Tavelure : risques de contaminations pour ce WE Pascal
Puceron cendré : les fondatrices sont actives en parcelles non traitées
Puceron lanigère : les Aphelinus mali sont observés et en progression
Carpocapse des prunes : le vol a débuté
Les abeilles butinent, protégeons les ! Voir encadré p.2
Semaine 16
Pommiers :
Poiriers :
25 parcelles observées dont 5 en production biologique 15 parcelles observées dont 3 en production biologique
Départements : Indre et Loire, Indre, Loiret, Cher
Directeur de publication : Jean-Pierre LEVEILLARD, Président de la Chambre régionale d'agriculture du Centre
13 avenue des Droits de l'Homme 45921 ORLEANS
1. Dans les situations proches de la floraison des arbres fruitiers et des parcelles légumières, lors de la pleine floraison, ou lorsque d'autres plantes sont en fleurs dans les parcelles
(semées sous couvert ou adventices), utiliser un insecticide ou acaricide portant la mention " abeille ", autorisé " pendant la floraison mais toujours en dehors de la présence d'abeilles " et intervenir le soir par température <13°C (et jamais le matin) lorsque les ouvrières sont dans la ruche ou lorsque les conditions climatiques ne sont pas favorables à l'activité des abeilles, ceci afin de les préserver ainsi que les autres auxiliaires des cultures potentiellement exposés.
2. Attention, la mention " abeille " sur un insecticide ou acaricide ne signifie pas que le produit est inoffensif pour les abeilles. Cette mention " abeille " rappelle que, appliqué dans certaines conditions, le produit a une toxicité moindre pour les abeilles mais reste potentiellement dangereux.
3. Il est formellement interdit de mélanger pyréthrinoïdes et triazoles ou imidazoles. Si elles sont utilisées, ces familles de matières actives doivent être appliquées à 24 heures d'intervalle en appliquant l'insecticide pyréthrinoïde en premier.
4. N'intervenir sur les cultures que si nécessaire et veiller à respecter scrupuleusement les conditions d'emploi associées à l'usage du produit, qui sont mentionnées sur la brochure technique (ou l'étiquette) livrée avec l'emballage du produit.
dans les vergers et les cultures légumières. Les traitements fongicides et insecticides qui sont appliqués sur ces parcelles, mais aussi dans les parcelles voisines ont un effet toxique pour les abeilles. Veiller à informer le voisinage de la présence de ruches .
Pour en savoir plus : téléchargez la plaquette " Les abeilles butinent " et la note nationale
BSV " Les abeilles, des alliées pour nos cultures : protégeons-les ! " sur les sites Internet partenaires du réseau d'épidémiosurveillance des cultures ou sur www.itsap.asso.fr
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Pink Lady: stades G à H
Granny, Ariane: stades G à G-H
Gala: stades F2-G à G
Golden: stades F2 à F2-G
Canada: stades F à F2
F : début floraison
F2 : pleine floraison
G : Chute des premiers pétales
H : Chute des derniers pétales
(Stades phénologiques Fleckinger)
Harrow Sweet, Passe Crassane: stade I
Conférence: stade I
William's: stade I
Comice: stade H
Les projections de spores sont enregistrées à l'aide d'appareils de type Marchi sur 2 sites : Orléans (45) et Artannes sur Indre (37). Les lits de feuilles sont constitués de feuilles prélevées dans des vergers fortement tavelés ou dans des friches proches des sites de suivi.
Station | Date | Nombre de spores | Précipitation | |
45 | ORLEANS (piège Marchi) | Du 10/04 au 17/04 | 0 | 0 mm |
37 | ARTANNES SUR INDRE (piège Marchi) | Du 10/04 au 17/04 | 0 | 0 mm |
Pas de projections de spores cette semaine sur les 2 sites de suivis en absence de pluie.
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0 mm
59.97 %
0 mm
0 mm
0 mm
0 mm
0 mm
70.66 %
Station
Dates de projection de spores
Période d'humectation
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Pour l'ensemble de la région, excepté dans l'Indre, aucune pluie n'a été enregistrée depuis le 7/04. La station de Déols signale une pluie le 11/04 de 0.8 mm. Cette pluie a séché rapidement n'entraînant aucune contamination. Aucune contamination du 11/04 au 17/04 sur l'ensemble des stations du réseau.
