Note rédigée par la DGAl-SDQPV. Version 2013
Depuis le début des années 2000, des dégâts de plus en plus fréquents de " vers blancs " sont observés dans certaines cultures exposées, notamment des zones de prairies à l'environnement boisé, dans des gazons en espaces verts ou encore dans des pépinières ornementales et forestières. Ces dégâts se caractérisent dans les cas les plus graves par une destruction complète du système racinaire. Les couverts végétaux complètement desséchés se détachent par plaques entières ou ont disparu, laissant la terre à nu.
Différentes espèces de Melolonthoïdes, dont les larves sont assimilables à des " vers blancs ", provoquent des dégâts voisins. La difficulté d'obtenir facilement des adultes pour la reconnaissance spécifique impose de passer par des identifications larvaires délicates.
Les dégâts larvaires sont souvent ponctuels et spectaculaires. Ils mettent en causes une ou plusieurs espèces selon les situations ou les territoires.
Des identifications réalisées sur des échantillons de larves issues d'une prairie fortement attaquée de la région Auvergne en 2006, par exemple, rendaient compte de la présence multi-spécifique de : 65% de Melolontha melolontha (Linnaeus 1758), 26% de Phyllopertha horticola (Linnaeus 1758), 5% d'Amphimallon solstitiale (Linnaeus 1758) et 2% d'Anoxia (Anoxia) villosa (Fabricius 1781).
D'autres diagnostics portés sur des larves prélevées en grand nombre dans des zones engazonnées en zone urbaines de divers régions françaises révélaient soit la présence unique d'Amphimallon majale (Razoumowsky 1789), soit son association avec Rhizotrogus aestivus
(Olivier 1789) ou avec Amphimallon solstitiale L. Des signalements de dégâts de plus en plus nombreux liés aux " vers blancs " ont été relevés en Franche Comté et en Lorraine. Des foyers répartis de manière endémique sur le territoire national ont également été enregistrés dans plusieurs pépinières horticoles.
HANNETON COMMUN - M ELOLONTHA MELOLONTHA (L INNAEUS 1758)
Il s'agit certainement de l'espèce de Melolonthoïde la mieux étudiée par le passé. Depuis les différentes restructurations des paysages ruraux, les niveaux de population ont fortement régressé, sauf dans quelques secteurs.
L'adulte au corps brun mesure 20 à 30 mm de longueur sur 10 mm de large. La larve mesure jusqu'à 45 mm. Elle est arquée et d'un blanc laiteux. La tête est grosse avec de fortes mandibules, les pattes sont jaunes, allongées et velues.
Importance économique et dégâts Une nuisibilité parasitaire est rapportée historiquement à l'état adulte sur différentes essences forestières (principalement les chênes) et fruitières (principalement des pruniers en vergers, mais aussi la vigne). Cependant, c'est la forme larvaire qui est à l'origine de l'essentiel des dégâts.
Historiquement, hors prairies, principales cultures à supporter leurs dégâts, les larves de hannetons étaient considérées comme très nuisibles, sur céréales à pailles, diverses plantes à tubercules, dont les pommes de terre, les betteraves, le maïs. Il est probable que le phénomène soit observé dès lors que ces cultures seront implantées après prairies dans des zones déjà infestées par les hannetons.
L'importance des dégâts de vers blancs est soumise en grande partie aux conditions climatiques : plus l'été de l'année qui suit celle des vols est sec, moins les végétaux seront capables de résister aux déprédations provoquées par les larves au niveau du système racinaire.
Le seuil de nuisibilité varie selon la vigueur et l'état hydrique de la plante, ainsi que la fertilité du sol : il peut être de 20 à 50 larves au m 2 en prairies.
Biologie et cycle de développement
Le cycle évolutif du hanneton commun en France dure 36 mois étalés sur 4 années civiles. Il est détaillé en annexe.
