Les structures partenaires dans la réalisation des observations nécessaires à l'élaboration du Bulletin de santé du végétal d'Aquitaine Arboriculture fruitière sont les suivantes :
BIP, CDA17, CDA 24, CDA 47, CETA de Guyenne, EPLEFPA de Ste Livrade-sur-Lot, FDGDON 47, FDGDON 64, FREDON Aquitaine, INVENIO, LDA 33, Les 3 domaines, Novagri, SICA Castang
Pommier poirier : Tavelure Oïdium Feu bactérien - Carpocapse des pommes - Tordeuses de la pelure -Tordeuse orientale Puceron cendré Puceron lanigère Puceron vert Punaises Cécidomyie des feuilles
Poirier : Psylle Cèphe du poirier
Fruits à noyau
Pêcher : Oïdium Puceron vert Tordeuse orientale Cochenille blanche du mûrier
Prunier : Carpocapse des prunes Puceron vert Phytoptes- Rouille Tavelure
Kiwi
Pseudomonas syringae pv. actinidiae Cochenille blanche du mûrier
Tous fruitiers
Acariens rouges Cochenilles - Drosophila suzukii - Grêle
Directeur de publication : Dominique Graciet, Président de la Chambre régionale d'agriculture d'Aquitaine Cité mondiale 6, Parvis des Chartrons 33075 Bordeaux cedex Tél. 05 56 01 33 33 Fax 05 57 85 40 40 http://www.aquitainagri.org/
Supervision : DRAAF / Service Régional de l'Alimentation Aquitaine 51, rue Kièser 33077 Bordeaux cedex Tél. 05 56 00 42 03 http://draaf.aquitaine.agriculture. gouv.fr/
Stades phénologiques :
Pommier : stade I " nouaison " à J " grossissement des fruits ".
Poirier : stade J " grossissement des fruits ".
Depuis le début de la semaine dernière, on observe de nouvelles sorties de taches sur arbres non traités ainsi que les premières taches en vergers. Ces symptômes sont à mettre en relation avec les contaminations qui se sont produites lors de l'épisode pluvieux qui a débuté le 17 avril. D'après le modèle, les pluies orageuses qui sont intervenues entre le 3 et le 8 mai ont ponctuellement occasionné des contaminations (Cf. tableau page suivante) et ont donné lieu à des projections d'ascospores de l'ordre de 3 à 8% du potentiel annuel en fonction des secteurs. Les suivis de projections d'ascospores réalisés en Gironde et en Lot-et-Garonne indiquent encore des projections importantes lors des dernières pluies.
Suivi des projections d'ascospores de tavelure par capteur de spores LDA 33 - Villenave d'Ornon (33)
1200
1000
Nombre d'ascospores
800
600
400
200
0
12/3
14/3
16/3
18/3
20/3
22/3
24/3
26/3
28/3
30/3
1/4
3/4
5/4
7/4
9/4
11/4
13/4
15/4
17/4
19/4
21/4
23/4
25/4
27/4
29/4
1/5
3/5
5/5
7/5
9/5
Selon le modèle, la quantité de spores projetée à ce jour est de l'ordre de 95% du potentiel annuel et le stock de spores projetables progresse maintenant plus lentement (0.2% par jour). Les prochaines pluies pourront encore donner lieu à des projections significatives et engendrer des contaminations si les conditions de température et de durée d'humectation sont réunies.
Conditions nécessaires aux contaminations par la tavelure (d'après tables de Mills et Laplace)
Température moyenne
7°C
8°C
10°C
11°C
12°C
13°C
Durée de la période d'humectation
18h
17h
14h
13h
12h
11h
15°C
18°C
9h
8h
La gestion des vergers vis-à-vis de la tavelure doit s'effectuer en tenant compte de l'évolution de la végétation, des pluies annoncées et de la présence éventuelle de taches sur les parcelles.
