Ravageurs communs à plusieurs cultures
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du 11/09/2019
Asperge
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CA41 / CA45 / FREDON CENTRE-VAL de LOIRE
Chambres d'Agriculture 41, 37, 45, 28, Fredon Centre-Val de Loire, Maingourd, Conserves du blaisois, société Verte Vallée, Baby, Terr'Loire, BCO, Ferme des Arches et Ferme de la
Motte. Observateurs : Charles LEGER (SCEE JANVIER), Jérôme BROU, Christian OUSTRIC (Agralys), Laurent CHAUSSET, équipe du CCDL, réseau parcelles des adhérents du Cadran de Sologne, les producteurs de l'ADPLC.
Directeur de publication :
Philippe NOYAU, Président de la Chambre régionale d'agriculture du Centre-Val de Loire 13 avenue des Droits de l'Homme 45921 ORLEANS Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles. Il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, qui ne peut pas être transposée telle quelle à la parcelle. La Chambre régionale d'agriculture du Centre-Val de Loire dégage donc toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs pour la protection de leurs cultures. Action pilotée par le Ministère chargé de l'agriculture et le ministère chargé de l'écologie avec l'appui financier de l'AFB, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto.
Betteraves rouges
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Carottes
3
Courgette
4
Cultures sous abris froid et maraîchage traditionnel
4
salade
4
chou
5
épinard
6
Fraises de printemps
6
Fraises RemontanteS
6
Haricot/Flageolet
8
Scorsonère
9
Asperge : dernier bulletin de la saison, développement de la rouille.
Betterave : développement de cercosporiose
Carotte : pas de capture de mouche de la carotte.
Courgette : dernier bulletin de la saison, développement de l'oïdium.
Chou et salade : chenilles défoliatrices à surveiller
Chou et navet : attention à la mouche du chou
Haricot/flageolet : infléchissement des captures héliothis, captures modérées en pyrale
Scorsonère : l'oïdium et la rouille blanche gagnent du terrain
Poireau : Thrips
Indre-et-Loire Loiret Cher Eure-et-Loir Loir-et-Cher | |
Piégeage (pot de ciboulettes) | Azay-sur-Indre Tour-en-Sologne Orléans Aubigny-sur-Nère Chartres |
Observations | Parcelles des réseaux oignon et poireau |
Pour le moment, il n'est pas observé de piqûres de nutrition sur le réseau d'observation. L'activité d'automne n'est pas commencée.
L'activité de nutrition est nécessaire et précède de peu la ponte. On considère donc que le risque est lié à la présence de piqûres de nutrition.
Des cuvettes jaunes sont en place dans le Loiret sur les 3 sites suivants : Outarville, Ouvrouer-les-Champs et Chanteau.
2 mouches des semis capturées cette semaine à Ouvrouer les champs (45).
Modélisation SWAT : Ce modèle permet de prévoir l'activité de mouches de l'oignon (vol, ponte, larves, nymphe) à partir de données météorologiques (relevés de températures, vent) récoltées pour les stations météo suivantes : Chartres (28), Fondettes (37), Tour-en-Sologne (41) et Férolles (45). D'après la modélisation, le développement des larves et des pupes suit son cours sur tous les secteurs. Le développement des pupes est un peu plus avancé en Touraine et le vol d'automne ne devrait pas tarder.
La mouche de l'oignon s'attaque surtout aux jeunes plants d'allium (oignon, poireau, oignon bulbille, échalote, ). L'activité de la mouche de l'oignon favorise l'installation de pourritures attirant d'autres diptères saprophages.
En ce qui concerne la mouche des semis, elle est très polyphage (céréales, colza, nombreux légumes ) et surtout dommageable sur jeunes plantes, les femelles adultes étant attirées par des sols récemment travaillés, riches en matières organiques et humides. Le travail du sol conditionne l'importance de la population larvaire et donc les dégâts (pourritures et destruction partielle à totale des semis).
Mineuses des alliums : En raison de l'absence de piqûres de nutrition, le risque est faible pour l'ensemble des cultures d'alliums.
Mouches de l'oignon et Mouches des semis : le risque est faible tant que le vol d'automne n'a pas débuté.
Parcelles d'observations : les parcelles d'observations sont réparties entre l'Indre-et-Loire, le Loir-et-Cher et le Loiret. Les parcelles sont en pleine végétation.
