Les températures moyennes journalières enregistrées depuis la dégradation du 26 avril se situent dans la fourchette de 11-13°C, en dehors de la journée du 3 mai très marquée par sa fraicheur (7-8°C en température moyenne). Une vingtaine de mm sont tombés depuis le précédent bulletin. La croissance est par conséquent moins active et l'avance phénologique que nous avions à la date du débourrement, s'amenuise depuis 2 semaines. On note en moyenne 6-8 feuilles étalées ce qui correspond à moins d'une nouvelle feuille en 1 semaine. Les prévisions des jours à venir ne devraient pas être favorables à une accélération de la croissance. Des perturbations sont au programme, et ce, au moins jusqu'au début de la semaine prochaine.
Situation A ce jour, aucune tache n'est visible. Analyse du risque La première pluie potentiellement contaminatrice date du 25-26 avril. Depuis, de nouveaux épisodes pluvieux ont été enregistrés mais couplés généralement avec des températures à peine supérieures à 11°C. Ces températures peuvent être un facteur limitant pour le développement du mildiou. Il n'y a aucune certitude qu'une contamination se soit réellement produite dans la mesure où mars et avril ont été exceptionnellement secs. Le calcul théorique de sortie de tache, réalisé la semaine dernière et réactualisé ce jour, repousse l'échéance au 10 mai, dans l'hypothèse de températures les plus favorables. Avant cette date, aucune tache ne peut être identifiée. Si les températures moyennes sont inférieures à 15°C, cette date pourra
Chambre d'agriculture de région Alsace 2 rue de Rome BP 30 022 Schiltigheim 67013 STRASBOURG CEDEX
Directeur de Publication : J.P. BASTIAN - ISSN en cours
encore être repoussée. Rappelons que la stratégie régionale repose sur la détection de la première tache au vignoble. La protection doit ensuite permettre d'éviter les repiquages. Si les pluies des 30 avril et 1er mai ont généré des contaminations, les taches pourraient être visibles à partir du 12 mai. L'épamprage est la première mesure prophylactique à mettre en œuvre.
Situation Aucun symptôme n'est visible à ce stade. Analyse du risque La vigne est sensible du stade boutons floraux séparés (9-10 feuilles) jusqu'à la fermeture de la grappe. Seules les parcelles à fort historique présentent un intérêt à être protégées à partir de 7-8 feuilles étalées. Ce stade sera atteint la semaine prochaine pour ces parcelles sensibles. En attendant c'est l'ébourgeonnage qui sera le meilleur complément de lutte.
Animateurs : Chambre d'agriculture de région Alsace, FREDON Alsace
Participants : AB2F, Alsace Appro, Ampelys, Armbruster Vigne SARL, Cave de Beblenheim, Bestheim&Châteaux, Caves de Kientzheim-Kaysersberg, Traenheim et Turckheim, CIVA, Coop d'Appro Bulletin de Santé du Végétal n°00 du 6 février 2009 Page 2/3 du Piémont, EURL MARCK, IFV, Labo Gresser, SRAL, Viti Best, Viti.com, Wolfberger.
Situation Les vols d'eudémis se poursuivent, avec des prises moins importantes les jours froids ou pluvieux. Les vols de cochylis sont faibles et ont probablement démarré dans la première moitié du mois d'avril, avant que les pièges ne soient installés. Les pontes sont majoritairement liées aux cochylis. Cette espèce a bénéficié de conditions favorables (avant le 25/04) pour les accouplements et les pontes. Les eudémis sont moins " chanceuses ". Dans les données du réseau, on note une présence régulière de pontes et ce quel que soit le secteur. Au maximum 10 pontes sur 25 inflorescences ont été observées. Il est aussi possible de noter des pontes avortées.
Analyse du risque Les quantités de papillons capturées sont supérieures aux années précédentes mais pas forcément représentatives du niveau d'attaque. Dès la formation des premiers glomérules, un pré-bilan de la génération sera dressé. A ce stade, l'observation des pontes d'eudémis à venir est essentielle.
type. Les cochenilles bohémiennes et du platane constituent le second type. Elles sont présentes de plus en plus régulièrement et ce quel que soit le mode de conduite des parcelles.
Situation Les premiers cigares sont présents depuis le début de semaine dans les rares parcelles habituellement hôtes de ce bioagresseur. Le nombre de cigariers et cigares est faible. Les larves de pyrales mesurent un peu moins d'un centimètre et sont présentes dans les apex. Les feuilles sont collées par leur toile. Analyse du risque La nuisibilité de ces bioagresseurs est nulle à ce jour.
Situation De nombreuses cochenilles sont présentes ce printemps. 2 types de cochenilles coexistent, à savoir les cochenilles à coques et les cochenilles farineuses. Les cochenilles lécanines sont les plus courantes (carapace brune) pour le premier
Analyse du risque Il est inutile de prévoir de réduire les populations à ce stade.
Action pilotée par le ministère chargé de l'agriculture, avec l'appui financier de l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto.
Bulletin de Santé du Végétal p. 2/2