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S O M M AI R E

Maraîchage
Bilan de la campagne 2012
(deuxième partie).

Directeur de publication : Dominique Graciet, Président de la Chambre régionale d'agriculture d'Aquitaine Cité mondiale 6, Parvis des Chartrons 33075 Bordeaux cedex Tél. 05 56 01 33 33 Fax 05 57 85 40 40 http://www.aquitainagri.org/

Supervision : DRAAF / Service Régional de l'Alimentation Aquitaine 51, rue Kièser 33077 Bordeaux cedex Tél. 05 56 00 42 03 http://draaf.aquitaine.agriculture. gouv.fr/

N°34 29 novembre 2012

Les structures partenaires dans la réalisation des observations nécessaires à l'élaboration du Bulletin de santé du végétal d'Aquitaine Maraîchage - Pomme de terre sont les suivantes :
Parcelles flottantes : APPM, Cadralbret, CDA 19, CDA 24, CDA 47, Comafel, Coop de Fieux, FREDON Aquitaine, Granlot, INVENIO, EPLEFPA de Ste Livrade, LDA 33, Midi Agro Consultant, Perilot, Scaafel, Socave, Valprim, VDL
Parcelles de références : CDA 47, FREDON Aquitaine (toutes cultures)
Le rédacteur du BSV Maraîchage - Pomme de terre est :
FREDON Aquitaine

Maraîchage

Bilan de la campagne 2012

Ce BSV vous propose la deuxième partie du bilan " maraîchage " relatif à la campagne 2012.

Situation sanitaire en cultures de poivrons

Les ravageurs

Les premiers foyers de pucerons ont été observés en parcelles à partir de la mi-avril. Les populations progressent régulièrement jusqu'à atteindre plus de 10% des plantes colonisées fin mai. Le temps relativement maussade du mois de mai n'a pas forcément été propice au développement de la faune auxiliaire. A partir de la mi-juin, les populations semblent bien maîtrisées, la faune auxiliaire a limité la prolifération de ce bio-agresseur. Fin juillet, favorisés par les conditions climatiques estivales, ces bio-agresseurs sont relevés régulièrement et concernent la majorité des parcelles prospectées avec des fréquences d'attaque comprises jusqu'à 40% de pieds colonisés. La faune auxiliaire présente a du mal à réguler les populations de pucerons ; la pression est tout de même restée relativement importante pendant toute la période estivale. Cette tendance est confirmée en septembre et octobre où de nouveaux foyers réinfestent les cultures. L'infestation liée à ce bio-agresseur est moyenne et supérieure à 2011.

D'une manière générale, les populations de thrips ont été bien maîtrisées. La pression est faible à moyenne selon les parcelles et comparable à 2011.

Quelques foyers d'acariens sont relevés sans pour autant avoir une incidence sur la culture.

Les punaises Nezara viridula ont été aussi très présentes en parcelles de poivrons, leur fréquence d'attaque reste plus importante que l'an passé.


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Quelques dégâts de mineuses sont notés en parcelles notamment sur des sites atteints les années précédentes sans pour autant avoir des conséquences sur la production. L'infestation liée à ce bio-agresseur est faible et comparable à 2011.

Globalement, les aleurodes n'ont pas eu d'incidence sur la culture.

En fin de cultures, les arrachages des cultures d'été mettent en évidence la présence de nématodes avec parfois des attaques sévères.

Chenille de tordeuse dans son cocon
(N DASTE FREDON AQ)

Observés en 2011 en parcelles de fraises et de framboises, la présence et les dégâts de tordeuses ont été relevés dans le pédoncule des fruits et sur les feuilles début septembre. Ce bio-agresseur n'a pas eu de conséquence sur la culture ; à surveiller.

Pour la partie pyrale du maïs, reportez-vous à la rubrique " toutes cultures " en page 8 .

Les maladies

Les premiers symptômes d'oïdium ont été relevés sous abris au cours de la dernière décade du mois d'août. D'une façon générale, la maladie a été moins virulente que les années précédentes malgré des conditions climatiques favorables.

