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Avertissement général sur l'évaluation des risques Les informations sur les bio-agresseurs qui sont données dans ce bulletin correspondent à des observations réalisées dans quelques parcelles seulement. Elles ne peuvent en aucun cas remplacer les observations de chaque producteur dans ses cultures. Le risque annoncé correspond au risque potentiel connu des rédacteurs, sans tenir compte de la façon dont les problèmes peuvent être gérés par les producteurs dans les abris ou les parcelles. En culture sous abri plus encore que dans d'autres types de cultures, chaque parcelle est une entité spécifique, plus ou moins isolée de l'extérieur. L'arrivée et l'évolution des problèmes sanitaires dans ces parcelles, même si elles sont influencées par les conditions extérieures (pression des ravageurs, environnement, climat ), dépendent aussi beaucoup du type d'abri, des équipements, des techniques culturales et surtout de la stratégie mise en œuvre par le producteur.
La parution du bulletin a lieu tous les 15 jours, sauf piégeage ou information particulière.
Culture en hors sol : 4 parcelles en cours Plantation Nb de parcelles Stade moyen Début Août 1 Etêtage, 8 derniers bouquets Fin Novembre 1 Culture étêtée (6 derniers bouquets), contreplantation Décembre 2 R4/R8
Culture en sol : 4 parcelles en cours Plantation Nb de parcelles Mi-Février 1 Mi-Mars 1 Fin Mars 1 Fin avril 1
Informations sanitaires d'après des observations réalisées du 13 au 28 mai 2014
HORS-SOL : Les aleurodes sont toujours en augmentation dans la plupart des sites. La pression est jugée élevée dans 2 parcelles, moyenne dans une et faible dans une autre. Dans les parcelles avec une forte pression, les effectifs augmentent aussi : 60% à 100 % des plantes contiennent plus de 10 adultes et larves. Les zones avec de la fumagine et du miellat gagnent du terrain. Les plantes dans ces zones atteignent facilement plus de 100 individus/plante. Les cycles de développement s'accélèrent avec la montée des températures et la gestion des populations d'aleurodes devient difficile selon la qualité d'installation des auxiliaires. Bemisia tabaci est présente dans une des parcelles.
Auxiliaires : Dans les serres avec des populations d'aleurodes importantes, les Macrolophus ne sont pas arrivés à s'installer et la PBI n'a pas pu être poursuivie. Dans une parcelle, le développement et la dispersion de Macrolophus sont bons avec une contamination faible en aleurodes. L'équilibre obtenu devrait permettre une bonne protection contre les aleurodes.
SOL : Les aleurodes sont encore rares. Une parcelle présente 30% des plantes avec larves et adultes de Trialeurodes vaporariorum (présence récente). Les Macrolophus s'installent de façon correcte. Ils sont observés en quantité moyenne. Des adultes sont présents sur 20% des plantes dans une parcelle au stade F4. D'autres auxiliaires naturels sont observés comme les Dicyphus.
La présence de Nesidiocoris tenuis dans les cultures hors sol Sud-Alpilles est signalée sur 2 parcelles avec un faible à moyen. Ils participent à ce niveau au contrôle des ravageurs, notamment des aleurodes.
Une parcelle en hors sol est plus contaminée que les autres avec plus de 20 adultes piégés par jour sur cette période (en augmentation). Les dégâts sur les plantes ont diminué par rapport à la dernière fois et la pression est jugée moyenne. Dans les autres parcelles, la situation reste très saine : piégeages et dégâts faibles.
En sol, une seule parcelle présente une augmentation des piégeages depuis 1 mois. Les dégâts sur plantes sont faibles (10% des plantes observées). La situation est calme pour les autres parcelles. De rares galeries sont parfois visibles.
En sol et en hors sol, les premiers acariens ont été repérés. En hors sol, ils sont présents sur une parcelle sur 10% des plantes en bordure d'allée. En sol, une parcelle est touchée sur 20 des plantes. Les conditions chaudes et sèches lui sont favorables et son développement peut être rapide.