Données de modélisation d'après le modèle MELCHIOR (période du 3/05 au 14/05)
47
Station Météo
03-mai 04-mai Béquin 05-mai 06-mai 08-mai 03-mai 04-mai Frégimont 05-mai 06-mai 08-mai 03-mai 04-mai Sainte Bazeille 05-mai 08-mai 03-mai 04-mai 05-mai Sainte Livrade 06-mai 07-mai 08-mai 03-mai Saint Nicolas de la 04-mai Balerme 05-mai 08-mai
Date
Pluie mm 0.5 11.5 1.5 5.5 10.5 1 12 6.5 2.5 12.5 1.5 5 1 5.5 0.8 11 2.8 1.2 0.2 9.8 0.5 2 2.5 9
% spores projetées
Date de début de contamination
2.3 0.34 0.2 0.1 0.25 2.48 0.32 0.2 0.11 0.24 2.64 0.43 0.25 0.37 2.95 0.48 0.29 0.17 0.11 0.12 4.51 0.97 0.6 0.8
4/05 à 2h 5/05 à 17h 6/05 à 22h 8/05 à 6h
4/05 à 1h 5/05 à 16h 8/05 à 5h
3/05 à 9h 4/05 à 7h 6/05 à 7h 8/05 à 6h 4/05 à 1h 5/05 à 18h 6/05 à 16h 8/05 à 15h
Date de fin de contamination
Niveau de risque
5/05 à 6h 6/05 à 13h 7/05 à 8h 9/05 à 6h
Assez grave Léger Nul Assez grave
5/05 à 9h 7/05 à 5h 9/05 à 2h
Grave Assez grave Assez grave
3/05 à 18h 5/05 à 19h 6/05 à 19h 8/05 à 17h 5/05 à 6h 6/05 à 10h 7/05 à 7h 9/05 à 4h
Nul Assez grave Léger Nul Assez grave Léger Nul Léger
pas de données d'humectation
Station Météo
Les Leves
03-mai 04-mai 05-mai 07-mai 08-mai
Date
Pluie mm 1.5 1 3.5 0.5 16
% spores projetées
Date de début de contamination
Date de fin de contamination
Niveau de risque
2.49 0.35 0.19 0.2 0.15
3/05 à 24h 4/05 à 15 h 5/05 à 24h 7/05 à 4h 8/05 à 5h 8/05 à 21h
4/05 à 8h 5/05 à 12h 6/05 à 8h 7/05 à 6h 8/05 à 15h 9/05 à 7h
Nul Assez grave Nul Nul Nul Léger
33
24
16
17
64
Saint Quantin de Rançanne
Parempuyre
Monbazillac
Pompignac
Jurançon
Bergerac
Le Tâtre
03-mai 05-mai 07-mai 08-mai 03-mai 05-mai 07-mai 08-mai 03-mai 04-mai 05-mai 06-mai 08-mai 09-mai 03-mai 04-mai 05-mai 06-mai 07-mai 08-mai 10-mai 03-mai 05-mai 08-mai 03-mai 05-mai 07-mai 08-mai 03-mai 04-mai 05-mai 06-mai 07-mai 08-mai 12-mai 13-mai
3 1 0.5 6.5 1.5 2.5 0.5 5 0.8 0.2 2.4 0.2 2.2 0.6 1 0.5 0.5 0.5 0.5 0.5 0.5 4 0.5 8.5 3 5.5 1.5 10.5 1 2.2 1.6 1.2 1 2.8 0.2 0.2
2.14 1.01 0.33 0.12 2.69 0.61 0.22 0.14 4 0.75 0.45 0.28 0.3 0.15 0.46 0.25 0.13 0.1 0.11 0.19 0.62 5.18 1.66 1 4.78 1.45 0.6 0.19 2.81 0.37 0.2 0.11 0.1 0.18 1.29 0.32
pas de données d'humectation
3/5 à 23h 7/05 à 1h 8/05 à 4h 8/05 à 20h 3/05 à 22h 4/05 à 16h 6/05 à 23h 6/05 à 6h 8/05 à 21h
4/05 à 6h 7/05 à 7h 8/05 à 9h 9/05 à 6h 4/05 à 8h 4/05 à 22h 7/05 à 7h 6/05 à 8h 9/05 à 6h
Nul Nul Nul Léger Nul Nul Nul Nul Léger
pas de données d'humectation
3/05 à 19h 5/05 à 10h 8/05 à 21h 3/05 à 24h 4/05 à 23h 6/05 à 23h 8/05 à 3h
4/05 à 7h 5/05 à 13h 9/05 à 7h 4/05 à 6h 5/05 à 11h 7/05 à 7h 9/05 à 5h
Léger Nul Léger Nul Nul Nul Assez grave
pas de données d'humectation
En parcelles sensibles, le pourcentage de rameaux présentant des symptômes augmente. La période de pousse est une période à risque. La gestion de parcelles vis-à-vis de l'oïdium doit s'effectuer en tenant compte de la sensibilité variétale et de l'importance des dégâts observés l'année dernière. Les mesures prophylactiques sont à privilégier en supprimant et brûlant les rameaux atteints pour limiter les contaminations secondaires.