Quelques attaques de Botrytis ont été relevées sur pétioles et sur fruits, néanmoins, les conditions climatiques de l'été ont limité la prolifération de cette maladie.

Au cours de la campagne, quelques cas de verticiliose nous ont été signalés occasionnant des pertes importantes.

Côté virus, un cas de Virus de l'Impatiens a été signalé début août en parcelles de poivrons et du CMV a été relevé sur variétés non tolérantes notamment dans les parcelles ayant subi des attaques importantes de pucerons.

Le cul noir, phénomène relevé régulièrement à la mi-juillet, a été favorisé par des apports d'eau irréguliers notamment lors des périodes très chaudes de l'été.

Quelques cas de Sclerotinia ont été relevés au cours de la première décade du mois de juillet (1% de plantes touchées). A noter aussi des pertes racinaires dues à Pythium, Rhizoctonia, Colletotrichum dans quelques parcelles.

Situation sanitaire en cultures de salades

Les ravageurs

A partir de la dernière décade du mois d'octobre, le retour de conditions climatiques humides et plus fraîches a permis aux limaces et aux escargots de reprendre leur activité. Toutefois, d'une façon générale, ces bioagresseurs n'ont pas eu de préjudice pour la culture.


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Les conditions climatiques, particulièrement douces de l'automne, ont contribué à l'activité des noctuelles terricoles. Les dégâts occasionnés par celles-ci ont été relevés régulièrement en parcelles avec une intensité moyenne de 5% de plantes touchées.

Sous abris, les premiers foyers de pucerons ont été relevés à partir du mois de janvier ; à cette période, l'absence de températures froides n'a pas encore limité leur prolifération. En revanche, la vague de froid exceptionnelle du mois de février a stoppé leur prolifération. A partir de la fin mars, à la faveur des conditions climatiques chaudes, les populations ont progressé assez rapidement notamment sur les parcelles proches de la récolte.

Quelques dégâts de chenilles défoliatrices
(Autographa gama) ont été relevés sous abris au cours du printemps, toutefois, ils n'ont pas eu d'incidence sur le rendement.

Les conditions climatiques exceptionnelles de la fin d'été et du début d'automne ont largement contribué à l'activité de Autographa gama et de Héliothis.

Leur fréquence d'attaque peut être qualifiée de faible à moyenne selon les parcelles et comparable à 2011.
Chenille d'Héliothis dans le cœur d'une salade.
(N DASTE FREDON AQ)

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Nombre d'Héliothis par piège et par jour

Piégeage d'Héliothis en Aquitaine 2012
9
8
7
6
Aquitaine 2012
Sud47
5
4
3
2
1
0

26-avr

02-mai

08-mai

14-mai

20-mai

26-mai

01-juin

07-juin

13-juin

19-juin

25-juin

01-juil

07-juil

13-juil

19-juil

25-juil

31-juil

06-août

12-août

18-août

24-août

30-août

05-sept

11-sept

17-sept

23-sept

29-sept

Des dégâts de mineuses (Liriomyza huidobrensis) ont été relevés sur plusieurs parcelles ayant un précédent aubergine. Les dégâts n'ont pas forcément évolué au-delà des premières feuilles et sont comparables à ceux relevés en 2011.

En parcelles de salades sous tunnels, des dégâts occasionnés par les mulots ont été relevés avec des pertes de plants parfois importantes (5% de plantes atteintes). A noter aussi la présence de dégâts de lapins et de ragondins.

Les maladies

Maladie n°1 en Aquitaine, le mildiou a été observé de façon sporadique au cours de l'automne 2011 mais ensuite, des symptômes importants de cette maladie ont été relevés au mois de décembre. Au mois de février, stoppé par les températures froides, peu de taches de mildiou ont été recensées sur le réseau.

Ensuite, le radoucissement des températures à partir de la dernière décade du mois de février a contribué à favoriser la sporulation et le développement du champignon. Néanmoins, d'une façon générale, les attaques ont été moins importantes que les années précédentes.