Présence par foyer dans une parcelle en sol. Attaque moyenne, en légère progression. Des auxiliaires naturels commencent à être observés : larves de cécidomyies, praon
Présence insignifiante. Un œuf observé.
Observation dans une parcelle du réseau sur 20 % des plantes ainsi que dans une parcelle hors réseau avec une pression faible pour l'instant.
L'oïdium est toujours présent en hors sol sur trois parcelles. Intensité d'attaque faible à moyenne avec 20 à 30% des plantes touchées. La condensation sur les plantes le matin avec des écarts de température importants entre la nuit et le jour favorise sa germination puis les conditions chaudes et sèches lui permettent de se développer rapidement. Les serres qui ont arrêté la relance de chauffage le matin ont été fragilisés par rapport à l'oïdium. En sol, une parcelle au stade F5/6 est également touchée avec une pression qui augmente de nouveau, surtout au Sud du tunnel.
En hors sol, le Botrytis est en diminution sauf dans les parcelles qui ont coupé le chauffage la nuit : la condensation sur les plantes le matin avec des montées en température brusques favorisent le développement du champignon. Présence faible à moyenne remarquée sur trois parcelles en hors sol (30% des plantes touchées). En sol, le botrytis est toujours observé dans la parcelle précoce sur 10% des plantes.
Du phytophthora sp . a été identifié dans une parcelle du réseau au stade F3 sur 20% des plantes. Ce champignon se développe souvent suite à des problèmes d'irrigation ou des excès de température au pied des plantes. Les excès ou les manques d'eau sont favorables au développement de la maladie qui se caractérise par un brunissement du collet des plantes entraînant rapidement une fanaison.
Le virus ToCV transmis par l'aleurode est observé dans une parcelle. Il s'exprime d'autant plus que les plantes marquent une certaine faiblesse. Pour l'instant, il reste de faible importance. Les virus peuvent être transmis par les aleurodes (TYLCV, ToCV), les thrips (TSWV), le puceron
(PVY) ou simplement par contact (Pepino). Certains virus sont très graves et peuvent être soumis à réglementation (TYLCV). Dans des conditions particulièrement à risque comme cette année, la protection des cultures contre les ravageurs est primordiale.
Culture en sol : 4 parcelles en cours Plantation Nb de parcelles 8 Mars 1 20 Mars 2 27 Mars 1
Stade moyen Récolte Début récolte Grossissement des fruits
Informations sanitaires d'après des observations réalisées du 14 au 28 mai 2014
Les aleurodes sont présents dans une parcelle ( Trialeurodes vaporariorum) en quantité faible sur 10 des plantes. Amblyseius swirskii installé en début de culture peut permettre de contrôler les aleurodes .
Ce ravageur est observé dans presque toutes les parcelles avec un niveau jugé faible à moyen. Il est présent sur 20 à 100 % des plantes. Les lâchers d'auxiliaires Amblyseius swirskii sont en cours. Dans certaines parcelles, il commence déjà à se diffuser sur les plantes. Ils permettent en général une bonne maîtrise de ce ravageur.
Les acariens sont signalés sur presque toutes les parcelles du réseau : 10 à 50 % des plantes peuvent être touchées, pour l'instant avec une intensité faible. La progression de ce ravageur est rapide en conditions chaudes et sèches. Il peut être ralenti par une augmentation de l'hygrométrie sous abri.
Trois parcelles suivies présentent des pucerons de façon très localisée (5 à 20 % des plantes). Ce ravageur est aussi observé dans d'autres parcelles hors réseau avec une intensité faible.
Deux cas de verticilliose sont encore signalés hors du réseau dans la région. Le champignon Verticillium dahliae contamine la plante par l'intermédiaire des racines. Il obstrue les vaisseaux conducteurs de sève et provoque dans un premier temps des chloroses sur les feuilles puis un flétrissement de la plante et un dépérissement dans les cas graves.
Les forficules (perce-oreilles) sont maintenant observés en faible quantité.
Les auxiliaires naturels sont souvent observés dans les cultures : parasitoïdes, coccinelles, larves de Symnus, araignées
Le réseau d'observation est réalisé actuellement sur les variétés de printemps et remontantes sur un total de 11 parcelles fixes.