Les conditions climatiques (températures élevées souvent supérieures à 24°C, pluies orageuses, grêle) enregistrées entre le 4 et le 12 mai ont été favorables à la bactérie. Selon les données de notre modèle de simulation, le risque d'infection est resté important durant cette période. Les températures actuelles ne sont pas favorables mais les conditions climatiques annoncées pour la fin de semaine pourraient de nouveau être propices aux infections. Les conditions climatiques deviennent favorables aux infections lorsque l'une des trois conditions suivantes est obtenue :
-Température maximale supérieure à 24°C
-Température maximale supérieure à 21°C et minimale supérieure à 12°C
-Température maximale supérieure à 18°C, minimale supérieure à 10°C et pluie supérieure à 2 mm. Dans les parcelles où des dégâts de feu bactérien ont été observés l'année dernière et/ou au cours des années passées, maintenez des contrôles visuels pour déceler rapidement toute manifestation de la maladie. Les symptômes devront être supprimés le plus tôt possible après leur apparition en désinfectant régulièrement les outils de taille entre chaque coupe. Il est également recommandé de détruire par brûlage (veillez à respecter la réglementation concernant la mise en œuvre de feux pour la destruction de ces végétaux), le jour même, les bois taillés afin d'éviter de nouvelles contaminations par dispersion de la bactérie. Le feu bactérien est un organisme de lutte obligatoire en tous lieux et de façon permanente (arrêté du 31/07/2000 modifié). La présence de tout symptôme doit être signalée au SRAL et la maladie impérativement éradiquée.
Sur notre réseau de piégeage, les captures se généralisent. En cage d'élevage, on observe une intensification des émergences depuis le milieu de la semaine dernière.
Piégeage du carpocapse des pommes Réseau Aquitaine
2
captures moyennes
1
0
5-avr 10-avr 15-avr 20-avr 25-avr 30-avr 5-mai 10-mai 15-mai 20-mai 25-mai 30-mai 4-juin 9-juin 14-juin 19-juin 24-juin 29-juin 4-juil 9-juil 14-juil 19-juil 24-juil 29-juil 3-août 8-août 13-août 18-août 23-août 28-août 2-sept 7-sept 12-sept 17-sept 22-sept
Lot-et-Garonne 2012
Lot-et-Garonne 2011
Moyenne 2002-2011
Selon les données du modèle de simulation, à ce jour, près de 9% du potentiel de pontes de la première génération auraient été réalisés. Avec une hypothèse de températures conformes aux normales saisonnières
(15 à 16°C de température moyenne journalière) pour les jours à venir, les pontes devraient s'intensifier à partir des 18-19 mai et les éclosions pourraient débuter à partir des 19-21 mai.
