Parcs, et autres non agricoles n° septembre du Parcs, jardins et jardins autres zones non zones agricoles n° 10 du 13 2013
Ces coléoptères de la famille des Curculioni-dées sont nombreux mais la morphologie, le cycle biologique et les dégâts sont similaires entre eux. Ils sortent la nuit et se cachent en journée dans le sol ou sous les feuilles mortes. Ils sévissent sur un très grand nombre de plantes ornementales, comme : le cyclamen, la primevère, le lis, le lilas, le troène, le tilleul, le bégonia, l'hortensia, le fusain, l'aubépine, le rosier, l'hibiscus
En bourgogne, leur présence a été remarquée sur des feuillus.
L'adulte mesure environ 6 mm de long. De forme ovoïde et de couleur brun-noirâtre, il est muni de rostre puissant, court, flanqué de 2 antennes coudées. Avec les élytres soudés, ces insectes sont donc incapables de voler.
La larve, en fin d'évolution, est massive, fortement incurvée, de 8 à 10 mm de long, blanche à tête brune, apode.
La durée de vie de l'adulte est d'environ un an et demi. Il se nourrit du limbe des feuilles. Sa morsure est remarquable car elle est marginale, ce qui donne un aspect poinçonné à la feuille.
Cette réduction de la surface foliaire est toujours très limitée et les conséquences sur la physiologie de la plante sont réduites.
La larve quant à elle pose plus de problèmes. Elle se nourrit des racines et des bulbes de la plante, en pénétrant à l'intérieur des tissus de celle-ci. Cela a pour conséquence un arrêt de la croissance, un dépérissement accompagné d'un jaunissement puis d'un dessèchement de la plante.
C'est une maladie très commune, qui se remarque le plus souvent à l'automne. Dans les parcs et jardins, elle peut nuire à l'aspect esthétique des arbres, mais ses dégâts restent bénins (quelques cas sur le secteur de Beaune). Ce champignon appartient au groupe des Ascomycètes (spores formées à l'intérieur d'asques). Cette maladie, encore appelée " tache goudronneuse " est favorisée par un printemps pluvieux. Elle peut contaminer la plupart des érables et notamment : l'érable sycomore (Acer pseudoplatanus), l'érable champêtre (Acer campestre), l'érable plane (Acer platanoïdes) et l'érable à feuilles de frêne (Acer negundo).
Cette contamination se manifeste uniquement sur le limbe, par l'apparition de taches noires plus ou moins allongées. Au printemps, le champignon apparaît sous forme de taches sur les feuilles. Celles-ci, plus ou moins circulaires et de dimensions variables
(10mm en moyenne), sont tout d'abord jaunâtres (de juin à août). Une croute noirâtre granuleuse envahit ensuite le centre des taches, laissant subsister une marge jaune vif
(de mi-août à la chute des feuilles).
Le champignon va alors se conserver pendant la mauvaise saison, à l'intérieur de ces
" croûtes " (stroma) sur les feuilles tombées au sol. Au cours de l'hiver, des organes de fructification (périthèces), se forment dans ces croutes. Ces périthèces vont libérer des spores au printemps, qui contamineront les nouvelles feuilles de l'érable par l'intermédiaire de la pluie ou du vent.
Afin de limiter la prolifération du champignon l'année suivante il est préférable de ramasser les feuilles mortes à l'automne pour les brûler, afin d'éliminer les spores de ce champignon.
Certains érables du secteur de Tournus sont atteints d'oïdium. La présence d'un feutrage blanc sur la face supérieure des feuilles permet de diagnostiquer cette maladie. En fin de saison, il y a apparition de fructification noirâtre (périthèces) sur le feutrage blanc. Cette maladie entraîne une diminution de photosynthèse des feuilles avec une chute précoce de celles-ci et donc une diminution de la croissance de l'arbre. Cette maladie automnale se développe lors des écarts de température entre la nuit et le jour avec un taux d'hygrométrie important pour le développement du champignon.
Il est important de rappeler que l'oïdium est également présent sur de nombreux autres hôtes. En effet, des cas d'oïdium ont été observés sur des platanes, des amélanchiers ou encore sur des rosiers du secteur de Tournus. La taille et le ramassage des parties atteintes permettent de limiter la prolifération de l'oïdium sur l'ensemble des végétaux sensibles proches.
Des cas de pucerons sur rosiers ont été signalés sur la région. A ce jour, ces attaques ne représentent pas une menace trop importante pour les végétaux touchés. Si les conditions climatiques continuent avec des températures assez faibles le matin, les pucerons ne proliféreront pas sur les massifs d'ornement alentour. Il est à savoir que les pucerons ont besoin de chaleur pour se reproduire.