Il faut donc noter que dans certains secteurs (Indre et Cher), les petites averses du 11/04 n'ont pas provoqué des humectations suffisamment longues pour permettre des contaminations.
Météo France prévoit un peu de pluie durant le WE Pascal. Le retour de la pluie devrait être plus important pour le début de semaine prochaine (à partir de mardi).
Si les prévisions météorologiques se confirment, les stocks de spores projetables étant très importants dans toute la région, les risques de contamination deviennent élevés dès les prochaines pluies (samedi ou dimanche selon les sites).
Les premières sorties de taches ont été signalées simultanément en parcelles non traitées à St Aubin le Dépeint, à St Epain et dans le Loiret. Ces premières taches apparaissent sur feuilles de rosette. Elles sont issues des contaminations locales de niveau Léger du 16/03 ou du 21/03 dans le Loiret, du 21/03 en Indre et Loire (des contaminations sont également enregistrées le 21/03 dans le Cher et dans l'Indre).
De nouvelles sorties de taches pourraient avoir lieu d'ici la fin de semaine sur l'ensemble de la région. Elles seront issues des contaminations de niveau Assez Grave à Grave enregistrées autour du 03/04.
Surveiller vos parcelles
Les projections de spores de tavelure du poirier sont enregistrées à l'aide d'un appareil de type Marchi à Orléans (45). Le lit de feuilles est constitué de feuilles prélevées dans une friche à Semoy.
Nombre de Date Précipitation Station spores |
Du 10/04 0 0 mm ORLEANS 45 au 17/04 (piège Marchi) |
Pas de projection de spores de tavelure du poirier dans le Loiret en l'absence de pluie. La tavelure du poirier est toujours en phase de renouvellement rapide des stocks de spores projetables.
Si les prévisions météorologiques se confirment, les stocks de spores projetables étant très importants dans toute la région, les risques de contamination deviennent élevés dès les prochaines pluies (samedi ou dimanche selon les sites).
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La carte ci jointe présente la répartition régionale du réseau de piégeage de carpocapses et de tordeuses.
Les pièges sont implantés dans des vergers en production
(professionnels ou amateurs) et sont relevés au moins une fois par semaine par les producteurs ou les jardiniers amateurs.
Aucune capture signalée.
Pandemis Heparana Premières captures signalées dans le Loiret.
Archips podana
Le vol a débuté : premières captures signalées dans le Loiret.
Mineuse marbrée (Phylonorycter blancardella) Un piège est mis en place dans le Loiret dans une parcelle en production biologique. De nombreuses captures sont signalées depuis 10 jours.
Des symptômes sur jeunes pousses sont signalés ponctuellement sur des variétés sensibles, dans des situations favorables dans le Cher, l'Indre, le Loiret et en Indre et Loire.
Sur pommier, seules les jeunes feuilles sont sensibles, elles sont réceptives jusqu'à 6 jours après leur apparition. Par contre, l'eau directe empêche la germination des conidies. Les risques d'infection restent modérés sur les variétés sensibles.
La suppression des jeunes pousses oïdiées limite la dissémination de la maladie.
Ce champignon se conserve dans les anfractuosités de l'écorce et la contamination par les conidies peut avoir lieu à la floraison ou après la récolte.
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Des conditions pluvieuses en fin de floraison (stades G-H) sont très favorables à cette maladie. Le champignon se maintient ensuite à l'état latent dans les organes infectés. Les symptômes s'expriment tardivement, en été. Il existe des variétés plus sensibles que d'autres (Braeburn, Gala, Idared, Granny Smith, rouges américaines).
Pour les variétés précoces (stades G-H), les conditions sèches actuelles ne sont pas propices à la maladie. En revanche, un risque est possible pour les variétés plus tardives lors des prochaines pluies annoncées.
La présence sur les jeunes feuilles de petites colonies de pucerons cendrés est toujours signalée dans des parcelles en production conventionnelle comme dans des parcelles en production biologique. Les populations sont bien présentes sur l'ensemble de la région mais les colonies restent petites.