Données prévisionnelles
Risque global de pontes de la 1ère génération
1%
15%
risque moyen
risque élevé
Risque global d'éclosions de la 1ère génération
1%
15%
risque moyen
risque élevé
1/5
5/5
9/5
13/5
17/5
21/5
25/5
29/5
11/6
Les premiers papillons ont été capturés en fin de semaine dernière.
Les seuils de nuisibilité, à partir du piégeage, sont :
Pour Capua : 40 captures en 3 relevés consécutifs sur 7 jours.
Pour Pandemis : 50 captures et plus dans les 18 jours suivant la capture du premier papillon. En l'absence de piégeage, un contrôle visuel régulier des parcelles peut être réalisé, le seuil de nuisibilité est de 5% d'organes attaqués (corymbes de fruits). Dans les pièges à phéromones de ces tordeuses, un autre papillon, la tordeuse de l'œillet (Cacoecimorpha pronubana) peut être capturé. Elle n'est pas nuisible pour les arbres fruitiers et se différencie de Pandemis heparana par la couleur orangée du dessous de ces ailes. Soyez donc attentifs lors du relevé des pièges afin de ne pas comptabiliser ces papillons.
Tordeuse de l'œillet (à gauche) et Capua (à droite)
(E.Marchesan FDGDON 47)
Sur notre réseau de piégeage, les captures sont régulières.
10
captures moyennes
8
6
4
2
0
15-mars 21-mars 27-mars 2-avr 8-avr 14-avr 20-avr 26-avr 2-mai 8-mai 14-mai 20-mai 26-mai 1-juin 7-juin 13-juin 19-juin 25-juin 1-juil 7-juil 13-juil 19-juil 25-juil 31-juil 6-août 12-août 18-août 24-août 30-août 5-sept 11-sept 17-sept 23-sept 29-sept 5-oct
Lot et Garonne 2012
Lot-et-Garonne 2011
Moyenne 2003-2011
Selon les données du modèle de simulation, à ce jour, 50 à 60% du potentiel de pontes et 4 à 10% du potentiel d'éclosions de la première génération auraient été réalisés. Avec une hypothèse de températures conformes aux normales saisonnières pour les jours à venir, les pontes pourraient rester soutenues jusqu'aux 20-23 mai et les éclosions pourraient s'intensifier à partir des 17-19 mai.
Données prévisionnelles
Risque global de pontes de la 1ère génération
15%
85%
98%
risque élevé
risque moyen
Risque global d'éclosions de la 1ère génération
1%
15%
85%
98%
risque moyen
risque élevé
risque moyen
1/5
5/5
9/5
13/5
17/5
21/5
25/5
29/5
11/6
Dans nos parcelles de référence la situation a été relativement saine jusqu'à début mai. On observe cependant quelques repiquages sur certaines parcelles depuis le début de la semaine dernière. Il est important de réaliser des observations afin de déceler rapidement les premiers foyers avant apparition des enroulements. La simple présence de ce puceron constitue le seuil de nuisibilité.
En parcelle de référence, la colonisation des jeunes pousses par le puceron lanigère s'intensifie. L'auxiliaire Aphelinus mali semble reprendre son activité, la présence de quelques individus est observée depuis la semaine dernière. Le seuil de nuisibilité de ce puceron est de 10% de rameaux colonisés. En présence d'Aphelinus mali, ce seuil peut être relevé.
Sur certaines parcelles, on observe la présence de pucerons verts sur jeunes pousses. Ces pucerons ont peu d'incidence sauf dans le cas de pullulation pouvant entraîner une production importante de miellat et le développement de fumagine sur fruits. Une gestion spécifique de ces pucerons n'est en général pas nécessaire. Le seuil de nuisibilité est de 15% de pousses occupées pour le puceron vert du pommier Aphis pomi
(puceron de couleur verte avec cornicules, antennes et queue noires) et de 60% de bouquets fruitiers occupés pour le puceron vert migrant Rhopalosiphum insertum (puceron vert clair aves les appendices de la même couleur que le corps).
