ANIMATEUR FILIERE : FREDON Corse
Rédacteur : Catherine GIGLEUX
Structures partenaires : Ville d'Ajaccio, Fredon Corse Aloes SA, Lycée Agricole Borgo, observateurs particuliers
Directeur de publication : Pierre ACQUAVIVA Président de la Chambre d'Agriculture de Corse 15 Avenue Jean Zuccarelli 20200 BASTIA
Tel : 04 95 32 84 40
Fax : 04 95 32 84 43 https://corse.chambres-agriculture.fr
Crédit photo : FREDON CORSE
Action pilotée par le Ministère chargé de l'agriculture, avec l'appui financier de l'Agence française pour la biodiversité et par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan ECOPHYTO
Platane : l'oïdium domine les attaques des tigres
Bombyx disparate : vol important des papillons - les dégâts dus aux chenilles cessent
Pin : identification d'une cochenille sur pin en cours de rougissement
Pyrale du buis : fin du premier vol du papillon
Berce du Caucase : alerte plante envahissante et dangereuse très allergisante
Organismes nuisibles réglementés :
Charançon rouge du palmier : nouvel arrêté de lutte obligatoire fin du premier pic de vol
Capricorne asiatique : Vigilance sur les feuillus en milieu urbain
Le cumul des températures supérieures à 10°C en 2019 à fin juin présente toujours un retard de 4 à 12 jours sur les 4 dernières années (Voir courbe de T° cumulée sur les précédents bulletins). La température moyenne du mois de juin est plus élevée de 1,2°C grâce à des maximales plus élevées de 1.6 °C par rapport aux 10 dernières années. L'amplitude des températures entre Température moyenne mensuelle Ajaccio mai et juin est très importante avec 25 T°moyenne un bond de 6,8°C comme le montre 23 2019 21 le graphique ci-contre.
température maximale
19
17
15
13
11
9
7
La pluviométrie cumulée maintient son retard avec un déficit de 163 mm sur 6 mois soit seulement 60% du total des précipitations habituelles.
Le déficit porte sur les précipitations de l'hiver.
800
comparaison 2019 à moyenne des 10 dernières années
température minimale
700
pluie cumulée -10 ans
600
cumul pluie 2019
500
400
300
200
100
0
Ces éléments climatiques peuvent être sources de stress pour les arbres, entre une forte demande climatique et une eau disponible en surface plus rare.
Biologie : Le tigre du platane est installé sur la majorité des alignements d'arbres, en plaine comme en altitude. On peut attendre jusqu'à 3 générations d'adultes par an. Les larves passeront par 5 stades larvaires.
Observations : La seconde génération de larves est en cours de développement et la surface attaquée progresse.
Evaluation du risque : Le risque en termes de population était plutôt faible d'après les comptages de l'hiver. De plus, il y a eu dilution suite à la forte pousse végétative.
Gestion du risque : Les applications à base de produits de biocontrôle ont dû être positionnées.
Biologie : Il se développe pendant les périodes chaudes associées à une humidité ambiante. Contrairement à d'autres champignons, les spores d'oïdium n'ont pas besoin de l'eau pour germer et infecter la plante. Les températures propices à son développement vont de 20 à 28°C.
Observations : Le feutrage blanc sur des feuilles gaufrées est le signe de la présence de l'oïdium. Actuellement, les jeunes pousses sont très souvent atteintes.
Evaluation du risque : Le risque est toujours élevé compte tenu de l'inoculum et des conditions climatiques.
Gestion du risque : Les attaques d'oïdium peuvent conduire à une chute prématurée des feuilles. Un ramassage des feuilles est donc à prévoir.
L'identification récente de cette cochenille sur pin parasol a été réalisée par le laboratoire de la Clinique du Végétal suite à un diagnostic de Fredon Corse. Le dépérissement des pins concernés peut être dû à un stress environnemental auquel se seraient ajoutés les dégâts de cette cochenille.
Biologie : Cette cochenille présente une à deux générations par an. La deuxième génération a lieu en juillet ou en août, lorsque les températures du printemps et du début d'été sont plus élevées que la normale. L'insecte passe l'hiver au stade d'œuf, protégé par la carapace de la femelle.
