du 01/10 au 08/10/2019
Rédacteurs
TERRES INOVIA en collaboration avec la FDGEDA du Cher
ASTRIA BASSIN PARISIEN, AXEREAL, CA 18, CA 28, CA 36, CA 37, CA 41, CA 45, CETA CHAMPAGNE BERRICHONNE, ETS BODIN, ETS VILLEMONT, FDGEDA DU CHER, FREDON CENTRE, LEPLATRE SAS, LYCEE AGRICOLE DE LA SAUSSAYE, PISSIER, SCAEL, SOUFFLET ATLANTIQUE, UCATA.
Relecteurs
Directeur de publication :
Action pilotée par le Ministère chargé de l'agriculture et le ministère chargé de l'écologie, avec l'appui financier de l'AFB, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto 2018.
Le réseau colza Centre-Val de Loire est actuellement composé de 87 parcelles. Les observations sont disponibles pour 78 parcelles pour ce BSV.
Un étalement des stades aussi important est assez. En effet, les parcelles les plus avancées sont actuellement au stade 10 feuilles alors que celles qui ont dû attendre les dernières pluies sont à présent à cotylédons. Toutes les parcelles à moins de 3 feuilles sont dans la phase la plus critique du cycle face aux agressions des ravageurs. Ces parcelles doivent faire l'objet d'une attention très régulière. Mais avant toutes décisions, il faut évaluer la viabilité de ces parcelles.
30%
25%
20%
15%
10%
25/9 au 1/10
5%
2/10 au 8/10
0%
Le plateau des 80-90 % des cuvettes signalant la présence des altises dans les parcelles semble atteint.
La présence des insectes dans les cuvettes indique :
- Pour les colzas à moins de 3 feuilles une surveillance des dégâts sur feuille.
- Pour les colzas hors de la période de risque, que les insectes sont bien là et que le risque présence de larve sera à évaluer dans les prochaines semaines.
100 90 80 70 60 50 40 30 20 10 0
Cuvettes avec présence (%)
Période de piégeage Automne 2009 à 2017
Automne 2018
Automne 2019
S34
S35
S36
S37
S38
S39
S40
S44
S45
S46
S47
S48
S49
S50
Cette semaine, le nombre d'insecte moyen par cuvette augmente aussi. Les valeurs maximales n'atteignent pas pour l'instant celles de la campagne dernière. Toutefois, la campagne 2019 dépasse la moyenne historique et rejoint les 2 années les plus fortes (hors automne 2018) 2015 et 2017.
40
Capture moyenne (hors valeur nulle)
35
Automne 2018
Automne 2019
30
Moyenne sur la période 2009-2016
25
20
15
10
5
0
S34
S35
S36
S37
S38
S39
S40
S44
S45
S46
S47
S48
S49
S50
Pour rappel : L'activité de cet insecte est nocturne. Cet insecte est résistant aux pyréthrinoïdes.
Dans les 20 parcelles du réseau signalant des morsures, la valeur moyenne de 35 % de plantes avec dégâts cache une forte hétérogénéité, les extrêmes étant compris entre 2 et 100 % Plus que le % de plante avec morsure, c'est la surface foliaire détruite qui est à prendre en compte pour décider ou non la prise en compte du risque.
Le graphique ci-dessous permet d'illustrer la variabilité des surfaces foliaires détruite pour les 17 parcelles avec observation pour cette variable. Pour l'instant, une seule parcelle dépassé le seuil de 25 % de surface foliaire détruite.
Avec les observations disponibles, le risque de prélèvement de feuilles peut être considéré comme faible dans de nombreuses situations. Attention avec la généralisation des insectes dans les cuvettes, les dégâts pourraient rapidement augmentés. Le risque pourrait donc être de moyen à fort pour les parcelles à moins de 3 feuilles dans les prochains jours.
La surveillance des parcelles à moins de 3 feuilles doit se poursuivre.
Dégâts Altises d'hiver
100%
80%
4/9 au 10/9
% de parcelles
11/9 au 17/9
60%
18/9 au 24/9
40%
25/9 au 1/10
20%
2/10 au 8/10
0%
0
0 à 10
10 à 20
20 à 25
25 à 50
50 à 100
% de surface foliaire détruite
depuis la levée jusqu'au stade 3 feuilles.
8 pieds sur 10 portants des morsures. Il ne faut pas dépasser plus ¼ de la surface végétative détruite. Au-delà du nombre de plantes avec dégâts, il est important de déterminer la surface végétative endommagée. En cas de levée tardive (après le 1er octobre), la vitesse de développement des colzas est ralentie et le seuil peut être abaissé à 3 plantes avec morsures sur 10.
Les pucerons verts sont toujours observés dans 5 parcelles du réseau. Mais le pourcentage de colonisation ne progresse pas par rapport à la semaine dernière et toutes ces parcelles ont à stade supérieur à 6 feuilles.
Il n'y a plus de risque pour les parcelles à plus de 6 feuilles lors de l'arrivée des pucerons ou tant que le pourcentage de plantes ne dépasse pas 20 %. Le risque est aussi réduit avec les variétés qui comportent la résistance partielle à l'une des viroses (TUYV) transmise par les pucerons.
Le risque peut être considéré comme faible à l'échelle régionale à partir des informations fournis par les parcelles du réseau. Il faut observer les parcelles à moins de 6 feuilles.
Jusqu'au stade 6 feuilles de la culture, correspondant à la période la plus à risque pour la transmission des viroses.
20% de plantes porteuses de pucerons.
Le risque puceron vert du pêcher est lié à sa capacité à transmettre des viroses à la plante. Sa gestion se complique par sa résistance à la famille des pyréthrinoïdes et pyrimicarbe.
A ce jour, une seule cuvette du réseau signale la présence d'un charançon dans l'Indre.
Il est important de mettre en place les cuvettes si ce n'est pas encore fait pour évaluer la situation face à ce ravageur dans les prochaines semaines.
Attention à la confusion, plusieurs charançons peuvent se rencontrer à cette période de l'année dans les cuvettes (cf. Description en annexe).
Charançon de la tige du colza
(Ceutorhynchus napi) Le plus gros des charançons rencontrés sur colza a une forme ovale, une couleur gris cendré et le bout des pattes est noir.
Charançon de la tige du chou
(Ceutorhynchus pallidactylus) Le corps est recouvert d'une abondante pilosité rousse puis grise. On peut distinguer une tache blanchâtre entre le thorax et l'abdomen, bien visible sur le dos, et surtout l'extrémité de ses pattes est brun orangé
(rousse).