avec la participation des coopératives (la Flandre, Unéal, Union de la Scarpe), des négoces (Act'Appro, Nord Négoce, Raisonord), de Tereos, de la filière lin, des semenciers, des firmes, du LEGTA d'Arras, du SETA de Bapaume et des agriculteurs observateurs.
A compter de demain, retour d'un temps maussade avec passages pluvieux pour toute la semaine.
Température assez fraiche pour la saison : mini 8 à 10 °c , maxi inférieur à 20°c . Renforcement du vent
Grâce aux conditions climatiques plus clémentes des 15 derniers jours, les betteraves ont connu une forte croissance, mais attention, car de nouvelles levées de mauvaises herbes sont observées et il reste peu de temps pour intervenir avec un binage avant la couverture du sol.
Le retard de végétation cumulé depuis le semis par rapport à la référence record de 2011 reste cependant le même, c'est-à-dire 15 jours. Cependant, 2012 est très proche d'une excellente année comme 2009.
| dates | Taux de couverture du sol |
| 04/06/2009 | 56% |
| 31/05/2011 | 69% |
| 04/06/2012 | 51% |
Surveiller les insectes
Betterave : pégomyies et pucerons
Feverole : bruches
Blé : cécidomyies
Les pégomyies sont toujours bien présentes dans les Flandres ou les secteurs Saint Omer Ardres. Le stade larvaire (asticot blanc) se poursuit pendant 15 jours à 3 semaines et, dans certaines parcelles, le seuil de nuisibilité est atteint depuis peu.
Pégomyie Seuils de nuisibilité : 10 % de betteraves avec présence de larve dans les feuilles
Quelques pucerons observés. Pas d'incidence actuellement.
Mildiou : Quelques plantes isolées peuvent présenter une coloration vert pâle, avec les feuilles du cœur qui s'épaississent et se gaufrent. Mildiou Ensuite un duvet violacé apparaît sur les deux faces des jeunes feuilles.
ITB BNord Pas de Calais
Ces symptômes sont habituellement fréquents lors de printemps froid et humide. Il n'existe pas de seuil de nuisibilité puisque le pourcentage de betteraves affectées, ainsi que le préjudice, sont souvent faibles.
Stade moyen sortie des barbes - gonflement
20 parcelles sont en cours d'épiaison 15 parcelles en cours de floraison
Toujours une pression assez faible de maladies : Helminthosposriose (5 parcelles), rhynchosporiose (2 parcelles) et rouille naine (1 parcelle) signalées sur F3.
La moitié des parcelles est maintenant signalée avec présence de cricocères (léma) ...
Quelques signalements de criocères ou mineuse (voir paragraphe blé)
Yves Courteau Agriculteur
Claude Gazet - CRA
Début floraison à jeunes gousses
Claude Gazet - CRA
Seuil de nuisibilité : Dès le stade gousses supérieures à 2 cm, avec 2 jours consécutifs où les températures maximales atteignent ou dépassent 20°c.
Pas de puceron observé. Les auxiliaires (coccinelles, chrysopes, ) sont bien présents
Quelques rares pucerons peuvent également être observés sur épi sur quelques parcelles
On peut observer de nombreux insectes actuellement sur les cultures Ne pas confondre !
Claude Gazet - CRA
Isabelle Jean - CRA
anthracnose : 4 parcelles présentent des symptômes modérés.
Début floraison
Pression faible d'anthracnose
Claude Gazet - CRA
Claude Gazet - CRA
Pucerons verts : quelques individus signalés depuis la semaine dernière mais les auxiliaires
(coccinelles ) sont bien présents
Isabelle Jean CRA
Quelques adultes ont pu être observés depuis peu dans la région. Ce petit moucheron de 2 à 3 mm, de couleur orange, est en recrudescence en France (principalement dans l'Est, le Centre) et peut parfois être rencontré dans la région. Le temps chaud et peu perturbé favorise l'émergence des adultes. Sans vent ou presque, (maxi 7 km/ Cécidomyie du blé h), ou dans les zones abritées de la parcelle, les femelles vont pondre sur les épis. Sur la période début épiaison à fin floraison, le seuil de nuisibilité est atteint à partir de 10 cécidomyies capturées à l'aide d'une cuvette jaune sur une période de 24 heures. Après éclosion, la larve consomme les grains. Des attaques précoces peuvent entraîner des dégâts importants, et il est habituellement retenu une nuisibilité de 1 q/ha pour une larve par épi. Certaines variétés sont tolérantes à cet insecte, comme Allez-y, Altigo, Azzerti, Barok, Boregar, Glasgow, Koreli, Lear, Oakley, Oxebo,
Au niveau des facteurs de risque, on pourra noter, hormis les régions ou les parcelles où l'on en a déjà rencontré (les larves se conservent plusieurs années dans le sol), le travail du sol superficiel, les blés sur blés...
Toujours du cas par cas mais les symptômes continuent à être observées dans certaines parcelles
2 cas signalés 1 sur le réseau (Trapez) 1 hors réseau
(Oakley) A surveiller
lue puisque...