Observations : La cochenille des aiguilles du pin cause des dommages en insérant son rostre dans l'aiguille pour en extraire la sève. La piqûre induit la formation d'une zone vert-jaunâtre autour de chaque perforation. Dans les cas graves, les taches jaunes se confondent, les aiguilles tombent prématurément et l'arbre revêt un aspect terne et maladif.
Seuil indicateur de risque : Une infestation est jugée sérieuse lorsqu'on dénombre 20 écailles de cochenille et plus par aiguille d'épinette, et 50 écailles et plus par aiguille de pin. Les arbres subissant des infestations majeures à répétition sont moins vigoureux, ont une croissance annuelle réduite et sont plus vulnérables aux attaques de ravageurs secondaires .
Evaluation du risque : Le risque est moyen pour les secteurs concernés par ce type d'attaque. Les chaleurs extrêmes et la pluie seraient néfastes pour la survie des jeunes larves.
Gestion du risque : Une surveillance peut être réalisée sur la seconde génération afin de prévoir un nettoyage des branches contaminées. Les coccinelles sont efficaces pour gérer ces populations de cochenilles, il faut donc préserver la diversité des plantes dans les sites contaminés.
Biologie : Après avoir consommé les feuilles pendant 2 à 3 mois, les chenilles sont passées par 5 stades larvaires pour assurer leur diapause fin juin. La nymphose ne dure que 15 jours puis les premiers papillons apparaissent. La femelle, papillon de couleur blanche, pond sur les troncs, en général sur chênes, entre 100 et 800 œufs regroupés en amas spongieux de couleur jaune pâle.
Observation : Les premiers papillons ont été capturés mi-juin à Figari et Pianottoli. Le vol s'est nettement intensifié début juillet avec plus du double des captures réalisées par rapport à 2018 sur ces mêmes sites. On observe que le piège funnel (bocal transparent à gauche) permet de capturer nettement plus que le piège jaune delta depuis le début du pic de vol.
Une présence remarquée des chenilles sur de la vigne, à Figari en 2018, dans la vallée de l'Ortolo en 2019, montre que selon la configuration des végétaux et la présence plus ou moins importante des chênes, le
bombyx peut être opportuniste et se reporter ponctuellement sur la vigne, mais aussi sur des résineux sans provoquer les dégâts connus sur ses hôtes habituels. Cependant, d'après le DSF (Département Santé des Forêts 04/19), c'est bien sur le chêne que le bombyx peut trouver une alimentation lui permettant un développement normal. La consommation d'autres végétaux pourrait provoquer d'importantes mortalités.
Evaluation du risque : Avec l'apparition des papillons, le risque pour les arbres en saison 2019 n'est plus présent, car il n'y aura plus de chenilles. Mais ces pontes seront bien présentes pour la saison 2020, de façon plus ou moins menaçante selon le niveau de prédation sur les plaques d'œufs déposées sur les troncs. Le DSF a mis en relation les fortes émergences du Bombyx avec une succession d'années de sécheresse. C'est bien le cas pour les années 2015-2016-2017 en Corse.
350
300
250
200
150
100
50
0
sem21
sem22
sem23
sem24
sem25
sem26
sem27
sem28
nb papillon Pianottoli
nb papillon Figari
Gestion du risque : Les oiseaux sont actuellement les principaux prédateurs efficaces. Hormis le piégeage massif, il n'y a pas d'intervention possible au stade actuel de ce ravageur.
La pyrale du buis (Lepidoptera, Crambidae) est un papillon nocturne originaire d'Asie orientale, observé pour la première fois en Europe en 2006, et en Corse en 2014. Elle fait de graves dégâts sur les buis en pépinière, en espace vert comme en forêt.
Biologie : Les chenilles ont hiverné entre deux feuilles du buis et ont repris leur activité courant mars. Entre les stades larvaire et nymphal, chaque chenille détruit environ 45 feuilles de buis. Après 4 semaines d'activité, elles tissent leur cocon et vont y rester 3 semaines, avant d'en ressortir métamorphosées sous forme de papillon.
Observation : Les chenilles ont été très actives entre mi-mai et mi-juin. Elles ont pu défeuiller un buisson en quelques semaines comme on peut le voir ci-contre.
