CENTRE-VAL DE LOIRE

N°5

MAÏS

du 12/06/2019

Rédacteurs

ARVALIS Institut du Végétal

Relecteurs

FDGEDA

Observateurs

ARVALIS INSTITUT DU VEGETAL, AXEREAL, CA 18, CA 28, CA 36, CA 37, CA 41, CA 45, CETA CHAMPAGNE, BERRICHONNE, EARL BENOIT GAUJARD, EARL GENI, FDGEDA DU CHER, LEPLATRE SAS, SOUFFLET ATLANTIQUE, UCATA , E OPS

Directeur de publication :

Philippe NOYAU, Président de la Chambre régionale d'agriculture du Centre-Val de Loire 13 avenue des Droits de l'Homme 45921 ORLEANS
Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles. Il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, qui ne peut pas être transposée telle quelle à la parcelle.
La Chambre régionale d'agriculture du Centre-Val de Loire dégage donc toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs pour la protection de leurs cultures.

Action pilotée par le Ministère chargé de l'agriculture et le ministère chargé de l'écologie avec l'appui financier de l'AFB, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto.

SOMMAIRE

Réseau 2019

1

Stades

1

Pyrale

1

Sésamie

2

Pucerons

2

Autres observations

3

Annexes

5

EN BREF

Des températures fraîches et humide qui ont ralenti le développement des stades et des ravageurs.

Retrouvez des informations sur les adventices en lisant le
" Bulletin d'information Adventices "


Réseau 2019

STADES

45

CONTEXTE D ' OBSERVATIONS

40
La majorité des parcelles est au stade 7-10 feuilles
(61%). La répartition géographique de ces stades est présentée en Annexe (Stades des parcelles référencées en semaine 24). A cause de la météo fraiche et humide, les stades ont assez peu progressé par rapport à la semaine dernière.

Nombre de parcelles

35
30
25
20
15
10
5
0

Stade des parcelles de maïs observées Semaine 23

61%
39%
4-6 feuilles
7-10 feuilles

PYRALE

Lien vers la fiche Pyrale

SUIVI DES VOLS

Cette semaine 37 pièges ont été relevés pour une capture totale de 86 pyrales. Soit 2,3 pyrales/piège (relevé des pièges pyrale semaine 24). La dynamique de vol perd en intensité cette semaine, résultat d'une météo fraiche et pluvieuse la semaine précédente. (cf. graphe 1 ci-dessous). Cependant, les captures se sont généralisées sur l'ensemble de la région (cf-graphe 2 ci-dessous). Avec cette semaine, les premières captures dans le secteur du Gâtinais et de la Touraine. Les captures restent les plus élevées dans le secteur de la Sologne-Val de Loir et dans le champagne berrichonne avec respectivement 4.7 et 3.1 papillons par piège. Un piège près de la commune de Ferolles (45) a capturé 24 pyrales. Dans les 18, 7 et 10 pyrales ont été capturées près d'Aubigny sur néré et argente sur Sauldre.
14 2011
12 20122013
10 20142015
Nombre moyen de pyrales par piège8 20162017
6 20182019
4
20 2021222324252627282930313233343536Semaine d'édition du BSV

Mai

Juin

Juillet

Août

Sept.

Graphique 1 : suivi des vols pluriannuel


10
Beauce + Perche
9
Champagne Berrichonne

Nombre moyen de pyrales par piège

Gâtinais
8
Sologne + Val de Loire
Touraine
7
6
5
4
3
2
1
0
21
22
23
24

Semaine d'édition du BSV

Graphique 2 : moyenne de pyrales capturées par piège installé pour un terroir de la région Centre