Les infestations en stemphyliose restent très faibles dans la plupart des cas même si elle progresse légèrement. Seules, les èmes parcelles de Sologne précédemment mentionnées (essentiellement des 2 pousses ou des arrêts de récoltes précoce) ont été fortement atteintes.
La rouille se développe sur plusieurs parcelles, tout secteur confondu. Les infestations sont modérées.
Le risque stemphyliose est faible. Le risque rouille est modéré.
12 parcelles du stade grossissement à récolte, secteurs Val de Loire (Loiret).
Les adultes de 2 génération sont toujours observés, en maraichage sur blettes. Ils sont néanmoins de moins en moins nombreux. Aucune ponte n'a été observée. Il subsiste encore quelques stades nymphe dans les racines de betteraves.
La cercosporiose continue son développement progressif, elle est généralisée à toutes les parcelles. Dans la plupart des cas, 5 à 30% des plantes sont atteintes, avec une intensité assez faible (1 à 5 taches par feuille). Cette semaine, on mentionne les ères 1 parcelles atteintes à 100% avec quelques foyers sévères (+ 20 taches par feuille, avec les 1ers desséchements des vieilles feuilles les plus atteintes).
L'oïdium est globalement stable et reste limité aux parcelles non traitées ou traitées depuis plus d'un mois. L'intensité est faible à modérée, environ 5 à 30% des plants avec un léger feutrage blanc.
Aucun symptôme observé.
Charançon : Le cycle biologique semble se dérouler tel que supposé, le risque de nouvelles pontes est quasi nul.
Cercosporiose : la présence généralisée de l'inoculum et l'avancement de sénescence du feuillage doit amener à rester vigilant malgré l'absence de pluie (mais les irrigations ne sont pas finies). Le risque est modéré, notamment pour les arrachages tardifs qui doivent encore conserver du feuillage pour assurer le grossissement d'automne.
Oïdium : les écarts de températures jour/nuit, les températures douces sont favorables à l'oïdium, même par temps sec. Le risque est modéré voire élevé pour les parcelles non protégées.
Le réseau d'observation est constitué de 8 parcelles réparties sur les départements du Loiret, Loir-et-Cher, Indre et Loire et Cher. Deux parcelles sont conduites en AB. Les stades vont 5 feuilles à proche récolte.
Le modèle SWAT n'indique pas de vol actuellement. Aucune capture n'a été enregistré sur le réseau de piégeage (pièges à Villandry (37), St Claude de Diray (41), St Martin d'Abbat (45), Guilly (45)).
Pas d'alternaria signalé sur le réseau.
Une fertilisation azotée trop importante entrainant un développement foliaire excessif ou au contraire une carence visible au niveau du feuillage peuvent augmenter les risques de développement de l'Alternaria.
Un peu de cercosporiose est visible sur une parcelle secteur St Benoît sur Loire (1-2% des plantes). La variété touchée est particulièrement sensible à cette maladie.
La température optimale de développement de la cercosporiose est de 28°C (un peu plus élevée que pour l'Alternaria). Cette maladie apparaît généralement début août mais est moins nuisible que l'Alternaria.
Mouche de la carotte : Risque très faible
Alternaria : le risque de développement de la maladie est faible à moyen. Les parcelles présentant une forte masse de feuillage plaquée au sol par la chaleur sont particulièrement vulnérables.
Cercosporiose : le risque moyen est suivant la présence de symptôme et la densité du feuillage.
Les parcelles d'observations (plein-champs) sont réparties entre le Cher, l'Eure-et-Loir, l'Indre-et-Loire, le Loir-et-Cher et le Loiret. Les parcelles observées oscillent de début de récolte (dernières implantations) à fin de récolte.
Des pucerons sont présents sur plusieurs parcelles tous secteurs confondus. Les infestations sont parfois importantes.
Même si le seuil de nuisibilité est mal déterminé, la présence de ces insectes peut favoriser la prolifération des viroses au sein des parcelles concernées. Des colonies importantes seront préjudiciables au développement de la plante.
L'oïdium se généralise à la plupart des parcelles. Les attaques sont importantes sur les parcelles les plus avancées.
Les viroses persistent sur les secteurs déjà contaminées et se transmettent aux implantations plus récentes. Ces infestations concernent essentiellement les exploitations spécialisées en courgettes. Les parcelles en système maraicher diversifié sont moins atteintes.
