à 2.

SOMMAIRE

Colza Tournesol Blé Orges Pois Moutarde Annexe en lien

p 1 p 3 p 4 p 7 p 8 p 9

Prévisions météorologiques du mercredi 13 au mardi 19 avril :

Temps couvert jusqu'à vendredi avec un risque de pluie faible pour jeudi. Les températures minimales seront proches de 1°C et les maximales ne dépasseront pas 13-14°C. En fin de semaine, retour à un temps ensoleillé et sec. Les températures seront à nouveau en hausse avec des minimales ne descendant pas en dessous de 4-5°C et des maximales atteignant 18 à 20°C (source mé-téociel).

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Grandes cultures n° 1 du 8 septembre 2010

Grandes cultures n° 21 du 12 avril 2011

A RETENIR CETTE SEMAINE

- Stade des colzas allant de F1 à G1
- Méligèthes : surveiller les quelques parcelles qui ne sont pas encore fleuries
- Sclerotinia : les kits pétales sont tous positifs. ¼ des parcelles est au stade sensible (G1 : chute des premiers pétales)
- Charançons des siliques piégés régulièrement mais en faible présence et sur des colzas n'ayant pas encore atteint le stade de sensibilité (à partir du stade G2)

Réseau 2010-2011

Cette semaine, 59 parcelles ont fait l'objet d'au moins une observation.

Stade des colzas

Rappel : un stade est atteint lorsque 50% des plantes sont à ce stade.

Les conditions climatiques estivales de la semaine dernière ont permis une accélération des stades, a fortiori dans les secteurs qui ont eu la chance de bénéficier des pluies.

- E boutons séparés, les pédoncules floraux s'allongent en commençant par ceux de la périphérie
: 5 %
- F1 premières fleurs ouvertes
: 31%
- F2 allongement de la hampe florale, nombreuses fleurs ouvertes
: 31%
- G1 chute des premiers pétales. Les 10 premières siliques ont une longueur inférieure à 2 cm. La floraison des inflorescences secondaires commence à ce stade
: 22%

Méligèthes

Risque faible

Risque élevé

17 parcelles renseignées cette semaine

Ce ravageur est encore observé dans les parcelles. Sur 17 relevés 16 montrent la présence de méligèthes dans les plantes (en moyenne 3,3 méligèthes/plante). A l'exception des parcelles les plus tardives où la surveillance doit être maintenue, cet insecte ne présente plus de risque pour la culture.

Charançons des siliques

Risque faible

Risque élevé

37 parcelles renseignées cette semaine

Ils sont observés dans 53% des parcelles. Hormis une parcelle à Treigny (89) avec une forte présence sur les plantes mais sur un colza qui est encore en début floraison, pour les autres situations, le nombre moyen par plante est faible et varie de 0,04

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Grandes cultures n° 21 du 12 avril 2011

à 2. Le charançon des siliques doit être surveillé entre les stades G2 (formation des premières siliques) et G4
(10 premières siliques bosselées) du colza. Le seuil d'intervention est de 1 charançon en moyenne pour 2 plantes.

Par ailleurs, la nuisibilité du charançon des siliques est faible et se limite dans la majorité des cas aux bordures des parcelles. L'activité nutritionnelle des larves
(consommation de graines dans les siliques) est très souvent insignifiante. Les lésions provoquées par les adultes peuvent en revanche s'avérer ponctuellement dommageables, en cas de forte présence de l'insecte. Les morsures constituent en effet des portes d'entrée pour un autre insecte nuisible : la cécidomyie du colza (Dasineura brassi-cae).

Photo CETIOM

Sclerotinia

22% des parcelles du réseau ont atteint la période de risque sclerotinia à savoir le stade G1 (chute des premiers pétales). Ce stade n'étant pas forcément facile à repérer, il est important de bien identifier le stade F1 qui le précède. Le passage du stade F1 au stade G1 se déroule sur une période de 6 à 12 jours en fonction des températures (100°C base 0). Etant donné les conditions climatiques actuelles, nous sommes plutôt sur le chiffre de la fourchette basse.

Actuellement nous distinguons deux situations :

- parcelles ayant atteint le stade G1, avec des pétales qui commencent à rester collés, le risque est élevé

Risque faible

Risque élevé

- pour les autres situations plus tardives, le risque est faible

Il n'existe pas pour le sclerotinia du colza de seuil de risque a priori étant donné que la protection ne peut être que préventive.