INDICATIONS CLIMATIQUES

La somme des températures en base 10 constitue un bon indicateur de la précocité du début des vols de pyrale.
Les graphiques proposés en Annexe présentent, pour 6 stations de la région Centre (une pour chaque département), les er sommes de températures en base 10 depuis le 1 janvier 2019 :
La courbe rouge représente l'évolution de l'année en cours (2019) intégrant 9 jours de prévisions météorologiques.
La courbe violette représente les cumuls de l'année précédente (2018).
Les autres courbes sont les normales trentenaires (médiane, décile 2 et décile 8).
Les températures fraîches de la semaine dernière et de cette semaine font de nouveau plonger les courbes de cumuls de températures et font perdre le rattrapage du retard régional de la semaine dernière, qui était de 4 jours. Résultat au 12 juin, le cumul, au niveau régional, à un retard de 7 jours par rapport à la médiane trentenaire (base 10°C). (C'est-à-dire la médiane, courbe verte). Au niveau départemental, on observe les écarts à la médiane suivants :
-32, -37 et- 39 degrés jours en moyenne pour le 18, 28 et le 31/41.
-50 degrés jours à -69 degrés jours pour le 45 et le 36. Ces départements battent un record de retards (en dessous du décile 2) par rapport à la moyenne trentenaires

La fraicheur et l'humidité de cette semaine devrait ralentir le développement nymphal.

SESAMIE

Lien vers la fiche sésamie

NUISIBILITE : RAPPEL DES OBSERVATIONS 2018.

Comme la semaine dernière des sésamies ont été capturées dans le 36. Cependant cette semaine la capture a été plus importante, avec 3 captures de 4 à 5 sésamies.

PUCERONS


Metopolophium dirrhodum :

Ces pucerons ont été signalés dans 2 parcelles au stade 8 feuilles dans le 45, avec 1 à 10 pucerons par plante. Le seuil de risque n'est pas atteint.

Sitobion avenae :

Ces pucerons ont été repérés dans l'ensemble de la région. L'ensemble des parcelles concernées sont au stade 7-10 feuilles avec 1 à 10 pucerons par plante en moyenne Dans le 45, il a été relevé 11 à 50 pucerons par plante. Le seuil de risque n'est pas atteint.
Nombre de Sitobion a. sur plante en fonction du stade du maïs - Semaine 30
10

Nombre de parcelles observées

11 à 50 pucerons
8
1 à 10 pucerons
absence
6
4
2
0
18
36
37
41
45
Stade du maïs
7-10 feuilles

Rhopalosiphum padi :

Pas de signalement de l'espèce.

SEUIL DE NUISIBILITE

Rappel des seuils de nuisibilité des pucerons sur maïs

Niveau de risque : De 3 à 10 feuilles
Niveau de risque : De 3 à 10 feuilles
Niveau de risque : Levées à 5-6 feuilles
ESPECE DESCRIPTION SEUILS DE NUISIBILITE EN FONCTION DU STADEEn nombre de pucerons par plante
Metopolophium dirhodum Taille : environ 2 mmCouleur : vert amande pâleLes cornicules et les pattes ne sont pas colorées Ligne d’un vert plus foncé sur le dos •Avant 3-4 f du maïs : 5 pucerons/plante•Entre 4 et 6 f du maïs : 10 pucerons/plante•Entre 6 et 8 f du maïs : 20 à 50 pucerons/plante•Après 8-10 f du maïs : + 100 pucerons/planteObservez la face inférieure des feuilles
Sitobion avenae Taille : environ 2 mmCouleur : variable, souvent d’un vert plutôt foncé, parfois brun ou rose jaunâtreOn le distingue de Mdirhodumessentiellement par la couleur noire de ses cornicules Entre 3 et 10 feuilles du maïs : 500 pucerons/plante (avec de nombreux ailés) ou production de miellat sur les feuilles à proximité de l’épi
Rhopalosiphum padi Taille : inférieure à 2 mmCouleur : vert très foncé, presque noirForme globuleuse avec une zone rougeâtre foncée caractéristique à l'arrière de l'abdomen Arrivée possible dès 5-6 feuilles mais risque majeur de progression à la sortie des paniculesQuand quelques panicules sont touchées par les premiers pucerons, observer tous les jours les parcelles et l’évolution des populations de pucerons et d’auxiliaires