Mi-juillet, la végétation reprend sa pousse de façon sporadique, après le premier pic de vol. Un réseau de 3 sites de piégeage est suivi en milieu horticole par la Fredon, dans le cadre du programme européen ALIEM piloté par l'OEC. D'autres sites naturels (buxeraies) sont suivis directement par l'OEC. Les premiers papillons ont été capturés le 12 juin à Ajaccio.
Le graphique ci-dessous décrit le premier vol de cette pyrale pour 2019 pour ces 3 sites. L'environnement du site de San Giuliano est très riche en buis avec près d'une centaine de plants, alors que dans les 2 autres sites, il y a seulement 1 à 3 buis.
cumul de papillons pour 3 pièges
18
16
14
12
10
8
c h e n i l l e
6
4
2
0
sem23
sem24
sem25
sem26
sem27
sem28
sem29
San Giuliano
Ile rousse
Ajaccio
Evaluation du risque : On assiste au début de la seconde génération ; le risque est à nouveau élevé en présence de dégâts constatés sur la première génération.
Gestion du risque : Sur de simple buis, il est possible d'enlever les jeunes chenilles à la main. Si une intervention dirigée sur la pyrale à l'aide d'un produit de biocontrôle est possible, il faut attendre 2 semaines après la première capture.
Un nouveau puceron spécifique de l'Aloe a été identifié par l'ANSES sur un site à Sainte Lucie de Porto Vecchio. Il appartient à la famille des Aphididae, sous famille des Eriosomatinae, tribu des Fordini.
Ce puceron a été remarqué en Espagne en 2002, il est largement répandu en Afrique subsaharienne, mais aussi en Californie. En Europe il a été observé uniquement sous serre.
Nous ne disposons pas d'information sur la biologie de ce puceron.
Observation : Les colonies de ce puceron sont difficiles à observer car au début elles sont cachées à l'insertion des feuilles. On peut noter la présence de sécrétions cireuses accompagnant la colonie de pucerons.
La Berce du Caucase est une espèce envahissante et compétitive qui menace la biodiversité indigène. Elle est classée depuis 2017. Selon l'Arrêté du 14 février 2018 relatif à la prévention de l'introduction et de la propagation des espèces végétales exotiques envahissantes sur le territoire métropolitain, elle est interdite de transport, de vente et de reproduction.
Observation : Il s'agit d'une plante herbacée pouvant atteindre 4m de hauteur. La tige est robuste et creuse d'un diamètre allant jusqu'à 10cm. Les feuilles sont dentées, profondément découpées avec un aspect brillant et mesurant jusqu'à 1m de long. Les fleurs sont blanches, en ombelles. Un signalement a été fait en Corse dans le secteur de Lugo di Nazza courant juin 2019.
Evaluation du risque : Il s'agit d'une plante dangereuse pour la santé de l'homme.
La sève est photosensibilisante : le contact avec celle-ci peut provoquer des réactions cutanées, des ampoules, des cloques, voire même des brûlures au 2ème degré surtout après l'exposition au soleil. Des tâches pigmentaires peuvent ensuite apparaître dans les 48h. Cette plante n'est pas signalée comme présente en Corse .
Gestion du risque : Des règles de sécurité sont à appliquer en cas de manipulation de la Berce du Caucase : Couvrir toutes les parties du corps par des habits protecteurs non absorbants. Protéger les yeux ou, au mieux, tout le visage avec une visière.
Le nouvel arrêté du 25 juin 2019, relatif à la lutte contre Rhynchophorus ferrugineus (olivier) a été publié au journal officiel ce 2 juillet. Il remplace l'arrêté du 21 juillet 2010.
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000038712163
&categorieLien=id
Observations : Le suivi du vol du CRP se poursuit en 2019 sur le site de Cargèse et dans le cadre du réseau de piégeage mis en place par la commune d'Ajaccio sur tout son territoire depuis 2017.
Capture du CRP à Cargèse -1 piège au sol
nombre de CRP / 15 jours
140
120
2017
A Cargèse, après un début de vol tardif et faible le niveau de captures des CRP est plus élevé qu'en 2018. La proportion de charançon femelle est importante avec 79 % des captures.