Isabelle Jean - CRA
...34 parcelles sur 35 présentent maintenant des symptômes (F3)... Les contaminations se poursuivent sur les feuilles du haut à la faveur des conditions humides récentes et les symptômes continuent de s'extérioriser : avec le froid de ces dernières semaines, la sortie des taches a pris beaucoup plus de temps que d'habitude.
A l'approche du stade Début Floraison (très important pour la Fusariose) il convient donc de bien surveiller la septoriose en même temps ! Aujourd'hui, sur quasi 100% des parcelles du réseau, on retrouve de la septoriose sur F3, mais aussi, sur 70% des parcelles, en F2 et enfin, 30% des parcelles présentent également des symptômes sur F1 ! La semaine dernière, 20% des parcelles en présentaient sur F1. La fréquence de feuilles touchées est évidement variable selon la date de semis, la sensibilité variétale et la petite région naturelle.
Les fusarioses des épis provoquent des nécroses sur épillets souvent suivies d'un échaudage de l'épi. Certaines espèces comme Fusarium graminearum sont capables de produire des mycotoxines comme le déoxy-nivalénol (DON), et d'autres non (Microdochium Majus ou Nivale). Les fusarioses se développent préférentiellement en présence de fortes humidités, mais la flore Fu-sarium graminearum préfère les températures élevées
(20 à 30°) alors que la flore Microdochium préfère des températures inférieures à 18°C. Ces différentes flores peuvent cohabiter sur un même épi et se concurrencer.
Le risque d'apparition des fusarioses sur les épis de blé résulte d'une combinaison de trois facteurs :
Un climat humide à partir de l'épiaison et pendant la floraison (40 mm de pluies autour de la floraison augmentent considérablement le risque). La présence sur le sol de résidus contaminés. La sensibilité des variétés aux fusarioses.
Le stade le plus sensible est le début floraison, correspondant à la sortie des étamines, porte d'entrée aux champignons, c'est donc à ce stade qu'il faut évaluer le risque de développement des fusarioses sur épis.
Cette grille a évolué depuis l'année dernière avec la prise en compte du climat autour de la floraison. La nouvelle grille estime ainsi le risque DON de 1 (faible), à 7 (fort) avec un gradient de risque climatique (cumul de pluie autour de la floraison).
Variété sensible : note DON inférieure ou égale à 3.5
Variété peu sensible : note DON > à 5.5 = parcelles à risque.
de 3 feuilles à 6 feuilles, selon date de semis. Les conditions climatiques froides et humides d'avril et mai ont provoqué dans de nombreuses parcelles des pertes de pieds. Les semis de la mi-mai ont eu une levée rapide et homogène. Les bonnes conditions climatiques de la semaine dernière ont redonné couleur et vigueur aux plantes.
la majorité des parcelles est au stade 50-60 cm. Les boutons floraux commencent à apparaitre.
Traces de présence de corbeaux dans quelques parcel-
les. Très peu de dégâts.
Présence de limaces dans une parcelle du réseau.
Absence de pucerons dans les parcelles du réseau
d'observation.
Les premiers papillons de pyrale ayant été piégés au
sud de la Loire, les pièges pyrale seront mis en place prochainement pour capturer les premiers papillons attendus dans notre région vers le 25 juin Adventices développées
Les conditions climatiques ont été au moins aussi favorables au développement des adventices que des maïs. Enherbement parfois très important. Flore très variée à forte dominante dicotylédones. Développement des vivaces.
La floraison est prévue le 16 juin pour les stations de Dunkerque, Saulty, et Boulogne, le 11 pour Valenciennes, le 22 pour Steenvoorde.
L'activité des insectes est limitée par les conditions climatiques (températures fraiches, pluie). Les thrips sont présents dans certaines parcelles, mais en très faible quantité. Leur nuisibilité s'arrête à la fin de la floraison.
Oïdium : les conditions ne sont pas non plus favorables à son développement. On n'observe aucun symptôme sur l'ensemble des parcelles du réseau.
Action pilotée par le ministère chargé de l'agriculture, avec l'appui financier de l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto 2018. Ce Bulletin est rédigé à partir d'observations ponctuelles réalisées sur un réseau de parcelles. Il donne une tendance de la situation sanitaire... Toutefois celle-ci ne peut être transposée telle quelle à chacune des parcelles.
Directeur de la publication : Jean Bernard Bayard, Président de la Chambre d'agriculture de région du Nord-Pas de Calais
Animateurs régionaux des filières et rédacteurs :
Claude Gazet Chambre d'agriculture de région en collaboration avec :
COLZA : Arnaud Van Boxsom CETIOM
CEREALES - PROTEAGINEUX : Thierry Denis Arvalis Institut du Végétal
BETTERAVE : Vincent Delannoy ITB
MAIS : Bertrand Carpentier Arvalis Institut du Végétal
LIN : Cathy Malnou Chambre d'agriculture de région en collaboration avec Florence Gorrias Arvalis Institut du végétal
Coordination et renseignements : Samuel Bueche - Chambre d'agriculture de région (Tél: 03 21 60 57 60 - Mail : samuel.bueche@agriculture-npdc.fr)