Directeur de publication :
Denis CARRETIER Président de la Chambre Régionale d'Agriculture d'Occitanie BP 22107 31321 CASTANET TOLOSAN Cx Tel 05.61.75.26.00
Dépôt légal : à parution ISSN en cours
Comité de validation : Arvalis Institut du Végétal, Chambres régionales d'Agriculture d'Occitanie et PACA, DRAAF Occitanie et PACA, Terres Inovia,
Héliothis : Risque fort dans le Vaucluse, les Bouches du Rhône, et l'Hérault. Faible à moyen dans le reste du territoire.
Ascochytose : Risque faible à moyen. Soyez attentif à l'apparition ou à la propagation des symptômes.
ANALYSE DE RISQUE ELABOREE A L ' ECHELLE DU TERRITOIRE A RC M EDITERRAN EEN
Le réseau d'observation de la Surveillance Biologique du Territoire concernant le pois chiche sur l'Arc Méditerranéen (ex-régions Languedoc-Roussillon et région PACA) est mis en œuvre pour la campagne 2019. Ce bulletin sera essentiellement centré sur le suivi du ravageur Héliothis. Le réseau se compose de 32 parcelles. Au cours des sept derniers jours, 14 parcelles ont fait l'objet d'une observation.
Les stades sont homogènes dans le réseau, l'ensemble des parcelles étant en floraison avec des gousses formées et la présence des 1ères graines dans les gousses.
Le suivi de ce ravageur est réalisé avec des pièges en végétation qui permettent de détecter la présence de papillons et suivre les vols. Pour 2019, 32 pièges sont déployés sur le territoire.
Action pilotée par le Ministère chargé de l'agriculture et le ministère chargé de l'écologie, avec l'appui financier de l'Agence Française pour la Biodiversité, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto.
Cette semaine, les piégeages se sont intensifiés : 50% des parcelles observées relèvent plus de 6 insectes, pour un nombre moyen d'héliothis dans les pièges s'élevant à 8,5.
Le sud du territoire est particulièrement concerné (voir cartographie des piégeages)
Évaluation du risque : Risque fort dans le Vaucluse, les Bouches du Rhône, et l'Hérault. Faible à moyen dans le reste du territoire.
Il convient d'être très prudent sur cette maladie qui, même si elle est moins fréquente sur le réseau que dans d'autres régions de France, peut provoquer de graves dégâts lorsqu'elle n'est pas maitrisée. Il est nécessaire d'être prudent et réactif si besoin. La période d'observation habituelle de la maladie se situe autour de la floraison. Les parcelles du réseau sont actuellement dans cette période. Les symptômes de l'ascochytose sont reconnaissables grâce aux nécroses avec cercles concentriques de pycnides sur feuilles, tiges et gousses (voir photo ci-contre). La maladie se conserve sur les résidus de culture et les semences.
Évaluation du risque : Risque faible à moyen. Soyez attentif à l'apparition de symptômes.
Surveillez vos parcelles, en observant feuilles, tiges et premières gousses.
La maladie se conserve sur les résidus de culture et les semences. L'utilisation de semences saines et la gestion des résidus de culture sont des mesures prophylactiques indispensables pour atténuer ou éviter la maladie. Pour être pleinement efficaces, ces actions doivent être mises en place à l'échelle du territoire.
L'observation de symptômes sur feuilles est généralisée sur certains secteurs, plutôt en bas de tige. Dans les cas les plus graves, la pression des larves et des pontes entraine de nombreuses galeries qui provoquent une défoliation rapide des tiges touchées. A ce jour, la nuisibilité du ravageur est mal connue en France. Il est très rarement nécessaire de protéger la culture vis-à-vis de ce nuisible.
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