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Grandes cultures n° 21 du 12 avril 2011
4 L E 4 De ce fait, le risque sclerotinia de l’année peut être évalué selon : le pourcentage de pétales contaminés (Kit pétales) : risque élevé au-delà de 30% - le nombre de culture sensible au sclerotinia dans la rotation (colza, tournesol soja…), - les attaques recensées les années antérieures sur la parcelle - les conditions climatiques humides favorables à la germination des sclérotes - 9 kits pétales ont été mis en place A ce jour 11 résultats sont disponibles Aucun kit n’est négatif Les taux de contamination vont de 35 à 97,5% La moyenne se situe à 58% de pétales contaminés e stade G1 est le stade de début de la période de risque A la chute des pétales sur les feuilles et en condi-tions optimales, le champignon pourra coloniser la feuille puis la tige du colza Attention, la date du stade peut varier d’une parcelle à l’autre selon la précocité à floraison de la variété Même en absence de pluie, de fortes rosées peuvent générer une humidité ambiante importante dans la vé-gétation et ainsi favoriser les contaminations Une précaution toute particulière est demandée dans les par-celles situées en fond de vallée nsuite le climat durant toute la floraison favorisera ou non l’expression de la maladie : humidité relative de plus de 90% dans le couvert durant 3 jours consécutifs pendant la floraison et une température moyenne journalière supérieure à 10°C Vigilance pour les pollinisateurs Pendant la floraison, il est indispensable de préserver les conditions favorables à la pollinisation par les in-sectes Toute décision doit tenir compte des conséquences sur les insectes qui contribuent de façon détermi-nante à la pollinisation des cultures et notamment du colza Aspects réglementaires Il est ainsi impératif de respecter l’arrêté « mélanges » du 07/04/2010 et l’arrêté « abeilles » du 28/11/2003 relatifs notamment aux conditions d’emploi d’insecticides pendant les périodes de floraison et de production d’exsudats (cf BSV n°19) Rappelons simplement qu’aucun insecticide ne doit, à cette date, être appliqué sur les colzas en pleine jour-née car les abeilles sont présentes et butinent Autres informations sur les parcelles suivies 4 parcelles du réseau ont fait l’objet d’une observation puceron cendré Aucune présence signalée Les quelques parcelles semées autour du 25 mars atteignent 1 paire de feuilles (Vallée de l’Oreuse, Saint-Julien-du-Sault, plaine Chalonnaise) avec déjà quelques dégâts de pigeons et corbeaux signalés dans l’Yon-ne L’essentiel des semis est en cours de réalisation Les conditions sèches actuelles sont défavorables à l’activité des limaces

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Grandes cultures n° 21 du 12 avril 2011

L'analyse de risque repose cette semaine sur l'observation de 50 parcelles (20 dans l'Yonne, 4 dans la Nièvre, 17 en Côte d'Or et 9 en Saône et Loire).

Stade

Depuis une dizaine de jours, les blés se sont fortement développés sous l'effet d'un réchauffement significatif des températures. En conséquence, aujourd'hui les blés sont entre les stades 1 nœud et 2 nœuds.

Le piétin verse

Les conditions sèches observées depuis une bonne quinzaine de jours ne sont pas de nature à faire évoluer le risque de piétin verse.

Cette estimation peut être améliorée au travers du modèle TOP Piétin du SRAL Bourgogne. Le niveau de risque piétin verse atteint à ce jour reste à un niveau modéré, dans le tiers des années à faible à risque, comme le montre l'historique ci-dessous :

Indice de risque piétin au 12 Avril selon modèle TOP
(Semis précoce- moyenne 31 postes météo Bourgogne)

10/ 11

09/ 10

08/ 09

07/ 08

06/ 07

05/ 06

04/ 05

03/ 04

02/ 03

01/ 02

00/ 01

99/ 00

98/ 99

97/ 98

96/ 97

95/ 96

94/ 95

0

20

40

60

80

100

120

140

160

SRAL Bourgogne

Enfin, le critère déterminant reste le comptage du nombre de tiges touchées (sur une cinquantaine de tiges) :
Moins de 10% de tiges atteintes = ne pas intervenir.
Entre 10 et 35% de tiges atteintes = rentabilité variable du traitement. Dans ce cas, tenir compte de la note globale de risque calculée à l'aide de la grille de risque.
Plus de 35% de tiges atteintes = traiter contre le piétin verse entre les stades épi 1 cm et 1 nœud, 4 voire au plus tard à 2 nœuds.