Type de culture | Nombre de parcelles en cours d’observations | Département | Stade |
Serre chauffée | 4 | 13, 84 | Fin de récolte 1er jet à récolte remontée |
Serre froide | 7 | 06, 13, 83, 84 | Récolte à fin de récolte premier jet |
On observe la présence d'oïdium dans 3 parcelles d'observation, avec de 14 % à 30 % de plantes touchées et un niveau d'attaque faible à moyen. Hors parcelle d'observation, on observe la présence d'oïdium sur 60 % des plantes avec un niveau d'attaque élevé.
On observe la présence de Botrytis dans 1 parcelle d'observation avec 7 % de plantes touchées et un niveau d'attaque moyen.
On observe la présence de pucerons dans 8 parcelles d'observation, avec 2 à 27 % de plantes touchées et des niveaux d'attaque faible à élevé.
On observe la présence de thrips dans 6 parcelles d'observation, avec de 7 à 93 % de plantes touchées et un niveau d'attaque faible à élevé. Dans le cas de la culture très touchée, conséquemment aux piqûres de thrips sur fruits, ces derniers sont ternes et bronzés.
Des pièges Delta à phéromone sont installés sur 2 sites dans le Vaucluse. On relève quelques adultes piégés. Mais il n'y a pas de dégâts en culture.
Dans plusieurs sites menés en protection intégrée, on observe des Amblyseius (prédateurs de thrips).
On observe la présence d'acariens dans 7 parcelles d'observation, avec de 5 à 100 % de plantes atteintes et des niveaux d'attaques faibles à élevés.
On signale la présence d'aleurodes dans une parcelle d'observation avec 7 % de plantes touchées avec un niveau d'attaque faible.
On signale la présence de fourmis dans 1 parcelle d'observation. Mais elles restent localisées dans les fleurs pour l'instant.
Dans le réseau de piégeage BSV, APREL et GRAB, on observe dans beaucoup de sites la présence du ravageur principalement dans les pièges extérieurs situés dans les haies, localement en nombre important. Et dans quelques cas, des adultes sont piégés sous serre, mais toujours en faible nombre.
Attention : on signale des dégâts sur fruits dans une culture avec une faible intensité (pour l'instant), environ 2 % de fruits atteints.
Piège à l'extérieur dans une haie.
Piège intérieur dans une serre
Culture en sol : 4 parcelles en cours Plantation Nb de parcelles 20 mars 1 28 mars 1 9 Avril 1 14 avril 1
Informations sanitaires d'après des observations réalisées du 13 au 28 mai 2014
Stade moyen Récolte Récolte Récolte Grossissement des fruits
Les aleurodes ( Trialeurodes vaporariorum ) sont présents dans 2 parcelles sur 10% des plantes. Le niveau est jugé faible et stable dans la mesure où les effectifs par plante restent inférieurs à 3 individus et encore peu de larves.
Trois parcelles présentent des thrips sur feuilles et dans les fleurs avec une intensité de 10 à 40 % des plantes. La pression est en augmentation. Les dégâts de thrips sur concombre peuvent être rapides car les piqûres sur jeunes boutons floraux provoquent des déformations de fruits, notamment dans le type long.
La parcelle qui était la plus touchée il y a 15 jours présente moins de pucerons. Les autres parcelles signalent aussi leur présence avec un niveau faible (10 à 20% des plantes). Des lâchers de parasitoïdes sont effectués dans certaines parcelles. Le développement de foyers peut provoquer des arrêts de croissance des plantes touchées. Par ailleurs, le puceron est aussi vecteur de viroses (WMV, CMV, ZYMV, CABYV) même à un niveau faible. Ces virus provoquent des mosaïques sur feuilles et sur fruits. Certaines variétés apportent une tolérance génétique au CMV.
L'oïdium est en progression dans deux parcelles sur les variétés Diapason et Bowing. Cette maladie se développe assez rapidement sur le concombre dans des conditions chaudes et sèches et doit être surveillée de près. Il existe des variétés plus ou moins tolérantes à l'oïdium.
