Ravageurs
Aleurodes
Pucerons
Thrips
Madadies
Oïdium
Mildiou
Directeur de publication : Dominique Graciet, Président de la Chambre régionale d'agriculture d'Aquitaine Cité mondiale 6, Parvis des Chartrons 33075 Bordeaux cedex Tél. 05 56 01 33 33 Fax 05 57 85 40 40 http://www.aquitainagri.org/
Supervision : DRAAF / Service Régional de l'Alimentation Aquitaine 51, rue Kièser 33077 Bordeaux cedex Tél. 05 56 00 42 03 http://draaf.aquitaine.agriculture. gouv.fr/
Les structures partenaires dans la réalisation des observations nécessaires à l'élaboration du Bulletin de santé du végétal d'Aquitaine Horticulture - Pépinières sont les horticulteurs et pépiniéristes, les entreprises CIC et Medan .
Le rédacteur du BSV Horticulture - Pépinières est le GIE Fleurs et Plantes du Sud-Ouest.
Les conditions climatiques sont favorables au développement des maladies cryptogamiques.
Soyez également vigilants quant à la présence de ravageurs, particulièrement sous abris : Pucerons, aleurodes, cochenilles, acariens, chenilles, trips et cicadelles.
Elles commencent à apparaître dans les cultures et ont été observées sur Hibiscus, Lantana et Sauges, Géranium et Fushia.
Voici quelques éléments pour distinguer les populations de Trialeurodes vaporariorum et celles de Bemisia tabaci. Ces dernières sont à surveiller car elles constituent un important vecteur de virus.
Source : Guide des principaux organismes nuisibles visés par le dispositif des Passeports phytosanitaires européens sur les productions ornementales. Astredhor. FNPHP - http://www.astredhor.fr/data/info/65827-Guide PPE.pdf
Critères de différentiation |
Besoins de température |
Aspect de l'adulte |
Aspect des larves |
Pupes |
Position sur la plantes |
Btabaci |
Nécessite des températuresélevées (20°C) |
Petit et jauneAiles collées au corps, disposées demanière verticale donnant une formeprofilée |
Quelques soies (poils) dorsales |
Jaunes, au contour irrégulier |
Les populations se répartissent surl'ensemble de la plante |
Tvaporariorum |
Nécessite des températures moinsélevées |
Plus grand et plus blanc |
Nombreuses soies |
Blanches et ovales |
Les populations sontprincipalement observées sur lapartie supérieure des plantes |
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Adultes et pupes de Trialeurodes
Adulte, pupe vide (déchirure en T), larves L2 et L3
Pupe (couronne cilée, et nombreuses soies)
Adulte de Bemisia
Adulte et larves L2,L3, L4-pupe
Larves L2, L3 de Bemisia
Œufs, larves L2, L3, L4
Œufs récemment pondus
Pupe de Bemisia
Les pucerons continuent leur colonisation sur les cultures, ils ont été observés sur :
- Calibrachoas qui est une plante très sensible : les attaques se trouvent au cœur ou sous les feuilles du bas, les espèces trouvées sont Aulocarthum solani, Macropsiphum euphorbia (de couleur verte) et Myzus persicae (plutôt rosé) ;
- Géranium lierre, avec des attaques d'Aulacorthum solani ;
- Abelia grandiflora, cultivé sous abri , présence de trois espèces :
Aphis spiraecola, qui domine, est vert foncé avec des cornicules et cauda noires (voir photo).
Aulacorthum solani est plutôt vert clair, avec des taches vert foncé à la base des cornicules.
Myzus persicae (rosé). On a pu noter une activité visible du prédateur indigène Syrphe par la présence de déjections sous forme de "coulées d'encre", présence d'enveloppes de mues de larves, et également présence d'œufs.
- Pittosporum, cultivés en extérieur : présence importante de pucerons noirs sous les feuilles avec un enroulement et de manchons sur les tiges. Il pourrait s'agir d'Aphis fabae mais le diagnostic reste à confirmer.