Dégâts de Botrytis sur salades (N DASTE FREDON AQ)

Les conditions climatiques douces et humides enregistrées au mois de décembre et de janvier ont été particulièrement propices au développement du Botrytis. Il est relevé aussi bien sur pommes que sur collet, engendrant des pertes jusqu'à 10%. A noter aussi la présence de cette maladie sur feuilles où également 10% des plantes sont touchés.

Par ailleurs, les dégâts de gel, relevés en parcelles au cours du mois de février, ont occasionné l'apparition de Botrytis. Par la suite, deux périodes sont propices à sa prolifération, les conditions climatiques du mois de mars et début avril ont été favorables au développement de cette maladie notamment dans les parcelles confinées, la fréquence d'attaque est en moyenne de 5% à 10% de plantes atteintes.


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Les premiers cas de Rhizoctonia ont été recensés au mois de janvier. D'une façon générale, les attaques ont été faibles pour cette campagne.

Le Sclerotinia a profité des conditions climatiques douces et humides du mois de janvier pour proliférer. Sur le réseau d'observation, sa présence est notée régulièrement avec des fréquences d'attaque différentes selon les espèces. Ainsi, sur Batavia, les symptômes sont présents et concernent jusqu'à 7% des plantes observées alors que sur laitue, le pourcentage peut atteindre 15% de plants touchés.

Ces deux maladies (Big Vein et taches orangées) sont relevées sous abris à partir du mois de janvier. Des dégâts conséquents ont été relevés dans plusieurs parcelles (1% à 90% de plantes atteintes). A noter qu'une parcelle a du être totalement broyée à cause de grosses attaques de la maladie des taches orangées. Fin mars, on note à nouveau quelques attaques de Big Vein sans pour autant pénaliser la croissance des plantes.

Des dégâts occasionnés par la bactérie Pseudomonas cichorii (ou maladie des nervures noires) ont été relevés sur une parcelle de Batavia proche de la récolte en novembre 2011. La fréquence d'attaque est de 24% de plantes atteintes avec une intensité d'une côte touchée par plante.

Repéré sur une parcelle, Pythium tracheiphilium a entraîné une perte de 5% des plants.

Situation sanitaire en cultures de choux

Les ravageurs

L'activité des altises a été très soutenue cette année ; ces bioagresseurs ont été problématiques au moment des plantations car les conditions climatiques chaudes et sèches à cette période ont été propices à leur développement. Ils ont causé des dégâts assez importants dans des plantations de choux et dans des parcelles de radis. L'intensité des attaques a été plus forte qu'en 2011.

Au cours de l'automne 2012, quelques petites colonies de pucerons cendrés, constituées en moyenne de 5 pucerons, ont été visibles à la face inférieure des feuilles. Les précipitations du mois d'octobre ont limité leur prolifération. L'infestation liée à ce bio-agresseur est faible et comparable à celle de 2011.

Altises et dégâts causées par celles-ci
(N DASTE FREDON AQ)

Selon le modèle SWAT, le vol de mouche du chou (Delia radicum) a débuté au cours de la dernière semaine du mois de mars. Les premiers dégâts ont été relevés en parcelles de radis autour du 10-15 avril. Le second vol, moins intense que le premier, a commencé à partir de la fin mai. Au cours de l'été, ce bio-agresseur a été peu actif, seules quelques prises sont enregistrées. A partir de fin août, le vol s'intensifie et des dégâts sont relevés dans quelques parcelles de radis et de choux. Problème montant en cultures de choux, les aleurodes ont été relevés régulièrement en parcelles, toutefois, les attaques occasionnées par ce bio-agresseur sont moins importantes qu'en 2011.


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Les noctuelles défoliatrices : teignes, piérides, Autographa gama, Mamestra . ont été présentes en parcelles de choux. Les conditions climatiques exceptionnelles de cet fin d'été et de l'automne ont été favorables au développement des ces lépidoptères si bien que des défoliaisons ont été notées. Le risque a été moyen à fort selon les parcelles et comparable à l'an passé.

Les maladies

Au mois de janvier 2012, des symptômes d'Alternaria et de Mycospherella sont notés dans de nombreuses parcelles avec une fréquence d'attaque moyenne de 10% de plantes atteintes. Au cours de l'automne 2012, d'une manière générale, les maladies sont restées assez discrètes. Les attaques fongiques ont été faibles à moyennes comparables à 2011.