Le virus CTSV ou " maladie de la peau de crapaud " a été observé dans une nouvelle parcelle hors du réseau sur 20 % des plantes dans un tunnel en AB. Les symptômes sont des chloroses et un rabougrissement typique sur plantes et fruits, conduisant à un arrêt de production. Ce virus est transmis par deux espèces de cicadelles ( Anaceratagallia laevis et Anaceratagallia ribauti) qui sont rarement visibles dans les cultures. Le virus peut aussi être observé sur les cultures d'aubergines (nommé alors EMDV) et peut se conserver dans les adventices de la famille des solanacées et cucurbitacées. L'arrachage des plants contaminés et l'identification en cas de doute sont recommandés. Il faut rester vigilant sur de nouveaux virus émergents.
Culture sous abris : 8 parcelles fixes en cours d'observation
Date de plantation | Nb de parcelles | Stade | Zone |
25 février | 2 | Fin de récolte | Bouches-du-Rhône & Vaucluse |
5-15 mars | 3 | Début de récolte | Bouches-du-Rhône & Vaucluse |
25 mars | 1 | Grossissement des fruits | Bouches-du-Rhône |
4-10 avril | 2 | Nouaison | Vaucluse |
Trois parcelles présentent des attaques faibles à moyennes de pucerons, avec 0 à 10% de plantes présentant moins de 5 pucerons par plante, 0 à 10% de plantes présentant de 5 à 20 pucerons par plante et 0 à 10% de plantes présentant plus de 20 pucerons par plante.
Sur deux parcelles, on trouve des auxiliaires indigènes : Aphidius sp . le plus souvent, et Aphidoletes .
Symptômes d'une attaque d'acariens sur plante
Quatre parcelles présentent une attaque faible à moyenne d'acariens avec 20 à 60% de plantes touchées.
Hors parcelles d'observation, une forte attaque d'oïdium est signalée sur une parcelle en pré-récolte, avec 20% de plantes touchées.
Hors parcelles d'observation, une faible attaque de nématodes est signalée sur une parcelle au stade floraison mâle, avec 3% de plantes touchées.
Une parcelle présente une attaque faible d'aleurodes avec 10% de plantes touchées.
Une parcelle présente une attaque faible de thrips avec 100% de plantes touchées.
Une parcelle présente une attaque faible de virus CMV avec des symptômes légers sur jeunes feuilles et 80% de plantes touchées, mais cette parcelle est proche de la fin de la récolte.
Une parcelle présente une attaque faible de petites limaces (environ 5 mm de long) et de cloportes qui s'attaquent à l'écorce des fruits.
Culture en plein champ : 7 parcelles en cours d'observation
Date de plantation | Nb de parcelles | Stade | Zone |
25 mars – 5 avril | 3 | Grossissement des fruits | Bouches-du-Rhône & Vaucluse |
10-20 avril | 2 | Floraison femelle | Vaucluse |
5 mai | 1 | Floraison mâle | Bouches-du-Rhône |
20 mai | 1 | Reprise | Vaucluse |
Deux parcelles présentent des attaques faibles de pucerons, avec 10% de plantes présentant moins de 5 pucerons par plante. Sur une autre parcelle, on note une présence faible de coccinelles.
Une parcelle présente une attaque faible de thrips avec 5% de plantes touchées.
Au 23 mai
Niveau de risque | ||||
Stations météo | Plantation vers le 1er avril | Plantation vers le 15 avril | Plantation vers le 1er mai | Plantation vers le 15 mai |
Carpentras | Moyen | Moyen | Faible | Faible |
St Andiol | Moyen | Moyen | Faible | Faible |
Tarascon | Moyen | Faible | Faible | Faible |
St Martin de Crau | Moyen | Moyen | Faible | Faible |
Interprétation
Pas de franchissement de seuil de tolérance, sauf cas exceptionnel : Faible problèmes liés à des défauts d'irrigation à surveiller (fuites). Surveiller les prévisions météorologiques pour retarder les interventions Moyen éventuelles, franchissement du seuil de dégâts possible çà et là au cours de la prochaine pluie. Surveiller les prévisions météorologiques pour retarder les interventions Elevé éventuelles, franchissement du seuil de dégâts possible au cours de la prochaine pluie. Très élevé Franchissement généralisé du seuil de risque en toute situation.