HANNETONS DU GENRE A MPHIMALLON De couleur brun jaune uniforme, le thorax porte une pubescence fauve plus ou moins serrée, tout comme le sternum et l'abdomen.
L'adulte du hanneton de la St-Jean - Amphimallon solstitiale
(L.) mesure entre 14 et 16 mm de longueur. Les élytres présentent chacune 3 côtes aisément discernables à l'œil nu. Sur leurs côtés se remarquent de grandes soies dressées
disposées en ligne. Les larves mesurent environ 2,5 cm à leur complet développement et disposent d'une fente anale en Y.
Biologie Le cycle évolutif de cette espèce est de 2 ans. L'adulte formé à la fin du printemps demeure enfoui quelques jours, puis lorsque le temps est beau et chaud, il sort de terre au crépuscule. Ces vols ont lieu suivant les années et les lieux de juin à août. Les captures s'observent en général fin juin d'où son nom de hanneton de la Saint-Jean. Les femelles se dirigent vers l'arbre le plus proche. L'alimentation des adultes est faible, voir nulle. La ponte est effectuée 2 semaines après la sortie de terre et l'accouplement. Les jeunes larves éclosent au bout d'un mois en août/septembre. Après 2 ans de vie larvaire au cours desquelles les cultures sont susceptibles d'être endommagées, la nymphose a lieu en mai-juin.
Pratiquement inconnu ou confondu avec d'autres espèces il y a encore quelques années, le hanneton européen - Amphimallon majale (Razoum) mesure entre 10 et 14 mm. Il se distingue de A. solstitiale par les côtés de son thorax légèrement sinués et l'absence de côtes visibles sur ses élytres. Fréquentant les endroit chaud et sec, le vol s'étend de juin à mi juillet. Les larves de cette espèce très abondante par endroit s'attaque à divers plantes cultivées (green de golfs, production de petits fruits ). Son cycle de vie s'étale sur une année seulement.
HANNETON D ' ETE - R HIZOTROGUS AESTIVUS (O L .) Le thorax présente une taches allongée plus sombre et ses cotés sont fortement sinués. Les élytres sont brun clair avec une zone longitudinale brune plus ou moins large de chaque coté de la suture. L'adulte mesure entre 14 et 18 mm et vol en avril mai. L'espèce fréquente les sols légers et sablonneux. Son cycle évolutif est de 3 années et l'adulte formé en août reste en loge jusqu'au printemps suivant.
A NOXIA VILLOSA (F ABRICIUS 1781) Cet insecte de 2,5 cm de long est caractérisé par la coloration uniforme brune plus ou moins foncée de son corps, recouvert d'une abondante et fine pilosité blanc-grisâtre. Les dégâts se manifestent dans les plantations, vergers des terrains sablonneux. Les adultes volent et s'accouplent au crépuscule, mais ils ne s'alimentent pratiquement pas. La larve évolue selon un cycle triennal.
P HYLLOPERTHA HORTICOLA Il s'agit d'un petit hanneton (8-10 mm) qui se différencie des autres espèces par la coloration vert métallique du thorax. Les larves se distinguent surtout par la fente anale en V et non en Y ainsi que par la disposition des épines du pygidium dont les deux rangées parallèles se terminent à la limite de la zone de pilosité.
Biologie Cette espèce a une génération par an. L'adulte apparaît de fin mai à fin juin. Les vols s'effectuent par temps ensoleillé. P. horticola consomme divers organe de plantes, feuilles, fleurs, fruits de nombreux végétaux. Les dégâts sont le plus souvent négligeables, car l'alimentation ne leur est pas indispensable pour pondre.
Ponte Elle débute 2 semaines après la sortie de terre. Les œufs sont déposés dans le sol à une profondeur variant de 5 à 20 cm. Les éclosions se produisent début juillet ; les larves s'alimentent pendant 3 à 4 mois puis hivernent. Elles sont polyphages et consomment les racines des graminées ou des légumineuses, ainsi que celles des arbres fruitiers ou forestiers.
