Temps très instable avec des risques quotidiens de pluies orageuses (parfois violentes). Les températures minimales devraient se situer entre 8 et 10°C et les maximales entre 20 et 24° C - Source Météociel
Etant donné l'avancée des stades de la culture, le n°27 sera le dernier BSV régulier de cette campagne pour le colza.
- Très faible présence d'oïdium
- Présence encore faible de cécidomyies dans les siliques
- Des colonies de pucerons cendrés toujours présentes dans la Nièvre et l'Yonne
Le réseau 2013-2014 est actuellement constitué de 67 parcelles. Le BSV pour cette semaine est réalisé à partir d'observations faites sur 30 parcelles du réseau ainsi que de remontées terrains.
L'ensemble des parcelles est maintenant à G4 avec une floraison terminée.
Rappel : un stade est atteint lorsque 50% des plantes sont à ce stade.
Ces petites mouches utilisent les piqûres des charançons des siliques pour introduire leurs pontes dans les siliques. Les asticots, en se développant, entraînent l'ouverture des siliques et la perte de leurs graines.
Les premiers dégâts sont observés principalement en bordure de parcelle mais en quantité très faible.
La présence de colonies de pucerons cendrés est toujours observée dans l'Yonne et dans la Nièvre. Leur présence est régulièrement signalée à l'intérieur des parcelles.
Le seuil d'intervention est de 2 colonies par m².
Les symptômes de sclérotinia sur tige continuent d'être observés sur tige dans les zones non protégées.
La maladie est toujours aussi peu présente avec 4 parcelles qui signalent entre 5% et 20% des plantes avec symptômes sur feuille ou tige. Les symptômes sur siliques ont été vus à Irancy, Mi-chery (89), et Buxerolles (21) sur 5% maximum des plantes.
- Stades très hétérogènes allant de la levée à 9 feuilles
- Présence généralisée de pucerons verts en végétation avec des taux très importants de crispations sur feuilles.
Le réseau 2014 est actuellement constitué de 16 parcelles. Le BSV pour cette semaine est réalisé à partir d'observations faites sur 15 parcelles du réseau ainsi que de remontées terrains. La végétation a très peu progressé depuis une semaine. Les stades sont très hétérogènes et s'échelonnent de la levée à 9 feuilles.
Ce ravageur continue d'être détecté sur une grande majorité des parcelles renseignées cette semaine (10 situations sur 11 avec entre 20 et 100% de plantes avec des pucerons). Toutes ces situations signalent également des crispations de feuilles (entre 10 et 100% avec en moyenne 58% de plantes avec crispations). Même si quelques auxiliaires ont pu être observés, la pression puceron est très importante. Sur les 11 parcelles renseignées, 8 ont atteint le seuil de nuisibilité.
A la tour à succion d'Auxerre, des captures d'ailés sont en régression depuis 2 semaines mais elles restent à des niveaux conséquents. Nous sommes sur un scenario identique à 2011 avec des captures plus précoces et un décalage de 2 semaines.
1/ Le nombre de pucerons par plante. Deux seuils de nuisibilité peuvent être retenus selon le stade de la culture:
- avant 5 feuilles : 30 à 50 pucerons par plante 4
- de 5 feuilles à bouton étoilé : 50 à 100 pucerons par plante
2/ Le niveau de crispation des feuilles peut également servir à l'appréciation du risque notamment dans un contexte de faible croissance des tournesols. A partir de 10% de plantes présentant des crispations avant le stade E1 (bouton étoilé), le risque de nuisibilité existe.