Sur pommier, le seuil de nuisibilité est atteint dès que 1 puceron cendré est observé dans la parcelle.
Les conditions de températures restent favorables à l'activité des pucerons cendrés.
Des colonies grandissantes sont observées dans les anfractuosités du bois, près des anciennes colonies de 2013 sur l'ensemble des sites de la région.
Le seuil de nuisibilité est estimé à 10% des arbres porteurs d'au moins un rameau touché.
La présence d'Aphelinus mali, est signalée dans l'Indre et Loire et dans le Loiret (St Aubin le Dépeint, Chouzé sur Loire-37 ; Bonny sur Loire-45). L'observation sur des plaques engluées (Chouzé sur Loire-37) montre une augmentation de leur population depuis 8 jours. Aphelinus mali débute son activité.
La présence de pucerons verts est observée régulièrement dans le Loiret et en Indre et Loire. Ces foyers restent localisés et de petites tailles (Château Renard, Bonny sur Loire, St Hilaire St Mesmin-45 ; St Aubin le Dépeint-37).
Même si les conditions de températures restent favorables à l'activité des pucerons, les niveaux d'infestation restent en dessous du seuil de nuisibilité. La présence en augmentation des populations
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auxiliaires (syrphes, coccinelles ) devrait réguler pour le moment ces populations de pucerons verts.
Le seuil de nuisibilité est estimé à 15% des pousses occupées par une colonie.
Les captures sont maintenant signalées dans le Loiret (Bonny sur Loire) mais restent peu nombreuses.
Le vol débute. Les femelles d'hoplocampe du pommier déposent leurs œufs dans les fleurs au stade F-F2. Le stade sensible est atteint pour la plupart des variétés.
Le seuil de nuisibilité est atteint dès les premières captures.
Les risques de pontes sont élevés dans les parcelles sensibles.
Les premiers péritèles et phyllobes ont été observées dans plusieurs parcelles de pommiers et de poiriers d'Indre et Loire (St Paterne Racan, Pont de Ruan), du Loiret (Chanteau, St Hilaire St Mesmin, Bonny sur Loire). Les dégâts devraient rester limités à des morsures sur quelques feuilles.
Des symptômes en clous de girofle sont signalés dans le Loiret (Bonny sur Loire), dans le Cher (Neuvy St Sépulchre) et en Indre et Loire (St Aubin le Dépeint) en parcelles à risque.
Les femelles d'anthonomes déposent leurs œufs à l'intérieur des bourgeons aux stades précis B à D. Au-delà du stade D, il n'y a plus de risque pour les fleurs, la femelle ne peut plus pondre et l'ouverture de la fleur sera fatale à la jeune larve. Les risques persistent donc dans les parcelles sensibles tant que le stade D n'est pas dépassé, c'est-à-dire tant que les sépales ne laissent pas voir les pétales.
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En parcelle fortement infestée, on observe de fortes populations d'adultes. Les femelles déposent de nombreux œufs. Les stades majoritaires dans ces parcelles très infestées sont les stades adultes et œufs.
Les sites fortement infestés sont localisés. Les niveaux de population restent très variables : de 0% à 75% de pousses avec présence de larves âgées. La situation reste assez saine globalement (3 parcelles sur 15 du réseau avec plus de 20% de larves âgées, dont 1 parcelle avec 75% de pousses atteintes).
Des galles de phytoptes cécidogènes récemment formées sont observées sur les inflorescences dans le Loiret (St Hilaire Saint Mesmin, St Jean de Braye, Semoy, Sigloy) et en Indre et Loire (La Chapelle St Blaise). Surveiller vos parcelles
Des enroulements de feuilles avec des colonies sont signalés localement (Chanteau, St Hilaire St Mesmin, Châteaurenard-45) mais la situation reste calme pour la plupart des parcelles du réseau.
Les conditions de températures restent favorables à l'activité des fondatrices et à la croissance des colonies.
Surveillez vos parcelles pour détecter leur présence dans vos vergers.