Le risque pucerons est modéré à élevé. Le risque de nouvelles contaminations en viroses est sur les secteurs déjà contaminés et faible sur les autres secteurs. Le risque oïdium est élevé.
9 parcelles d'observation en région Centre- Val de Loire (6 en bio et 3 en conventionnel, plein champ et abri) :
3 parcelles dans le Cher et en Indre et Loire
2 parcelles dans le Loiret
1 parcelle dans le Loir-et-Cher
La culture est globalement en bon état sanitaire.
Maladies cryptogamiques, le risque est faible.
Chenilles défoliatrices : rester en alerte et bien observer le cœur des salades.
3 parcelles d'observation en région Centre- Val de Loire (1 en bio et 2 en conventionnel, plein champ) :
2 parcelles dans le Loiret
1 parcelle en Indre et Loire
Elles sont encore observées sur le site de Villandry mais les populations sont très faibles (1 à 2 individus par plante). Peu de nouveaux dégâts observés.
Des dégâts de Plutella xylostella (fausse teigne des crucifères) sont observés sur 12% des plantes à Chanteau (45). A Villandry, des vols de piérides ont été aperçus dans les parcelles de chou.
Les feutrines ont été reposées en semaine 35 (fin août) afin de détecter et de suivre l'évolution des pontes de la mouche du chou. Ce dispositif est complété par un modèle de prévision appelé Swat et par la mise en place d'un piégeage à l'aide de bols blancs pour piéger les adultes.
Sur les 3 sites de piégeage du Loiret, seules 2 captures ont été recensées à Ouvrouer les Champs.
Villandry Guilly Férolles
Sem 35 MEP
Sem 36 4
Sem 37 0.3
Loiret
MEP MEP
Les pontes sont toujours en cours sur les 3 sites de suivi. A Férolles, le seuil indicatif de risque est dépassé. A Villandry, quelques dégâts de larves sont observés.
10 oeufs par piège par semaine. Le seuil est atteint à Férolles.
Altises : le temps devrait être à nouveau chaud ces prochains jours, ce qui pourrait être favorable au développement de ce ravageur : le risque reste modéré pour les jeunes plantations uniquement.
Chenilles défoliatrices : les vols de certains papillons sont en cours et quelques larves sont observées : le risque est modéré.
Mouche du chou : le vol est en cours ainsi que les pontes. Les premières larves sont observées : Risque élevé.
Epinard : 6 parcelles d'observation en région Centre- Val de Loire (3 en bio et 3 en conventionnel et sous abris) :
2 parcelles dans le Cher et dans le Loir et Cher
1 parcelle en Indre et Loire et dans le Loiret
Bon état sanitaire en plein champ et sous abris
4 parcelles en Sologne, 1 parcelles dans le 45, 2 parcelles dans le 37 (+ parcelles flottantes).
Les acariens sont présents sur plus de 60 % des nouvelles plantations. Ils pénalisent la croissance des plants qui ne doit en aucun cas être stoppée en cette période d'induction florale. Le seuil d'intervention est le même que celui des fraises remontantes.
Selon les dates de plantation, les parcelles sont plus ou moins impactées par l'oïdium. Sur les plantations de mi-juin avec des plants présentant 4 cœurs la présence d'oïdium est importante avec plus de 60 % des plants atteints. Par contre, il est très peu présent sur les plantations tardives qui en aucun cas ne devront être pénalisées par ce champignon.
Des pucerons sont signalés sur 25 % des nouvelles plantations. Les dégâts causés par les larves de hannetons progressent. En Sologne, ce sont maintenant 3 parcelles impactées parfois gravement par ces larves.
Après avoir augmenté à la fin août, les populations de pucerons n'ont pas progressées. Aucune situation critique n'est observée. Des auxiliaires naturels comme les chrysopes sont visibles sur la plupart des parcelles.
La période est à risque modéré. Si l'infestation est inférieure à 5 individus pour 10 feuilles, le risque est faible. Au-delà de ce seuil, le risque devient important et une gestion doit être envisagée.
La pression acariens reste stable sur les 30 % des parcelles où ils sont observés. Si aucune parcelle ne présente des infestations mettant en péril la production, il convient d'être vigilant sur les ateliers dont la présence d'œufs, de larves et d'adultes est bien visible grâce aux piqures de nutrition. Des auxiliaires naturels comme les Phytoseiulus persimilis sont observées couramment.