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Grandes cultures n° 21 du 12 avril 2011

Sur le réseau, parmi les 42 parcelles ayant fait l'occasion d'un diagnostic de la maladie, 10 (soit environ 1/4) font état de sa présence dont 4 à plus 30% de tiges touchées.

Le risque piétin verse reste faible, en particulier dans les blés assolés, et de moins en moins préjudiciable dès lors que le blé passe le stade 1 nœud. Au vu des conditions climatiques futures et au développement des céréales, la période de risque piétin verse s'achève cette semaine.

L'oïdium

La maladie est observée dans 10 parcelles sur 42 ayant fait l'objet d'une observation pour cette maladie, soit environ 1/3 des situations. Toutes ces parcelles sont dans l'Yonne. La majorité de ces parcelles enregistre une attaque d'oïdium supérieure au seuil de risque de plus de 20% de feuilles touchées.
S'intéresser en priorité aux variétés les plus sensibles : APACHE, ALDRIC, HYSTAR, GARCIA et BERMU-DE. Rajouter PREMIO, variété présente dans la parcelle la plus attaquée près de Sens.

La septoriose

A l'approche du stade 2 nœuds, le blé entre dans une période au cours de laquelle la septoriose devient la maladie la plus fréquente et la plus nuisible dans la région. Cette maladie se propage du bas vers le haut du feuillage sous l'effet de pluies contaminatrices. A ne pas confondre avec des symptômes d'origine physiologique qui affectent le haut du feuillage généralement suite à des amplitudes thermiques. Les symptômes de septoriose sont, à l'inverse, visibles une vingtaine de jours après les pluies contaminatrices sur le bas de la plante. De plus, ils se distinguent par la présence de petites pycnides noires au centre de la tâche.

Septoriose Tritici

Tâches physiologiques

Enfin, les variétés se distinguent par des sensibilités différentes à la septoriose. Attention, les différences de sensibilité à la maladie sont à considérer par classe de précocité. A titre d'exemple, parmi les variétés ½ précoce, la surveillance se fera en priorité sur Alixan plutôt que sur Premio.

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Grandes cultures n° 21 du 12 avril 2011
E CPrécoces1/2 PrécocesLes plus résistantsLes plus résistantsAEROBICSWINGGY(ATHLON)NOGALSOLEHIO(ALIGATOR)GALOPAINPLAINEDOR(APRILIO)GONCOURT(FARMEUR)HYSTARSORRIALAREZZOALTAMIRA(BIANCOR)(CELESTIN)VALODOR(COMPIL)(ACCROC)HEKTOPR22R58CAMPEROPALEDOR(AMADOR)PREMIOARLEQUINILLICOEXELCIORSUMO(NUCLEO)MARCELINALTIGOVOLONTAIRE(RIMBAUD)(PREVERT)ALDRICCAPHORNMERCATOLORDARAMISADAGIOAPACHECCB INGENIOGARCIA SOLLARIO AUBUSSONUSKI ALIXANLes plus sensiblesLes plus sensibles1/2 TardifsTardivesLes plus résistantsLes plus résistants(AZZERTI)BAROK(OXEBO)KORELI(TIMING) LEARBOREGARSCORCHEVRONSELEKT(AS DE COEUR) SANKARA (FLAUBERT)VISCOUNT(ARISTOTE)PHAREEXPERTBERMUDE(KALYSTAR)TRAPEZLes plus sensiblesLes plus sensiblesSource : 31 essais France entière 2010 nviron la moitié des parcelles est affectée par la septoriose sur la F3 du moment, soit la F5 définitive pour les situations les plus avance ompte tenu du climat sec ambiant, le risque de développement de la septoriose est très faible Les contaminations produites par les pluies de fin mars ne seront visibles que dans quelques jours Ren- dez vous la semaine prochaine pour une analyse de risque plus approfondie alors que tous les blés seront entrés dans la période de nuisibilité de la maladie

Compte tenu du climat sec ambiant, le risque de développement de la septoriose est très faible. Les contaminations produites par les pluies de fin mars ne seront visibles que dans quelques jours. Rendez vous la semaine prochaine pour une analyse de risque plus approfondie alors que tous les blés 6 seront entrés dans la période de nuisibilité de la maladie.