Le Feu Bactérien est une maladie bactérienne dangereuse due à Erwinia amylovora. C'est sur le poirier, son hôte principal, que les attaques sont les plus graves. Au printemps, les conditions climatiques favorables provoquent la réactivation des chancres. La bactérie se multiplie alors rapidement, et se dissémine dans les rameaux infestés. On peut observer l'apparition de symptômes de noircissement des bouquets floraux et des pousses qui se dessèchent en se recourbant en crosse. Des gouttelettes d'exsudat sont libérées. La dissémination naturelle est assurée par la pluie, le vent, les oiseaux, les insectes, les outils de taille La bactérie pénètre alors dans la plante par les fleurs, mais aussi par les extrémités de pousses en croissance et par les blessures.
Les conditions climatiques sèches de la semaine ont été peu favorables aux contaminations.
Les conditions climatiques prévues pour les prochains jours restent peu favorables à la dissémination du Feu Bactérien bien que les poiriers soient très sensibles en période de floraison.
Etant donné le risque considérable que représente cette maladie en production fruitière et ornementale, la bactérie Erwinia amylovora est considérée comme parasite de quarantaine pour la Communauté Européenne. Le Feu Bactérien est donc un parasite contre lequel la lutte est obligatoire en tout lieu et en tout temps (arrêté du 31 juillet 2000). Lorsqu'un foyer est décelé, une déclaration obligatoire de ce foyer doit être réalisée auprès du Service Régional de l'Alimentation (SRAl).
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Des adultes (mâles et femelles) sont observés dans le Loiret, le Loir et Cher et en Indre et Loire.
. A suivre
Les premières colonies sont signalées en vergers amateurs dans le Loiret (St Jean de Braye) et en Indre et Loire (Artannes sur Indre).
Les conditions climatiques deviennent favorables au développement des colonies de pucerons.
Des captures sont signalées dans le Loiret (St Benoit sur Loire) et en Indre et Loire (St Cyr sur Loire).
La période à risque vis-à-vis des pontes débutera lorsque les températures seront favorables
(températures crépusculaires supérieures à 13°C) et lorsque les collerettes des jeunes fruits auront chuté
(stade 80% de chute de collerette).
Différentes chenilles (arpenteuses ou cheimatobies, noctuelles et tordeuses) sont observées régulièrement dans les parcelles sensibles sur pommiers comme sur poiriers. Elles peuvent être présentes en quantité importante dans certains sites.
Ces chenilles sont de différentes tailles, de 0.5 à 1.5cm : différents
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stades de développements sont présents.
Les conditions sont favorables à l'activité de ces chenilles. L'absence de froid cet hiver a réduit la mortalité des stades hivernants.
Les risques sont importants dans les parcelles sensibles aux tordeuses et autres chenilles défoliatrices.
Surveiller vos parcelles en recherchant leur présence dans les bouquets floraux.
Le vol reste important en intensité. Sur le secteur de Lignières de Touraine (37), 51 captures cette semaine contre plus de 75 individus/piège la semaine passée. Le vol de xylébore disparate continue mais est en diminution. De nombreuses perforations sont maintenant visibles sur les troncs dans les sites sensibles.
Le vol est en cours. Le niveau de risque en parcelles sensibles reste élevé.
Il est important de couper et de brûler les branches et les arbres atteints. De plus, il faut veiller à équilibrer la fumure pour activer la croissance des arbres et augmenter leur résistance.
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Avec des conditions de températures plus élevées, la diversité et les densités de populations d'auxiliaires prédateurs sont en augmentation. On les observe facilement en réalisant des observations sur les feuillages ou par battages de rameaux dans les fruitiers. A proximité des foyers de pucerons, sont signalés des coccinelles adultes, des syrphes (adultes, œufs et larves). Sont déjà également signalés des chrysopes, hémérobe et raphidie (tous stades), prédateurs polyphages de pucerons, d'acariens, de psylles, de chenilles ainsi que des staphylins Des punaises prédatrices sont également présentes au stade adulte: Orius sp. (prédateurs d'acariens et de pucerons) et autres mirides (Deraeocoris lutescens, .).
Ce sont les premières générations d'auxiliaires que l'on observe actuellement: il est nécessaire de les préserver pour leur permettre de se multiplier rapidement.
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