Certaines espèces de punaises sont susceptibles de causer des dégâts sur pommiers et poiriers. Les piqûres réalisées sur jeunes fruits entraînent des déformations caractéristiques (cuvette avec méplats au fond) donnant un aspect bosselé au fruit. La gestion des parcelles est à réaliser en fonction des dégâts observés l'année précédente et/ou des observations réalisées (frappages) entre la fin de la floraison et début mai.
Quelques dégâts de cécidomyies des feuilles sont observés sur poiriers et sur pommiers. Ce ravageur a peu d'incidence en verger adulte. Des mesures prophylactiques sont envisageables en coupant et brûlant les feuilles enroulées contenant ce ravageur.
En parcelles de référence, les dépôts d'œufs se sont intensifiés et les premières jeunes larves ont été observées en fin de semaine dernière. La période à risque d'éclosions est en cours. A cette période de l'année, le seuil de nuisibilité est de 10-20% de pousses occupées par de jeunes larves. En présence de punaises prédatrices telles que Anthocoris et Orius (15-20 individus pour 50 frappages), ce seuil est porté à 30%.
On observe actuellement des dégâts de cèphe sur jeunes pousses de poirier. Les jeunes pousses fanent, se recourbent en crosse et se dessèchent. A la base de la pousse attaquée, on observe la présence de piqûres déposées en hélice. Ce critère est caractéristique des attaques de cèphe et permet de ne pas confondre ces dégâts avec ceux dus au feu bactérien. Le cèphe a peu d'incidence en verger adulte et ne nécessite pas de protection spécifique. Les pousses attaquées peuvent cependant être coupées et brûlées afin de diminuer les populations pour l'année suivante.
Dégât de cèphe
(E.Marchesan FDGDON 47)
Stades phénologiques : en Lot-et-Garonne, stade I " jeune fruit ".
La période de plus grande réceptivité des fruits s'étend de la chute des pétales au durcissement du noyau. La gestion des parcelles doit être réalisée en fonction de la sensibilité variétale. La période de sensibilité est en cours.
Un contrôle visuel réalisé sur un minimum de 100 pousses par parcelle permet de déceler au plus vite les premiers foyers.
Sur notre réseau de piégeage, les captures sont régulières. Selon les données du modèle de simulation, à ce jour, 50 à 60% du potentiel de pontes et 4 à 10% potentiel d'éclosions de la première génération auraient été réalisés. Avec une hypothèse de températures conformes aux normales saisonnières pour les jours à venir, les pontes pourraient rester soutenues jusqu'aux 20-23 mai et les éclosions pourraient s'intensifier à partir des 17-19 mai.
La migration des jeunes larves est terminée. La période privilégiée pour la gestion des parcelles vis-à-vis de cette cochenille est maintenant dépassée.
Stades phénologiques du prunier d'Ente: en Lot-et-Garonne, stade J " jeune fruit ".
Sur notre réseau de piégeage, les captures sont régulières.
10
captures moyennes
8
6
4
2
0
15-mars 21-mars 27-mars 2-avr 8-avr 14-avr 20-avr 26-avr 2-mai 8-mai 14-mai 20-mai 26-mai 1-juin 7-juin 13-juin 19-juin 25-juin 1-juil 7-juil 13-juil 19-juil 25-juil 31-juil 6-août 12-août 18-août 24-août 30-août 5-sept 11-sept 17-sept
Lot-et-Garonne 2012
Lot-et-Garonne 2011
Moyenne 2002-2011
En parcelle de référence, les premières pontes ont été observées en début de semaine dernière (7 mai). Les observations réalisées en ce début de semaine (14 mai) montrent une légère progression des dépôts d'œufs et les premières éclosions.