La période est à risque modéré avec la baisse des températures. L'observation de vos parcelles est primordiale pour détecter les premiers foyers. Sans intervention, les acariens vont tisser des toiles et entrainer le dépérissement des fraisiers.
Il existe des méthodes de biocontrôle qui consistent à lâchers des auxiliaires. A. Californicus en préventif et P. Persimilis en curatif sur foyer.
La pression thrips continue toujours à diminuer (entre 0 et 1 thrips par fleur avec très peu de larves). Les populations d'Orius indigènes sont en augmentation. Un équilibre a fini par s'établir et les dégâts dus aux thrips sont maintenant bien maitrisés.
La période reste à risque modéré, une remontée en puissance étant toujours possible jusqu'à la mi-septembre. Surveillez bien vos parcelles, le seuil indicatif de risque de 2 thrips par fleur est vraiment un maximum à ne pas dépasser.
Le réseau de piégeage est situé dans l'environnement proche de 3 sites solognots (Montrieux, Neuvy et Fontaines en Sologne) ainsi qu'en Touraine et dans l'Orléanais.
Les captures restent stables dans les haies et dans les parcelles des différentes régions.
Les fruits oubliés à la cueillette sont souvent colonisés par une ou plusieurs larves de drosophile. Lors des prochaines récoltes, il convient d'écarter ces fruits et de les conserver dans un récipient hermétique afin de tuer ces larves. Raccourcissez si vous le pouvez, les écarts entre cueillette. Enlevez aussi de la végétation si cette dernière est trop importante.
Ces quelques fruits touchés peuvent être préjudiciable pour le commerce. Ces fruits qui paraissaient sains à la récolte vont se liquéfier et couler dans la barquette.
La période reste à risque élevé pour toutes les régions et surement jusqu'à la fin de la saison.
Les punaises Lygus sont toujours très présentes. Il convient d'être vigilant, leurs piqures peuvent avoir des conséquences économiques graves avec des fruits très déformés. Attention à ne pas confondre leurs dégâts avec les conséquences des fortes chaleurs qui entrainent aussi des déformations.
Le botrytis est très rarement détecté dans ces cultures uniquement conduites sous tunnel.
La période est à risque faible.
La pression oïdium reste forte. Des attaques sur fruits et feuilles sont repérées sur plus de 30 % des parcelles.
La période passe à risque modéré. Attention aux alternances nuits froides et journées ensoleillées.
6 parcelles de flageolets, grossissement des grains à récolte, secteurs Orgères en Beauce, Mérouville, Sancheville, Viabon Châteaudun.
8 parcelles de haricots, filets à récolte, secteurs Orgères en Beauce, Viabon, Sancheville et Châteaudun.
Récapitulatif des captures :
sem 35
sem 36
sem 37
Le stade de sensibilité du haricot/flageolet au ravageur va du stade bouton jusqu'à quelques jours avant la récolte.
Seuil de nuisibilité : dès la 1ère capture.
Récapitulatif des captures :
Idem pyrale. La présence de morsures est à nouveau relevée, cette fois ci dans une parcelle secteur Sougy. Les dégâts sont faibles.
La présence de sclérotinia est constatée sur l'ensemble des parcelles de flageolet. La pression est localement préoccupante et occasionne des pertes de rendement dans certaines parcelles. La pression est plus faible en haricot vert. La présence de botrytis reste anecdotique.
Le stade de sensibilité du haricot à ces maladies débute dès le stade bouton vert, et dure jusqu'à la récolte. La contamination a lieu par les pétales pour le sclérotinia ; par les pétales et par les blessures occasionnées au feuillage pour le botrytis. La période à risque de contamination dure tant qu'il y a des fleurs.
Pour se développer, ces maladies nécessitent des températures comprises entre 15 et 25°C, ainsi qu'une forte hygrométrie. Les parcelles à fortes densités de végétation, mal aérées, ou versées constituent des facteurs favorables au développement du botrytis et du sclérotinia
Pyrale/Heliothis : risque héliothis et pyrale fort. Le risque est à gérer à la parcelle, il est donc vivement recommandé de placer un piège dans la parcelle dès le stade bouton afin d'estimer l'intensité de la pression du ravageur sur la culture.
