l.legendre.fredonbn@wanadoo.fr
marie-laure.winocq@astredhor.fr
d.loisel.fredonbn@orange.fr
Directeur de publication :
Président de la Chambre Régionale d'Agriculture de Normandie
Ce bulletin est rédigé à partir d'observations ponctuelles réalisées chez 3 pépiniéristes et 11 horticulteurs.
L'essentiel de ces derniers jours :
Ces dix derniers jours, la chaleur est revenue mais ne s'est pas installée. Le temps est toujours aussi instable. Les ravageurs sont là mais on ne s'attend toujours pas à voir un développement exponentiel ce qui se ressent nettement sur l'observation des auxiliaires. Le temps reste plus favorable au développement de champignons.
A l'extérieur, des pucerons ont été observés sur 20% d'une culture de Cotoneaster franchetti avec de faibles dégâts dans une pépinière.
Sous multichapelle, une attaque importante touche 80% de Viburnum tinus d'un carré de production mais les dégâts sont faibles.
Tetranychus urticae A l'extérieur, dans une pépinière 30% d'une culture de Ceanothus repens en conteneur de 3l. est attaquée avec des petits points jaunes caractéristiques sur le feuillage qui commencent à être bien marqués.
Sous tunnel, dans cette même pépinière, une forte attaque concernant 30% des conteneurs de Crinodendron hookeranium a provoqué une défoliation précoce allant parfois jusqu'à une perte totale des feuilles. Les plantes rebourgeonnent mais sont affaiblies.
Ce bulletin est une publication gratuite réalisée en partenariat avec les Chambres d'Agriculture, la FREDON, HORTI PEPI, HORTI D, les DRAAF et les producteurs. Page 1/5
Des foyers isolés de pucerons noirs et verts sont observés sur pommier dans une production de la Manche.
CU L T U R E S O R N E M E N T A L E S
Des dégâts bien développées sur poirier provoquées par un acarien appelé phytopte du poirier (Eriophyes piri) ont été observées sur 10% des poiriers dans une production de pleine terre.
Cachés sous les écailles des bourgeons pendant l'hiver, les adultes envahissent les jeunes feuilles au printemps et provoquent de petites galles ressemblant à des cloques, vert clair, qui se nécrosent par la suite. Une forte attaque épuise le végétal et peut provoquer une chute prématurée des feuilles.
Dans une pépinière spécialisée dans la multiplication de jeunes plants, sous tunnel, l'oïdium de l'hortensia (Microsphaera polinica) pose des problèmes de reprise des boutures d'Hydrangea macrophylla Merveille sanguinea'. Un échec d'environ 75% des boutures est constaté. A noter, que les autres variétés multipliées sont indemnes et que Merveille sanguinea' est un cultivar particulièrement sensible.
Dans cette même pépinière, le cumul de précipitation a favorisé les pertes. L'entrée des tunnels est une zone à risque avec le ruissellement des eaux de pluie. A cet endroit, on peut suivre l'écoulement des eaux de ruissellement par l'observation des boutures qui n'ont pas repris à cause de Phytophthora sp.
Attention à l'excès d'humidité et à l'eau stagnante qui favorisent le développement de ce champignon.
Depuis le début d'année, on observe de nombreux dégâts de lièvres ou de chevreuils. Cette augmentation se confirme de nouveau.
Dans une pépinière, la veille de notre visite une parcelle contenant des fruitiers et des sapins de Noël a été visitée comme c'est le cas régulièrement selon les dires du producteur.
Les jeunes pousses des scions sont sectionnées et demanderont un suivi plus attentif avec un tuteurage.
A noter que les chevreuils ne touchent que rarement aux Picea excelsa et s'attaquent plutôt aux Abies nordmanniana dont ils apprécient les jeunes pousses plus tendres et non piquantes.
Sous serre, une présence minime de pucerons noirs a été relevée sur quelques chrysanthèmes. De plus, de nombreuses exuvies et momies sont signalées. Une attaque a aussi été observé sur une culture entière de piment, de nombreux individus parasités par Praon volucre sont visibles.
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Le Praon volucre est un micro-hyménoptère. La femelle adulte pond son œuf dans le puceron. Ensuite, la larve commence son développement. Une dizaine de jours après le parasitisme (à 18°C), la Pucerons parasités par larve de Praon fixe le puceron sur la feuille en tissant Praon vulgare un cocon sous la carcasse vidée du puceron. C'est
(FREDON BN) ce qu'on appelle la momie. Celle-ci est facilement identifiable par sa coloration blanchâtre (cf. photo). La nymphose se réalise en dessous de celle-ci. L'adulte quitte la momie par un trou rond une semaine et demi plus tard.
Dans les serres d'un établissement, des larves et des adultes sont présents sur 10% des plants de cyclamens. On les retrouve sur les fleurs où ils provoquent des déformations. Certaines séries sont plus touchées que d'autres. En plus des déformations, les thrips peuvent causer des décolorations florales non constatées ici.
Tarsonèmes Sous serre, dans une production de bégonias, quelques foyers isolés sont observés avec des dégâts de moyenne intensité. Certaines variétés sont plus attaquées. Dans cette production, une infime quantité de cyclamens est aussi touchée avec des dégâts similaires.
Sous serre, la présence de grosses chenilles sur une proportion minime de cyclamen nous a été signalée avec peu de dégâts.
A l'extérieur comme sous abri, quelques attaques isolées de limaces sur chrysanthèmes ont été signalées avec des dégâts préjudiciables.
Une petite attaque de septoriose a été observée sur 20% d'une culture de myrte en extérieur. Les dégâts qui consistent en des tâches concentriques marron-noires formées par des stries sont pour l'instant faibles mais les symptômes peuvent évoluer de façon exponentielle.
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Les conditions météorologiques sont favorables à son développement. Il faut s'attendre à voir d'autres cultures touchées comme la véronique. Eviter l'arrosage par aspersion.
L'installation a été faite semaine 22. Le premier relevé s'est effectué en semaine 24 (début juin). Ensuite, les relevés s'effectuent tous les 15 jours et avant le changement de plaque et de capsules au bout de la troisième semaine pour préserver l'efficacité des phéromones.
10 entreprises participent à cette campagne 2012 : 6 en Basse-Normandie et 4 en Haute-Normandie.
La campagne s'achèvera l'avant dernière semaine d'octobre.
On se rapproche du pic de captures observé en semaine 29 avec 7 papillons piégés, cette fois 6 papillons ont été retrouvés dans les pièges Bas-Normands. En Haute-Normandie, on ne constate toujours aucune capture.
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Les 6 papillons capturés ont été piégés uniquement dans la B-N E 4, une entreprise où l'on compte des captures successives depuis le second relevé en semaine 26. La tendance à la baisse observée ces dernières semaines s'arrête. Le pic de capture dans cette entreprise est même constaté.
Européenne. Il est originaire des îles Canaries et signalé depuis 1988 en France. Cependant, les infestations deviennent de plus en plus communes et incitent à la plus grande vigilance.
Les producteurs désirant recevoir les BSV directement par mail peuvent en faire la demande en s'inscrivant auprès de : d.loisel.fredonbn@orange.fr
" Action pilotée par le ministère chargé de l'agriculture, avec l'appui financier de l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto 2018 "