Crédits photos : AGPM

AUTRES OBSERVATIONS


De léger dégâts de limace ont été observées dans une parcelle au stade 6 feuilles dans le 28.
Des dégâts liés à la cicadelle verte ont été relevés dans le 18, 36, le 37 et le 45. La nuisibilité est significative uniquement lorsque la feuille de l'épi commence à porter des traces blanches.
Des attaques de taupin ont été détectées dans le 28 avec des dégâts moyens et dans le 37 avec des dégâts nombreux
(>20%).
Enfin des dégâts moyens liés aux corvidés ont été détecté dans le 45.
Une parcelle près d'Arrou (28) non renseignée dans vigiculture, fait état d'attaques de mouches des semis assez importantes. Mais ne remettent pas en cause l'intégrité de la parcelle.

Annexes

Rappel des stades de sensibilité aux principaux ravageurs et maladies

Stades des parcelles référencées en semaine 23

Retour : Stades


Relevé des pièges pyrales en semaine 23

Retour : Pyrale


Sommes de températures (Base 10 depuis le 01/01/2018)

3601
01/01/2019
CHATEAUROUX-DEOLS
3701
01/01/2019
TOURS -PARCAY-MESLAY
800
800
700
DECILE 2
700
DECILE 2
Mediane 1987 - 2018
Mediane 1987 - 2018
DECILE 8
DECILE 8
600
01/01/2018
600
01/01/2018
01/01/2019
01/01/2019
500
500
400
400
300
300
200
200
100
100
0
0
1801
01/01/2019
BOURGES
4102
01/01/2019
VILLEFRANCOEUR AERO BLOIS
800
800
700
DECILE 2
700
DECILE 2
Mediane 1987 - 2018
Mediane 1987 - 2018
DECILE 8
DECILE 8
600
01/01/2018
600
01/01/2018
01/01/2019
01/01/2019
500
500
400
400
300
300
200
200
100
100
0
0
4501
01/01/2019
ORLEANS-BRICY
2801
01/01/2019
CHARTRES-CHAMPHOL
800
800
700
DECILE 2
700
DECILE 2
Mediane 1987 - 2018
Mediane 1987 - 2018
DECILE 8
DECILE 8
600
01/01/2018
600
01/01/2018
01/01/2019
01/01/2019
500
500
400
400
300
300
200
200
100
100
0
0
Source des données : Arvalis-Institut du végétal - Méteo France

Retour : Pyrale


Nuisibilité

Pyrale

Fréquence

Stades de sensibilité

A partir de 10 feuilles et jusqu'à maturité.

Symptômes

De 10-12 feuilles du maïs à la floraison :
Perforations des feuilles en aspect "coup de fusil",
Sciure à l'aisselle des feuilles,
Présence de chenilles,
De la floraison à la maturité :
Dans les tiges, pédoncules ou dans l'épi, présences de chenilles et sciures.
Casse des panicules, des tiges au niveau d'une galerie, de pédoncule et chute d'épi.

Identification

Adulte

Le papillon mesure environ 25 mm de large. Les ailes sont larges et fines, le corps est long et mince et les antennes sont cylindriques. Les femelles de couleur jaunâtre clair, ont un abdomen plus court et plus épais que les mâles ; de couleur gris brun, dont les derniers segments de l'abdomen dépassent du bord des ailes repliées.

Larve

La chenille mesure de 2-3 mm à 20 mm selon le stade larvaire. De couleur gris clair, elles présentent sur le dos une ligne longitudinale gris foncé et des ponctuations noires réparties sur chaque segment, de part et d'autres de la ligne médiane.

Conditions favorables

Monoculture de maïs avec forte pression du parasite, fortes températures durant la nymphose, hivers sec et absence de températures négatives du sol.

Leviers agronomiques

Après la récolte : le broyage fin des cannes de maïs, que l'on soit en monoculture de maïs ou en maïs assolé, va diminuer la population de larves de pyrale présentes à l'automne de l'ordre de 70 à 80%. Les pluies et températures douces entraînent le développement de pathogènes sur les larves diapausantes. Les mesures prophylactiques réalisées à l'échelle du bassin de parcelles sont plus efficaces qu'une lutte individuelle.