Botrytis et sclérotinia : Le risque est important pour les parcelles dans lesquelles des traces de maladie sont observées et présentant une végétation importante, moyen pour les autres parcelles.
12 parcelles secteurs Sandillon (45), Tigy (45), Guilly (45), St Martin d'Abbat (45), Bray en Val (45), Contres (41), Noyers sur Cher
(41), La Ville aux Dames (37) ; grossissement de la racine.
La présence de rouille blanche a progressée dans les parcelles ces dernières semaines, 70% des parcelles sont touchées, tous secteurs confondus. Les attaques d'intensité maximale sont constatées sur des parcelles qui présentaient déjà des
symptômes en juin. Les attaques les plus fortes sont constatées secteur Tigy avec plus de 80% des plantes touchées et 10- 15% de la surface foliaire atteinte. Les symptômes de rouille blanche sont parfois accompagnés d'Alternaria notamment dans les parcelles présentant un feuillage fatigué (en cas de manque ponctuel d'eau par exemple).
La rouille blanche est une maladie fréquente sur végétation jeune, sur laquelle elle se développe à la faveur de conditions fraiches et humides. Bien que rares, les fortes attaques de rouille blanche peuvent conduire à une destruction du feuillage. La présence de rouille blanche peut par ailleurs favoriser l'installation d'Alternaria.
Les premiers symptômes d'oïdium ont été relevés secteur Contres mi-août. Depuis la maladie a gagné du terrain dans les parcelles touchées et des symptômes récents sont relevés secteurs Sandillon, St Martin d'Abbat et St Romain sur Cher.
L'oïdium est favorisé par des conditions climatiques chaudes et sèches. Le duvet blanc grisâtre (ne pas confondre avec la pruine naturelle de la culture) perturbe l'alimentation hydrique et peut conduire à un blocage de la croissance.
Peu d'évolution des attaques de rhizoctone.
Le rhizoctone est favorisé par les chaleurs et l'humidité, ainsi que par des rotations intensives en légumes racines.
Rouille blanche : le risque est moyen.
Oïdium : le risque est moyen en parcelles saines, fort en cas de présence de symptômes.
Rhizoctone : risque inféodé à la parcelle.
Parcelles d'observations : Les plantations vont du stade croissance à début récolte.
Pièges Thrips, : 1 site Indre-et-Loire, 1 site Loir-et-Cher, 1 site Loiret.
Pièges Teignes, :2 sites Indre-et-Loire, 3 sites Loir-et-Cher, 1 site Loiret.
Des blanchiments en extrémité de feuilles sont actuellement observés sur de nombreuses parcelles, toutes variétés confondus. Ces symptômes sont directement liés à des stress hydriques dus au déficit en eau de la saison en cours.
L'intensité des vols diminue en Indre et-Loire et dans le Loiret, mais reste très élevé en Loir-et-Cher. Les infestations au sein des poireaux sont globalement en hausse même si elles restent très variables selon les parcelles. Les aéolothrips (Thrips prédateurs rayés) se font rares. Les dégâts sont en hausse sur les parcelles les plus infestées.
50
40
30
20
10
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Villandry : début des piégeages le 15 juillet. On considère que le risque d'infestation extérieure est atteint lorsque les vols dépassent 10 thrips jours par piège (seuil largement atteint en Loir-et-Cher). Le seuil sur plante (50% des plantes avec au moins 1 thrips) est atteint sur plusieurs parcelles.
Les captures diminuent en Loir-et-Cher même si elles restent importantes. Elles sont nulles sur les autres secteurs. Des dégâts sont observés en Loir-et-Cher, particulièrement sur le secteur de Maslives et Saint Claude de Diray.
Le seuil est atteint à la sortie des premières larves. Des produits de biocontrôle existent sur cet usage.
Des taches d'alternaria sont observées sur des plantations précoces à maturité. Les infestations restent faibles.
Quelques pustules de rouilles sont observées sur des plantations précoces proches de la récolte. Les infestations restent très faibles.
Le risque thrips est modéré à élevé selon les parcelles. Le risque teigne est faible excepté en Loir-et-Cher où il reste élevé. Le risque alternaria est modéré sur les plantations précoces proches de la récolte. Il est faible sur toutes les autres parcelles. Le risque rouille est faible.