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SITUATION GENERALE
Risque fort.
Foyers fréquents.
En progression.
En parcelles précoces, Golden, Gala, Granny ont atteint le stade I (nouaison), les variétés comme Pink Lady sont au stade J (grossissement des fruits).
Début du vol.
Les variétés Angelys, Comice, Conférence et Wil-liam's arrivent au stade J.
Reprise d'activité.
Observations
Tordeuses de la pelure :
Pucerons lanigères :
Psylles :
Suivi des insectes :
Stade larves âgées.
A surveiller.
Piégeage.
Installer les pièges.
La période sèche se poursuit avant l'arrivée d'averses pluvieuses. Actuellement, la maturation des spores est de l'ordre de 2 % / jour. Les stocks de spores projetables calculés par le modèle Melchior varient de 10 à 45 %. Petites gouttes locales et aspersions des parcelles ont provoqué des libérations de spores, vidant tout ou partie des stocks de spores matures, sans engendrer pour autant de contaminations.
ges : Présence.
Si des sorties de taches ont été observées la semaine dernière, liées aux contaminations du 27 et 28 mars, on constate toujours l'absence de symp-
tômes dans certains témoins non traités contre la tavelure.
Conditions climatiques
Météo France prévoit de rares averses, demain en Loire-Atlantique et lors du prochain week-end sur la région. Vendredi, il faudra affiner la stratégie à mettre en œuvre pour ce week-end de 3 jours.
On peut s'attendre à de fortes projections lors des prochaines pluies. Températures élevées et durées d'humectation (si le temps reste couvert) pourraient permettre des contaminations.
Observations
Cette semaine, on constate de nouveaux foyers. Les parcelles de variétés sensibles présentent régulièrement des pousses oïdées. Surveiller l'apparition de symptômes et le cas échéant, éliminer les pousses contaminées pour limiter l'inoculum.
La période de pousse est une période à risque.
Les infestations d'acariens sur feuilles progresse dans les parcelles dépourvus d'auxiliaires, pour atteindre jusqu'à 15 % de feuilles occupées par des formes mobiles. D'autres parcelles présentent des populations importantes de phytoséïdes prédateurs d'acariens.
Evolution du risque
Le seuil de nuisibilité sera atteint dès qu'une feuille sur deux sera occupée par des formes mobiles
(larves et/ou adultes) d'acariens rouges.
Observations
Evolution du risque
Les premiers relevés de pièges installés indiquent un début de vol les 16-17 avril en Maine-et-Loire.
Les captures devraient se généraliser cette semaine..
Observations
On constate une reprise d'activité des pucerons cendrés et la présence d'enroulements des jeunes feuilles, sur les parcelles du réseau. L'évolution est à surveiller. Des prédateurs de pucerons sont présents ; chrysopes et leurs œufs, larves de syrphes ont été observés.
Evolution du risque
Les colonies de pucerons cendrés se développent rapidement.. Toute intervention de lutte doit tenir compte des auxiliaires présents dans les parcelles.
Le seuil de nuisibilité est atteint dès détection.
Dans certaines parcelles suivies, on observe la présence de pucerons verts. Surveiller l'évolution des populations.
Des colonies de pucerons lanigères se développent sur rameaux. Dans les parcelles concernées, surveiller l'évolution des populations. Aphelinus mali peut permettre une régulation naturelle des populations.
Evolution du risque
Les foyers peuvent évoluer rapidement dans certaines situations.
Le seuil de nuisibilité est fixé à 10 % des pousses de l'année colonisées.
Il convient d'éliminer les pousses attractives
(gourmands, rejets) et aérer le plus possible les arbres.
Toujours peu de chenilles de tordeuses observées en vergers.
Dans les parcelles infestées en 2010, assurer des contrôles visuels réguliers. Les observations doivent au minimum se faire sur 50 bouquets (2 x 25 arbres) .
Un suivi par piégeage des vols de tordeuses per-
met une meilleure gestion de ces ravageurs. Prévoir la mise en place des pièges rapidement.
Evolution du risque
Le seuil de nuisibilité est de 5 % d'organes occupés par une larve. Celui-ci est atteint dans certaines parcelles.