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Situation sanitaire " ravageurs communs toutes cultures "

Les paragraphes suivants présentent le bilan de l'évolution des populations des principaux lépidoptères, ravageurs communs à toutes les cultures. Il s'agit de la pyrale du maïs et de la sésamie.

Pour les noctuelles défoliatrices : Héliothis et Autographa gamma, reportez-vous au bilan maraîchage
(première partie) diffusé le 22 novembre 2012.

La pyrale du maïs

Bio-agresseur en progression depuis plus d'une trentaine d'années en parcelles de maïs, la pyrale du maïs peut aussi occasionner des dégâts importants en maraîchage sur des cultures telles que le poivron, la fraise, le melon .

Captures journalières moyennes1,00,90,80,70,60,50,40,30,20,1 Piégeage de la PYRALE DU MAÏS en Aquitaine - Com paraison des années 2011 et 201220122011
0,019-avr 29-9-19-29-8-18-28-8-juil18-28-7-17-27-6-16-avrmaimaimaijuinjuinjuinjuiljuilaoûtaoûtaoûtseptsept

Les premiers papillons de la pyrale du maïs ont été piégés fin mai-début juin soit 3 semaines plus tard qu'en 2011. Par ailleurs, les effectifs piégés en 2012 sont plus faibles que ceux relevés au cours des années 2005-2011
(voir graphique n°2).

Les températures fraîches (souvent inférieures aux normales saisonnières) associées au vent n'ont pas été propices à l'émergence des premiers papillons. D'une manière générale, le vol de la première génération est marqué par des piégeages faibles. Les premières pontes ont été relevées en parcelles de poivrons vers le 10 juin et les premières larves vers le 20 juin. Les conditions climatiques fraîches de début juin ont ralenti l'émergence des papillons et le dépôt des pontes ; ainsi peu de dégâts sont à déplorer pour cette première génération.

Le vol de la première génération se termine au cours de la première décade du mois de juillet, cette remarque est confirmée par un nombre de papillons piégés par jour en baisse et par l'observation de stades larvaires âgés (voir graphique n°3 ci-dessous). A partir du 20-25 juillet, les premières chrysalides ont été relevées en parcelles annonçant le début du deuxième vol.


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Les premiers papillons ont été piégés vers le 23 juillet. Le pic du second vol a eu lieu vers le 10-15 août favorisé par le retour de conditions climatiques plus chaudes.

En 2012, aucune troisième génération n'a été enregistrée en Aquitaine.

Captures journalières moyennes2,01,81,61,41,21,00,80,60,40,2 Piégeage de la PYRALE DU MAÏS en Aquitaine - Moyenne des années 2005 à 2009 com parée à 20122012Moyenne 2005-2009
0,019-avr 29-9-19-29-8-18-28-8-juil18-28-7-17-27-6-16-avrmaimaimaijuinjuinjuinjuiljuilaoûtaoûtaoûtseptsept
Evolution des stades larvaires de la pyrale du maïs pour la première génération 2012
100%
90%
80%
70%
Exuvies
60%
Chrysalides
L3-L5
50%
L1-L2
40%

35% de chrysalidation.

30%
20%
10%
0%
02 juin
12 juin
20 juin
27 juin
12 juillet
19 juillet
25 juillet

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La sésamie du maïs

Le vol de la première génération a débuté vers les 10-15 mai soit une douzaine de jours plus tard qu'en 2011. Le pic de vol de cette génération a eu lieu fin mai. Le second vol, plus tardif qu'en 2011, a commencé à partir de fin juillet début août et a enregistré un pic à la mi-août.

Captures journalières moyennes2,01,81,61,41,21,00,80,60,40,2 Piégeage de la SESAMIE en Aquitaine - Com paraison des années 2011 et 201220122011
0,024-avr 3-mai12-21-30-8-juin17-26-5-juil14-juil 23-juil 1-août10-19-28-6-sept15-24-maimaimaijuinjuinaoûtaoûtaoûtseptsept

D'une manière générale, l'intensité des vols en 2012 a été faible (voir graphique n°1 et n°2) malgré des infestations importantes à l'automne 2011 en particulier en parcelles de melons tardifs.