Méthode d'observation

Adulte : suivi des vols par un comptage des papillons piégés. Utiliser le piège " delta " avec une plaque engluée, puis compter les individus ainsi capturés.

Larve : comptage de l'infestation larvaire avant récolte
Avant la récolte : disséquer 30 cannes et compter le nombre de larve et chrysalide de l'espèce- puis faire le rapport individus/plantes.

Retour : Pyrale


Nuisibilité

Sésamie

Fréquence

Stades de sensibilité

1ère génération : à partir de 3-4 feuilles jusqu'à 10 feuilles.

2nde génération : à partir de la floraison jusqu'à maturité.

Symptômes

1ère génération :
Dessèchement et disparition de plusieurs plantes successives,
Présence des larves au collet des plantes,
Présence d'une grosse perforation à la base de la tige sur les maïs les plus développés.
2nde génération :
Sur tige, pédoncule et épi : présence de galeries et de sciures,
Une plus forte proportion de larves demeure en bas de tige.

Identification

Adulte

Le papillon mesure 30 à 40 mm d'envergure. Les ailes antérieures sont brunes, les ailes postérieures blanches. Le thorax et la tête sont velus. L'abdomen est massif.

Larve

La chenille a une longueur de 40 mm jusqu'au dernier stade larvaire. Elles sont de couleur rose pâle, sont dépourvues de poils et ont un point noir de chaque côté des segments.

Conditions favorables

Monoculture de maïs avec forte pression du parasite, fortes températures durant la nymphose, hivers sec et absence de températures négatives du sol.

Leviers agronomiques

Après la récolte : le broyage fin des cannes de maïs, que l'on soit en monoculture de maïs ou en maïs assolé, va diminuer la population de larves de sésamies présentent à l'automne de l'ordre de 70 à 80%. Les larves de sésamies sont très sensibles au froid, les températures négatives au sol tuent les larves. Les pluies et températures douces entraînent de façon significative des développements de pathogènes sur les larves diapausantes. Les mesures prophylactiques réalisées à l'échelle du bassin de parcelles sont plus efficaces qu'une lutte individuelle. Dans la mesure du possible, la lutte doit être collective.

Méthode d'observation

Adulte : suivi des vols par un comptage des papillons piégés. Utiliser le piège " pot à entonnoir ", puis compter les individus ainsi capturés.

Larve : comptage de l'infestation larvaire avant récolte
Avant la récolte : disséquer 30 cannes et compter le nombre de larve et chrysalide de l'espèce puis faire le rapport individus/plantes.
Retour : sésamie


Nuisibilité

Héliothis

Fréquence

Stades de sensibilité

A partir de la floraison jusqu'à début grain laiteux.

Symptômes

Attaque au sommet de l'épi, Les soies sont dévorées,

Trace d'un passage large dû aux larves au sommet de l'épi. Les larves peuvent être observées sur feuilles si les panicules et épis ne peuvent être colonisés.

Il est très fréquent de ne pas voir l'attaque d'héliothis car, lors de la récolte, les larves ne sont plus sur épis, elles se réfugient dans le sol pour poursuivre leur cycle.

Identification

Adulte

Le papillon a une envergure de 35 à 40 mm. Les ailes antérieures présentent des ponctuations noires et les ailes postérieures sont bordées d'une bande noire. Le thorax et la tête sont velus. L'abdomen est massif et les yeux sont verts.

Larve

Les chenilles mesurent 30 à 35 mm au dernier stade larvaire. Elles sont de couleur très variable : le plus souvent vertes, mais elles peuvent être jaunâtre, verdâtre, brune. Elles présentent des lignes longitudinales latérales et ses segments sont ciliés.

Conditions favorables

La conjonction entre la période de vol des papillons, l'émission des jeunes organes fructifères par une culture et de fortes températures, est le principal facteur de risque d'attaque par l'héliothis.

Méthode d'observation

Adulte : suivi des vols par un comptage des papillons piégés. Utiliser le piège " pot à entonnoir ", puis compter les individus ainsi capturés.

