du 17/04 au 24/04/2019
Rédacteurs
TERRES INOVIA en collaboration avec la FDGEDA du Cher.
Relecteurs
Directeur de publication :
Action pilotée par le Ministère chargé de l'agriculture et le ministère chargé de l'écologie, avec l'appui financier de l'AFB, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto 2018.
Le réseau colza Centre-Val de Loire est actuellement composé de 110 parcelles.
Les observations sont disponibles pour 63 parcelles pour ce BSV.
Plus de 90 % des parcelles du réseau ont à présent atteint ou dépassé le stade G1 (Les 10 premières siliques ont une longueur inférieure à 2 cm).
Il existe toujours quelques parcelles en retard bien souvent bloquées par différents accidents de cultures.
40% 35% 30% 25% 20% 15% 10% 5% 0%
10/4 au 16/4
17/4 au 23/4
Les abeilles butinent, protégeons-les !
Ainsi que la fiche Colza : Les bonnes pratiques de traitement en floraison pour protéger les abeilles.
Avec l'élévation des températures ces derniers jours, les parcelles signalant la présence de charançons des siliques sont un peu plus nombreuses. En effet, 16 parcelles sont observées avec des charançons des siliques. Pour évaluer le risque, il est nécessaire de prendre en compte le stade de la culture et le nombre d'insectes par plante.
Une seule parcelle dans l'Indre combine à la fois le stade sensible et un nombre d'insectes supérieur au seuil. Les conditions climatiques des jours à venir seront moins favorables aux vols et à l'activité du ravageur.
Observation du nombre moyen par plante en fonction du stade BSV n° 23
Stade | Nombre de parcelles |
F2 | 1 |
G1 | 4 |
G2 | 9 |
G4 Floraison toujours en cours | 2 |
Moyenne | Mini | Maxi | Période de risque |
0,50 | 0,50 | 0,50 | Non |
0,14 | 0,05 | 0,20 | Non |
0,30 | 0,01 | 1,00 | Oui |
0,07 | 0,04 | 0,10 | Oui |
La surveillance doit être à présent régulière en bordure des parcelles.
La période de risque débute avec la formation des premières siliques du stade G2 jusqu'à la fin du stade G4.
1 charançon pour 2 plantes, en moyenne, à l'intérieur de la parcelle durant la période de risque (G2 à G4).
Les dégâts occasionnés par le charançon lui-même sont considérés le plus souvent comme marginaux. La nuisibilité est causée par les cécidomyies qui utilisent les piqûres des charançons des siliques comme portes d'entrée aux dépôts de leurs pontes.
Les pucerons cendrés sont signalés dans 6 parcelles cette semaine. Des signalements sont aussi fait hors parcelles du réseau notamment dans le Cher.
Aucune parcelle ne dépasse le seuil de 2 colonies par m².
Il est important de vérifier régulièrement dans les parcelles la présence ou non de ce ravageur. En effet, en cas d'arrivée précoce, la nuisibilité peut être forte en période de floraison. Il existe peu de solution de gestion sur des colonies fortement développées.
De mi-floraison jusqu'à la fin du stade G4.
2 colonies présentes par m² de culture.
La gestion du risque doit être à présent effective pour la quasi-totalité des parcelles. Quelques parcelles seulement n'ont pas encore atteint le stade G1.
G1 est le stade de début de la période de risque. Il correspond à la formation des 10 premières siliques (longueur inférieure à 2 cm).
Pour le sclérotinia, la protection est préventive.
Cependant, le niveau de risque peut être évalué selon :
- les indicateurs de pétales contaminés comme le kit pétales (taux de contamination > 30 %),
- le nombre de cultures sensibles dans la rotation,
- les attaques des années antérieures sur la parcelle,
- les conditions climatiques humides au mois de mars favorables à la germination des sclérotes.
Le climat durant toute la floraison favorisera ou non la transmission du champignon du pétale à la feuille : humidité relative de plus de 90 % dans le couvert durant 3 jours pendant la floraison et une température moyenne journalière supérieure à 10°C.