Le réseau 2014 est inchangé par rapport à 2013. La liste de l'ensemble des partenaires qui alimentent le Bulletin Santé de Végétal figure en bas de page. Le réseau va se mettre en place courant du mois d'avril et porte principalement sur les vers de la grappe, le mildiou, l'oïdium et le botrytis. Bien évidemment les autres bio-agresseurs (excoriose, pyrale, noctuelles ) font l'objet de notations, ainsi que les événements climatiques
(gel, inondations, grêle...). L'an passé se sont plus de 70 parcelles fixes qui ont été visitées chaque semaine.
Début mai, lancement !
L'hiver 2013-2014 aura été des plus discrets ! Le gel, la neige et les températures
négatives ont été quasi absents, avec en moyenne 5 à 8 j de gel au total pour toute la période hivernale. Les pluies ont été abondantes jusqu'en février. Puis la bascule s'opère avec le mois de mars, particulièrement sec avec en moyenne 1 à 10 mm. Le poste de Wissembourg a bénéficié de 15 mm. De ce fait, la végétation a pris de l'avance avec la douceur constante. Les bourgeons gonflent très rapidement et les parcelles les plus précoces sont au stade pointe verte. La fourchette moyenne se situe entre gonflement et pointe verte, voire éclatement..
printemps. Les symptômes sur les premiers centimètres des baguettes et coursons se reconnaissent aisément par la formation de nécroses brunes, craquelées en forme de " tablettes de chocolat ". Les rameaux les plus atteints verront apparaître des avortements de bourgeons et un étranglement à leur base, les rendant fragiles et cassants.
Situation Les symptômes sur rameau et bois ont été observés couramment en 2013. Les attaques sur bois résultent de l'année N-1. 2012 et 2013 ont été caractérisées par des débourrements en conditions humides et ont donc engendré des contaminations de
Chambre d'agriculture de région Alsace 2 rue de Rome BP 30 022 Schiltigheim 67013 STRASBOURG CEDEX
Directeur de Publication : J.P. BASTIAN - ISSN en cours
Analyse du risque Le risque de contaminations des bourgeons et des rameaux n'a lieu qu'en présence de pluies lors du débourrement et des jours qui suivent.
Animateurs : Chambre d'agriculture de région Alsace, FREDON Alsace
Participants : AB2F, Alsace Appro, Ampelys, Armbruster Vigne SARL, Cave de Beblenheim, Bestheim&Châteaux, Caves de Kientzheim-Kaysersberg, Traenheim et Turckheim, CIVA, Coop d'Appro Bulletin de Santé du Végétal n°00 du 6 février 2009 Page 2/3 du Piémont, EURL MARCK, IFV, Labo Gresser, SRAL, Viti Best, Viti.com, Wolfberger.
Situation Dès le gonflement des bourgeons, le risque d'attaque par les boarmies ou les noctuelles est réel. Ces mange-bourgeons sont localisés sur quelques parcelles uniquement. Rappelons que les boarmies évident les bourgeons en suivant les fils de palissages, tandis que les noctuelles s'alimentent en premier lieu des bourgeons du courson et des premiers yeux des baguettes. De mœurs nocturnes, ces dernières vont remonter chaque nuit le long du tronc et dévorer tous les bourgeons et les jeunes pousses à leur portée. Pour le moment, les noctuelles sont encore dans le sol. Une seule larve a été observée. Pour les boarmies, la période de nuisibilité est plus courte que pour les noctuelles, elles cesseront toute intrusion dès l'éclatement. Les noctuelles peuvent s'activer encore alors même que les premières feuilles sont déjà bien étalées. Ces dégâts ne peuvent être confondus avec ceux occasionnés par du gibier qui mange
surtout les pousses des extrémités des arcures ou le haut des arcures. Analyse du risque Les dégâts observés à ce jour sont insignifiants et il s'agit pour le moment uniquement de boarmies. L'éventuelle croissance rapide de la végétation si le temps doux se maintient devrait réduire le risque. Les sols secs et durs, non décompactés par le gel, ne présentent pas un milieu favorable à l'hébergement des noctuelles. Ce sont les parcelles ayant déjà subi des préjudices les années passées (surtout 2011 et 2012) qui doivent faire l'objet d'un suivi. En cas de symptômes, gratter le sol à la base du cep, pour essayer de confirmer la présence de noctuelles. Pour mémoire, le seuil de nuisibilité est de 15 % de ceps attaqués.
Si le temps chaud se maintient dans les jours à venir, le démarrage de vol d'eudémis et cochylis pourrait se produire.
Que ce soit pour du piégeage ou pour éviter tout accouplement des papillons, la mise en place des capsules ou des diffuseurs doit être envisagée pour la première quinzaine d'avril.
Les premières rencontres débuteront avec le mois de mai. Les réunions habituellement placées le jeudi sont décalées au mercredi 7 mai (8 Mai étant férié). Le programme complet est joint à ce bulletin.
Action pilotée par le ministère chargé de l'agriculture, avec l'appui financier de l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto.
Bulletin de Santé du Végétal p. 2/2