Larve : comptage de l'infestation larvaire avant récolte
Avant la récolte : disséquer 30 cannes et compter le nombre de larve et chrysalide de l'espèce puis faire le rapport individus/plantes.


Nuisibilité

Taupin

Fréquence

Stades de sensibilité

A partir du semis jusqu'à 6-7 feuilles.

Symptômes

Attaques sur graines ou coléoptiles : disparition de la semence ou de la plantule.
Attaques sur jeunes plantules : feuille centrale flétrie, blocage, dessèchement puis disparition de la plantule.
Attaques au collet de plantes plus âgées : plantes raccourcies avec des feuilles anormalement larges, plantes présentant un cornet foliaire cylindrique allongé avec peu de feuilles dégagées, présence de stries blanches longitudinales sur les feuilles, développement de bourgeons axillaires qui deviendront des talles. La présence de larves confirme le diagnostic.

Identification

Adulte

Coléoptère de couleur brun-noirâtre. Sa taille varie de 8 à 12 mm. Il pond dans la couche superficielle du sol.

La larve

De couleur jaune paille a une taille variant entre 20 et 25 mm au dernier stade larvaire. Ses téguments sont durs, elle présente trois paires de pattes.

Conditions favorables

Présents sur tout le territoire, les taupins affectionnent les régions humides, ainsi que les zones où la présence de prairie est significative. Il est plus souvent inféodé aux sols riches en matière organique et dans les assolements intégrant de la prairie permanente ou artificielle. Des dégâts antérieurs sur la parcelle, un climat froid et humide ralentissant la levée puis la croissance et le développement des plantes, sont des contextes propices à une attaque de taupins sur jeunes maïs.

Leviers agronomiques

La fertilisation starter favorise le développement racinaire et peut permettre une esquive partielle des faibles attaques de taupins. Cette stratégie est très vite limitée en cas d'attaque moyenne à forte. Un semis pas trop précoce va favoriser une levée et une croissance rapide du maïs (température suffisante, pas de risque de gel) et donc limiter les dégâts de taupin.

Méthode d'observation

Méthode

de

notation

globale

des

dégâts

5

Classes.


Chrysomèle

Nuisibilité
Fréquence

Stades de sensibilité

A partir du semis jusqu'à 6-7 feuilles.

Symptômes

Larves

Attaques par foyers ou tâches dans les parcelles, Racines coronaires dévorées, Verse végétative typique, avec symptôme en col-de-cygne, Epis lacuneux qui sont souvent la conséquence d'un stress hydrique provoqué par l'absence de racine.

Adultes

Avant le stade floraison, trou sur la cuticule des feuilles et soies rongées.

Identification

Adulte

Petit coléoptère de 5 à 7 mm de long (femelle, mâle) dont les élytres sont plutôt unicolores ; d'un noir intense pour le mâle et présentent une alternance de bandes noires et jaunes pour la femelle.

Larve

Les larves sont molles, de couleur blanc crémeux et ont un corps cylindrique. Elles présentent à l'avant une capsule céphalique de couleur marron et à l'arrière une plaque marron foncé.

Conditions favorables

Les plus fortes nuisibilités ont lieu lorsque les populations de chrysomèle du maïs sont abondantes après plusieurs années successives de culture de maïs.

Leviers agronomiques

La rotation des cultures. L'absence de maïs, même une seule année, limite très fortement la population de chrysomèle du maïs présente dans la parcelle.

Méthode d'observation

Installer un piège à phéromones (PAL) par parcelle, à l'intérieur de la parcelle. Effectuer un relevé hebdomadaire
(si possible toujours le même jour) et compter tous les adultes de chrysomèle du maïs englués sur le piège.

En cas de capture d'adulte de chrysomèle du maïs ou de suspicion dans une région où le ravageur n'avait pas été encore été détecté, prélever l'insecte (dans un tube contenant de l'alcool à 70°) et l'envoyer à l'animateur filière

pour vérification.

Licence Ouverte Etalab