Sur le réseau d'observations, les attaques liées à ce bio-agresseur ont été carrément inférieures à celles de l'an passé ; en effet, les températures très froides (voir graphique n°3) enregistrées au mois de février ont probablement décimé les populations larvaires hivernantes.

En 2012, aucune troisième génération n'a été enregistrée en Aquitaine.


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Captures journalières moyennes3,02,52,01,51,00,5 Piégeage de la SESAMIE en Aquitaine - Moyenne des années 2005 à 2009 com parée à 20122012Moyenne2005-2011
0,024-avr 3-mai12-21-30-8-juin17-26-5-juil14-juil 23-juil 1-août10-19-28-6-sept15-24-maimaimaijuinjuinaoûtaoûtaoûtseptsept
Températures moyennes pour le poste de Sainte Livrade sur Lot selon les décades Moyenne 2003-2011 comparée à 2012
35
30
25
Moyenne 2003-2011
2012
20
15
10
5
0
-5
-10
D1
D3
D5
D7
D9
D11
D13
D15
D17
D19
D21
D23
D25
D27
D29
D31
D33
D35

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Ce qu'il faut retenir : Bilan Maraîchage de la campagne 2012

Culture

Bio-agresseurs

Poivron
Salades

Pucerons Thrips Acariens Punaises Mineuses Aleurodes Nématodes Tordeuses Oïdium Botrytis CMV Verticiliose Sclerotinia Limaces Noctuelles terricoles Pucerons Chenilles défoliatrices Mineuses Bremia Botrytis

Choux
Toutes cultures

Altises Pucerons cendrés Mouches Chenilles défoliatrices Aleurodes Maladies Pyrale du maïs Sésamie

Niveau d'attaque au cours de la campagne 2012

Comparaison avec 2011

Moyen Faible à moyen Faible Fort Faible Faible Fort Faible Faible Moyen Moyen Fort Moyen Faible Moyen à fort Moyen Moyen Faible Faible à moyen Moyen à fort

= =
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=
= = =
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Moyen à fort Faible Moyen Moyen à fort Moyen à fort Moyen à fort Faible à moyen Faible

à =
= à

=
=
=
à =

= =

Pression dans les parcelles agricoles avec un itinéraire technique conventionnel pouvant comporter des traitements vis-à-vis de certains bio-agresseurs.


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Remerciements

En Aquitaine, en 2012, la Surveillance Biologique du Territoire a été réalisée avec le concours des techniciens (cités ci-dessus) et des agriculteurs. Nous remercions les personnes qui se sont mobilisées pour transmettre l'information concernant les parcelles ainsi que les résultats de piégeage.

Les acteurs de la filière réalisent des observations conséquentes, toutefois, l'ensemble des parcelles ne peut pas être prospecté. En conséquence, afin de corroborer et de compléter nos informations, n'hésitez pas à nous contacter pour nous signaler tout développement significatif d'une maladie ou d'un ravageur.

De plus, si vous le souhaitez, vous pouvez rejoindre le réseau de surveillance du territoire. En effet, des observations de terrain et des données régulières sont nécessaires pour l'élaboration d'un BSV pertinent.
Vous pouvez nous contacter : FREDON Aquitaine Nathalie DASTE
Tel : 05.56.37.95.98. ou par mail n.daste@fredon-aquitaine.org

" Action pilotée par le Ministère chargé de l'agriculture, avec l'appui financier de l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto 2018 ".

Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles. S'il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut-être transposée telle quelle à la parcelle. La Chambre régionale d'agriculture d'Aquitaine dégage donc toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs pour la protection de leurs cultures et les invite à prendre ces décisions sur la base des observations qu'ils auront réalisées sur leurs parcelles et/ou en s'appuyant sur les préconisations issues de bulletins techniques (la traçabilité des observations est nécessaire).

Licence Ouverte Etalab