Clé de distinction des 6 principaux hannetons adultes nuisibles aux plantes cultivées (source : Olivier Pillon, SRAL Champagne-Ardenne)
METHODES AGRONOMIQUES ET BIOLOGIQUES Les vers blancs dans le sol échappent à l'attention des agriculteurs qui prennent souvent conscience du danger trop tardivement, lorsque les dégâts sont visibles. Les producteurs doivent donc être mis en alerte par la surveillance de l'évolution des populations de hannetons.
La détermination préalable de la présence de vers blancs dans le sol à protéger doit être entreprise par des sondages. La pratique des sondages est simple : elle consiste à effectuer dès la fin de l'été de l'année du vol, à l'aide d'une bêche des trous de 0,50 mètres de coté en fouillant le
terrain jusqu'à 30 cm de profondeur à raison de 10 trous par hectare. Le comptage des vers blancs se fera en rapportant le nombre de larves au mètre carré.
Il existe un seuil de tolérance pour les prairies : 30 larves au m² et pour les pépinières, cultures légumières : 4-5 larves au m². Au-delà de ces seuils, des dégâts important sont à craindre.
Lutte mécanique contre les larves Les larves sont très sensibles aux chocs, ainsi qu'à la déshydratation. Durant l'été les vers blancs se tiennent dans la couche superficielle du sol où ils dévorent les racines. C'est à ce moment là que le traitement mécanique semble le plus efficace.
Différentes techniques ont été testées :
Techniques utilisées | Taux de disparition des larves |
Herse | 63 % |
Rotovator | 78 % |
Labour : pour de jeunes larves (21) pour des larves plus avancées | 70 – 90 % 10 – 50 % |
Combinaison d'un labour + herse | 67 – 90 % |
Herse Rotative (2 passages) | 95 % |
Source : BIPESCO
Le retournement des prairies permanentes est interdit dans le cadre des primes herbagères de la P.A.C. Un sursemis peut être effectué dans les zones attaquées et travaillées avec des outils à dents. Les hannetons préférant pondre dans les prés à végétation rase, retarder la première coupe pendant le vol, sinon laisser une dizaine de cm de hauteur de coupe. Cette technique permet de réduire la population larvaire de 40 à 70 % (test réalisé par la FDGDON des Vosges). La technique du compactage du sol par piétinement du bétail, pour détruire les œufs et les jeunes larves en été, peut réduire la population.
Prédateurs et parasitoïdes naturels Les insectes prédateurs bénéfiques, comme les fourmis, se nourrissent d'œufs de hanneton. Certaines guêpes parasitoïdes (scolies du genre Tiphia) et mouches (tachinaires du genre Hyperecteina) aident à contrôler les populations de hanneton avec un taux de parasitisme pouvant atteindre 75% chez A. solstitiale. Quelques espèces sont spécifiques à un seul type de hanneton, mais d'autres peuvent lutter contre plusieurs espèces dans une région donnée. Les nichoirs à oiseaux attirent les prédateurs naturels (étourneaux sansonnets, carouges) des vers blancs.
Lutte biologique contre les larves Le hanneton est sensible aux maladies fongiques. Parmi les principaux champignons responsables d'infections, il est relevé des Beauveria, en particulier Beauveria bassiana. Il contamine les hannetons selon le mode d'action classique des champignons entomopathogènes : après avoir perforé la cuticule de la larve, le mycélium pénètre et colonise l'intérieur de l'insecte, puis il synthétise des protéines qui entraînent la mort de la larve. Cette méthode de lutte est largement utilisée en Suisse, Autriche, et Nord Italie avec succès (Siefried Keller, Bipesco).
En France, des expérimentations sont en cours depuis 2006 en région Auvergne, Lorraine et Franche Comté. Les essais sont pluriannuels et les résultats seront exploitables une fois menés à bien tous les comptages nécessaire pour une évaluation pertinente.