80
60
01-mars
08-mars
15-mars
22-mars
29-mars
05-avr
12-avr
19-avr
26-avr
03-mai
10-mai
17-mai
24-mai
31-mai
07-juin
14-juin
21-juin
28-juin
05-juil
12-juil
19-juil
26-juil
A Ajaccio, nous pouvons comparer les captures sur un type de piège suspendu dit " chinois " avec une phéromone comparable entre 2018 et 2019. Cela concerne actuellement 8 spots répartis dans la ville avec à chaque fois 5 pièges. Le total de captures de charançon de 2019 ne représente que 29 % de celui de l'année précédente. Le taux de femelle est plus proche de la référence de 2/3 avec 75% pour la semaine 26.
100
0
20
40
Présence d'acariens phorétiques sur les charançons (voir détail dans
BSV JEVI 2016-3) : Actuellement le taux de CRP porteurs de ces gros acariens est de 7% depuis le début de saison. Le taux varie de façon importante selon les sites, de 1% à 30%. Ces acariens ne parasitent pas le CRP mais leur présence réduit la durée de vie des charançons. Il a été démontré en 2018 à Ajaccio que les pièges éloignés des sites de palmiers contenaient très peu de charançons avec des acariens.
Evaluation du risque : Il y a bien eu une baisse de population et un retard de cycle, possiblement dus au froid relatif du printemps (cf. BSV JEVI 2019-n°1 -2) Cependant, le risque est à présent élevé avec des températures autour de 30°C favorables au charançon.
Gestion du risque : La surveillance des palmiers est nécessaire dans les foyers mais également dans toutes les communes contaminées. Il est préférable de limiter la taille des palmiers pour ne pas les rendre appétant pour les CRP. Le nouvel arrêté décrit le principe d'une lutte obligatoire contre ce charançon avec intervention si nécessaire d'opérateurs agréés, formés spécifiquement sur ce nuisible réglementé. Cependant, il faut attendre la publication d'un prochain bulletin officiel pour connaitre l'ensemble des méthodes de lutte autorisées. Actuellement, 2 produits de biocontrôle sont homologués pour la lutte contre le CRP.
Biologie : Paysandisia archon, est un papillon originaire d'Argentine qui a été observé pour la première fois en Europe en 1990 et en France dans la région Sud-est en 2001. Celui-ci s'est révélé être un très préoccupant ravageur du palmier depuis l'Aquitaine jusqu'à la côte d'azur. Ce papillon a été identifié en Haute Corse et Corse du Sud durant l'été 2016, il est donc potentiellement présent dans les nouvelles plantations de palmier.
Observations : L'émergence des papillons qui ont fait leur cycle de plus d'un an dans le stipe des palmiers est assez facile à identifier. On peut observer une enveloppe translucide de couleur orangée, fichée dans le stipe. Les palmiers fortement infestés peuvent présenter actuellement plusieurs de ces mues bien visibles sur les palmiers Trachycarpus et Chamaerops humilis. Il faut donc être attentif à la présence de ce papillon de belle envergure qui vole en pleine journée par forte température.
Evaluation du risque : Actuellement en Corse, si le risque reste de niveau faible pour les palmiers en place, il faut être très vigilant pour des palmiers introduits sur l'île.
Gestion du risque : Une attention particulière doit être portée sur les symptômes des palmiers de type Chamaerops qui se dessèchent de façon inexpliquée. Les palmiers récemment introduits doivent être surveillés attentivement, notamment en provenance d'Italie et d'Espagne.
Ce coléoptère xylophage originaire de Chine, et répandu en Asie orientale, s'attaque à de nombreux feuillus à bois tendres. Il a été détecté en Corse en 2013 au sud de Bastia. Un plan de lutte est toujours en cours pour éradiquer ce foyer.
Biologie : Les femelles creusent des puits de ponte dans l'écorce pour déposer leurs œufs sur des branches et sur le tronc en hauteur. Les œufs éclosent au bout d'une quinzaine de jours. Les larves creusent des galeries à section ovale dans le bois (présence de sciure). Pour la nymphose, elles construisent une loge Elytres noirs juste sous l'écorce. L'adulte émerge en été en creusant un trou de sortie tachet circulaire d'environ 1 cm de diamètre juste 10 à 15 cm au-dessus du site de és de ponte. L'adulte se nourrit de feuilles et de jeune écorce et vit 1 à 2 mois. En blanc fonction du climat et de la nourriture, un cycle biologique dure 1 à 2 ans.