La protection raisonnée nécessite la connaissance tes les espèces sauf le piégeage du carpocapse. Les de l'ensemble des ravageurs potentiels sur le ver- fonds englués sont à changer dès qu'ils ne sont plus ger. La détection, l'identification et le dénombre- suffisamment adhésifs. La glu étant imprégnée de ment des différentes espèces capables dans certai- la phéromone, les fonds englués seront sortis du nes situations de devenir des ravageurs importants verger et brûlés. Pour la même raison, chaque piège doit être réservé à une espèce et il convient de les sont indispensables. identifier pour le stockage hivernal. Le piège doit Le piégeage sexuel permet de surveiller la présence être posé à une hauteur de 1,60 mètre, en respec-et l'extension éventuelle de ravageurs. Les phéro- tant un espacement d'au moins 30 mètres entre mones sexuelles de synthèse permettent de piéger pièges, si plusieurs espèces sont suivies dans la les mâles de l'espèce concernée. même parcelle.
Les relevés s'effectuent trois fois par semaine pour Les capsules sont des diffuseurs imprégnés par la le carpocapse. Une fois par semaine suffit dans la phéromone, qui diffusent dans l'atmosphère, pen- plupart des cas pour les autres espèces. Il est préfé-dant un laps de temps connu (exemple : 4 à 6 se- rable d'effectuer ces relevés à jour fixe. L'identifica-maines pour le carpocapse, 3 semaines pour la tion doit être précise. En cas de doute, consulter un sésie). Leur stockage doit être effectué dans les spécialiste. Dans notre région, un grand nombre emballages hermétiques d'origine au réfrigérateur d'espèces sont présentes mais les niveaux de popu-ou au congélateur (respect des consignes du fabri- lation sont heureusement faibles.
cant). Il convient, lors de la pose, d'éviter de toucher L'utilisation de la confusion sexuelle pour la protec-la capsule avec les doigts. En effet, si on installe des tion contre le carpocapse a entraîné une baisse espèces différentes, il existe un risque de pollution significative du nombre d'interventions avec des d'une phéromone par une autre. Pour déposer ou traitements insecticides. La recrudescence de ra-renouveler une capsule, ouvrir le sachet au-dessus vageurs jusqu'à présent contrôlés par ces applica-du fond englué et la laisser tomber. Après usage, tions mérite d'être surveillée. elle sera sortie de la parcelle et brûlée pour ne pas Les données de piégeage ne dispensent en aucun constituer un pôle de piégeage supplémentaire. cas de l'observation visuelle (comptage des pénétrations par exemple), ni de la pose de bandes Les pièges delta, à fonds renouvelables, disposent piège.
de volets latéraux qui doivent être ouverts pour tou-
Observations
Le stade majoritairement représenté dans les parcelles est celui de " larves âgées ". S'il n'est pas observé d'œufs pour le moment, la présence d'adultes annonce de futures pontes.
Les températures sont favorables. Surveiller les parcelles sensibles.
Présence de quelques charançons. Polydrusus impressifons et des péritèles sont signalés dans différents vergers.
RESEAU DE SURVEILLANCE BIOLOGIQUE DU TERRITOIRE 2011
Directeur de publication : Jean-Loïc LANDREIN - Président du Comité régional de surveillance biologique du territoire.
Rédacteur : Stéphane LAMARCHE - FREDON PDL - stephane.lamarche@fredonpdl.fr
Observateurs : Arboconseil, Arbogetec, Cabinet Fruit Conseil, Fruits du Loir, GDAF 44, Maine Anjou Tourraine, Mauges Loire Fruit, Pomanjou, Reinette Fruitière, SCAFLA, Vergers d'Anjou, CA 85, FREDON PDL, Lycée de Pouillé, SRAL-DRAAF PDL,
Certis, Syngenta agro, CAPL, NEHO, Ets Ceneray, Ets Ripert, et les producteurs.
Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles. S'il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut être transposée telle quelle à la parcelle. La CRAPL dégage donc toute responsabilité quant aux décisions prises par les producteurs pour la protection de leurs vergers et les invite à prendre ces décisions sur la base des observations qu'ils auront réalisées sur leurs parcelles.