Il existe des spécialités commerciales a base de nématodes entomopathogènes : Heterorhabditis bacteriophora. Cet auxiliaire parasite et tue les larves de hanneton et d'otiorhynque (charançon). Mais les conditions d'applications sont très restrictives, le sol doit être humide durant les 5 semaines qui suivent le traitement et la température du sol doit être supérieure à 12 °C.
Article complémentaire
-BAUBET F., 2013. Un hanneton peut en cacher trois, Phytoma-La santé des végétaux n°661, février, pp. 18-21.
Bibliographie
-BALACHOWSKY A.S., 1962. Entomologie appliquée à l'agriculture, tome I.
-BONNEMAISON L., 1962. Les ennemis animaux des plantes cultivées et des forêts, vol. II. Paris, Ed. SEP, 503 p.
-CAIRASCHI E.A., 1950. La lutte contre les hannetons et les vers blancs.
-HURPIN B., 1961. La lutte contre les vers blancs, Inra.
-PAULIAN R., BARAUD J., 1982. Faune des Coléoptères de France, Lucanoidea et Scarabaeoidea. Paris, Lechevalier, 478 p.
PROUST Maryline. Bilan de 3 années de suivi, Fredon Lorraine.
Liens utiles
-http://www.reckenholz.ch/doc/fr/forsch/landbau/nutz/maik2.html
http :// bipesco.uibk.ac.at/index2.html
http:// siegried.keller@fal.admin.ch
-http://www.faunedefrance.org/bibliotheque/docs/R.PAULIAN(FdeFr38)Scarabeides1.pdf
-http://aramel.free.fr/INSECTES11bisbisbis%27%27.shtml
-http://www.kerbtier.de/Pages/Fotos/FotoLargeN/Scarabaeidae/Phyllopertha-horticola-n.jpg
-http://www.kerbtier.de/Pages/Fotos/FotoLargeN/Scarabaeidae/Anoxia-villosa-m.jpg
-http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=cl%C3%A9+d%27identification-des-col%C3%A9opt%C3%A8res-lucanides-et-scarabeides-de-vendee&source=web&cd=1&ved=0CCUQFjAA&url=http%3A%2F%2Fwww.naturalistes-vendeens.org%2Flenaturalisteven%2Fnv2-p61-cl-d-identification-des-col-opt-res-lucanides-et-scarab-ides-de-vend-e.pdf&ei=3k41T6TeIZO0hAeUqtTvAQ&usg=AFQjCNFNaN6SWGPyZx4kx3i26bLW6JSYO Q
ANNEXE : L E CYCLE EVOLUTIF DU HANNETON COMMUN - M ELOLONTHA MELOLONTHA
Première année
1- Hibernation de l'insecte parfait qui reste enterré jusqu'aux premiers beaux jours du printemps, fin avril début mai.
- 2- Vol préalimentaire selon une trajectoire très orientée, constitué d'insectes à jeun sortant de terre pour la première fois et se dirigeant vers les arbres.
- 3- Alimentation précédant la ponte, période de 2 ou 3 semaines pendant laquelle les insectes dévorent les feuilles et les femelles forment leurs œufs.
- 4- Vol de ponte et dépôt des œufs : les hannetons femelles s'envolent des bois et vont déposer leurs œufs dans les champs.
5- Vol après ponte : 3 ou 4 jours après leur enfouissement pour pondre, les insectes ressortent de terre et retournent dans les arbres.
6- Alimentation succédant à la ponte : les femelles vidées de leurs premiers œufs, revenues dans les bois, s'attaquent de nouveau au feuillage et mûrissent une deuxième série d'ovocytes pendant à nouveau 2 ou 3 semaines. 7- Vol de deuxième ponte et éventuellement de troisième ponte 8- Incubation des œufs qui demande sous notre climat 6 semaines environ. 9- Premier stade larvaire qui dure 2 mois, et première mue qui intervient en France fin août, début septembre.
Deuxième année
- 10- Hibernation de la larve du 2ème stade : l'arrêt du développement se produit vers la mi-octobre ; les vers blancs s'enfoncent alors jusqu'au niveau du sous-sol et y demeurent inactifs jusqu'à la mi-avril.
- 11- Deuxième mue larvaire et gros dégâts : la mue a lieu en juin. La jeune larve du 3ème stade qui en résulte est particulièrement vorace. C'est d'ailleurs à cette époque qu'on enregistre les plus importants dégâts aux cultures. Ces ravages se poursuivent jusqu'à ce que la larve ait constitué ses réservés, c'est à dire jusqu'à l'automne suivant.
Troisième année
- 12- Hibernation de la larve du 3ème stade : comme l'année précédente, les vers blancs s'enfouissent dans le courant d'octobre et cessent toute activité jusqu'au printemps suivant
(mi-avril).
- 13- Dégâts de " deuxième année " : en mai et juin les larves reprennent leur alimentation, mais, déjà bien pourvues en réserves, elles ont un appétit relativement restreint de sorte qu'elles n'occasionnent en général que des dommages limités aux récoltes, d'autant plus que leur période d'activité est courte, de deux mois environ.
- 14- Nymphose : parvenues à leur complet développement, les larves du 3ème stade s'enfouissent et aménagent une loge ou s'accomplit la métamorphose. Celle-ci dure 2 mois : le hanneton est formé dans le courant d'août, mais il reste dans sa loge nymphale.
- 15- Diapause imaginale : en dépit des conditions extérieures apparemment favorables, l'insecte parfait ne quitte pas la loge nymphale. Dérangé, il s'enfouit aussitôt.
- A cette phase de diapause succède une période d'arrêt de développement du au froid hivernal, de sorte que le hanneton ne redevient actif au printemps suivant et un nouveau cycle recommence
Sorties de terre Le réchauffement du sol au printemps conditionne les premières apparitions. Les sorties de terre ont lieu fin avril début mai quand la température du sol a atteint 10° C à 25 cm. Des facteurs plus complexes sont cités dans la bibliographie comme ayant une influence sur les vols : " variations individuelles de comportement de sensibilité aux stimuli extérieurs, latence réactionnelle, différences d'état physiologiques influencées par 6 mois de vie souterraine. " Par ailleurs, dans une même parcelle, tous les insectes ne passent pas l'hiver au même niveau. Enfin, pour un territoire donné, le réchauffement du sol dépend de la nature, de la structure, de l'humidité, de l'exposition du terrain. Tous ces facteurs expliquent l'échelonnement des sorties de terre qui se prolongent durant 3 semaines. Les grands vols se produisent au crépuscule et il est noté une caractéristique qui est la
"canalisation" des insectes en vols vers certains objectifs bien délimités : "tous les insectes d'un secteur déterminé se dirigent vers certaines lisières forestières ou certains groupes d'arbres".
Période de nutrition, d'accouplement et de maturation des œufs Le hanneton commun est très polyphage, néanmoins par ordre de préférence décroissante, il attaque les chênes, les érables, le charme, le hêtre, le châtaignier et le marronnier. Les saules, les peupliers, les bouleaux et les noisetiers sont rarement défeuillés. Parmi les arbres fruitiers, Melolontha préfère le prunier et le mirabellier. Dans le groupe de résineux, seul le mélèze est attaqué. La vigne subit aussi des attaques qui ont pu être sérieuses au cours de l'histoire.
Période de vols de retour ou ponte Alors que le vol vers la forêt peut atteindre quelques kilomètres de distance, le vol de ponte ne dépasse pas, en général, quelques centaines de mètres, permettant d'expliquer la présence de foyers de fonte et par la suite de vers blancs, le plus souvent définis par rapport aux lisières attaquées.
Les œufs sont déposés selon la nature du terrain à 10-15 cm de profondeur. Les premières éclosions de larves interviennent 6 semaines après. Les dégâts les plus importants ne seront visibles qu'au printemps suivant.