Simulation issue du modèle melon mildiou - DGAL/Inoki
Acquisition des données météo : Cirame et CAPL
Date de plantation | Nombre de parcelles | Stade | Zone |
Fin février | 2 | Récolte | Bouches du Rhône |
Début mars | 1 | Récolte | Bouches du Rhône |
Début avril | 1 | Récolte | Alpes-Maritimes |
Trois parcelles ont été observées.
La maladie est présente dans deux parcelles. Dans l'une des parcelles elle touche 10% des plantes observées avec quelques taches sur feuille. Dans l'autre, elle touche 100% des plantes observées avec une intensité moyenne à forte. L'oïdium est également signalé hors réseau d'observation sur une parcelle a un niveau élévé. La maladie se développe souvent par temps chaud et lors d'alternance humide / sec. Le champignon est transporté par le vent et se retrouve souvent aux entrées des tunnels ou aux ouvrants.
Ils sont en augmentation. Leur présence est signalée dans les trois parcelles sur 20%, 30% et 40% des plantes observées. L'intensité des attaques va de moins de 10 individus par plante (dans 13% des cas) à plus de 100 (dans 10% des cas).
Des aleurodes Trialeurodes vaporarium sont présents dans une parcelle avec des adultes sur 80% des plantes observées, en nombre faible à moyen. Des larves sont également présentes sur 60% des plantes observées, en augmentation par rapport à la dernière observation (40%).
Les aleurodes Bemisia tabaci n'ont pour le moment pas été observées sur culture de courgette mais il faut être vigilant vis à vis de celles-ci car elles peuvent véhiculer des virus. Récemment, un virus transmis par Bemisia tabaci a été observé en Espagne le ToLCNDV, Tomato Leaf Curl New Delhi Virus (le virus peut aussi toucher les cultures de melon et solanacées). Les plantes atteintes présentent des feuilles jaunes en cuillère sur les apex, la croissance de la plante est perturbée, voir arrêtée. En cas de symptôme suspect, signalez-le à votre conseiller.
Hors réseau, des acariens tetranichus urticae sont signalés sur une parcelle sur 2% des plantes observées. Les acariens sont présents en foyer sur la parcelle.
De la fusariose est observée dans une des parcelles (la plus avancée), à un niveau faible. Cette maladie est signalée aussi hors du réseau, dans des parcelles à risque ayant déjà connu des attaques.
La maladie se manifeste par une lésion brune au collet. La pourriture touche l écorce et le cylindre central de la tige et provoque le flétrissement puis la mort de la plante.
Le champignon se conserve dans le sol. Les mesures préventives sont importantes pour limiter le développement de la maladie (rotation, maîtrise de l'humidité du sol, solarisation ).
Date de plantation ou de semis | Nombre de parcelles | Stade | Zone |
Fin avril | 3 | Développement végétatif | Vaucluse Bouches du Rhône |
Début mai | 1 | Reprise à développement végétatif | Vaucluse |
Les quatre parcelles de courge musquée sont en cours d'observation.
Les parcelles sont en cours de développement végétatif.
On signale des dégâts d'altises dans une parcelle d'observation avec 20 % de plantes touchées avec un niveau d'attaque faible.
Date de plantation | Nombre de parcelles | Stade | Zone |
Mi avril | 2 | 19-24 feuilles | Vaucluse Bouches-du-Rhône |
Début mai | 1 | 10-13 feuilles | Bouches-du-Rhône |
Trois parcelles de salade de plein champ sont en cours d'observation dans les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse.
Ils sont observés sur deux parcelles d'observation (Bouches-du-Rhône et Vaucluse) sur 5 et 10% des plantes avec 1 à 3 pucerons par plante.