Ponte de carpocapse des prunes
Trace de l'œuf et perforation
(E.Marchesan FDGDON 47)
(E.Marchesan FDGDON 47)
Selon les données du modèle de simulation, à ce jour, 13 à 22% du potentiel de pontes et 0.5 à 3% du potentiel d'éclosions auraient été réalisés. Avec une hypothèse de températures conformes aux normales saisonnières (15 à 16°C de température moyenne journalière) les pontes devraient rester à un niveau soutenu jusqu'aux 4-6 juin. Les éclosions pourraient s'intensifier à partir des 19-21 mai et rester à un niveau soutenu jusqu'aux 9-11 juin.
Données prévisionnelles
Risque global de pontes de la 1ère génération
1%
15%
85%
risque moyen
risque élevé
risque moyen
Risque global d'éclosions de la 1ère génération
1%
1%
15%
85%
risque moyen
risque élevé
1/5
5/5
9/5
13/5
17/5
21/5
25/5
29/5
11/6
Peu de foyers sont actuellement observés. En parcelle de référence, le nombre de rameaux colonisés reste stable, certaines pousses étant totalement " nettoyées " par des auxiliaires tels que les larves de syrphes. Un contrôle visuel réalisé sur un minimum de 100 pousses permet de déceler au plus vite les premiers foyers de pucerons.
La migration des phytoptes à partir des galles s'achève.
Si les premières taches de rouille apparaissent généralement fin juin, les contaminations débutent quant à elles relativement tôt, dès la fin du mois d'avril ou début mai. La gestion des parcelles vis-à-vis de la rouille en début de période à risque (fin avril-début mai) permet de limiter les contaminations.
La tavelure se conserve sous forme de mycélium au niveau des chancres de l'année précédente. Dès le stade chute des collerettes et jusqu'à la récolte, les spores produites sont disséminées par la pluie et le vent. La gestion des parcelles vis à vis de la tavelure doit s'effectuer en tenant compte des conditions climatiques et de la pression de la maladie dans le verger.
Stades phénologiques : Floraison à début formation des fruits pour les variétés à chair jaune et début ouverture des boutons floraux pour Hayward.
Les abeilles butinent, protégeons les ! Respectez la réglementation " abeilles " et lisez attentivement la note nationale BSV 2012 sur les abeilles
1. Dans les situations proches de la floraison des arbres fruitiers et des parcelles légumières, lors de la pleine floraison, ou lorsque d'autres plantes sont en fleurs dans les parcelles (semées sous couvert ou adventices), utiliser un insecticide ou acaricide portant la mention " abeille ", autorisé " pendant la floraison mais toujours en dehors de la présence d'abeilles " et intervenir le soir par température <13°C (et jamais le matin) lorsque les ouvrières sont dans la ruche ou lorsque les conditions climatiques ne sont pas favorables à l'activité des abeilles, ceci afin de les préserver ainsi que les autres auxiliaires des cultures potentiellement exposés.
2. Attention, la mention " abeille " sur un insecticide ou acaricide ne signifie pas que le produit est inoffensif pour les abeilles. Cette mention " abeille " rappelle que, appliqué dans certaines conditions, le produit a une toxicité moindre pour les abeilles mais reste potentiellement dangereux.
3. Il est formellement interdit de mélanger pyréthrinoïdes et triazoles ou imidazoles. Si elles sont utilisées, ces familles de matières actives doivent être appliquées à 24 heures d'intervalle en appliquant l'insecticide pyréthrinoïde en premier.
4. N'intervenir sur les cultures que si nécessaire et veiller à respecter scrupuleusement les conditions d'emploi associées à l'usage du produit, qui sont mentionnées sur la brochure technique (ou l'étiquette) livrée avec l'emballage du produit.
5. Lors de la pollinisation (prestation de service), de nombreuses ruches sont en place dans les vergers et les cultures légumières. Les traitements fongicides et insecticides qui sont appliqués sur ces parcelles, mais aussi dans les parcelles voisines ont un effet toxique pour les abeilles. Veiller à informer le voisinage de la présence de ruches.
