Carotte Faible pression de la mouche. L'alternariose progresse.
Céleri rave Les dégâts de mineuse toujours très visibles. Septoriose et sclérotiniose sont encore présents.
Chou Les ravageurs sont moins préoccupants, ce sont les maladies qui prennent le dessus.
Haricot Le sclérotinia est toujours observé, surtout dans les cultures irriguées et le botrytis progresse.
Épinard Des dégâts de noctuelles, mais un bon état sanitaire.
Les captures sont toujours faibles, 1 à 2 mouches sur 2 parcelles, voire nulles sur la grande majorité des parcelles (12 sur 14).
L'alternariose se développe sur les cultures de grosses carottes, la pression s'accentue sur la culture.
Le seuil de nuisibilité est atteint sur 2 des 3 parcelles suivies pour la mouche de la carotte, mais les dégâts les plus impressionnants sont dus à la mineuse de la deuxième génération. Pour autant que l'on puisse anticiper, ces dégâts sont sans conséquences directes sur le développement des raves.
La pression de septoriose est constante et toujours forte. Le sclérotinia reste présent, le risque étant bien entendu lié à la parcelle (historique des cultures sensibles, dégâts, irrigation ).
Les pontes sont presque nulles (2 œufs sur une parcelle) sur les trois parcelles encore suivies.
1,80 | Comparaison des vols 2014 avec les vols moyens de 2001 à 2013 |
1,60 | |
1,40 | |
1,20 | |
Nombre d'œufs par jour et par feutrine1,00 | |
0,80 | |
0,60 | |
0,40 | |
0,20 | |
0,0012 | 14161820222426283032343638404244SemaineNb moy œuf/jr/piège en 2014Moy 2001 - 2013 |
La pression exercée par les chenilles est en baisse, mais ce sont les pontes sur les têtes qui peuvent être préjudiciables. Les dégâts de cécidomyies sont toujours bien visible.
D'une manière générale, le mois de septembre est propice au développement des maladies sur cette culture et cette année ne déroge pas à la règle. On voit quelques dégâts de sclérotinia sur tige, quelques pommes touchées par le botrytis, la bactériose dont les dégâts sont assez fréquents et surtout une progression d'alternaria et de mycosphaerella.
La présence des papillons (noctuelle heliothis ou pyrale du maïs) est faible voire nulle dans les pièges. Quelques dégâts sont observés malgré tout sur le sud du Morbihan (Kervignac).
Quel que soit le secteur géographique concerné, le sclérotinia est largement présent dans les parcelles de haricot, laissant peu de parcelles indemnes. On peut ajouter à cela le botrytis, qui a profité de conditions clémentes pour s'installer et se développer.
Des pièges pour la noctuelle gamma, mais aussi pour la noctuelle du chou sont mis en place dans des parcelles d'épinard du sud Finistère. On ne dénombre que quelques papillons, rien de préjudiciables à la culture.