Des limaces/escargots ont été observés hors réseau d'observation (Alpes-Maritime) sur deux parcelles avec un niveau moyen de présence.
Une parcelle présente des problèmes de Pythium sur 5% des plantes observées. Les plantes touchées présentent un arrêt de croissance, les feuilles jaunissent et les plantes flétrissent. On observe un brunissement des vaisseaux au niveau du collet. Le Pythium se conserve dans le sol. Il est conseillé d'évacuer les déchets de la parcelle pour limiter la contamination du sol.
Du Rhizoctonia est signalé sur une parcelle hors réseau d'observation (Alpes-Maritime). Les symptômes sont présents sur 25% des plantes observées à un niveau élevé sur la parcelle. Le champignon ( Rhizoctonia solani ) provoque une pourriture brune évoluant en pourriture humide sur les feuilles de la base des salades. La maladie est favorisée par une forte humidité du sol et par des températures assez élevées 18 à 26°C.
Des plantes adventices sont présentes sur les parcelles. Elles sont signalées hors réseau d'observation (Alpes-Maritime) sur une parcelle d'observation avec une présence moyenne.
Date de semis | Nombre de parcelles | Zone |
Début février | 1 | Vaucluse Loriol du Comtat |
Mi mars | 1 | Sud Drôme Pierrelatte |
La mouche (Psilea rosae) est présente dans notre région essentiellement au printemps et à l'automne dans les cultures de carotte. Elle peut aussi attaquer les cultures de céleri-rave, céleri-branche, persil, fenouil, panais Psilea rosae ponds ses œufs au collet des plantes, le temps d'incubation de l'œuf est de 5 à 15 jours. La larve se développe dans la racine de carotte, elle est de couleur jaune blanchâtre brillant et mesure en fin de développement entre 8 et 10 mm. Il y a trois stades larvaires, la durée de développement est de 4 semaines en moyenne. Les larves forment des galeries dans les racines et provoquent d'importants dégâts.
Le piégeage des mouches de la carotte s'effectue grâce à des panneaux jaunes englués. Cinq pièges sont utilisés par parcelle. Les pièges sont disposés le long de la parcelle, si possible proche d'une haie et face au vent. Le piégeage a pour but de cibler la période de présence des mouches sur les parcelles.
Date de relevé | Nombre de mouches piégées |
19 mars | 0 |
25 mars | 0 |
31 mars | 0 |
9 avril | 2 |
16 avril | 1 |
24 avril | 1 |
2 mai | 0 |
6 mai | 0 |
13-mai | 0 |
23-mai | 0 |
Le piégeage des mouches de la carotte sur la parcelle à Loriol du Comtat a atteint le seuil de nuisibilité de 2 mouches capturées le 9 avril, pic de vol. Les captures ont continué le 16 et le 24 avril avec 1 mouche piégée. Depuis le 2 mai aucune mouche n'a été capturée. Les pièges ont été retirés le 23 mai. En effet, le piégeage est suspendu jusqu'en septembre car pendant l'été, le risque de présence de mouches est normalement faible (températures élevées en été entrainant un arrêt de développement des larves et une mortalité des œufs).
Résultats du modèle Swat Carpentras Le modèle Swat avec les données météo de la station de Carpentras n'indique pas d'activité de vol des mouches.
Un deuxième site de piégeage a été mis en place sur Pierrelatte dans le Nord du Vaucluse le 22 avril.
Date de relevé | Nombre de mouches piégées |
29 avril | 0 |
6 mai | 1 |
13-mai | 0 |
20-mai | 0 |
27-mai | 0 |
Le 6 mai une mouche a été capturée sur la parcelle à Pierrelatte.
3 avril
1
Zone Vaucluse Loriol du Comtat
Une parcelle est en cours d'observation dans le Vaucluse.
Des pièges à mouches ont été mis en place une sur parcelle. Ces pièges sont des bols de couleur jaune disposés sur un pied à hauteur de la végétation à l'intérieur de la parcelle.