Antennes au moins Antennes et tarses
Observation : Le Capricorne asiatique est très polyphage. Les arbres sur aussi annelés longues lesquels il a été intercepté en Corse sont principalement l'érable (Acer sp), de blanc que le l'orme sp), le peuplier (Populus sp). corps (Ulmus bleuté bleuté
De façon moins fréquente les espèces suivantes ont aussi été touchées : le saule (Salix babylonica) , le tilleul ( Tilia sp), le marronnier (Aesculus hippocastanum), le platane (Platanus sp,) le cerisier (Prunus cerasus), l'éléagnus ( Eleagnus sp). La période actuelle est propice à l'observation des morsures de ponte et des trous de sortie de l'imago.
Evaluation du risque : Ce ravageur peut être repéré aux abords des zones industrielles, près des entreprises qui importent des marchandises lourdes et volumineuses en provenance d'Asie et d'Amérique
(pierre de taille, pièce usinée, etc.). La larve est transportée dans le bois constituant les palettes, les caisses, ou les containers renfermant du bois de calage. Le risque de voir ce capricorne s'installer est plutôt élevé dans les agglomérations ou autour des chantiers de construction et de rénovation de voirie.
Gestion du risque : L'éradication de ce dangereux ravageur des feuillus passe par une attention particulière vis à vis essences citées ci-dessus en présence de perforations douteuses. Dans le doute il faut prévenir la Fredon ou la DDCSPP du département (voir coordonnées ci-dessous).
Trou de sortie : 10 - 13 mm
(Source Météo France)
Début de Temps nuageux et orageux Temps Beau journée sur le relief ; libeccio assez orageux temps ensoleillée ; fort sur le cap Corse avec passages risque nuageux d'averses pouvant sur le dès le nord Est début de la d'après Corse midi Pour la période de dimanche à mercredi, l'indice de confiance de la prévision est de 3/5.
Jeudi 25 juillet | Vendredi 26 juillet | Samedi 27 Dimanche juillet 28 juillet | Lundi 29 juillet | Mardi 30 juillet | Mercredi Jeudi 1er 31 juillet août | |
Haute Corse/ Corse du Sud | Temps ensoleillé Vent d’Est à Sud-Est localement modéré | Début de journée ensoleillée ; passages nuageux pouvant dès le début d’après midi | Temps nuageux et orageux sur le relief ; libeccio assez fort sur le cap Corse | Temps orageux avec risque d’averses sur le nord Est de la Corse | Beau temps | Temps ensoleillé et sec |
En cas de suspicion de détection d'organismes nuisibles réglementés, le mode opératoire à suivre est décrit dans la note nationale que vous pouvez consulter avec le lien cité ci-dessous.
PROTECTION DES INSECTES POLLINISATEURS : Les abeilles butinent, protégeons-les ! La note nationale
Abeilles et Pollinisateurs reprend les précautions à adopter pour protéger ces insectes indispensables à la pollinisation : Attention, la mention " abeille " sur un insecticide ou acaricide ne signifie pas que le produit est inoffensif pour les abeilles.
PRODUITS DE BIOCONTROLE : ces produits phytopharmaceutiques sont des agents et des produits utilisant des mécanismes naturels dans le cadre de la lutte intégrée contre les ennemis des cultures. Ils comprennent en particulier :
les macro-organismes ;
les produits phytopharmaceutiques qui sont composés de micro-organismes, de médiateurs chimiques tels que les phéromones et les kairomones, ou de substances naturelles d'origine végétale, animale ou minérale. Leur spécificité est liée à leur caractère naturel ou leur mode d'action reposant sur des mécanismes naturels. Ils constituent des outils de prédilection pour la protection intégrée des cultures. Cette liste est périodiquement mise à jour.