Pour en savoir plus : téléchargez la plaquette " Les abeilles butinent " et la note nationale BSV " Les abeilles, des alliées pour nos cultures : protégeons-les ! " sur les sites Internet partenaires du réseau d'épidémiosurveillance des cultures ou sur www.itsap.asso.fr
En parcelles sensibles, des dessèchements de rameaux et des suintements rouges sur charpentières sont observés. Les variétés sensibles (kiwis à chair jaune et kiwis à chair verte précoces) ainsi que les vergers environnant les foyers de l'an dernier (pour les vergers de Hayward, une attention particulière doit être portée sur les pieds mâles) sont à surveiller tout particulièrement.
La migration des jeunes larves est terminée. La période privilégiée pour la gestion des parcelles vis-à-vis de cette cochenille est maintenant dépassée.
Les éclosions d'œufs d'acariens rouges s'achèvent. Les populations d'acariens rouges observées actuellement en vergers sont relativement faibles. La présence d'acariens prédateurs est également notée sur certaines parcelles. A cette période de l'année, le seuil de nuisibilité est de 60% de feuilles occupées par une forme mobile d'acarien rouge sur pommier et prunier, ce seuil est porté à 40% sur poirier.
Cochenille du cornouiller : la présence de pontes est observée sous de nombreuses carapaces.
Cochenilles rouge du poirier : la présence de pontes est observée sous les boucliers.
Pou de San José : sur notre parcelle de référence, aucune jeune larve n'est encore observée.
Pseudococcus viburni : aucun signe de reprise d'activité de cette cochenille n'est encore observé sur nos parcelles de référence. La gestion des parcelles vis-à vis de ces cochenilles s'effectuera au moment de la migration des jeunes larves.
Carapace de cochenille du cornouiller soulevée
(E.Marchesan FDGDON 47)
Drosophila suzukii est un diptère de la famille des Drosophiles. C'est un ravageur polyphage qui s'attaque particulièrement aux cerisiers, abricotiers, pêchers, petits fruits rouges et fraisiers. Les larves de cette mouche peuvent se développer aussi bien dans des fruits déjà abîmés que dans de fruits sains en train de mûrir et encore sur l'arbre. Cet insecte, détecté en France en 2010 est de dissémination très rapide, il peut entraîner localement des dégâts importants à la récolte (importants dégâts sur fraises et framboises en 2011). Le suivi des pièges réalisé en 2011 a été renouvelé cette année. En arboriculture fruitière, 3 pièges sont actuellement suivis sur cerisiers. Drosophila suzukii (mâle) Après plusieurs semaines relativement calmes (2 individus piégés fin
(E.Marchesan FDGDON 47) mars-début avril et aucune capture jusqu'à début mai), quelques individus sont de nouveau piégés depuis le début de la semaine dernière.
Une fiche de reconnaissance est disponible à l'adresse suivante : http://draaf.aquitaine.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/FR Drosophila suzukii 29-III-2010 cle8c47f7.pdf
Les orages de grêle qui sont survenus entre le 4 et le 6 mai ont occasionnés des dégâts (blessures sur jeunes fruits, feuillage et jeunes pousses) sur certaines de nos parcelles de références notamment sur les secteurs de Clairac et Bourran en Lot-et-Garonne. Les blessures occasionnées par la grêle peuvent constituer des portes d'entrées pour certains champignons et bactéries. Les parcelles concernées sont à surveiller avec une attention particulière.
Tavelure : le stock de spores projetables est encore significatif et les prochaines pluies pourraient être favorables aux contaminations.
Carpocapse des pommes : la période à risque de pontes est en cours.
Tordeuse de la pelure : début du vol.
Tordeuse orientale : les éclosions devraient s'intensifier dès ce milieu de semaine.
Oïdium : la période de sensibilité est en cours.
Tordeuse orientale : les éclosions devraient s'intensifier dès ce milieu de semaine.
Carpocapse des prunes : les pontes s'intensifient et la période à risque d'éclosions débute.
PSA : les parcelles sensibles sont à surveiller attentivement.
" Action pilotée par le Ministère chargé de l'agriculture, avec l'appui financier de l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto 2018 ".