Les œufs de mouche du chou sont pondus au collet des plantes. Les œufs éclosent au bout de 4 à 6 jours. Le développement des larves est de 3 semaines, celles-ci vont creuser des galeries dans les racines pour se nourrir. Les racines touchées ne sont plus commercialisables. Les larves se développent sur plusieurs espèces de plantes : le navet, le radis, les choux, le colza
Date de relevé | Nombre de mouches capturées |
2 mai | 0 |
6 mai | 0 |
13-mai | 0 |
23-mai | 0 |
Aucune mouche n'a été piégée sur la parcelle de navet à Loriol du Comtat.
Ils sont présents sur la parcelle en cours d'observation sur 12% des plantes observées, leur présence reste faible sur cette parcelle.
La présence d'oïdium est observée sur une parcelle en récolte (tunnel 8 m) sur 100 % des plantes ce qui a contraint le producteur à arracher prématurément la culture.
Une parcelle de pomme de terre sous abri présente des symptômes de PVY sur une plante. Une analyse a confirmé le diagnostic. Le virus est transmis par pucerons. Il attaque les solanacées cultivées (pomme de terre, poivron, piment ) et les adventices morelle noire, pourpier, séneçon.
Une note nationale sur La Maladie de Pierce (maladie causée par une bactérie et identifiée en
Lien : http://draaf.paca.agriculture.gouv.fr/Note-nationale-Xylella-fastidiosa ainsi que la liste des plantes hôtes de la maladie.
Lien : http://draaf.paca.agriculture.gouv.fr/Plantes-hotes-Xyllela-fastidiosa
Italie) est à consulter sur le site de la DRAAF PACA,
LES OBSERVATIONS CONTENUES DANS CE BULLETIN ONT ETE REALISEES PAR LES PARTENAIRES SUIVANTS : Laurent Camoin (Chambre d'Agriculture des Bouches-du-Rhône), Martial Chaix (CETA d'Eyguières), Marcel Caporalino (Terre d'Azur 06), Christine Chiarri (Chambre d'Agriculture de Vaucluse - GDA Sud Luberon), Marion Chauprade (CETA du Soleil), Marianne De Coninck (CETA de Berre), Thierry Corneille (CETA de Châteaurenard), Frédéric Delcassou (CETA d'Eyragues), Jean Luc Delmas (CETA Durance Alpilles), Henri Ernout (CETA des serristes de Vaucluse), Sara Ferrera (Chambre d'Agriculture de Vaucluse - GDA du Comtat), Emeline Feuvrier (CETA de St-Martin-de-Crau), Isabelle Forest (Chambre d'agriculture du Var), Sylvia Gasq (Chambre d'Agriculture de Vaucluse - GDA du Comtat), André Jayet (Groupe Provence Service Alpes de Haute Provence), Jérôme Lambion (GRAB), Philippe Lespinasse (CAPL), Catherine Mazollier
(GRAB), Sabine Risso (Chambre d'Agriculture des Alpes Maritimes), François Veyrier (CETA d'Aubagne)
COMITE DE REDACTION DE CE BULLETIN : Catherine Taussig, APREL 13210 Saint-Rémy-de-Provence, taussig@aprel.fr Claire Goillon, APREL 13210 Saint-Rémy-de-Provence, goillon@aprel.fr Daniel Izard, Chambre d'Agriculture de Vaucluse, daniel.izard@vaucluse.chambagri.fr Isabelle Hallouin, Chambre d'Agriculture des Bouches-du-Rhône, i.hallouin@bouches-du-rhone.chambagri.fr
N.B. Ce Bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles réalisées sur un réseau de parcelles. S'il donne une tendance de la situation sanitaire, celle-ci ne peut pas être transposée telle quelle à chacune des parcelles. La Chambre régionale d'Agriculture et l'ensemble des partenaires du BSV dégagent toute responsabilité quant aux décisions prises pour la protection des cultures. La protection des cultures se décide sur la base des observations que chacun réalise sur ses parcelles et s'appuie, le cas échéant, sur les préconisations issues de bulletins techniques.
Action pilotée par le ministère chargé de l'agriculture, avec l'appui financier de l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto.