La Chambre d'Agriculture de l'Indre, SRAL Centre-Val de Loire.
Directeur de publication :
Action pilotée par le Ministère chargé de l'agriculture et le ministère chargé de l'écologie, avec l'appui financier de l'AFB, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto 2018.
Le réseau colza Centre-Val de Loire est actuellement composé de 110 parcelles. Les observations sont disponibles pour 53 parcelles pour ce BSV.
Fin des observations régulières pour le colza et dernier BSV Colza sauf élément important.
Merci à l'ensemble des observateurs pour leur suivi tout au long de la campagne.
La floraison est à présent terminée dans plus de 50 % des parcelles du réseau. Dans le réseau, il y a toujours des parcelles sans siliques à ce jour. Avec les dernières pluies, les parcelles avec peu de production et dont le déficit de siliques était principalement lié au facteur sécheresse commencent à refleurir.
Les abeilles butinent, protégeons-les !
Ainsi que la fiche Colza : Les bonnes pratiques de traitement en floraison pour protéger les abeilles.
Seulement 4 parcelles du réseau signalent la présence de charançons des siliques. Pour une seule parcelle, l'observation dépasse le seuil de risque est 1 charançon par plante (seuil 0,5 insecte / plante). Pour les autres, les valeurs sont plus de de l'ordre du signalement. L'analyse pluriannuelle montre que la campagne 2019 est proche de la situation 2018, soit une présence faible pour l'instant.
Parcelles avec présence (%)
Le nombre d'insectes par plante est aussi très faible par rapport aux autres années, hormis à la mi-avril au moment des fortes chaleurs mais les colzas n'étaient à l'époque pas dans la période de risque.
Nb insectes moyen (hors valeur nulle)
Selon Expert (ex-proPlant) le vol a atteint 100 % pour l'ensemble des départements de la région. Il faut contrôler la présence du ravageur dans les parcelles pour évaluer le risque, mais le nombre d'insectes ne devrait pas progresser à présent.
La période de risque débute avec la formation des premières siliques du stade G2 jusqu'à la fin du stade G4.
1 charançon pour 2 plantes, en moyenne, à l'intérieur de la parcelle durant la période de risque (G2 à G4).
Les dégâts occasionnés par le charançon lui-même sont considérés le plus souvent comme marginaux. La nuisibilité est causée par les cécidomyies qui utilisent les piqûres des charançons des siliques comme portes d'entrée aux dépôts de leurs pontes.
Pas d'évolution par rapport aux semaines passées, les pucerons cendrés sont toujours signalés dans moins de 10 parcelles du réseau.
Il est important de vérifier régulièrement dans les parcelles la présence ou non de ce ravageur jusqu'à 3 semaines avant récolte pour ne pas pénaliser le remplissage. Plus la récolte approche moins l'incidence du ravageur sera importante.
Peu d'auxiliaires sont signalés pour l'instant. Il est important de vérifier le niveau de parasitisme de colonies pour évaluer leur évolution dans la prise en compte du risque.
De mi-floraison jusqu'à la fin du stade G4.