Si vous décidez une intervention vis-à-vis des pucerons, choisir un produit sélectif des auxiliaires. En effet les auxiliaires sont nombreux sur tournesol :
Les dégâts de nombreux ravageurs continuent d'être observés au sein des parcelles d'autant que la croissance des plantes n'est pas très active : limaces, oiseaux, lièvres, noctuelles, scutigerelles
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Grandes cultures n° 27 du 20 mai 2014 |
E E Avertissement : compte tenu de contraintes de dernière minute rencontrées par certains membres de la cellule d’analyse de risque, le BSV céréales – pois de cette semaine repose sur les observations réalisées jusqu’au 19/05 au soir Avec nos excuses, LPELCE (animateur du groupe) BLE TENDRE Les parcelles nviron 2/3 des parcelles sont en train de fleurir Rares sont celles qui ne sont pas encore au stade gaine éclatée Les maladies du feuillage dans la zone non traitée des parcelles d’observation La rouille jaune lle est toujours présente dans la zone non traitée de 5 parcelles, en priorité sur les variétés les plus sen-sibles telles que : Hysun, Laurier, Alixan, Altigo, Orvantis, Goncourt, Oregrain, Boregar et Allez y La septoriose Les symptômes issus des contaminations provoquées par les pluies de fin avril, même modestes, apparais-sent dans environ 80% des parcelles sur F3, voire sur F2, d’autant plus que les variétés sont sensibles à la septoriose Comportement des variétés / à la septoriose |
La rouille brune a évolué significativement depuis la semaine dernière, en particulier sur les variétés sensibles.
Dans la majorité des parcelles ayant reçu un
traitement depuis moins de 20 jours, le risque est modeste.
Dans les situations qui n'auraient pas encore reçu de traitement ou traitées depuis plus de 20-25 jours, le risque est maximal en particulier sur les variétés sensibles à la septoriose et/ou aux rouilles jaune comme brune.
On rappellera qu'à partir du stade floraison, les fongicides perdent de leur efficacité sur les maladies du feuillage.
La fusariose de l'épi est un complexe de nombreuses espèces. Il existe deux grands genres de fusariose : Fusarium dont l'espèce F. graminearum responsable de la production de DON, et F. Microdochium.
Distinguer F. graminearum de F. Microdochium n'est pas un exercice facile. Certains symptômes permettent d'orienter le diagnostic. Dans tous les cas, la lutte contre la fusariose des épis doit s'envisager en amont, en se fondant sur des facteurs agronomiques, sur le niveau de résistance de la variété considérée et des conditions climatiques autour des stades épiaison/floraison. Dans la majorité des situations, Fusarium graminearum domine dans les parcelles de blé. Mais en cas de mois de juin froid et pluvieux, les attaques du genre Microdochium peuvent être importantes.
Au préalable, réaliser une analyse de risque basée sur le risque agronomique parcellaire :
Avec l'alternance d'averses et de temps clément, le risque reste élevé dans les situations agronomiques avec des notes de 4 à 7.
De l'épiaison jusqu'à la fin de la floraison, les blés sont sensibles aux attaques de cécidomyies, période pendant laquelle les femelles pondent rapidement leurs œufs dans les glumes des épis. Les dégâts sont par la suite provoqués par les larves qui consomment les grains de blé en formation. On peut considérer, qu'en moyenne, une larve par épi occasionne 1ql/ha de perte de rendement. A l'approche de l'épiaison, il convient donc de suivre le vol des cécidomyies à l'aide de cuvettes jaunes dans les parcelles de blé.
Prévoir le risque cécidomyies oranges : Une grille d'évaluation du risque agronomique est disponible depuis 2012 (ARVALIS - Institut du végétal 2012). Elle permet de cibler rapidement les parcelles pour lesquelles la surveillance du ravageur est à privilégier. Chaque parcelle reçoit une note de 0 à 8 qui renvoie à un conseil d'observation.
Avant de déclencher un traitement contre les cécidomyies, respecter les étapes suivantes :
Mettre en place 2 cuvettes (contenant de l'eau, du gros sel et quelques gouttes de liquide vaisselle) par parcelle à partir de l'épiaison (le haut de la cuvette devant être positionné à la base des épis),
Faire un relevé tous les 2 jours (matin ou soir) jusqu'à l'apparition des cécidomyies,
Dès l'apparition des premières captures, faire un relevé journalier (matin ou soir),
Si 10 cécidomyies oranges sont capturées en moyenne par cuvette et sur 24h, le seuil de risque est dépassé. Observer le soir s'il y a des cécidomyies en position de pontes (conditions : temps orageux, température
> 15°C en soirée et vent < 7 km/h).