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Grandes cultures n° 21 du 12 avril 2011

Le risque de verse

.Les conditions climatiques actuelles et à venir caractérisées par un fort rayonnement, en particulier en fin de semaine, limitent le risque de verse. Au-delà des conditions climatiques, la sensibilité variétale à la verse reste un critère important du raisonnement. Le climat actuel reste défavorable à l'utilisation de régulateur de croissance.

ORGES D'HIVER et ESCOURGEONS

L'analyse de risque repose cette semaine sur l'observation de 26 parcelles (11 dans l'Yonne, 2 dans la Nièvre, 9 en Côte d'Or et 4 en Saône et Loire).

Stade

Depuis la semaine dernière, les orges, comme les blés, se sont fortement développées sous l'effet d'un réchauffement significatif des températures. En conséquence, aujourd'hui 60% des parcelles ont atteint le stade 2 noeuds. Les autres situations sont généralement plus précoces entre les stades dernière feuille pointan-te à étalée. Le prochain stade clé, sortie des barbes, approche et fera partie de l'actualité de la semaine prochaine.

Les maladies

Sous l'effet d'un temps plus sec, la rhynchosporiose, seulement identifiée dans 3 parcelles, laisse sa place à l'helminthosporiose teres.

L'helminthosporiose teres est observée sur 75% des parcelles sur la F3 du moment, soit la F4 ou la F3 définitive. S'intéresser en priorité aux variétés les plus sensibles à cette maladie : ARTURIO, ESTEREL, KETOS, AZUREL, ABONDANCE, CHAMPIE, VOLUME, Metaxa et Salamandre. Par ailleurs, on rappellera que cette maladie a un caractère explosif lié à une durée d'incubation très courte de l'ordre de 2 à 3 jours une fois les spores installées sur le feuillage.

Helminthosporiose Teres

Attention à la confusion possible avec des tâches " marron chocolat " qui sont, soit d'ordre physiologique, soit attribuées à l'hypersensibilité à l'oïdium (photo ci-dessous). L'hypersensibilité à l'oïdium est due à une réaction de défense des orges qui nécrosent leurs tissus pour isoler l'oïdium. L'installation du mycélium, visible à la loupe, provoque des tâches brunes au point d'infection.

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Grandes cultures n° 21 du 12 avril 2011

L'oïdium

L'oïdium, sous sa forme commune de feutrage blanc, est moins fréquemment observé que la semaine passée. Seules 3 parcelles du réseau sont affectées par la maladie au-delà du seuil de risque de plus de 20% de feuilles touchées. Au cours de cette période de croissance des orges, le risque de dégâts dues aux maladies reste soutenu.

Le risque de verse

Les conditions climatiques actuelles et à venir caractérisées par un fort rayonnement limitent le risque de verse. Au-delà des conditions climatiques, la sensibilité variétale à la verse reste un critère important du raisonnement. Les variétés les plus sensibles sont : ESTEREL, ABONDANCE, Platine et Vanessa.

Casse de l'épi

Le risque de casse de l'épi se gère indépendamment du risque de verse, avant le stade sortie des barbes. A ce titre là, la variété ESTEREL est particulièrement sensible.

Sur 10 parcelles observées (5 dans l'Yonne et 5 en Côte d'Or), les stades sont variables selon les dates de semis : de 1 à 2 talles pour les semis de début mars à fin tallage - redressement pour les semis de début février, moins fréquents. Sur certaines parcelles, il est possible d'observer quelques taches avec blanchiment dues à des phytotoxicités suite à l'utilisation d'herbicides racinaires.

Rien à signaler sur le plan de l'état sanitaire, tout du moins sur les semis de fin février début mars. En revanche, une parcelle de SEBASTIAN du réseau, semée le 01/02/2011 dans le nord de l'Yonne, est affectée par l'oïdium au-delà du seuil de nuisibilité de plus de 20% de feuilles touchées. Le climat sec et frais observé actuellement est plus de nature à faire évoluer le risque oïdium que le risque rhynchosporiose plus généralement attendu à ce stade des orges.