https://corse.chambres-agriculture.fr/agro-ecologie/bulletins-de-sante-du-vegetal/
L P PXylella fastidiosa Xylella fastidiosa peut affecter de nombreux végétaux, oliviers, Prunus (pêchers, amandiers), laurier rose, vigne, agrumes, caféiers, chênes… Les dépérissements provoqués par répercussions économiques de grande ampleur La bactérie est transmise et dispersée par des insectes vecteurs, en particulier les cercopes et les cicadelles, qui se nourrissent de la sève des plantes La circulation et la plantation de plants contaminés, y compris de végétaux d’ornement, représentent un risque important de dissémination En Espagne, un plant de vigne contaminé par Xylella fastidiosa a été découvert sur l’île de Majorque La sous-espèce identifiée est fastidiosa, connue comme l’agent responsable de la maladie de Pierce aux Etats-Unis A ce jour, cette sous-espèce a été identifiée uniquement à Majorque sur Polygala myrtifolia, Cistus monspeliensis, Prunus avium, Prunus dulcis et Vitis vinifera La plante contaminée présentait des symptômes et provenait d’une parcelle de raisins de table, âgée de 20 ans a délimitation des zones infectées et des zones tampons ainsi que la liste des espèces hôtes sensibles à la subsp multiplex sont disponibles sur le site http://draafcorseagriculturegouvfr/Xylella-fastidiosa our plus d’informations pour la reconnaissance des symptômes, les vecteurs potentiels, cliquez sur les liens suivants : https://wwwansesfr/fr/system/files/VEG-Fi-XylellaFastidiosapdf http://agriculturegouvfr/xylella-fastidiosa-une-bacterie-nuisible-pour-les-vegetaux our tout signalement de suspicion de symptômes contacter le de 8h30 à 17h30, et le vendredi de 8h30 à 16h30 Bractocera dorsalis Bactrocera dorsalis est une mouche des fruits tropicale, appelée communément «mouche orientale des fruits» qui affectionne les climats chauds et humides Détectée pour la première fois en 2003 dans l’Est de l’Afrique, B dorsalis a colonisé neuf pays en un an et au total 22 pays en sept ans Elle est présente à la Réunion où elle cause d’importants dégâts sur les cultures locales Elle a été signalée pour la première fois en verger en Europe en 2018, dans la région de Campanie dans le Sud de l’Italie Cette situation doit nous | la maladie peuvent avoir des : 0800 873 699, joignable du lundi au jeudi | |
conduire à être très vigilant et pouvoir détecter très précocement son apparition si besoin Les dégâts sont occasionnés par les larves qui se nourrissent de la pulpe du fruit provoquant alors un affaissement des tissus, des coulures et des lésions sur le fruit Celui-ci a tendance à mûrir plus vite et à chuter précocement Ces dégâts sont également une porte d'entrée aux bioagresseurs secondaires comme les pourritures et les drosophiles Les fruits sont alors non commercialisables Extrêmement polyphage elle s’attaque à plus de 300 plantes hôtes, plantes cultivées et sauvages, légumières ou fruitières Les fruits les plus attaqués sont l'avocat, la mangue et la papaye mais l'espèce s'en prend aussi au citron, goyave, banane, nèfle du Japon, tomate, cerise de Cayenne, fruit de la passion, kaki, ananas, pêche, poire, abricot, | ||
figue et café Les légumes concernés sont notamment les tomates, poivrons, melons et courges | Bulletin de Santé du Végétal Corse – JEVI – N°4 – 24 juillet 2019 10 /11 |
Comme les autres mouches de cette famille, elle a un cycle de vie très court et une fécondité élevée. La femelle peut pondre entre 800 à 1 500 œufs durant sa vie à raison d'une vingtaine par jour. Cf fiche de reconnaissance ANSES en cliquant sur le lien ci-dessous. En cas de symptôme évocateur ou de suspicion de présence, contactez la FREDON ou la DDCSPP du département concerné.
https://corse.chambres-agriculture.fr/agro-ecologie/ecophyto/bulletins-de-sante-du-vegetal-corses/
Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles. S'il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut être transposée telle quelle à la parcelle. La Chambre d'Agriculture de Corse dégage toute responsabilité quant aux décisions prises par l'exploitant et les invite à prendre toutes les décisions pour la protection de leurs cultures sur la base d'observations qu'ils auront réalisées sur leurs parcelles et/ou en s'appuyant sur les préconisations issues de bulletins techniques ou de conseils obtenus auprès des techniciens.