- Rosiers : premières attaques de Macrosiphum rosae (son abdomen est allongé, il a de longues antennes, de longues pattes, et se laisse tomber facilement quand on s'approche, de couleur rosée il est donc peu visible sur les jeunes pousses rougeâtres).
Ils sont maintenant présents sur de nombreuses cultures en serre, plus particulièrement observés sur pétunia retombants avec des attaques de larves sur le feuillage. Ils se manifestent par des taches claires ponctuées de points noirs
(déjections), sur gerbera, géranium lierre, verveines et toutes les cultures en fleurs.
Trips sur verveines
L'oïdium est un champignon qui prolifère plus facilement par temps chaud associé à une forte humidité ambiante. Il apparaît généralement lorsque les températures remontent (optimales à 21°C) et que l'humidité est encore très présente. Les écarts thermiques jours/nuits et les écarts d'humidités relatives constatés actuellement favorisent son développement. Pour germer ses spores n'ont pas besoin d'eau, contrairement à la plupart des autres champignons. Le développement du champignon est optimal avec des durées de jour de 12 h.
Les symptômes sont les suivants : Petites taches blanches arrondies sur faces supérieures des feuilles, parfois confluantes : jeunes pousses, boutons "blancs". Evolution en nécroses brunes lorsque le développement est bloqué.
Sur rosier, les premiers symptômes sont sur les faces inférieures : taches brunâtres à rougeâtres.
Les premières attaques ont été observées sur les jeunes pousses de Lagerstromia sous abris et sur les cultures florales sous serres.
En cinq à sept jours, une plante infectée forme elle-même d'autres spores, par lesquelles le champignon peut continuer à se reproduire.
Les spores sont viables 30 jours mais en cas de dessèchement elles meurent.
Le climat le plus favorable est :
26°C 40 à 75% d'humidité 15 à 16°C 90 à 99% d'humidité
germination des spores et infection des feuilles
Les mildious sont des maladies provoquées par une famille de champignons, les Peronosporacées, qui parasitent différentes plantes supérieures, particulièrement dans les cultures sous abri.
Ce sont des maladies printanières et/ou automnales.
Symptômes :
la face supérieure des feuilles présente des "Taches en plage " desséchées, cernées de pourpre ou de bigarrures rougeâtres,
sur la face inférieure des feuilles on note le développement d'une poussière grise à marron-violacé
(sauf Bremia),
crevasses longitudinales sur tiges,
chutes des feuilles.
Facteurs favorisants :
Eau liquide : elle est indispensable à la germination des spores sur les tissus-hôtes. Donc la pluie, l'arrosage par aspersion, une humidité saturante favorisent l'apparition des mildious.
Températures douces : de 15 à 20°C, l'optimum de développement est à 18°C. Les spores de
contaminations germent entre 1°C et 25°C. Les variations brutales de température semblent accélérer la progression de la maladie. Il semble que, pour certains mildious, la lumière favorise la production des conidies pour les contaminations secondaires.
Attaque sur jeunes plants de mufliers de Peronospora antirrhini ; feuilles vrillées, jaunissement et feutrage violacé sous les feuilles.
AbrisHors-solPleine terreRavageurs :psylles | AbrisHors solPleine TerreMaladies :oïdium |
pucerons | rouille |
aleurodes cochenilles acariens chenilles otiorrhynques trips cicadelles | mildiou |
pas observé pas d'attaque attaque faible attaque moyenne attaque forte
Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles. S'il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut-être transposée telle quelle à la parcelle. La Chambre régionale d'agriculture d'Aquitaine dégage donc toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs pour la protection de leurs cultures et les invite à prendre ces décisions sur la base des observations qu'ils auront réalisées sur leurs parcelles et/ou en s'appuyant sur les préconisations issues de bulletins techniques (la traçabilité des observations est nécessaire).