Pois d'hiver

Les pois d'hiver sont au stade 10 à 12 feuilles. Les deux parcelles observées cette semaine sont porteuses d'anthracnose sur 10 à 20% des feuilles. Néanmoins, le climat sec et frais en cours et à venir n'est pas de nature à faire évoluer le risque.

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Grandes cultures n° 21 du 12 avril 2011
S L L A L L S Pois de printemps ous l’effet du réchauffement significatif des températures, les pois de printemps se sont rapidement déve-loppés depuis une dizaine de jours La majorité des 9 parcelles observées cette semaine atteint le stade 6 – 8 feuilles es parcelles observées présentent toutes des morsures de sitones L’une d’entre elles, au stade 6 feuilles dépasse le seuil de « plus de 10 morsures / plante » Néanmoins, compte tenu du rafraîchissement des tem-pératures et du risque qui s’estompe au-delà du stade 6 feuilles, ce ravageur ne fait plus partie des bio agresseurs à surveiller de près Moutarde brune d’automne Le réseau d’observation Le réseau est constitué de 12 parcelles sur la région Bourgogne, cette semaine 10 sur 12 ont été observées Stade de la culture Progression rapide des stades 10% des parcelles sont au stade inflorescence dégagée (D2) 80% des parcelles sont au stade boutons séparés (E) 10% des parcelles sont au stade premières fleurs ouvertes (F1) Charançon des siliques eur présence est signalée dans 8 parcelles sur 10, en bordure de champ ucun dégât possible, tant que les siliques des plantes ne sont pas formées Méligèthes Toutes les parcelles sont au stade sensible, la vigilance doit se poursuivre jusqu’à la pleine floraison de la moutarde es conditions météo de la semaine sont favorables au vol de méligèthes et au développement rapide des plantes Les observations et comptages doivent être réalisés régulièrement e seuil de nuisibilité pour des moutardes au stade boutons séparés est de 3 méligèthes par plante en moyenne sur 25 plantes à l’intérieur de la parcelle (2éme passage de pulvérisateur) ur l’ensemble du réseau (10 parcelles observées), nous constatons en moyenne 5,3 méligèthes par plan- tes

Sur l'ensemble du réseau (10 parcelles observées), nous constatons en moyenne 5,3 méligèthes par plan9 tes.


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7 parcelles ont dépassé le seuil de nuisibilité, 3 parcelles sont en dessous du seuil.

Nous pouvons donc considérer que le risque est élevé.

Maladie

Sur une parcelle est signalée la présence de mildiou des crucifères. A ce stade, il n'y a aucun risque, d'autant plus que la météo n'est plus favorable à son développement
(faible hygrométrie et temps relativement sec).

Annexe

Réglementations applicables aux produits phytopharmaceutiques, aux matières fertilisantes et supports de culture.

Bulletin édité sous la responsabilité de la Chambre Régionale d'Agriculture de Bourgogne et rédigé ARVALIS-Institut du Végétal et le CETIOM, avec la collaboration du SRAL, des Chambres d'Agriculture 21, 58, 71 et 89 et du GIE BFC
Agro, à partir des observations réalisées par : 110 BOURGOGNE - CA21- CA 58 - CA 71 - CA 89 - CAPSERVAL - CE-REPY - COOP BOURGOGNE DU SUD SOUFFLET AGRICULTURE - DIJON CEREALES EPIS CENTRE SERA-GRI - MINOTERIE GAY JFB APPRO ETS RUZE SRAL - FREDON KRYSOP ALTERNATIVE - AGIR SA SAS BRESSON AGRIDEV THEOL - SENOGRAIN

Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles. S'il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut pas être transposée telle quelle à la parcelle. La Chambre régionale d'Agriculture de Bourgogne dégage donc toute responsabilité quant aux décisions prises par les viticulteurs et agriculteurs pour la protection de leurs cultures et les invite à prendre ces décisions sur la base d'observations qu'ils auront eux mêmes réalisées sur leurs parcelles et/ou en s'appuyant sur les préconisations issues de bulletins techniques.

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Avec la participation financière de :

Licence Ouverte Etalab