Au champ, les cécidomyies sont assez fréquemment observées mais en très faible nombre.
Compte tenu du climat instable et venteux enregistré en ce moment, le risque reste modeste.
Plusieurs espèces de pucerons peuvent se retrouver sur les feuilles de blé en cours de montaison, mais seul Sitobion avenae monte sur les épis. Il développe des colonies qui provoquent des dégâts par prélèvement de sève de la floraison à grain laiteux. D'une longueur de 2 à 3 mm, allongé, sa couleur n'est pas caractéristique (elle peut varier du vert au rouge en passant par le jaune). Il présente des cornicules noires
(appendices situés de part et d'autre de la partie postérieure de l'abdomen).
Seuil de risque : Il est défini à partir du début épiaison : 1 épi sur 2 infesté par au moins un puceron. Ce seuil correspond en moyenne à moins de 5 pucerons/épi. Reprendre la surveillance une dizaine de jours environ après un traitement. Une nouvelle intervention peut être effectuée en cas de dépassement du seuil.
La présence de pucerons commence à être observée dans quelques parcelles mais en très faible nombre.
Le risque est faible mais devra être réévalué la semaine prochaine.
Plus de la moitié des orges de printemps ont atteint le stade dernière feuille pointante à dernière feuille étalée.
La rhynchosporiose n'évolue pas depuis les deux dernières semaines. En revanche, l'oïdium est maintenant généralisé sur les variétés sensibles à cette maladie. Enfin, l'helminthosporiose teres se fait très discrète. En rappel, ci-dessous, le comportement des variétés tel qu'il est connu à ces deux maladies (source ARVALIS) :
Avec présence de rhynchosporiose et/ou oïdium sur plus de 25% des feuilles présentes des variétés sensibles, le risque est élevé
Dans les autres situations, retenir que le stade dernière feuille étalée est un stade clé de la protection contre les maladies des orges de printemps.
La présence de lémas est souvent observée.
Le début de la floraison commence à être identifié dans les situations les plus précoces.
Avec présence d'anthracnose dans le bas du feuillage, le risque est à considérer lors des prochaines précipitations sous réserve que les pois aient commencé à fleurir.
Le risque est faible.
Le puceron vert du pois, Acyrthosiphon pisum, est un puceron de grande taille
(3 à 6 mm), allongé, dont les antennes sont aussi longues que le corps, avec une queue longue et effilée. Principalement de couleur vert clair, d'aspect brillant, il peut être également de couleur rose. Il se caractérise par sa faculté à se laisser tomber au sol au moindre mouvement des plantes. Ce ravageur, très fréquent en France, peut s'avérer très nuisible, avec jusqu'à 30 q/ha de chute de rendement.
Ce ravageur est à surveiller en priorité à partir du début floraison. Pour observer la parcelle, placer une feuille blanche format A4 rigide sous la végétation et secouer les tiges. Les pucerons se laissent alors tomber. Répéter l'opération plusieurs fois. Si 2 à 3 dizaines de pucerons tombent à chaque fois, le seuil d'intervention est atteint. 13
La présence fréquente de pucerons aujourd'hui dans plusieurs parcelles conduit à porter le risque à un niveau assez élevé.
Au 20 mai, le réseau d'observation est constitué de 21 parcelles : 2 situées en Côte d'Or, 2 dans la Nièvre, 13 en Saône-et -Loire et 4 dans l'Yonne.