Toujours des dégâts de mineuses du marronnier sur l'ensemble de la région. Les feuilles des sujets atteints tombent rapidement. Le Black-rot est également présent en complément des mines sur les feuilles. Pour rappel, le ramassage des feuilles et la destruction de celles-ci évite une prolifération trop importante pour les années suivantes.
Sur la région, très peu de captures de papillons nous ont été signalées. Comme nous l'avons déjà évoqué dans les précédents BSV ZNA, les conditions climatiques du début de l'année ont sûrement provoqué une mortalité importante des chenilles lors de la procession. Il est également possible que les conditions climatiques aient provoqué une mise en quiescence des nymphes dans le sol qui ressortiront seulement au printemps prochain.
| Ravageurs | Situation |
| Tigre du Platane | |
| Processionnaire du Pin | A surveiller |
| Mineuse du Marronnier | A surveiller |
| Acarien sur Tilleul | |
| Puceron sur Tilleul | |
| Bombyx cul Brun sur Feuillus | |
| Processionnaire du Chêne | |
| Puceron sur Rosier | A surveiller |
| Puceron sur Erable | |
| Pyrale du Buis | |
| Otiorhynque | A surveiller |
| Maladies | Situation |
| Black rot sur Marronnier | A surveiller |
| Chancre bactérien sur Marronnier | |
| Anthracnose sur Platane | |
| Oïdium sur Platane | A surveiller |
| Oïdium sur Rosier | A surveiller |
| Tache noire sur Erable | A surveiller |
| Chalarose sur Frêne | |
| Oïdium sur Prunus | |
| Tache noire sur Rosier | |
| Helminthosporiose sur Gazon | |
| Dollar spot sur Gazon | |
| Cylindrocladium sur Buis |
Afin d'avoir un meilleur suivi sur toute la région Bourgogne, nous invitons toute personne, voulant devenir observateur à nous contacter en nous renvoyant par fax la fiche de renseignements suivante au 03.80.25.95.49 ou par mail aux adresses ci-dessous :
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Les abeilles butinent, protégeons les ! Respectez la réglementation " abeilles " et lisez attentivement la note nationale BSV 2012 sur les abeilles 1. Dans les situations proches de la floraison des arbres fruitiers, des parcelles légumières, ou horticoles, lors de la pleine floraison, ou lorsque d'autres plantes sont en fleurs dans les parcelles, utiliser un insecticide ou acaricide portant la mention " abeille ", autorisé " pendant la floraison mais toujours en dehors de la présence d'abeilles " et intervenir le soir par température <13°C (et jamais le matin) lorsque les ouvrières sont dans la ruche ou lorsque les conditions climatiques ne sont pas favorables à l'acti-vité des abeilles, ceci afin de les préserver ainsi que les autres auxiliaires des cultures potentiellement exposés. 2. Attention, la mention " abeille " sur un insecticide ou acaricide ne signifie pas que le produit est inoffensif pour les abeilles. Cette mention " abeille " rappelle que, appliqué dans certaines conditions, le produit a une toxicité moindre pour les abeilles mais reste potentiellement dangereux. 3. Il est formellement interdit de mélanger pyréthrinoïdes et triazoles ou imidazoles. Si elles sont utilisées, ces familles de matières actives doivent être appliquées à 24 heures d'intervalle en appliquant l'insecticide pyréthrinoïde en premier. 4. N'intervenir sur les cultures que si nécessaire et veiller à respecter scrupuleusement les conditions d'emploi associées à l'usage du produit, qui sont mentionnées sur la brochure technique (ou l'étiquette) livrée avec l'emballage du produit. 5. Lors de la pollinisation (prestation de service), de nombreuses ruches sont en place dans les vergers et les cultures légumières. Les traitements fongicides et insecticides qui sont appliqués sur ces parcelles, mais aussi dans les parcelles voisines ont un effet toxique pour les abeilles. Veiller à informer le voisi-nage de la présence de ruches.
Pour en savoir plus : téléchargez la plaquette " Les abeilles butinent " et la note nationale BSV " Les abeilles, des alliées pour nos cultures : protégeons-les ! " sur les sites Internet partenaires du réseau d'épidémiosurveillance des cultures ou sur www.itsap.asso.fr
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Bulletin édité sous la responsabilité de la Chambre régionale d'Agriculture de Bourgogne. Rédaction réalisée par la FREDON Bourgogne (animateur filière) en collaboration avec les membres de la cellule d'analyse de risque composé d'AREXHOR et du SRAL. Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles dans la région Bourgogne. La CRA Bourgogne se dégage de toute responsabilité quant aux décisions prises par les applicateurs de produits phytosanitaires concernant la protection des végétaux.
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