernale. Pour cela, elles vont se protéger dans un cocon constitué de feuilles et de soies.
Actuellement, tout traitement s'avèrerait inutile. Pendant l'arrêt de l'activité du ravageur, il convient d'inspecter ses buis, afin de supprimer manuellement les larves hivernantes qui rentreraient en diapause.
A B O N N E M E N T B S V |
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Espaces verts et jardins privés en région.
Des processions de nymphose sont régulièrement signalées sur des communes de la côte vendéenne. En Loire-Atlantique et en Mayenne, les stades majoritairement en présence correspondent aux L3/L4. Actuellement, de nombreux nids soyeux sont présents dans les arbres, attestant ainsi de l'activité des chenilles.
Le risque peut devenir élevé, surtout lorsque les pins et cèdres colonisés par les processionnaires se situent à proximité ou dans des jardins privés, parcs, espaces publics, Il faut être vigilant avec les populations à risque (enfants, personnes âgées) et les animaux. Dès maintenant et mis à part le cas particulier des secteurs précoces, il est encore possible de protéger les zones à risque !
Au-delà du stade L3, les chenilles possèdent des poils urticants. A l'inverse de ce que l'on pourrait penser, ce ne sont pas les poils visibles à l'œil nu qui le sont, mais des poils microscopiques projetés dans l'environnement par le biais d'ouvertures sur leur dos, appelées "miroir", que les chenilles ouvrent et ferment à leur guise. Plus elles sont stressées, ce qui est le cas lors des processions, et plus elles libèrent ces poils urticants, comme moyen de protection.
Sur les sites où les processions n'ont pas encore débuté, des écopièges (pièges ceinturant le tronc et permettant de récupérer les chenilles) peuvent être posés dès à présent. Il faut veiller à ajuster et remonter la hauteur de pose dans les lieux fréquentés.
L'échenillage des nids peut également être effectué, en veillant à porter une protection individuelle complète (combinaison, lunettes, masque, gants et bottes).
Les chenilles sont sensibles aux méthodes de biocontrôle. Des produits à base de Bacillus thuringiensis var. kurstaki sont autorisés pour cet usage.
Lors de la mise en place de cette culture, il convient de planter l'ail dans un sol ressuyé et hors gel, pour éviter le développement de maladies. Choisir des caïeux sains et respecter une distance de 15 centimètres lors de la plantation.
Il n'est pas nécessaire d'effectuer des apports (ex : fumier) car cela favoriserait les pourritures. Une rotation de cinq ans permet de prévenir le risque de réapparition de certaines maladies (rouille, pourriture blanche). L'échalote et l'oignon sont également des cultures sensibles. Il faut également porter son attention sur les variétés et choisir celles qui sont tolérantes.
Potagers d'amateurs. Territoire d'Erdre et Gesvres.
Les jardiniers ont pu observer des vols de papillons lors de journées bien ensoleillées. Mais ils confirment également l'absence de pontes et de larves sur leurs cultures.
Actuellement, le risque est faible et aucune intervention ne semble nécessaire. En cas de présence à petite échelle, une destruction manuelle régulière peut suffire et est à privilégier.
Potagers d'amateurs. Pays de Craon.
La présence d'oïdium sur mâche a été confirmée à la fin du mois d'octobre.
Les fortes amplitudes thermiques entre le jour et la nuit favorisent la présence de cette maladie. Il est conseillé d'éclaircir la culture au fil de la croissance et des récoltes (un pied sur deux). Des gelées ont déjà été constatées en région. Si cela n'a pas encore été fait, protéger la culture avec un voile d'hivernage.
Potagers d'amateurs. Territoire d'Erdre et Gesvres et région du Lude.
Des piqûres de nutrition ont été signalées fin octobre, sur un pot de ciboule témoin. Ce type de signalement a également été effectué par des observateurs de la filière professionnelle. De telles piqûres précèdent les pontes. De plus, sur jeunes plants de poireaux non voilés, des pupes ont également été observées.
Des voiles anti-insectes permettent une bonne protection de la culture en place. Ils sont à positionner dès que les piqûres de nutrition sont observées.
H JAWORSKI - Jardin d'amateur
H JAWORSKI - Jardin d'amateur
Pupes sur jeunes plants - Poireaux (non voilés)
Piqûres de nutrition - Ciboule
Depuis le dernier BSV, il n'y a eu aucune capture de papillon.
Un voile anti-insectes permet une bonne protection de la culture en place. Mais une fois les chenilles dans les fûts, tout traitement est inutile.
Le risque est présent lorsque sont observées les premières chenilles.
Potagers d'amateurs. Territoire d'Erdre et Gesvres.
L'absence de l'insecte est confirmée (piégeage phéromonal) sur les sites suivis. Néanmoins, la filière professionnelle faisait état de nombreuses captures, témoignant de vols encore intenses à la fin du mois d'octobre (entre 177 et 204 unités). Cependant, il existe peu de risque en fin de production.
Il s'agit d'un organisme réglementé dont la déclaration est obligatoire. Des signalements ont déjà été effectués dans notre région (hors BSV JEVI) et un suivi est également assuré par la filière BSV maraîchage.
En cas d'observation, veuillez contacter le SRAL ou le réseau POLLENIZ.
Cliquer sur la fiche ci-contre.
La présence de ce ravageur a été confirmée par analyse,
(suite à une capture sur plaque jaune engluée mi-juillet) dans le Douessin. Les symptômes et dégâts à la récolte seraient observés sur ce site depuis 2 ans.
Il s'agit d'un organisme réglementé dont la déclaration est obligatoire. Des signalements n'avaient pas encore été enregistrés dans notre région.
En cas d'observation, veuillez contacter le SRAL ou le réseau POLLENIZ
Les fruits infestés présentent des piqûres de ponte brunes en début de vol des mouches. A ce stade, ils peuvent tomber prématurément ou rester accrochés, mais les cerneaux peuvent être mal alimentés, se flétrir ou moisir. Les attaques tardives n'affectent pas les cerneaux qui sont consommables, mais le brou se décompose, devient noir visqueux et laisse des traces foncées sur la coque. Les dégâts constatés en parcelles non traitées peuvent atteindre jusqu'à 50 à 80% de pertes de récolte. Source :
FREDON Corse (texte reformulé : Jérôme JULLIEN).
Cliquer sur la fiche ci-contre.
Pour cela, c'est simple, il vous suffit de remplir la fiche sui-
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Dans le cadre du plan Ecophyto en JEVI Pro, un site internet réunit les références et connaissances disponibles pour sensibiliser les professionnels des JEVI et leur permettre de faire évoluer leurs pratiques vers une réduction de l'utilisation des produits phytosanitaires. Vous pouvez accéder à ce site via le lien suivant www.ecophyto-pro.fr
Un site internet réunit les références et connaissances disponibles pour sensibiliser les Jardiniers amateurs et leur permettre de faire évoluer leurs pratiques vers une réduction de l'utilisation des produits phytosanitaires. Vous pouvez accéder à ce site via le lien sur www.jardiner-autrement.fr/.
Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles. S'il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut être transposée telle quelle à la parcelle. La CRAPL dégage donc toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs pour la protection de leurs cultures et les invite à prendre ces décisions sur la base des observations qu'ils auront réalisées sur leurs parcelles.