Les implantations ont débuté très tôt. Ainsi au 15 avril, la moitié des semis étaient réalisés et sont quasiment achevés à ce jour.
nombre de parcelles
Les semis du 1er au 15 avril atteignent tous le stade 5 à 8 feuilles. Localement en sol argileux et motteux en Bresse, les levées ne sont pas homogènes, les grains semés dans le sec ont levés en 2 temps. Les semis réalisés dans la dernière quinzaine d'avril sont au stade 3 à 4 feuilles. Les derniers semis de début mai sont au stade 3 feuilles, tout n'est pas levé dans les zones peu arrosées
(Mâconnais)
3 parcelles sur 21 présentent des attaques de limaces (moins de 20 % des pieds touchés pour deux parcelles en Bresse et une parcelle en Côte d'or). L'hiver doux et humide a été favorable à la survie des œufs. Le retour de conditions souvent humides peut favoriser les dégâts de limaces. La surveillance des parcelles s'impose pour les derniers semis jusqu'au stade 5-6 feuilles du maïs, en particulier dans les situations à risques : préparations de sol grossières, présence de résidus de culture en surface ou intercultures détruites tardivement, bordures de bois et haies, par14 celles régulièrement sujettes à des dégâts de limaces.
La chrysalidation n'a pas commencé à Beaune et débute à peine dans la Nièvre. Elle est plus avancée dans le Mâconnais et la Bresse avec 4 semaines d'avance par rapport à 2013 qui était exceptionnellement tardive.
2014 s'annonce comme une année précoce comme 2011.
département observateur | Taux de chrysalidation | |||
Semaine 20 12 mai 2014 | Semaine 20 19 mai 2014 | |||
Beaune | 21 | FREDON | 0 % | 0 % |
Mars-sur-Allier | 58 | Chambre d'agriculture 58 | 0% | 2 % |
St Martin-belle-roche | 71 | Chambre d'agriculture 71 | 12 % | 20 % |
Branges | 71 | Coopérative Bourgogne du sud | 17 % |
Dès lors que l'on observe un taux de 15 % de chrysalides (sur un lot de 50 individus (chrysalides et larves hivernantes), un cumul de 110° (en base 10) correspond à la date optimale du positionnement des trichogrammes. Pour le sud de la Bresse, les trichogrammes pourraient être positionnés dans les premiers jours de juin. Cette date sera précisée dans les prochains bulletins.
Aucun puceron n'est observé significativement dans le réseau. La tour à pucerons ailés d'Auxerre n'a capturé que très peu d'individus. Le risque puceron reste très faible.
En dehors du réseau, on observe localement des attaques de vers gris et des attaques de larves de tipules dans les alluvions du Val de Saône (Baudrières).
Bulletin édité sous la responsabilité de la Chambre Régionale d'Agriculture de Bourgogne et rédigé par ARVALIS-Institut du Végétal et le CETIOM, avec la collaboration du SRAL, des Chambres d'Agriculture 21, 58, 71 et 89 et du GIE BFC Agro, à partir des observations réalisées par : 110 BOURGOGNE - CA 21- CA 58 - CA 71 - CA 89 - CEREPY - COOP BOURGOGNE DU SUD SOUFFLET AGRICULTURE - DIJON CEREALES EPIS CENTRE MINOTERIE GAY SEPAC ETS RUZE SRAL - FREDON KRYSOP ALTERNATIVE - SAS BRESSON AGRIDEV TEOL - SEINEYONNE - CAPSERVAL - SENOGRAIN SARL LEGUY AMDIS
Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles. S'il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut pas être transposée telle quelle à la parcelle. La Chambre régionale d'Agriculture de Bourgogne dégage donc toute responsabilité quant aux décisions prises par les viticulteurs et agriculteurs pour la protection de leurs cultures et les invite à prendre ces décisions sur la base d'observations qu'ils auront eux mêmes réalisées sur leurs parcelles et/ou en s'appuyant sur les préconisations issues de bulletins techniques.
" Action pilotée par le ministère chargé de l'agriculture, avec l'appui financier de l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto 2018 "